Claude Guéant. | Montage Le Post (avec MAXPPP)L'identité française est-elle en péril ? "Je ne crois pas, mais il faut être vigilant", affirme Claude Guéant, invité du Grand Jury sur RTL dimanche soir.
Justement, le ministre de l'Intérieur met le paquet sur l'immigration et la sécurité depuis dimanche.
Claude Guéant a notamment abordé le thème de la criminalité à Marseille et à Paris, en ciblant à chaque fois une communauté bien particulière.
Le Comorien, nouveau bouc émissaire ?
Pour expliquer le fort taux de criminalité à Marseille, le ministre n'a pas hésité à pointer du doigt les Comoriens. "Je peux vous dire qu'il y a à Marseille une immigration Comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violence", lance-t-il.
Les réactions n'ont pas traînées. A gauche et dans les associations de défense des Roms bien sûr, mais aussi à droite, comme le note La Provence. Le maire UMP de la ville, Jean-Claude Gaudin, affirme qu'on "ne peut pas incriminer une communauté en particulier".
Patrick Mennucci, membre du PS local, a lui affirmé que "comme toujours, la droite désigne un bouc émissaire". 80.000 Comoriens vivent actuellement à Marseille.
Une hausse de la délinquance des Roumains, ou des Roms ?
Ensuite, lundi, Claude Guéant a annoncé au Parisien puis lors d'une conférence de presse le nouveau plan du gouvernement pour lutter contre la hausse de la délinquance, une situation qui "ne peut plus durer".
Le ministre de l'Intérieur donne alors des chiffres sur le taux de délinquance... des Roumains.
Ils représenteraient 10% des personnes présentées à la justice à Paris, préciseRomandie News. Et la moitié de ces délinquants d'origine roumaine seraient des enfants ou adolescents.
Le ministre n'a pas précisé s'il parlait des Roms spécifiquement, des Roumains, ou des deux.
Par rapport à 2010, il y aurait eu en 2011 une augmentation de 90% du nombre de Roumains interpellés par la police, passant de 2.500 arrestations à 4.800.
D'où viennent ces chiffres ? Mystère. Si ce sont les mêmes que ceux utilisés en 2010 lors du discours de Grenoble, alors on peut penser au fichier Stic, une énorme base de données regroupant les informations du ministère de l'Intérieur, comme le précisait Rue89.
Après le constat, place aux mesures
En déplacement sur les Champs-Elysées (où la mendicité va être interdite par le préfet, précise Le Parisien), Claude Guéant a annoncé plusieurs actions. Notamment la mise en place d'un magistrat de liaison roumain à Paris.
Le but : organiser rapidement le rapatriement des mineurs délinquants dans leur pays. Car c'est là le principal souci, selon le ministre : comme une grande partie des Roumains arrêtés sont mineurs, les procédures de retour à la frontière sont compliquées.
Le ministre de l'Intérieur a précisé que si les mineurs avaient des parents en France, ils leur seront remis... avant d'être rapatriés. "Dans le cas où on n'a pas connaissance de la présence des parents sur notre territoire, ces mineurs seront confiés au service d'aide à l'enfance roumain", précise-t-il.
Justement, le ministre de l'Intérieur met le paquet sur l'immigration et la sécurité depuis dimanche.
Claude Guéant a notamment abordé le thème de la criminalité à Marseille et à Paris, en ciblant à chaque fois une communauté bien particulière.
Le Comorien, nouveau bouc émissaire ?
Pour expliquer le fort taux de criminalité à Marseille, le ministre n'a pas hésité à pointer du doigt les Comoriens. "Je peux vous dire qu'il y a à Marseille une immigration Comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violence", lance-t-il.
Les réactions n'ont pas traînées. A gauche et dans les associations de défense des Roms bien sûr, mais aussi à droite, comme le note La Provence. Le maire UMP de la ville, Jean-Claude Gaudin, affirme qu'on "ne peut pas incriminer une communauté en particulier".
Patrick Mennucci, membre du PS local, a lui affirmé que "comme toujours, la droite désigne un bouc émissaire". 80.000 Comoriens vivent actuellement à Marseille.
Une hausse de la délinquance des Roumains, ou des Roms ?
Ensuite, lundi, Claude Guéant a annoncé au Parisien puis lors d'une conférence de presse le nouveau plan du gouvernement pour lutter contre la hausse de la délinquance, une situation qui "ne peut plus durer".
Le ministre de l'Intérieur donne alors des chiffres sur le taux de délinquance... des Roumains.
Ils représenteraient 10% des personnes présentées à la justice à Paris, préciseRomandie News. Et la moitié de ces délinquants d'origine roumaine seraient des enfants ou adolescents.
Le ministre n'a pas précisé s'il parlait des Roms spécifiquement, des Roumains, ou des deux.
Par rapport à 2010, il y aurait eu en 2011 une augmentation de 90% du nombre de Roumains interpellés par la police, passant de 2.500 arrestations à 4.800.
D'où viennent ces chiffres ? Mystère. Si ce sont les mêmes que ceux utilisés en 2010 lors du discours de Grenoble, alors on peut penser au fichier Stic, une énorme base de données regroupant les informations du ministère de l'Intérieur, comme le précisait Rue89.
Après le constat, place aux mesures
En déplacement sur les Champs-Elysées (où la mendicité va être interdite par le préfet, précise Le Parisien), Claude Guéant a annoncé plusieurs actions. Notamment la mise en place d'un magistrat de liaison roumain à Paris.
Le but : organiser rapidement le rapatriement des mineurs délinquants dans leur pays. Car c'est là le principal souci, selon le ministre : comme une grande partie des Roumains arrêtés sont mineurs, les procédures de retour à la frontière sont compliquées.
Le ministre de l'Intérieur a précisé que si les mineurs avaient des parents en France, ils leur seront remis... avant d'être rapatriés. "Dans le cas où on n'a pas connaissance de la présence des parents sur notre territoire, ces mineurs seront confiés au service d'aide à l'enfance roumain", précise-t-il.
(Images : i-Télé par FredLille)
Le ministre s'est défendu de stigmatiser des populations : "c'est une réalité judiciaire, il y a une montée très importante de cette délinquance". Des propos à appliquer aussi aux Comoriens de Marseille ?
Pour rappel, les propos de Claude Guéant arrivent au moment où Marine Le Pen organisait son université d'été à Nice et renouait avec un discours musclé critiquant vivement l'immigration et souhaitant rétablir la sécurité.
Pour rappel, les propos de Claude Guéant arrivent au moment où Marine Le Pen organisait son université d'été à Nice et renouait avec un discours musclé critiquant vivement l'immigration et souhaitant rétablir la sécurité.
source : lepost.fr/
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