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UN OEIL SUR LES COMORES

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COMORES / MAYOTTE : IKILILOU DEVOILE SON VRAI VISAGE

COMORES / MAYOTTE : IKILILOU DEVOILE SON VRAI VISAGE
L'équipe wongo vous propose une comparaison entre la déclaration du président comorien Dr IKILILOU DHOININE à propos de Mayotte lorsqu'il déclare : « aucune solution à l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte, n'est envisageable, sans l'implication de nos frères Mahorais » et celle du député français Daniel Goldberg, lors de sa visite aux Comores début octobre 2010, lorsqu'il déclare : « Mayotte est française tant que les Maorais ne changeront pas de position sur cela, et il n'y a pas de débat ».
Si la déclaration de Daniel Goldberg avait déclenché l'indignation des intellectuels et médias comoriens (lire les articles proposés ci-dessus), celle du président IKILILOU est passée « inaperçue » dans les médias comoriens.
Dans son droit de réponse le député français a réitéré sa pensée mais avec d'autres mots comme ils savent le faire, en déclarant : « l'avenir institutionnel de Mayotte ne peut passer outre la volonté des mahorais...».
(Une autre version : « Parce que respectueux du droit des peuples à choisir leur destin, nous ne pouvons envisager une décision qui s'imposerait aux Mahorais sans qu'ils en soient acteurs. » A lire ici : Comores : tribune dans Le Monde sur le renouvellement de l'entente entre la France et les Comores - La réponse du comité Maoré à lire ci-dessous-)
« Notre rédacteur confirme les propos tenus par le député Goldberg et rapportés dans son article paru dans la Gazette des Comores (n°1324) et sur le réseau HZK le 13 octobre 2010. D'ailleurs, ce communiqué tout en cherchant à nier ces propos les confirme dans des expressions telles que « dépasser le seul différend de territoire pour permettre un développement régional ». Cela signifie que les Comoriens doivent maintenant oublier leurs revendications territoriales si elles veulent être aidées par la France. » pouvait-on lire dans la réponse de la Gazette.
Par contre M. Juppé, lui se montre reconnaissant et parle, d'une "nouvelle page" dans les relations franco-comoriennes après l'investiture du président Ikililou Dhoinine et on comprend pourquoi. Bonne lecture :
 
Goldberg : « Mayotte est française et il n'y a pas de débat »


La délégation d'élus français conduite par Daniel Goldberg, député, Vice-Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis et Président du groupe d'amitié franco-comorien a quitté l'archipel ce lundi de l'aéroport de Dzaoudzi.
Après avoir passé quatre jours à Ngazidja (du 2 au 6 octobre), trois jours à Anjouan (du 6 au 9 octobre) et 1 jour à Mwali (du 9 au 10), et la délégation est arrivée à Mayotte dimanche. Elle a été chaleureusement accueillie par le député Aly Abdoulatifou (MODEM) qui aurait dû faire la tournée dans l'archipel, mais qui n'a pu se joindre aux autres députés pour des raisons non explicitées.
Les parlementaires ont tenu à visiter le tristement célèbre Centre de Rétention administratif (CRA) de Pamandzi, où sont enfermés les Comoriens et malgaches sans papiers français. Plusieurs rapports d'organisations françaises ont déjà dénoncé les conditions inhumaines de détention dans ce centre. Alors, pour l'arrivée des députés, le CRA a été nettoyé et les militants de la CIMADE qui s'y trouvaient le matin et qui ont dû déguerpir, affirment que certains « sans-papiers » ont été déplacés ailleurs pour ne laisser dans le centre qu'une vingtaine de détenus.
Joint par HZK/La Gazette des Comores dès dimanche, Daniel Goldberg s'est montré très disposé à rencontrer les associations qui, tous les jours, essaient de faire appliquer les lois françaises s'agissant des « reconduites à la frontière ». Sans doute une manière de ne pas repartir avec « l'illusion de Mayotte ».
Il a également rencontré jusqu'à l'heure de son départ le lundi, les élus et politiciens maorais. L'un d'eux s'est étonné qu'un député français prenne un Franco-Comorien comme attaché parlementaire, en l'occurrence Bacar Soilihi qui accompagnait D. Goldberg et avec lequel il milite depuis plusieurs années. Mais, le député français a été satisfait par l'intervention de Sarah Mouhoussoune du parti NEMA qui a évoqué les liens qui existent dans l'archipel et la nécessité d'un dialogue.
Le chef du NEMA, Saïd Omar Oili qui n'avait pu se rendre à la rencontre avec les élus, était présent à l'aéroport pour saluer les députés socialistes avec lesquels il semble avoir entrevu certains rapprochements. L'opposant maorais a attiré l'attention des autorités française sur la « bombe » que constitue la masse des enfants abandonnés, le plus souvent par des parents expulsés par la police française, et qui se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues de Mayotte.
D. Goldberg reprend volontiers ce vocabulaire en confiant à HZK-La Gazette que « Mayotte est une poudrière ». Pour lui, la cause est l'immigration venant d'Anjouan qu'il soupçonne d'être entretenu par des « profiteurs ». Il est donc venu parler de la coopération décentralisée pour empêcher les départs vers Mayotte. Ainsi, le député souhaite un « développement économique régional partagé ». Le préalable pour lui reste que « Mayotte est française tant que les Maorais ne changeront pas de position sur cela, et il n'y a pas de débat ».
Ensuite, il explicite ce concept de « développement économique régional partagé ». Pour lui, une fois devenue département, Mayotte bénéficiera d'une manne financière. Mais, l'île doit entrainer avec elle les trois autres îles, pour éviter qu'elle ne croule sous le poids de l'immigration.
Il semble donc que les hommes politiques français aient décidé de conditionner la coopération française à la lutte contre « l'immigration ». Le chantage à l'économique que dénonçait le président Ali Soilihi prend un nouveau visage. Et l'accord de coopération signé par le gouvernement du président Sambi vise également à cet objectif de lutte contre le déplacement des Comoriens vers « le département » de Mayotte.
Mahmoud Ibrahime, Correspondant à Mayotte
Source : lagazette.hzkpresse.com
 
