Ils sont légion les dignitaires des régimes sécessionnistes, d'origine anjouanaise, déclarés personae non gratae aux Comores qui ont élu domicile à Mayotte, bénéficiant pour services rendus, de quelques tickets resto pour survivre. La crise maoraise, qui a duré quarante- cinq jours, a ébranlé les structures de l'île et bouleversé la fragile économie basée essentiellement sur le commerce. Les projecteurs du monde sont braqués sur cette île de l'archipel des Comores, qu'on a tenté de présenter comme l'Eldorado de la région.
L'autre face cachée vient de se dévoiler. Une image de l'île, aux antipodes de celle que la France a vendue aux médias parisiens. Présenter comme prospère, occidentale, et forte, Mayotte se révèle fragile, pauvre, musulmane, fortement ancrée aux traditions bantoues.
Avec la crise, le monde entier s'est rendu compte que le niveau des revendications présentées, notamment la baisse des prix des ailes du poulet, des sardines, de la viande, explique le niveau de vie des autochtones en marge des avantages promis de la départementalisation. La colère des Maorais a mis à nu un profond malaise provoqué par le changement forcé de statut qui déstabilise la vie, le foncier, le mariage, l'observation des pratiques religieuses, le travail, etc.
Alors les services et leurs appuis locaux reviennent à la charge à Ndzuwani avec les mêmes recettes, en faisant miroiter les mêmes rêves, la possibilité d'obtenir la nationalité française en se détachant des autres îles soeurs.
Une énième crise qui a l'avantage de faire exporter la crise de Maore à Ndzuwani et qui fera oublier les manifestations, les répressions, les blessés... juste pour démontrer que les trois îles, formant l'Union des Comores, ont du mal à vivre en paix ensemble, alors pourquoi réclamer une quatrième qui vit bien et qui est protégée.
Les démons du séparatisme ont fait d'énormes dégâts à Ndzuwani qu'on a toutes les peines du monde à réparer aujourd'hui.
Les rêves vendus ont plombé pendant une dizaine d'années le développement de l'ensemble de l'Union et entrainé par an des centaines de morts en mer.
Les Comores ont consenti d'énormes sacrifices financiers et humains pour en venir à bout. Pour stopper une nouvelle dérive et déjouer les complots, il faut pour cela que les nouvelles autorités montent au créneau pour dire “Stop“. Encore faut-il avoir le courage...
Ahmed Ali Amir
Source : Al-watwan N° 1851 du lundi 14 novembre 2011
trawalammagi, Posté le vendredi 18 novembre 2011 12:40
A AHALA, ces 7 super-nanas avec ce viol phénoménal font las unes aux Comores et vas encore sur Faceebook et tu verras qu'il n'y a pas que Trawa qui parle de ca. Pour des donneurs de lecons comme ces waganzidjas et pourquoi je vais me géner , AHALA ?
Trawa le bio le belge anjouanais.