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Ces EGV (expulsions à grande vitesse) sont contraires à "l'accord équilibré" signé par M. Hallade et les voyoucrates comoriens.
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Contrairement à la métropole, à Mayotte les étrangers ne disposent d'aucun recours suspensif pour faire valoir leurs droits avant une expulsion. Dans l'île, les reconduites à la frontière sont si massives (26000 en 2010 (exactement 26405 : Ndlr)) et expéditives que nombre d'étrangers sont éloignés alors qu'ils peuvent légalement bénéficier d'un titre de séjour. Le mercredi 19 octobre à Majicavo, Monsieur A., est contrôlé par la gendarmerie alors qu'il participe aux manifestations...
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ahmed.soilih, Posté le jeudi 03 novembre 2011 03:05
TIC aux Comores: Aucun droit de tergiverser!
Publié le 02/11/2011 à 17:36 par comoresactualites Tags : 2010 france homme heureux cadres
Alwatwan, dans son édition de mardi 25 octobre affirmait que l’avenir de la licence de Twama télécom pourrait se jouer au Conseil des Ministres du mercredi 26 octobre. A dire vrai, le Ministre des Postes et des Télécommunications a présenté sa note en conseil, inspirée, selon nos informations, des recommandations de l’ANRTIC. Le Conseil a été unanime : la licence de Twama doit être révoquée pour l’attribuer à un autre opérateur. Les motifs sont légaux et répondent à l’intérêt du pays. Reste au Gouvernement de franchir maintenant le pas : publier le décret de révocation de la dite licence. Cependant l’ensemble des membres du Gouvernement tienne à ce que le Raïs donne son avis ! Alors « il faut attendre son retour du pèlerinage », de source proche du dossier.
Assisterons-nous à une course à la montre entre le groupe CGH et l’Exécutif ? Trop prétentieux celui qui répondra par l’absolu ! Trop naïf aussi, celui qui balayera d’un revers de la main la question.
En effet les enjeux financiers sont énormes. Twama Télécom aurait investi en moyenne un demi- milliard de francs Comoriens pour sa centrale de télécommunications ayant comme fournisseurs et installateurs Huwaweï. Puis, le turne over au sein de twama, notamment au niveau des postes de Direction, a eu des conséquences financières énormes se comptant par des millions. A vouloir trop gagner, CGH, novice dans les télécommunications, perdra beaucoup de plumes. La licence octroyée en février 2010 et le Gateway international, avec l’entreprise Vocalpad, dirigée par un des proches collaborateurs de son président : Hassan Guandour.
Mais est ce que Bashar et son réseau aux Comores sont essoufflés au point de boire le calice jusqu’à la lie ? Rien n’est sûr !
En octroyant cette licence en février 2010, l’Exécutif a été « victime » des lobbys de Bashar qui, à l’époque, étaient constitués du conseiller chargé des investissements, Mohamed Ahmed Hazi, du conseiller juridique, Youssouf Ali Djaé et du DG de l’ANRTIC Ibrahim MZE, nous indique notre source. A ce jour, scoop d’Alwatwan, le protocole entre twama et le Gouvernement de Sambi n’existe que de nom. Une brèche juridique qui est loin d’être un fait de hasard et qui peut ébranler toute décision politique et judiciaire.
La tergiversation actuelle, ou disons plutôt, le renvoi aux calendes grecques du décret de révocation de cette licence par l’Exécutif n’est-il pas une conséquence de la puissance de frappe des lobbys de Bashar dans ce pays ? Seul le Raïs taclera cette hypothèse, du moins non absurde. Nous gardons en mémoire la bouée de sauvetage livrée en mains propres par l’ancien Exécutif à Bashar lorsque la menace de retrait de la licence pesait lourd. N’oublions pas non plus, qu’en l’espace d’une semaine, Comores Télécom a libéré, à la surprise du régulateur, une quarantaine de canaux de fréquences au profit de Twama, grâce à l’intervention de l’ancien chef de l’Etat, aux pressions du Ministre Houdhoi et du DG de l’ANRTIC Ibrahim MZE.
Le Chef de l’Etat actuel, connu pour son intégrité morale n’a pas dit son dernier mot. Pourquoi ? Je ne suis pas dans les arcanes du pouvoir mais je m’interroge. Est-ce la crainte des représailles ? Veut-on donner une porte de sortie honorable à CGH ? Dans tous les cas le Gouvernement n’a pas le droit de tergiverser. SIRKALI KAYIRI SERA WALA KAYIRI HURUMIYA SHARIYA.
Le deuxième dossier sur lequel le Gouvernement n’a pas le droit de tergiverser est le limogeage du Directeur Général de l’ANRTIC. Cet homme, preuve à l’appui sur de nombreux sites Comoriens, a alloué illégalement plus d’un million de numéros du 269 à des opérateurs étrangers au mépris de la loi. Or manque de toupet, il ose écrire au Ministre des Postes et au Directeur de cabinet à la Présidence qu’il l’a fait « pour augmenter les recettes de l’Etat ». Or le compte utilisé pour le virement n’est ni celui de l’ANRTIC ni un compte public du TRESOR ou de la Banque Centrale. C’est le compte 20000367603-92 dont ni le Conseil d’Administration de l’ANRTIC, ni la justice et le Ministère des Télécommunications n’ont officiellement enquêté. Et pour cause ? Protéger celui qui fût le coordinateur de la campagne du Mbouwou dans le Nord ? A cela s’ajoutent les malversations commises au sein de l’institution dont la presse et les sites de la diaspora en ont épinglé.
Loin de comparaitre devant le procureur comme ses compères de la SNPSF ou de la SCH, il coule des jours heureux dans des avions, en classe d’affaires s’il vous plait, avec le Ministre Rastami MOUHIDINE. Le Gouvernement le mandate pour défendre le code 269 au Conseil de l’UIT du mois dernier, dont la France l’a retiré à Mayotte au profit du 262 !!!!! Quand le voleur crie au voleur ! En voilà la réponse du pays à la lutte menée par les cadres de l’ANRTIC contre la corruption et les détournements des biens. Pauvres cadres de l’ANRTIC qui ont pris tant de risques pour publier une déclaration publique dénonçant la corruption, les détournements de fonds et de biens publics de leur Directeur Général.
Non et non ! Le gouvernement n’a pas le droit de tergiverser pour le limogeage de ce DG de l’ANRTIC. L’enjeu est sa crédibilité dans la lutte contre la corruption, les relations de confiance entre l’ANRTIC et les acteurs des TIC dont l’association des consommateurs en est une composante.
Ahmed Soilih
Doctorant en droit des Télécommunications
Paris- France
AHMED, Posté le jeudi 03 novembre 2011 02:32
Comment Anjouan arrive à gérer ces hommes?
bawa, Posté le jeudi 03 novembre 2011 06:55
Comment le droit français sur lequel s'appuie Monsieur Ahmed Soilih peut-il être applicable à un pays indépendant? Seul le droit comorien peut s'appliquer.