Différend franco-comorien : Droit de réponse accordé au député socialiste français Goldberg


Dans un communiqué de presse daté du 14 octobre 2010, le député du Parti Socialiste français, président du groupe d'amitié franco-comorien, Daniel Goldberg a réagi à un article de notre correspondant à Mayotte qui lui attribuait les propos suivants : « Mayotte est française tant que les Maorais ne changeront pas de position sur cela, et il n'y a pas de débat » réduit dans le titre à « Mayotte est française et il n'y a pas de débat ».
Le député écrit dans son communiqué :
« Un correspondant de la Gazette à Mayotte qui n'a participé à aucune des rencontres qu'il relate, ni à aucune des nombreux échanges et visites de terrain que nous avons effectués ces dix jours dans l'archipel des Comores a souhaité s'entretenir avec moi quelques minutes avant notre embarquement dans l'avion à l'aéroport de Pamandzi. Prenant quelques notes hâtives, ce dernier a choisi de prendre pour titre de son article des propos définitifs sur l'avenir de Mayotte que je n'ai jamais tenus.
Tout le sens de notre mission parlementaire a été de faciliter le rapprochement des points de vue entre les deux états comorien et français, de dépasser le seul différend de territoire pour permettre un développement régional partagé dans l'ensemble de l'archipel, de voir en quoi la France peut épauler concrètement les projets portés par les Comoriens, leurs élus locaux et la diaspora franco-comorienne établie en France. Tout le sens de notre mission, tous les propos que j'ai pu tenir, notamment lors de mon intervention devant l'Assemblée de l'Union, le 4 octobre dernier, ou lors des nombreux entretiens que j'ai pu avoir avec la presse locale [...] vont dans ce sens.
Si l'avenir institutionnel de Mayotte ne peut passer outre la volonté des mahorais, le futur des quatre îles de l'archipel est lié du point de vue économique et social.
[...] je sais que les relations d'amitié qui se sont établies avec tous les Comoriens au cours de cette mission sont plus utiles que des querelles sans fondement. » (sic.)
Daniel Goldberg
 
Réponse de La Gazette :
 
