Je commence par ce billet de BABOU des îles intitulé « Vive SAMBI ! Vive Mayotte Comorienne ! » qui loue les mérites du régime Sambi concernant le combat pour le retour de l'île comorienne de Mayotte. (Source : http://www.alwatwan.net/pdf/02082010.pdf (page n°2)) :
« On peut tout dire contre Sambi, l'accuser de tous les maux, critiquer sa gestion, son accoutrement, etc., mais on ne peut pas lui enlever le mérite de se battre contre vents (français) et marées (européennes) pour la restitution de Mayotte (le retour pouvant signifier qu'elle est partie d'elle-même ce qui n'est qu'un mythe français). L'honnêteté intellectuelle c'est aussi ça. Contrairement à son prédécesseur, lui au moins s'adonne à la guerre de la salive et n'impose pas la mise en berne du drapeau comorien ni le silence à l'hymne national. Non seulement le président SAMBI ne rate aucune occasion pour poser le problème de Mayotte en montrant combien ce problème plombe le développement et la stabilité de l'Union des Comores, mais encore c'est sous son administration que le 12 novembre est devenu journée nationale Maore avec la collaboration certes déterminante de l'Assemblée.
Comme j'ai vu à travers la presse que le président SAMBI plaide contre le visa Balladur à Mayotte, au sommet de l'Ua de Khartoum, je me permets de lui suggérer d'examiner la possibilité d'une plainte comorienne contre les autorités occupantes à Mayotte pour crime contre l'humanité et déplacement abusive de populations dans une cour internationale de Justice et pourquoi pas suggérer à ses pairs Africains la création d'une Cour Pénale de l'Ua qui pourrait briser les verrous juridiques posés par les juristes des cours qui défendent les intérêts de l'Europe et de l'occident en général.
Courage Monsieur le Président ! Holambe bo Wakomori ! »
Nous avions cru qu'IKI allait poursuivre la même politique, surtout lorsqu'il déclare lors des campagnes électorales : « Si mes compatriotes m'accordent leur confiance, je prendrais dans les semaines qui vont suivre mon investiture des initiatives concrètes à ce sujet. Enfin je souscris entièrement au discours que le président de la République (ex-président Sambi : Ndlr) vient de prononcer à New York lors de la dernière session de l'assemblée générale des Nations Unies ».
Mais comme, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent, Son Excellence Sire El Hadj Docteur Ikililou Dhoinine dans la lignée d'El Hadj Omar Bongo et Maréchal Mobutu n'a pas mis beaucoup de temps pour étouffer nos espoir et enthousiasme dans l'½uf en déclarant qu'« aucune solution à l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte, n'est envisageable, sans l'implication de nos frères Mahorais », mettant ainsi fin au combat mené ces derniers mois par l'ex-ministre des relations extérieures, Me Fahmi Said Ibrahim pour le respect de la dignité du peuple comorien, et l'intégrité territoriale des Comores, car il faut être d'une débilité profonde pour adhérer au projet chimérique « d'un dialogue avec les mahorais » pour la résolution de l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte.
Si la France se félicite de l'approche humiliante du nouveau président Ikililou Dhoinine sur la question de l'île comorienne de Mayotte, c'est parce qu'elle sait très bien que tout est fait pour que le mahorais n'accepte pas volontiers le retour de Mayotte.
Comme l'a si bien démontré le journaliste Ahmed Ali Amir dans un article paru dans le journal Al-watwan, « Refuser les expulsions, c'est le seul langage que comprend la France ». En acceptant d'accueillir les refoulés de Mayotte, on viole le droit international et la constitution comorienne.
Le complexe d'infériorité aidant, IKILILOU prend le français pour un dieu et pour lequel il se met très volontiers au service au point même d'exterminer son peuple.
BARAKA Inzouddine
http://wongo.skyrock.com/
Trawalammagi, Posté le lundi 25 juillet 2011 22:13
Sambi n'est plus président et c'est maintenant à Ikililou de faire ce que les autres ont raté, puisque Mayotte a été déjà hypothéqué depuis les années 50 (les comores) voir les années 1800 (Anjouan) et pour valider le choix de maorés, il faut tout simplement enterrer cette union des institutions corrupts des DG et du partage du pouvoir que les mohéliens de Miringoni s'estiment victimes. Mais ces mohéliens oublient qu'ils ont voté en faveur d'un candidat de l'opposition et qui dit opposition veut dire minorité et qu'il leur faut encore patienter 10 ans pour qu' une vraie tournante voit le jour à Mohéli .Vous les mohéliens, oubliez le pouvoir et cherchez plutôt à développer votre avec votre industrie agricole et de votre tourisme écologique et c'est encore mieux que ce pouvoir qui mise à chaque fois avec l' Etat providence qui sera toujours à la merci des corrupteurs politiciens qui ne songent qu'aux DG(Orange) ou aux postes politiques( les mohéliens de Miringoni). Trawa le bio l'anjounais