Alors que le viol et le meurtre de 2 femmes en Grande Comore ont mobilisé tout le gouvernement et la population, la mort de plusieurs dizaines de personnes, pour la énième fois dans la traversée Anjouan- Mayotte n'émeut personne sauf les familles de victimes. C'est comme si les comoriens ont déjà accepté que leurs compatriotes peuvent mourir dans l'anonymat par centaine au large de Mayotte. Le Gouvernement garde un silence qui en dit long sur ses hésitations dans le dossier de Mayotte.
Le « visa Balladur » imposé aux comoriens des iles indépendantes pour rentrer à Mayotte en 1994 tue plus que les violeurs de femme de ces dernières semaines. Il est temps que le Gouvernement comorien fasse de la suppression de ce visa, une de ses priorités. L'Ambassadeur de France auprès de l'Union des Comores doit être convoqué au Ministère des relations extérieures pour qu'il soit informé de la colère du peuple comorien face à cette hécatombe causée par le visa de la mort, qui décime des enfants, des femmes et des familles entières. Le Gouvernement français, fidèle à son mépris vis-à-vis de notre peuple et de notre pays, n'en a cure de nos morts et de notre colère, mais prenons-le à témoins.
En outre, il est temps que le Gouvernement comorien prenne les mesures qui s'imposent pour arrêter ce trafic juteux de la mort qui implique des gens connus à Anjouan. Les kwassa-Kwassa, qui partent d'Anjouan, dans des villages et villes connus par tous ne sont pas construits pour transporter des passagers. Ce sont des vedettes de pêche et non des cercueils flottants.
De grâce, arrêtons l'hécatombe !!!
mémé976, Posté le mercredi 01 février 2012 06:34
la chasse des anjounais a mayotte sa datte depui en1974 >> http://www.youtube.com/watch?v=eS4KOe91ORk&feature=related <<