Notre rédacteur confirme les propos tenus par le député Goldberg et rapportés dans son article paru dans la Gazette des Comores (n°1324) et sur le réseau HZK le 13 octobre 2010. D'ailleurs, ce communiqué tout en cherchant à nier ces propos les confirme dans des expressions telles que « dépasser le seul différend de territoire pour permettre un développement régional ». Cela signifie que les Comoriens doivent maintenant oublier leurs revendications territoriales si elles veulent être aidées par la France.
Lorsqu'il dit : « Si l'avenir institutionnel de Mayotte ne peut passer outre la volonté des mahorais, le futur des quatre îles de l'archipel est lié du point de vue économique et social. » (sic), il signifie qu'on ne peut discuter de la revendication territoriale que si les Maorais le souhaitent et qu'à partir de maintenant (« le futur ») nous ne devons parler que d'économie et de social.
Dans un courriel envoyé à notre correspondant, le député répond d'ailleurs qu'il n'y a que la formulation du titre qui le gêne, mais que la phrase entière telle qu'elle se trouve dans le texte reflète bien ce qu'il a dit.
Comme il est rappelé dans cet article, le député est arrivé à Mayotte dimanche et est reparti lundi. Ne pouvant techniquement pas se libérer dimanche pour « suivre » le député dans ses rencontres, notre correspondant a pris rendez-vous avec lui pour le lundi à l'aéroport. Le député ayant du retard, il s'est d'abord entretenu avec son attaché parlementaire pendant une demi-heure, puis avec Daniel Goldberg pendant 15 minutes.
Au cours cet entretien, non seulement le député a affirmé que pour lui le débat sur l'appartenance de Mayotte était clos, mais il s'est également permis certains propos désobligeants envers les dirigeants comoriens que notre correspondant s'est gardé de rapporter dans son article.
A chaque fois, que ce soit pour la question de Mayotte ou pour les accusations contre les autorités comoriennes, notre correspondant a incité le député français, qu'il connaît depuis de nombreuses années à plus de nuance. Il a par exemple essayé de lui faire comprendre que peut-être que le débat était clos du côté français mais non du côté de l'Etat comorien ni du côté des instances internationales, ce que le député a balayé d'un revers de la main.
Nous considérons que l'élu français a tout à fait le droit de revenir sur ses propos, notamment si ceux-ci le mettent en difficultés dans son pays. Mais, si le député Goldberg considère que le débat sur l'appartenance de Mayotte n'est pas clos, nos colonnes lui sont ouvertes pour nous en parler. Nous ne manquerons certainement pas de louer son courage politique car il oserait ainsi aller à l'encontre des affirmations de son parti politique et même de la Constitution française pour se rapprocher des positions du droit international. Ce serait tout à son honneur qu'après avoir visité les Comores, et s'être rendu compte de la réalité de la question, il ne pense pas comme l'ensemble des députés français, communistes exceptés.
 
