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COMORES : 2nd ANNIVERSAIRE DU 101ème DEPARTEMENT FRANÇAIS

 
COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS
 
A l'occasion du deuxième anniversaire de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte par la France illégalement reconnue par la communauté internationale (voir ici plus particulièrement la résolution 31/4 du 21 octobre 1976, qui rejette toute consultation organisée à Mayotte par la France), nous vous proposons encore une fois le discours watwani (patriotique) tenu à la tribune des Nations Unies par l'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi le 24 septembre 2010 auquel le président actuel avait souscrit entièrement pour avoir la confiance du peuple. 

 
Lisez et écoutez plutôt
 COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS


ALLOCUTION DE S. E. M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI,
Président de l'Union des Comores
Devant l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies
New York, le 24 septembre 20 10
 
Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Générale,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Excellence Monsieur le Secrétaire General,
Honorable assistance,

Permettez-moi, cette année encore, de consacrer l'essentiel de mon allocution à l'importante question de l'ile comorienne de Mayotte, ce différend qui nous oppose à la France, depuis plus de trois décennies maintenant, tout en espérant qu'elle bénéficiera d'une meilleure compréhension et d'une solidarité agissante de la part de cette auguste Assemblée.

Je suis convaincu, que l'avenir de mon pays, l'Union des Comores, dépend de la paix et de la stabilité or il ne peut y avoir de stabilité durable dans mon pays, sans une solution définitive à cette question.

C'est dans ce sens que nous avons demandé, cette année encore, que soit inscrite à l'ordre du jour de cette Soixante Cinquième Session de notre Assemblée, cette question de l'île comorienne de Mayotte.

Je voudrais, d'ailleurs, saisir cette occasion pour dire la profonde gratitude du peuple comorien pour le précieux et indéfectible soutien que lui apportent sur cette question, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique.

Monsieur le Président,

Je voudrais commencer par rappeler que conformément aux recommandations des Nations Unies, des plus hautes autorités françaises ont affirmé elles-mêmes la vocation des Comores à accéder à l'indépendance, dans l'intangibilité de ses frontières.

C'est ainsi que l'ancien Président français, Valery Giscard d'Estaing avait déclaré, entre autres, que ... les Comores sont une unité, ont toujours été une unité et il est naturel que leur sort soit un sort commun ».

Je juge également essentiel et opportun de rappeler, aujourd'hui, quelques résolutions de notre Organisation, qui confirment la légitimité de la revendication comorienne de cette ile de Mayotte.

Il s'agit de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays, lors du recouvrement de leur souveraineté.

La résolution 3391 (XXIX) de l'Assemblée générale en date du 13 décembre 1974 qui réaffirme l'intégrité et l'unité de l'Archipel des Comores.

En outre, la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, adoptée quelques mois après l'indépendance des Comores, qui entérine l'admission au sein des Nations Unies, de l'Archipel des Comores composé de Mayotte, d'Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore.

Enfin, la résolution historique nº 31 (IV) en date du 21 octobre 1976 qui met en exergue le droit des Comores et les devoirs de la France, eu égard de ce pays indépendant. Permettez-moi de vous faire lecture du dispositif de cette résolution qui revêt une importance capitale pour mon pays, et qui restera, à jamais, gravée dans la mémoire des mes compatriotes Comoriens :

« CONSIDERANT que l'occupation par la France de l'ile comorienne de Mayotte constitue une atteinte flagrante à l'unité nationale de l'Etat comorien, membre de l'organisation des Nations Unies,

Considérant qu'une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays.

1) Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'ile Comorienne de Mayotte par le gouvernement Français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette ;

a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire Comorien de Mayotte par la France ;

b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale Française en territoire Comorien de Mayotte.

2) Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République Indépendante des Comores », fin de citation.

Or, Mesdames et Messieurs, la France refuse de se conformer à toutes ces résolutions pertinentes adoptées par l'Assemblée générale de notre Organisation à propos de l'île comorienne de Mayotte et continue de violer le principe de l'intangibilité des frontières coloniales.

Faut-il rappeler que ce principe de l'intangibilité des frontières est devenu une règle coutumière internationale codifiée par l'article 6 de la résolution 1514 qui stipule que :« toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies » ?

Cette même résolution rappelle que « tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples ».

