Posons cette question à l'Histoire. Elle donne plusieurs réponses.
1. ANDRIANASOLO en 1841 ! Elle ajoute aussitôt : mais c'était un fugitif malgache qui se faisait passer pour un prince comorien !
2. Un Comorien (elle n'a pas retenu le nom, parce que jamais on n'a osé en parler)
3. Un autre Comorien (elle n'a pas retenu le nom parce que jamais on n'a osé en parler)
4. Un autre Comorien (elle n'a pas retenu le nom parce que jamais on n'a osé en parler)
5. Un autre Comorien. Elle a retenu le nom, mais elle refuse de le livrer. Pourquoi ? Elle répond : il l'a fait mais il n'y a pas de trace. Aucun écrit. Les témoins n'ont pas encre parlé ! Quand ils parleront l'Histoire parlera! Ce « comme rien » n'est pas seul dans son cas il y en a des dizaines qui ont essayé avec plus ou moins de bonheur de se « faire un peu de fric » avec la « marchandise » !
Etrange marchandise qui ne change ni d'aspect ni de nature, ni de lieu mais qui au fil du temps acquiert une plus-value de plus en plus importante et qui fait qu'elle est toujours recherchée, toujours achetée.
Le curieux c'est que ce soit toujours le même acheteur, la France.
Pourquoi les vendeurs n'essaient-ils pas les USA ? ou le Japon par exemple ? C'est plus riche, quand même ! Manque d'imagination sans doute et il y a fort à parier que les prochains amateurs y penseront !
En attendant les exploits de ces pirates modernes, voyons le 6ème cas, qui lui, pose vraiment problème : Monsieur MZIMBA, unique député de l'opposition, vient en effet de déclarer devant la presse le 6 octobre dernier,
« J'ai retiré la question de Mayotte des débats des Nations-Unies parce que je suis convaincu que la solution ne viendra pas de l'ONU. Ce ne sont pas les grands discours à l'assemblée des Nations-Unies qui vont changer les choses »
Le quotidien La gazette du 7.10.2010 qui rapporte le propos précise : « aujourd'hui candidat à la vice-présidence au coté de Biarifi Tarmidi. Ce député de la région de Ngouwengué (Sud de Ngazidja) dévoile l'existence d'un pacte entre les deux Etats qui prévoyait la construction d'un gymnase omnisport aux Comores en contrepartie de ce retrait. »
Il s'agit bien d'une vente dont l'objet est le retrait de la question de Mayotte et le prix la construction d'un gymnase omnisport par la France !
Trois observations rapides si vous le voulez bien :
•Il serait intéressant de savoir si cet unique député de l'opposition parlait au nom de l'opposition ou en son nom personnel, si ce député du NGOUUGUE parlait tout seul ou avec les électeurs de sa région
•Il sera indispensable, voire incontournable dans la campagne électorale qui s'ouvre que la question de Mayotte soit au centre des débats et que les candidats et notamment Monsieur TARMIDI et ses colistiers nous disent exactement ce qu'ils pensent de ces déclarations.
•Où est ce fameux gymnase omnisport ? Il semblerait que M. MZIMBA n'ait même pas posé la question
Mais il ya plus stupéfiant encore : Ce n'est pas Monsieur MZIMBA qui a retiré la question de Mayotte des Nations Unies. Je vous l'affirme !Sa déclaration est donc mensongère !
L'artisan de ce retrait c'est le gouvernement AZALI !!!
C'est en 2005 (et non en 1998 comme le prétend à tort le député du NGOUENGUE ) que ce retrait a été demandé et obtenu par le gouvernement AZALI représenté alors à l'extérieur par Monsieur ABOUDOU SOUEF. C'est ce dernier en effet qui a adressé à M KOFFI ANNAN, Secrétaire Général des Nations unies, le 11 septembre 2005 une lettre dont on lira le fac- similé en ANNEXES et où il disait notamment :
« C'est pourquoi au nom du gouvernement comorien, j'ai choisi de vous demander le retrait de la question de l'île comorienne de Mayotte à l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée Générale des Nations Unies
Signé ABOUDOU SOUEF
Avant donc d'ouvrir le procès AZALI il va falloir répondre impérativement à la question de savoir pourquoi Monsieur MZIMBA réclame à cor et cri un crime qu'il n'a pas commis ? Ce gros point d'interrogation, je le trouve dans le blog « ILES DE LA LUNE » qui a publié in extenso la lettre de M. ABOUDOU et, l'article de LA GAZETTE où Monsieur MZIMBA S'ACCUSE du forfait. J'invite les lecteurs à consulter ce blog où les questions sur Mayotte sont traitées avec sérieux et compétence.
On peut légitimement se demander en cette période où les candidats aux élections passent plutôt le plus clair de leur temps à se chercher du financement pour leur campagne, et à s'attirer la sympathie des électeurs, pourquoi le vice-président du candidat Tarmidi s'aventure dans une autoaccusation très très dangereuse pour l'avenir de leur liste !!!
Certains font remarquer que la conférence de presse du député coïncide avec la visite d'une délégation parlementaire française qui a d'ailleurs été accueillie avec les pancartes du comité MAORE, dans les villages où elle s'est aventurée
Pour la petite histoire, une petite histoire très triste pour les « amis » et « les habitués » de l'Ambassade de France, ceux-ci ont tenté vainement d'empêcher les manifestations patriotiques.
Pour la petite histoire toujours, le député « socialiste » Goldberg, n'a rien à redire à propos de la départementalisation. Il adhère à la politique annexionniste de Sarkozy..... Quand je vous disais que la classe politique française sait se souder et s'unir contre nos intérêts ! S'agissant de l'Afrique, il n'y a en France à quelques exceptions près, ni gauche ni droite ! Il ya les intérêts français contre les intérêts africains.......las ! que sont devenus les beaux principes de la gauche d'antan ?.........
Mais ne nous égarons pas ! On a donc remarqué que le 6 octobre l'Ambassadeur de France et les parlementaires français ont pu suivre, amusés et intéressés comme vous l'imaginez, la brillante prestation du député.
Il n'est pas interdit de faire plaisir aux amis !
Au-delà de ce plaisir, y en aurait-il un autre à s'accuser d'un crime qu'on n'a pas commis ?
Il faut à ce sujet se poser deux questions très importantes pour l'avenir de notre pays :
1. Un député se vante d'avoir retiré la question de Mayotte des débats de l'ONU : La classe politique veut-elle défier l'opinion publique ?
2. Un gouvernement a osé effectivement retirer la même question des débats de l'ONU : nos gouvernements ont-ils comme le souligne YOUSSOUF MOUSSA rendu les armes ?
Deux questions que nous espérons avec l'aide de Dieu, aborder dans un prochain article.
Source : masiwamane
Ali, Posté le mercredi 13 octobre 2010 07:08
C'est quoi ce délire ? Vous n'avez pas fini de nous foutre la honte avec des textes aussi ridicules ?
Azali et Abdou Soefou ont beaux dos, mais la question de Mayotte n'est plus discutée en Assemblée Générale à l'ONU depuis 1996, consécutivement au coup d'Etat de Bob Denard en 1995. Même Sambi en 5 ans l'a retiré 5 fois de l'Assemblée Générale. Alors on peut continuer les délires mais les faits sont là.