"pour un équilibre entre policiers Mahorais et non-Mahorais. Il ne doit pas y avoir de différence de traitement entre les policiers, si on admet qu'il a une difficulté de la vie à Mayotte, il faut faire comme ailleurs où il y a une indexation vie chère. Pour nous, il n'y a qu'une police nationale et républicaine. On doit tous être considérés de la même manière. Aujourd'hui, les policiers mahorais sont moins considérés que d'autres au niveau salarial et nous, on le déplore".
Jean-Claude Delage, le secrétaire général d'Alliance police nationale, était sur l'île depuis lundi. En visite de campagne pour les prochaines élections professionnelles qui se dérouleront dans le département, il en a profité pour rencontrer le commissaire Delattre, la Paf, la préfecture et aussi visiter le Cra que son camarade Aldo Bègue avait qualifié de "verrue de la République" lors de sa précédente visite dans l'île. "La manière dont on tient les gens dans cet endroit est inhumaine et c'est inhumain de faire travailler les policiers dans des conditions aussi lamentables. La France s'honorerait à changer cela", a affirmé le secrétaire national. 0 Mais où en est le moral des troupes, quand on les sait mobiliser depuis plus d'un mois que le mouvement a commencé ? "C'est normal que l'on soit là, ce qui nous importe ce sont les conditions de travail de nos collègues, se rendre compte de la réalité du terrain à Mayotte". Les policiers sont évidemment fatigués mais sont "malgré tout exemplaires", encense M. Delage qui "condamne les propos calomnieux" à leur encontre. "Ils sont très mobilisés dans la déontologie et le respect des lois républicaines".
Mais la campagne n'étant pas très loin, le discours prend position en faveur de l'indexation des salaires des policiers "pour un équilibre entre policiers Mahorais et non-Mahorais. Il ne doit pas y avoir de différence de traitement entre les policiers, si on admet qu'il a une difficulté de la vie à Mayotte, il faut faire comme ailleurs où il y a une indexation vie chère. Pour nous, il n'y a qu'une police nationale et républicaine. On doit tous être considérés de la même manière. Aujourd'hui, les policiers mahorais sont moins considérés que d'autres au niveau salarial et nous, on le déplore". De retour à Paris, le syndicat s'engage à faire remonter leur appréciation syndicale, notamment pour l'obtention d'une prime exceptionnelle "pour nos collègues qui sont mobilisés depuis le début de la manifestation".
Source : Flash Info n°2875 du jeudi 3 novembre 11
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