La jurisprudence internationale reconnait pleinement ce principe de l'indivisibilité des entités coloniales : dans l'arrêt rendu le 11 septembre 1992 dans un différend opposant le Honduras au Salvador, la Cour internationale de la Haye proclame que « le principe de l'intangibilité des frontières coloniales est un principe rétroactif qui transforme en frontières internationales des limites administratives conçues à l'origine à de toutes autres fins » !

Ajouter cette vidéo à mon blog


Monsieur le Secrétaire Général, Honorable assistance, (cf vidéo ci-dessus)
Pendant plusieurs années mon pays a pris la communauté internationale à témoin et a fait connaitre sa bonne disposition à privilégier la recherche bilatérale d'une solution juste et équitable.

La réponse à notre endroit a été cinglante : non seulement la France a pris en 1994 des mesures unilatérales visant à entraver la libre circulation des personnes, par l'instauration d'un visa pour tout Comorien désirant se rendre à Mayotte, cette partie du territoire comorien, mais elle a aussi engagé en l'an 2000 un processus illégal de départementalisation de l'île, par rapport à la légalité internationale.

Je tiens à souligner ici que l'imposition de ce visa en 1995, a des conséquences humainement dramatiques. Elle fait du bras de mer d'environ 70 km séparant Anjouan de l'ile s½ur de Mayotte, le plus grand cimetière marin au monde, avec près de sept mille morts déjà comptabilisés.

En outre, alors que nous nous étions mis d'accord pour mettre en place un groupe de travail de haut niveau chargé de relancer le dialogue et réfléchir ensemble à de solutions justes et équitables, la France organisait le 29 mai 2009, une autre consultation visant à transformer le statut de l'ile de Mayotte en un département d'outre mer.

Monsieur le Président, Honorable assistance,

Nous nous étonnons que malgré toute la bonne volonté de la partie comorienne et notamment la proposition novatrice sur Mayotte à savoir :"Un pays, deux systèmes" que j'ai moi-même présentée, lors de la précédente session, au sein de cette auguste Assemblée, la France n'a jusqu'alors donné de réponse positive à cette main tendue.

Or, ce double système serait un compromis qui guarantirait, enfin, le respect du droit international tout en permettant à la France de continuer à administrer l'ile comorienne de Mayotte, de façon légitime, pendant une periode qui serait determinée de commun accord. Il permettrait, ensuite à nos frères et s½urs mahorais, que j'aime beaucoup, de préserver leurs acquis sociaux ainsi que leur niveau de vie. Il permettrait, enfin, aux trois autres îles de relever, dans la paix et la stabilité, les nombreux défis que posent le développement.

Toutefois, la France veut ignorer ce compromis, et face à cette attitude, nous nous trouvons dans l'obligation de solliciter notre chère Organisation d'exiger de la France qu'elle respecte et se conforme au droit international, en appliquant les différentes résolutions pertinentes des Nations Unies sur l'ile comorienne de Mayotte et de reconsiderer sa position par rapport à cette main tendue qui, constitue, de toute évidence, un énorme sacrifice pour mon pays, qui est dans son droit.

Il y va de l'avenir des Comores, ce petit pays souverain, membre de notre Organisation des Nations Unies.

Il y va, en outre, de l'honneur de la France, ce grand pays dont les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité ont fortement et profondément inspiré la Déclaration universelle des droits de l'homme et les principes qui fondent notre Charte.

Il y va, enfin, de l'honneur de notre Organisation, qui, s'il s'avérait que le droit et la légalité internationale devaient être constamment ignorés et l'intégrité territoriale des Comores continuellement bafouée, toute sa crédibilité serait mise en cause.

En effet, l'ONU étant la garante du respect du droit internationl, il lui revient d'exiger de ses membres que leurs legislations se conforment, impérativement, à ses resolutions pertinentes.

De ce fait, je ne peux que souscrire aux propos du Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Joseph DEISS, lorsqu'il a déclaré hier, lors de l'ouverture de cette session que : « l'ONU est la garante de la gouvernance globale et qu'elle a une légitimité globale ».

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure mon propos sans réitérer l'adhésion des Comores aux efforts de la communauté internationale, et plus particulièrement les efforts personnels de Son Excellence le Président BARACK HUSSEIN OBAMA, visant à instaurer au Moyen-Orient une paix juste et durable, qui permette au peuple palestinien, de vivre librement et en sécurité, dans un état indépendant jouissant pleinement de tous ses droits légitimes. Mon pays salue, en outre, les efforts visant à mettre un terme aux conflits fratricides qui déchirent le Soudan, l'Afghanistan, la Somalie, la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs.

