
Cette infirmière vient d'être suspendue de son emploi. Selon Alain Daniel, le directeur de l'hôpital dans lequel officiait l'infirmière, cité par Malango actualité, il s'agit “d'une mesure conservatoire dans l'attente de la clôture de l'enquête judiciaire”. L'affaire de ce décès, qui met en exergue une fois de plus l'application tronquée du droit français et international sur l'île encore sous domination coloniale, pourrait avoir sa pesée sur les futures conclusions de la mission du conseiller d'Etat Alain Christnacht, attendue à Mayotte hier mardi 28 août.
L'autorité française doit, à l'issue de son séjour dans l'île au Lagon, “fournir des propositions concrètes concernant l'entrée et le séjour“ des Comoriens des autres îles, considérés comme étant “en situation irrégulière à Mayotte”, suite au récent rapport dressé par des sénateurs, invitant la République française faire le point sur les dix-sept années du visa Balladur.
D'autre part, d'après les statistiques dressées par des organisations françaises de défense des droits de l'Homme (dont la Cimade), il semblerait qu'en 2011, plus de cinq mille enfants ont été enfermés dans des centres de rétention administrative de Mayotte. L'île de Mayotte est en effet le seul endroit contrôlé par l'Etat français qui autorise la rétention de mineurs dans ces centres.
favetomohamed, Posté le jeudi 30 août 2012 02:53
c est un bon commissaire l'infirmière , mais je pense quelle a suis leur protocole mais ils ont cherché un pions il ont trouvé