Une marée humaine a déferlé sur Mamoudzou, ce jeudi 13 octobre, jour des négociations pour en finir avec la crise qui paralyse l'île depuis 17 jours. La police évalue à 6.000 le nombre des manifestants, quand les syndicalistes en comptent 10.000. Mais peu importe les batailles de chiffres, car de mémoire de Mahorais, jamais un évènement n'a rassemblé autant de monde sur l'île. En finir avec les prix exorbitants dans les magasins : un espoir pour ces milliers de personnes descendues dans la rue pour montrer leur détermination et pour appuyer un peu plus sur la balance de négociation.
La journée s'est déroulée sans heurts avec les forces de l'ordre - quasi invisibles - en comparaison avec les premiers jours de la manifestation. Un chigoma et un déba ont également eu lieu à la place de la République, avant qu'une partie des manifestants ne prennent le chemin de Kawéni, pour revenir ensuite à Mamoudzou. Des manifestants qui ont défilé au pas de course, sous un soleil un peu plus clément que d'habitude. Ce jeudi soir, les négociations, commencées depuis 15h45, étaient toujours en cours, tandis que des centaines de manifestants attendaient devant la Dieccte. Et déjà, une rumeur circulait sur l'échec des débats entre leaders syndicaux et la direction des grands distributeurs. C'est au cours des négociations où, selon le préfet Thomas Degos, "il y a eu beaucoup d'échanges, avec des avancées notables au niveau des prix, par exemple le mabawa à moins de 20 ¤ et les cuisses de poulet aussi", que la ministre de l'Outremer Marie-Luce Penchard a appelé le préfet et lui a annoncé sa venue, vers 20h.
Ainsi, les négociations ont été suspendues. Le cabinet de la ministre a adressé un communiqué à la presse annonçant cette arrivée : "Dans le contexte des manifestations concernant les prix des produits de première nécessité, la ministre souhaite entendre l'ensemble des acteurs concernés : les organisations syndicales, les associations de consommateurs, les représentants du patronat et les grands élus de Mayotte. A l'issue de ce temps d'écoute, la ministre s'adressera aux Mahorais", lit-on. Ce voyage devrait être bref et pour l'heure, le lieu de la rencontre n'a pas encore été indiqué. Après l'annonce de cette arrivée, les manifestants sont rentrés chez eux sans heurts et promettent de revenir, plus motivés encore, ce vendredi.
Source : Flash Info n°2862
trawalammagi, Posté le vendredi 14 octobre 2011 11:38
A Songoro et Loyd, on ne combat jamais une crise par des crèves et des cassés, mais avec la rigeur, la fléxibilité et avec le labeur pour ´relever les défits et l'inflation maoré est sûrement liée aux subventions abusives de la France alors que chez nous aux Comores, c'est liée avec la mal gérance de nos etats providence qui méprise les mécanismes économiques et de cet Ikililou qui a pris un mauvais départ avec ses mille et une décrets,alors même que les autres élus du peuple sont là pour partager ensemble les décisions de Ikililou. Il faut tout bêtement demander à ce docteur décrets, si la démocratie comorienne est parlementaire ou décrétaire ? On décrete que lorsque ca bloque au parlement et l'union est composée par des iles autonomes qui possèdent aussi leurs élus du peuple , ne l'oublions pas. Et qu'est ce que ce gros couillé nous joue, alors même que ses frères mohéliens ne l'ont même pas voté ?
A Songoro et Loyd, les maorés doivent songer à bosser très dur avec le labeur et ca ne sert à rien de descendre dans la rue pour lutter contre l'inflation, alors même qu'on sait déjà l'origine de votre inflation, qui est liée à des prodduits importés, à des subevntions abusives et au hyper-fenéantisme maoré. Et vous voyez vous les incultes maorés que malgré la puissance économique de la France et des mille et une subventions,l'inflation fait toujours sa loi chez vous ? Soit la France vous prive de ses subventions pour vous maudire en plus si vous persistez avec le féantisme ou soit elle vous subventionne davantage pour entretenir encore l'inflation chez vous .Et c'est encore une forte création de richsesse à Mayotte qui réglera cette inflation et votre labeur doit prendre le dessus sinon ca sera la rue, suivie des blindés bleus de la gendarmérie . Et on ne ne copie jamais une croissance chez les autres, mais on se bat pour conquérir cette croissance et ceci est aussi valable pour les autres iles qui méditent que sur les bonnes institutions. A Loyd , chez nous, Mayotte n'est jamais la France et il faut toujours continuer ce combat et la raison finira toujours par l'emporter sinon, l'alsace-Lorraine serait toujours resté allemande ou l'Algérie serait toujours restée des départements francais et c'est la raison qui l'a finalement emporté dans les deux cas. Ecoutez vous les incultes , un développement ne s'arrache jamais avec des coups de gueules ou des casses , mais par le labeur modèle chameau et on a l'impression que votre département est déjà maudit par le social et des choses comme SDF ou la clochardisation vous réservent ses misères et ce sont toujours les riches qui vont rester riches et quand au maoré moyen ou pauvre, ils vont petit à petit basculer avec la paupérisation des RMI-RSA SDF-clochard etc..etc... Et puis quoi encore, vous avez votre nationalioté francaise et c'est déjà pas mal.
Trawa le bio le belge anjouanais.