La Rédaction
Source : lagazette.hzkpresse.com
 
REPONSE DU COMITE MAORE
 
Réponse à
Daniel Goldberg, député (PS) de Seine-Saint-Denis
Loïc Bouvard, député (UMP) du Morbihan
Bernard Lesterlin, député (PS) de Allier
Membres du groupe d'amitié France-Union des Comores de l'Assemblée nationale
Messieurs les députés,
Permettez que nous saluions en premier lieu votre engagement à promouvoir l'amitié entre les peuples comoriens et français.
Permettez que nous exprimions notre sensibilité face à votre compassion envers les milliers de Comoriens (plus de 7 000 depuis l'instauration du visa Balladur en 1995) morts et disparus dans le bras de mer séparant Mayotte et Anjouan. Vos propositions respirent votre sens profond de l'humanité et de la générosité mais elles partent d'un fait accompli par un plus fort sur un plus faible. Est-il possible de bâtir en bafouant le droit et tout ce que chaque citoyen d'un pays quelconque a de plus cher : l'intégrité territoriale de son pays. Vos propositions ne sauraient donc pas conduire nos deux pays à sortir de l'impasse.
Vous vous dites « respectueux du droit des peuples à choisir leur destin » et que vous ne pouvez donc pas « envisager une décision qui s'imposerait aux Mahorais sans qu'ils en soient acteurs ». Mais alors il convient de clarifier cette notion de peuple. Elle ne saurait être dévoyée sans conséquence dans les relations internationales. L'insularité ne figure pas dans les critères objectifs définissant un peuple. Dans l'histoire, y compris durant la période coloniale, personne n'avait jamais parlé de peuple maorais avant la balkanisation des Comores. La population de Mayotte constitue-t-elle un peuple distinct du peuple comorien ? Dans votre mission qui vous a permis de circuler dans les quatre îles de l'Archipel, avez-vous vu plusieurs peuples ou un seul peuple, le peuple comorien ? La nation comorienne est un fait historique tangible qui a émergé avant la colonisation et qui s'exprime à travers une culture, une langue, une religion, etc. Malgré les 35 ans de séparation, à Mayotte on se marie, on chante, on danse, on mange, on enterre les morts, on honore les ancêtres comme dans les autres îles. Malgré sa puissance et son expérience, l'administration française est impuissante face à ces acquis historiques et peine à imposer le droit commun français à Mayotte.
Depuis 1841, l'administration coloniale a toujours considéré les 4 îles comme une entité et son peuple comme unique. C'est à partir des années 1970, lorsque l'accession à l'indépendance devenait irrésistible qu'un petit mouvement séparatiste maorais fut projeté sur les devants de la scène pour servir de base à la partition de notre pays. En 1974 lors de la consultation sur l'indépendance des Comores, comme en 1958, lors du référendum, Mayotte s'est distingué par son choix. Pourquoi dans l'un des cas, l'indépendance, la France opte-t-elle pour un décompte des voix île par île ? N'est-il pas évident que le choix des maorais ne compte que si il va dans le même sens que les désirs des gouvernants français.
Enfin comment ne pas tenir compte des décisions de la communauté internationale ? Depuis la décision française de se maintenir à Mayotte, l'Organisation des Nations Unies et d'autres Organisations internationales dont la Communauté Européenne, ont condamné la politique française qui ne respecte pas la Charte de l'ONU, dont un des principes fondateurs est que les pays colonisés conservent les mêmes frontières à leur accession à l'indépendance. Les résolutions de l'ONU, les positions du Conseil de Sécurité ne valent-elles que si elles s'accordent avec les choix du gouvernement français ?
Certains cherchent à faire passer le fait accompli en considérant que des erreurs ont été commises en 1975 et qu'il faudrait partir de la réalité d'aujourd'hui, etc. Bâtir sur des fautes, consacrer la spoliation d'une nation d'une partie de son territoire. Quelle nation l'accepterait ? En tout cas pas ceux qui ont en héritage les « va et vient » de l'Alsace Lorraine, ceux-là n'ont pas le droit de le faire subir à un autre peuple.
Messieurs les députés,
Les Comoriens se sont unis autour d'une proposition de règlement de la question de Mayotte. Il s'agit d'ouvrir une période transitoire durant laquelle Mayotte serait administrée conjointement par les Comores et la France. Les Comoriens prennent ainsi en compte les effets de la séparation, intègrent les intérêts de la France dans la région et veulent ouvrir une période de réconciliation des c½urs et des esprits. C'est une concession importante qui est avancée. C'est dans un processus de règlement de la question de Mayotte que vos propositions de développement, de coopération trouveraient un cadre approprié et elles donneraient alors toute la mesure de votre bonne disposition envers notre peuple. Les Comoriens des 4 îles pourraient alors se réconcilier vraiment, le pays constituer un facteur de paix et de concorde dans cette belle région du sud ouest de l'Océan Indien et les relations d'amitié sincère et de coopération loyale entre nos deux pays s'épanouir.
En dehors de cela, les Comoriens continueront à subir la loi du plus fort. En pareilles circonstances, le plus grand nombre courbent l'échine, la France l'a vécu sous l'occupation allemande, mais cela ne peut que conduire à des lendemains douloureux pour les deux peuples.
L'intelligence des gouvernants n'est pas de suivre l'air du temps mais de comprendre le fond des choses pour cerner les évolutions. L'oppression de tout un peuple sur une question comme l'intégrité territoriale ne peut que conduire à des catastrophes. Jusqu'ici le pacifisme comorien l'a emporté, les générations présentes connaissent la France contrairement à celles qui viennent. Pour éviter le pire, il faudrait sortir de l'extrémisme français qui défie les Comores et la Communauté internationale sur la question de l'île comorienne de Mayotte. Face au plus fort quel peut être le recours du plus faible ? N'est-on pas entrain de faire le lit à des extrémismes dangereux ? La réalité du monde d'aujourd'hui, ne devrait-elle pas nous instruire et nous permettre d'éviter à nos peuples les pires catastrophes ?
C'est en vous assurant de notre volonté de persévérer dans la recherche d'une voie négociée, c'est en espérant votre contribution positive sur cette voie raisonnable que nous vous prions, Messieurs les députés, d'agréer l'expression de nos salutations respectueuses.
Le Comité Maore
BP 1497
Moroni le 9 décembre 2010
http://wongo.skyrock.com/

L'équipe wongo vous propose une comparaison entre la déclaration du président comorien Dr IKILILOU DHOININE à propos de Mayotte lorsqu'il déclare : « aucune solution à l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte, n'est envisageable, sans l'implication de nos frères Mahorais » et celle du député français Daniel Goldberg, lors de sa visite aux Comores début octobre 2010, lorsqu'il déclare : « Mayotte est française tant que les Maorais ne changeront pas de position sur cela,...

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#Posté le dimanche 19 juin 2011 05:25

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trawalammagi, Posté le lundi 20 juin 2011 16:42

Et Pourtant Ambdi, son Mirex était un Mgazidja( Fahmi) et les waganzidjas nous disent toujours qu'ils sont meilleurs avec ce Mirex. Famhmi s'est agité pour rien et vous êtes des pro avec ce Mirex non ?Ambdi, vas faire le chouhadas Martyr et oublis ce visa et mais je je te donne encore cas même raison parceque notre gouvernement s'est fait chié par un minable ambassadeur francais et ailleurs , ce minable ambassadeur serait déjà viré. Trawa le bio de Johanna.


