L'homme en blanc reprend la parole, accusateur, parle de son peuple à genoux, de son pays qui dépérit, et de tous ceux qui, par milliers, « se noient sous le lagon au crépuscule d'un matin sans brumes ».
Malgré les nombreuses remontrances de l'ONU (plus de vingt rappels à l'ordre concernant la présence française à Mayotte depuis 1976 3), la question suscite peu de débats hors Comores, encore moins de sentiments de culpabilité. Même chez le principal responsable : « Crois-tu qu'Edouard Balladur est tourmenté par sa conscience ? Je ne le pense pas. »
Et c'est sans doute ça qui rend son spectacle et son combat si poignants. « Nous sommes à terre, rongés par le remords de l'inaction », gémit-il au début de Un Dhikri pour nos morts. Lui qui se dit « acculé au mur » ne cède pourtant pas à la tentation de baisser les bras. Il conclut : « Je cherche à abattre un premier sas. »
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trawalammagi-nouveau, Posté le samedi 25 février 2012 11:31
La vache, voilà les waganzidjas qui apprennent le kadiri en plein océan. Mmmmm et le secrétaire genérale de l'islam ce type qui voulait faire son business avec les boissons alcooliques ferais les chehhs.