
Banderoles contre banderoles, slogans contre slogans, souffrances contre souffrances... La tension était à son comble hier après-midi sur la place du commandant Passot.
Campées devant la stèle érigée à l'effigie de Zena Mdéré, la mère des « chatouilleuses » et symbole de la lutte pour la séparation d'avec les Comores, les bouenis étaient prêtes à en venir aux mains. En face le cortège pacifique d'associations humanitaires, composé notamment de membres de la Cimade, de Mahorais, d'Africains et surtout de métropolitains ne s'attendait sûrement pas à tant de colère. Ces derniers étaient venus commémorer les victimes de la politique migratoire de la France à Mayotte.
L'année dernière, onze personnes ont ainsi péri au cours de deux naufragés de kvvassa entre Mayotte et Anjouan. C'est surtout pour dénoncer la situation des enfants qui sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à être expulsés avec leurs parents suite aux récentes études sur les mineurs isolés que les associations humanitaires sont montées au créneau. « La départementalisation arrivant, on a l'impression que les actes illégaux augmentent de plus en plus. C'est aussi parce que les gens osent de plus en plus parler. On a de plus en plus de mineurs qui sont arrêtés, de plus en plus d'enfants scolarisés qui sont renvoyés. C'est inadmissible !» s'insurge la présidente de la Cimade. Elle nous cite l'exemple de Jamal, un jeune de treize ans né à Mayotte qui a quand même été expulsé : « Qu'est-ce qu'on peut dire à Jamal, est-ce que son pays c'est Anjouan ou Mayotte ? »

Dans le groupe, elles sont nombreuses à demander qu'on accorde les papiers aux immigrés pour les envoyer en France. Après plusieurs minutes de confrontations verbales avec les manifestants, c'est finalement contre les hommes politiques locaux que ces dernières ont retourné leur colère. « Dès lundi nous allons monter au Conseil Général et nous allons tous les virer ces incapables » scande l'une d'elle.
Bien décidée à poursuivre le mouvement, elle n'aura aucun mal à fédérer le groupe. « Ils ne sont là que pour s'en mettre plein les poches. » Des menaces qui risquent d'en faire trembler plus d'un en cette période électorale.
Trawalammagi, Posté le samedi 26 février 2011 21:48
Les rahachiristes maoés croient toujours , quand bousculant à chaque fois ces femmes ignorants, ils auront le dessus sur les lois de la république dans un département qui demande encore à la population de dette département de fournir encore leurs éfforts pour nourrir encore la départementalisation, sûrement qu'ils vendre tout y compris les moustiquaires qu'ils s'ensevent pour pêcher derrière les Mwambas. Sûrement ils auront les minimas sociaux et en échange, ils seront obliger de céder leurs terrains, si ces derniers resteront immobiles sans fournir quelque chose de très utile en faveur du dipartement. Trawa le bio de Johanna.