Ambdi, Posté le lundi 20 juin 2011 08:01

L'anjouanais Sambi a signé cet accord par ce qu'on lui avait refusé un visa pour se rendre à La Reunion , et dès qu'il a signé on lui a donné le visa . il s'en fout de ces anjouanais qui crèvent en kwassa


trawalammagi, Posté le dimanche 19 juin 2011 15:19

Ah oui et maintenant je comprends pourquoi la France nous a desocé dépuis 150 ans de présence francais aux Comores et pourtant , elle nous disait que nos ancêtres sont les gaulois.Et notre nouveau président Sékoulilé reste très collé à ce minable ambassadeur et peut être que les 1 milliards francs malgaches que Sékoulilé a recu de cet ambassadeur lui donne du courage. Trawa le bio de Johanna.


Ishak, Posté le dimanche 19 juin 2011 11:56

La France n'est pas l'Amérique. Pour le premier son ennemi c'est son ami. Le second (l'Amérique) son ami c'est son ami


Nadhoiri, Posté le dimanche 19 juin 2011 11:51

Merci wongo. Toi au moins tu gardes ton cap


Salim inzouddine - Mdjoiézi, Posté le dimanche 19 juin 2011 11:15

Je suis vraiment déçu par Ikililou car il a menti. J'ai fait campagne pour lui parce qu'il avait une ligne différente de celle de Djabir sur la question de Mayotte. Aujourd'hui il prend la thèse de Djabir et tout le monde trouve cela normal.
Je dis à Mohadji qu'il n'y a pas que les anjouanais qui meurent à Mayotte. Il y un jeune de Mohéli mort en pleine déportation qu'est qu'il a fait Ikillilou en tant que vice-président?


bapuruku, Posté le dimanche 19 juin 2011 08:40

Franchement le président IKILILOU est tombé dans le piège des gens de SAMBI qui veulent pas voir DJABIR à côté d'IKILILOU(sha ya bilwa pvapvi ya yishiya ya pvo hakana pvapvi) comme IKILILOU a écouté les tonneaux vides ce qui montre qu'il n'aime pas DJABIR .
Car DJABIR seul devant IKILILOU les comores deviennent perle de l'océan indien. la personne de DJABIR est quelqun de très intelligent partout où il passe il montre son intelligence
1 conseil général à MAYOTTE
2 Professeur à l'université de vouni
3 Député à l'assemblée nationale
Dommage qu'il n'est pas dans ce gouvernement et je conseille à DJABIR de ne plus travailler avec IKILILOU pendant les 5 ans de son mandat de se concentrer dans les mandats des députés pour montrer ce qui est capable de faire.
Dans deux mois IKILILOU va dissoudre l'assemblée pour pouvoir mettre au perchoire un anjouanais en suivant les recommandations de SAMBI donc DJABIR tu seras élu au premier tour à 80% car les moheliens connaissent vos valeurs traditionnelles(la famille , la solidarité , le partage, l'hospitalité, la fraternité, la justice, le respect, la dignité humaine, l'honneur et l'amour)


wongo, Posté le dimanche 19 juin 2011 07:13

wongo a écrit : "Djabir en remet une couche
Publié le 23/10/2010 à 11:51 par inoussa
http://inoussa.centerblog.net/6545470-Djabir-en-remet-une-couche

Ses conseillers devraient …lui prescrire une cure de silence. Chaque fois qu’il intervient dans un meeting ou accorde une interview à la presse, c’est pour commettre une bourde. Ses thuriféraires ne manqueront pas d’y voir de la « mauvaise foi », au lieu, plutôt, de soigner ses sorties pour donner plus de consistance à son discours. Sa dernière gaffe, vous la trouverez dans son interview à Al-watwan.
Questionné sur sa (supposé) proximité avec les milieux français, le candidat répond le plus sérieusement du monde : il ne faut pas « faire croire aux gens que tous les Comoriens qui ont travaillé en France ou qui ont la double nationalité sont des mercenaires de la France, prêts à nuire aux intérêts des Comores. Ce serait dommage. D’autant que je sais pertinemment que si mes adversaires avaient la possibilité de mettre la main sur mes papiers français, ils partiraient en France ».
A se demander si, aux yeux de Djabir, la nationalité comorienne et la nationalité française ont la même valeur. A l’entendre, la réponse est non. Dire que ses « adversaires » lui envient parce qu’il est Français, ça ne vole pas haut de la part d’un prétendant à la magistrature suprême. Sacraliser ainsi une nationalité étrangère quand on demande les suffrages de son peuple pour la magistrature suprême, c’est lui manquer de respect. Les binationaux, on en ramasse à la pelle dans les quatre coins de l’archipel, mais aucun n’a jamais établi une si infamante hiérarchie comme le fait ici indirectement notre universitaire. Au moins, Djabir a le mérite - suivez mon regard - d'être clair dans son positionnement. Demain, on n'aura pas le droit de dire : "Ah ça je ne savais pas".
"

