Aucune structure n'existe à Anjouan pour accueillir les enfants maltraités à Mayotte par la police d'occupation. Ils viennent de passer par le centre de rétention le plus indigne de la république française, qualifié par le syndicat de la police française : « la verrue de la république »
La directrice de la protection de la famille et de l'enfant au ministère de la santé, Warda Housseine a indiqué qu'on s'oriente peu à peu vers la mise en place d'un centre d'accueil des enfants maltraités.
« On envisage même de trouver des familles d'accueil pour les enfants abandonnés. Il y'a, en ce moment, beaucoup d'enfants abandonnés ou maltraités qui se trouvent placés dans des familles et ils sont en de très bonnes mains », a-t-elle déclaré, mercredi, au cours d'une conférence débat autour de la protection des enfants vulnérables dans le quartier Madjadjou, au sud de Moroni.
L'ancien procureur général Jaffar Ahmed Said, un des animateurs de la conférence, a rappelé que l'enfant doit bénéficier de l'attention permanente de ses parents « Les mères de famille doivent veiller à l'éducation de leur fils et Il n'est pas admissible qu'elle parte travailler du matin au soir en abandonnant leurs enfants tous seuls à la maison (...) », a dit le magistrat.
Notons que des activités de sensibilisations sont menées, depuis mercredi, à Moroni et dans la région de Oichili-Dimani par l'association Ngo'shawo, en partenariat avec l'Unicef et le ministère de l'Education national pour « veiller à une meilleur prise en charge de l'enfant dans les milieux urbains et ruraux »
« On veut essayer d'attirer l'attenti0n des autorités locales, des parents, et responsables scolaires afin de créer un environnement qui assure une meilleure protection aux enfants », a déclaré Ait Ahmed, président de l'association. « On se focalise non seulement sur la prise en charge familiale des enfants, mais aussi dans leur intégration dans les écoles », a-t-il conclu.
A.A.HAMDI
Source : Albalad Comores n° 538 du vendredi 24 juin 11
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