Une seconde note annulant la première
Ce revirement spectaculaire nous rappelle un autre épisode, encore plus humiliant, de ce bras de fer permanent entre Moroni et Paris sur la question de Mayotte. En effet, le 15 mars 2011, une note du ministère comorien de la Défense exigeait la présentation d'une pièce d'identité''à tout passager empruntant un avion ou un bateau à l'entrée comme à la sortie des postes frontaliers des Comores pour des raisons de sécurité''.
Une ''honteuse reculade''
Quelques jours plus tard, l'ambassade de France à Moroni avait sorti un communiqué dans lequel elle disait ''regretter cette décision unilatérale'' avant de manier le bâton : ''Dans le cas où les autorités comoriennes appliqueraient leur décision, la France mettra en ½uvre toutes mesures de restriction dans la délivrance des visas pour les ressortissants comoriens à destination du territoire français''.
Brûler Maria Galanta
Interrogée à son tour, la compagnie elle-même dit avoir bien été interdite de débarquer des refoulés de Mayotte à Ndzuani, mais pas par l'exécutif anjouanais.
«Hier [lundi] Maria Galanta a débarqué des clandestins au port de Mutsamudu mais ne s'est pas arrêté au port ; il est reparti aussitôt pour Mayotte, craignant pour sa sécurité.
Mohamed Inoussa
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