Quelle est votre approche pour résoudre la question de Mayotte?
La revendication comorienne sur Mayotte a un fondement légal et légitime. Cependant, la dégradation des conditions de vie des Comoriens et les disparitions en mer de nos compatriotes ne font qu'éloigner les Mahorais de l'ensemble comorien. Il faut donc changer notre façon de faire. Ce qu'il faut, c'est dialoguer avec les Mahorais et rétablir une relation apaisée afin de partager avec eux, ce qui peut être partagé en toute confiance, c'est-à-dire l'économie, le social, et tout ce qui peut contribuer à tisser des liens d'intérêt entre les quatre îles de l'Archipel. Il ne faut pas donner aux Mahorais, l'impression que les autorités comoriennes veulent Mayotte sans les Maorais. Cela ne suffira pas, car il faut bien que les Comores soient gouvernées autrement et que notre administration soit mise aux normes pour offrir les garanties de partenariat.
Abdou Djabir (source : Al-watwan N° 1643 du vendredi 22 octobre 2010)
Quelques commentaires (source : blog wongo)
Baraka Omar Houssene, Posté le dimanche 24 octobre 2010 13:2
On lui pose la question :
Quelle est votre approche pour résoudre la question de Mayotte?
Réponse :
La revendication comorienne sur Mayotte a un fondement légal et légitime. Cependant, la dégradation des conditions de vie des Comoriens et les disparitions en mer de nos compatriotes ne font qu'éloigner les Mahorais de l'ensemble comorien. Il faut donc changer notre façon de faire. Ce qu'il faut, c'est dialoguer avec les Mahorais
De quel dialogue s'agit-il, les Comores ne sont pas en conflit avec les mahorais. Les Comores ont un différend avec la France et lorsqu'il parle de la « dégradation » et des « disparitions en mer » c'est à cause de qui ? Ce ne sont pas à cause de mahorais c'est à cause de la France. Arrêtons un peu de faire porter le chapeau aux mahorais pour donner bonne conscience à celui qui nous humilie, qui nous maltraite. Lui qui a résidé à Mayotte, n'a-t-il pas vu comment les militaires français maltraitent ces compatriotes. Sincèrement ce type fait peur.
Sait-il au moins que l'article 12 de la constitution stipule : Le Président de l'Union est le symbole de l Unité nationale. Il est le garant de l intangibilité des frontières telles qu internationalement reconnues ainsi que de la souveraineté de l Union
(internationalement mais mahoraisement)
---------------------
BACO ZYNGUI, Posté le dimanche 24 octobre 2010 12:22
A MOUSLIH ,

Je voulais savoir si à te yeux les Maorais sont acteurs ; je veux dire maîtres-décideurs de cette île qu'est Mayotte ou des passifs ?
Tu parles de dialogue , de rapprochement entre Comoriens et Maorais , chose que les Comoriens des autres îles ne sont pas hostiles . Mais la France tu la laisses où ? Crois-tu que cette France voudrait de ce machin rapprochement , dialogue entre Maorais et les autres ?
C'est le maître qui décide et tu sais très bien que ce même maître s'en fout même du devenir de ces Maorais mais ce qui l'intéresse c'est l'île pour ses divers intérêts ..
--------------------
Mouslih, Posté le samedi 23 octobre 2010 20:35
Pourquoi la rédaction d'Alwatwan ne posent à Djabir des questions que sur la question de Mayotte ? Il faut croire que ces journalistes se sont dhoiffirisé et ils croient que les Comores vont être gérées uniquement par la question de Mayotte. Les gars vous abusez : 5/6 questions concernent Mayotte. Il n'y a que ça qui intéresse les Comoriens ? Vraiment vous suivez bien la politique de Dhoiffir, mais n'oubliez pas que vous êtes des journalistes !
En tout cas, sur cette question de Mayotte, en réalité, Abdou Djabir reste le plus crédible car il a vécu longtemps à Mayotte et pourrait mieux amorcer le dialogue avec nos frères Maorais. Les autres parlent de Mayotte sans avoir jamais mis leurs pieds dans l'île ou depuis plus de 30 ans. C'est facile de dire : Mayotte reviendra quand je serai élu, je menacerai la France... pour ne rien faire comme Sambi. Je préfère Djabir qui dit sans crainte la vérité.


wongo, Posté le dimanche 19 juin 2011 06:51

“De tous les candidats, je suis le plus habilité à négocier cette question avec les mahorais et leurs élus, de par les années que j’ai passées à leurs côtés. Mais si une solution politique ne s’offre pas, il peut y avoir une solution économique”.
Abdou Djabir (Alwatwan du 25 novembre 2010)


wongo, Posté le dimanche 19 juin 2011 06:37

Lu dans le blog inoussa (commentaire)

