Pendant que la foultitude de candidats se presse à la CC pour déposer leur inscription aux "comoriades" de 2016, un autre combat fait rage au sein de l'instance chargée de l'organisation et du déroulement des élections. Depuis des mois, une partie des membres de la Céni ne cautionne plus la gestion opaque des deniers de la maison pour le compte des élections précédentes.
L'Assemblée générale a refusé catégoriquement de valider l'exercicefinancier. Une audite de la Chambre des comptes a prouvé des irrégularité: 153 millions disparus sans trace comptable et des responsabilités établies.
Le président de la Céni et son SG, doivent comparaître devant le tribunal des affaires financiers.
Ce qui est troublant et inquiétant, c'est le silence de mort adopté par tous les partis politiques à ce sujet. Les rebelles de la Céni, abandonnés dans un combat qui devait être porté par tous les politiques et les citoyens. Eux si prompts à s'attaquer mutuellement pour fraudes, vols et j'en passe, regardent ailleurs pendant que la probité du gendarme des élections est fortement compromise.
Quel Etat de droit, quelle corruption et quel modèle de société vont-ils pouvoir nous vendre après, si même ce qui est avéré les indiffère? La politique de la salive est-ce l'avenir réservé aux Comoriens?
#Ndo_Mtapalo #Ndo_Mdjihuvio ne peuvent pas tout expliquer. Messieurs et Mesdames les aspirants au pouvoir, avant de nous promettre la lune, occupez-vous au moins de la Céni, avant qu'elle ne s'occupe de vous! Parce qu'après, les pleurnicheries d'après scrutin seront vaines.
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