Cinq soldats français et un civil afghan ont été tués mercredi en Afghanistan dans un attentat suicide commis lors d'une assemblée de notables à Joybar, dans la province de la Kapisa au nord-est de la capitale Kaboul, a confirmé la présidence de la République.
Quatre autres soldats français et trois civils afghans ont également été blessés lors de cet attentat suicide, qui intervient au lendemain d'une visite surprise de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, a ajouté l'Elysée.
C'est l'attaque la plus meurtrière contre des soldats français déployés dans ce pays depuis l'embuscade d'Uzbin le 18 août 2008, qui avait fait 10 morts dans les rangs français.
Cet attentat porte à 69 le nombre de soldats français tués depuis le début de l'intervention française en Afghanistan fin 2001.
"Le président de la République présente aux familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Il souhaite aux blessés un prompt rétablissement", poursuit le communiqué.
"Le chef de l'État exprime la détermination de la France à continuer d'½uvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement", conclut le texte de la présidence.
Lors d'une visite surprise mardi à Kaboul et dans la base avancée de l'armée française à Tora, dans le district de Surobi voisin de la Kapisa, Nicolas Sarkozy avait annoncé le retrait d'ici à la fin 2012 d'un millier de soldats français, soit le quart des effectifs tricolores déployés en Afghanistan.
"Il faut savoir finir une guerre", avait justifié M. Sarkozy, il n'a jamais été question de garder indéfiniment des troupes en Afghanistan". Ce retrait se fera "en concertation avec nos alliés et avec les autorités afghanes (...), la situation le permet", avait-il ajouté.
Le chef de l'Etat avait également précisé que l'ensemble des troupes combattantes françaises aurait quitté l'Afghanistan "en 2014".
En faisant le point de la situation, le commandant des troupes françaises en Afghanistan, le général Emmanuel Maurin, avait expliqué mercredi au chef de l'Etat que "l'insurrection (était) mobile, agressive, intelligente, elle recherche le coup d'opportunité contre les forces françaises".
Il avait également évoqué "une radicalisation de l'insurrection, qui ne s'est néanmoins pas étendue parmi la population".
Malgré la présence de 130.000 à 140.000 soldats de la force internationale, les talibans n'ont cessé, ces dernières années, d'intensifier leur guérilla et leur insurrection s'est étendue à la quasi-totalité du territoire.
Le 23 juin, le président Barack Obama avait annoncé le retrait d'un tiers du contingent américain d'Afghanistan d'ici à l'été 2012, soit quelque 33.000 hommes. Les Américains composent plus des deux tiers de l'Isaf.
Trawalammagi, Posté le vendredi 15 juillet 2011 12:29
Ces soldats francais s'imaginent défiler sue les champs élysées, pendant que les Afgans les aplaudissent et voilà Ju qui demande les noms de ceux qui sont décorés par la légion d'honneur des balles afgans. Trawa le bio.