Mohamed+Said le 24/10/2010
Bonjour chers amis bloguers,
J'ai pas l'habitude d'écrire et la politique n'est pas mon truc. Mais à force de lire l'actualité internationale j'arrive à me faire une idée sur une poltique ou un les positions d'un homme politique. J'avoue que j'ai lu les interviews d'Abdou Djabir sur la gazette et aLWATWAN, ses positions sont équilibrées et réalistes sur la question de Mayotte. Il y en a marre des discours nationalistes flamboyants qui n'e mènent nulle part sinon à l'échec. comme le prouve les 35 années passées à crier "Mayotte Mayotte" sans résultat. Il faut chercher les moyens diplomatiques susceptibles de nous rapprocher de frères Mahorais. Il faut rétablir les échanges entre Mayotte et les îles, qu'ils soient économiques, culturels, sportifs etc. Cela passe par la voie de négociation et de discussions tant avec la France qu'avec les Mahorais eux-mêmes. Ne nous faisons pas d'illusions comme le fait le comité Mahorais dirigé par les extremistes du FD dont on sait les idées simplistes qui n'ont d'égal que la naiveté ou la mauvaise foi de certains journalistes de très bas niveau à l'image de INOUSSA. A mon avis la priorité aujourd'hui est de briser le mur de Berlin qui nous sépare de nos frères Mahorais. Car le problème Mahorais aujourd'hui ne se pose pas dans les mêmes termes qu'en 1975
Après 35 ans de séparation, la jeunesse Mahoraise née après 1975 est démographiquement majoritaire. On ne peut pas la tenir pour quantité négligeable.
Aujourd'hui nous voulons reconstruire une maison commune détruite par une forte puissance, la France. Si nous nous en tenons seulement à la seule stratégie de l'ONU sans concevoir une vraie politique de rapprochement tout azimuts avec nos compatriotes Mahoris, je vous jure que que Mayotte prendra définitivement le large. Il est déplorable que des populistes comme Sambi aidés par des nationalistes intellectuellement limités parviennent à étouffer les vrais problèmes.
Le processus de règlement de cette question ne s'arrête pas à sa dimension diplomatique. Il faut construire aussi un Etat qui puisse redonner confiance aux Mahorais. Comment voulez-vous que nos frères Mahorais qui ont pris le large à cause de comportements qu'ils ont jugé discriminatoires et communautaristes, reviendraient vivre dans une galère que tout le monde veut échapper. Pour être crédible, il faut donc changer de gouvernace, développer le pays et renforcer déjà l'unité des trois îles que nous contrôlons.
Cette approche que développe le candidat Djabir me paraît à la fois rationnelle et réaliste, et c'est pourquoi je demanderais aux uns et aux autres de ne pas caricaturer cette approche innovante et intéressante.
http://yahoo.fr.centerblog.net


wongo, Posté le dimanche 19 juin 2011 06:27

wongo a écrit : "Djabir en remet une couche
Publié le 23/10/2010 à 11:51 par inoussa
http://inoussa.centerblog.net/6545470-Djabir-en-remet-une-couche

Ses conseillers devraient …lui prescrire une cure de silence. Chaque fois qu’il intervient dans un meeting ou accorde une interview à la presse, c’est pour commettre une bourde. Ses thuriféraires ne manqueront pas d’y voir de la « mauvaise foi », au lieu, plutôt, de soigner ses sorties pour donner plus de consistance à son discours. Sa dernière gaffe, vous la trouverez dans son interview à Al-watwan.
Questionné sur sa (supposé) proximité avec les milieux français, le candidat répond le plus sérieusement du monde : il ne faut pas « faire croire aux gens que tous les Comoriens qui ont travaillé en France ou qui ont la double nationalité sont des mercenaires de la France, prêts à nuire aux intérêts des Comores. Ce serait dommage. D’autant que je sais pertinemment que si mes adversaires avaient la possibilité de mettre la main sur mes papiers français, ils partiraient en France ».
A se demander si, aux yeux de Djabir, la nationalité comorienne et la nationalité française ont la même valeur. A l’entendre, la réponse est non. Dire que ses « adversaires » lui envient parce qu’il est Français, ça ne vole pas haut de la part d’un prétendant à la magistrature suprême. Sacraliser ainsi une nationalité étrangère quand on demande les suffrages de son peuple pour la magistrature suprême, c’est lui manquer de respect. Les binationaux, on en ramasse à la pelle dans les quatre coins de l’archipel, mais aucun n’a jamais établi une si infamante hiérarchie comme le fait ici indirectement notre universitaire. Au moins, Djabir a le mérite - suivez mon regard - d'être clair dans son positionnement. Demain, on n'aura pas le droit de dire : "Ah ça je ne savais pas".
"

Lu dans le blog inoussa (commentaire)

Mouslih le 23/10/2010
A ceux qui lisent la position de Djabir au premier degré et ne cherchent pas à comprendre: Croyez-vous que la France aurait pu s'installer à Mayotte ou établir notamment le visa Balladur sans l'acquiescement explicite ou implicite des Mahorais? Impossible. ça veut dire que quelque part, le règlement de ce contentieux nécessite l'implication des Mahorais. Or ces derniers ont été éloignés de leurs compatriotes des autres îles à cause non seulement de la politique Française mais aussi des pratiques politiciennes comoriennes, de la corruption, de la misère et du communautarisme. Vous ne pouvez pas dire à la fois que Mayotte doit réintégrer les Comores tout en réclamant le rattachement d'Anjouan ou d'une autre île à la France. Je veux dire par là que le séparatisme et toutes les politiques qui ont conduit au séparatisme sont pour quelque chose dans l'attitude hostile des Mahorais à l'endroit des Comoriens. Autant l'occupation de Mayotte par la France contribue à la destabilisation des Comores, autant il faut reconnaître notre propre responsabilté. Que faisons-nous pour amoindrir les effets néfastes de l'administration française, en dehors des déclarations Onusiennes?
La leçon à tirer de cette démonstration est de remettre les Comores sur les rails du REDRESSEMENT pour que notre discours sur Mayotte soit crédible aux yeux des Mahorais et de la communauté internationale. Abdou Djabir dit crûment la vérité même si certains ne veulent pas comprendre.
Ceux qui ne veulent pas entendre parler de la part de reponsabilité comorienne dans ce casse-tête ne sont pas réalistes et ne contribuent pas à son règlement judicieux. Il est regrettable que des cadres et intellectuels s'accrochent au populisme et aux aux solutions de facilité. Si après 35 ans où on n'a pas cessé de stigmatiser la France à l'ONU, aucune lueur d'espoir ne pointe à l'horizon, cela veut dire qu'il faut changer ou réajuster notre politique sur Mayotte. Djabir ne nie pas mais plutôt réaffirme la légalité et la légitimité de notre cause Mahoraise, mais est-ce que cela nous dispense de mieux affiner notre stratégie en combinant revendication de principe et réalisme? Car ce que cherchent les Comoriens ce n'est pas seulement des effets de manches ou des professions de foi nationalistes, ils attendent des politiques et de l'élite de la détermination mais aussi des résultats. Sinon quelle serait la différence entre l'élite et la base?
En conclusion: la poursuite de la revendication est légale et légitime mais il faut réfléchir aussi à d'autres pistes, notamment les voies et moyens propres à rendre les Comores attractives pour les Mahorais C'est là la quadrature du cercle.
Nassur Ben Mohamed


wongo, Posté le dimanche 19 juin 2011 06:13

Djabir en remet une couche
Publié le 23/10/2010 à 11:51 par inoussa
http://inoussa.centerblog.net/6545470-Djabir-en-remet-une-couche

Ses conseillers devraient …lui prescrire une cure de silence. Chaque fois qu’il intervient dans un meeting ou accorde une interview à la presse, c’est pour commettre une bourde. Ses thuriféraires ne manqueront pas d’y voir de la « mauvaise foi », au lieu, plutôt, de soigner ses sorties pour donner plus de consistance à son discours. Sa dernière gaffe, vous la trouverez dans son interview à Al-watwan.
Questionné sur sa (supposé) proximité avec les milieux français, le candidat répond le plus sérieusement du monde : il ne faut pas « faire croire aux gens que tous les Comoriens qui ont travaillé en France ou qui ont la double nationalité sont des mercenaires de la France, prêts à nuire aux intérêts des Comores. Ce serait dommage. D’autant que je sais pertinemment que si mes adversaires avaient la possibilité de mettre la main sur mes papiers français, ils partiraient en France ».
A se demander si, aux yeux de Djabir, la nationalité comorienne et la nationalité française ont la même valeur. A l’entendre, la réponse est non. Dire que ses « adversaires » lui envient parce qu’il est Français, ça ne vole pas haut de la part d’un prétendant à la magistrature suprême. Sacraliser ainsi une nationalité étrangère quand on demande les suffrages de son peuple pour la magistrature suprême, c’est lui manquer de respect. Les binationaux, on en ramasse à la pelle dans les quatre coins de l’archipel, mais aucun n’a jamais établi une si infamante hiérarchie comme le fait ici indirectement notre universitaire. Au moins, Djabir a le mérite - suivez mon regard - d'être clair dans son positionnement. Demain, on n'aura pas le droit de dire : "Ah ça je ne savais pas".


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