Nous réitérons, par ailleurs, notre ferme soutien à l'intégrité territoriale du Royaume frere du Maroc ainsi que notre plein appui à la proposition marocaine d'autonomie en tant que solution de compromis politique et définitive, au différend régional sur le Sahara marocain.

Nous renouvelons, également, notre soutien indéfectible à la revendication légitime de la République Populaire de Chine, du retour de Taiwan dans le giron chinois.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

C'est à travers la paix, la stabilité et la sécurité, dans le respect du droit international, que nos Nations seront en mesure d'atteindre les objectifs de développement qu'elles se sont fixées, en faveur de nos populations respectives.

Je reste, donc, confiant que notre Organisation continuera à faire de ces idéaux, son principal combat.

Je vous remercie.

Publié par http://wongo.skyrock.com/

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Tags : Gthn, onu, Sambi, France
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#Posté le samedi 30 mars 2013 14:04

COMORES : 2nd ANNIVERSAIRE DU 101ème DEPARTEMENT FRANÇAIS

 
COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS
 
A l'occasion du deuxième anniversaire de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte par la France illégalement reconnue par la communauté internationale (voir ici plus particulièrement la résolution 31/4 du 21 octobre 1976, qui rejette toute consultation organisée à Mayotte par la France), nous vous proposons encore une fois le discours watwani (patriotique) tenu à la tribune des Nations Unies par l'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi le 24 septembre 2010 auquel le président actuel avait souscrit entièrement pour avoir la confiance du peuple. 

 
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ALLOCUTION DE S. E. M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI,
Président de l'Union des Comores
Devant l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies
New York, le 24 septembre 20 10
 
Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Générale,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Excellence Monsieur le Secrétaire General,
Honorable assistance,

Permettez-moi, cette année encore, de consacrer l'essentiel de mon allocution à l'importante question de l'ile comorienne de Mayotte, ce différend qui nous oppose à la France, depuis plus de trois décennies maintenant, tout en espérant qu'elle bénéficiera d'une meilleure compréhension et d'une solidarité agissante de la part de cette auguste Assemblée.

Je suis convaincu, que l'avenir de mon pays, l'Union des Comores, dépend de la paix et de la stabilité or il ne peut y avoir de stabilité durable dans mon pays, sans une solution définitive à cette question.

C'est dans ce sens que nous avons demandé, cette année encore, que soit inscrite à l'ordre du jour de cette Soixante Cinquième Session de notre Assemblée, cette question de l'île comorienne de Mayotte.

Je voudrais, d'ailleurs, saisir cette occasion pour dire la profonde gratitude du peuple comorien pour le précieux et indéfectible soutien que lui apportent sur cette question, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique.

Monsieur le Président,

Je voudrais commencer par rappeler que conformément aux recommandations des Nations Unies, des plus hautes autorités françaises ont affirmé elles-mêmes la vocation des Comores à accéder à l'indépendance, dans l'intangibilité de ses frontières.

C'est ainsi que l'ancien Président français, Valery Giscard d'Estaing avait déclaré, entre autres, que ... les Comores sont une unité, ont toujours été une unité et il est naturel que leur sort soit un sort commun ».

Je juge également essentiel et opportun de rappeler, aujourd'hui, quelques résolutions de notre Organisation, qui confirment la légitimité de la revendication comorienne de cette ile de Mayotte.

Il s'agit de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays, lors du recouvrement de leur souveraineté.

La résolution 3391 (XXIX) de l'Assemblée générale en date du 13 décembre 1974 qui réaffirme l'intégrité et l'unité de l'Archipel des Comores.

En outre, la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, adoptée quelques mois après l'indépendance des Comores, qui entérine l'admission au sein des Nations Unies, de l'Archipel des Comores composé de Mayotte, d'Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore.

Enfin, la résolution historique nº 31 (IV) en date du 21 octobre 1976 qui met en exergue le droit des Comores et les devoirs de la France, eu égard de ce pays indépendant. Permettez-moi de vous faire lecture du dispositif de cette résolution qui revêt une importance capitale pour mon pays, et qui restera, à jamais, gravée dans la mémoire des mes compatriotes Comoriens :

« CONSIDERANT que l'occupation par la France de l'ile comorienne de Mayotte constitue une atteinte flagrante à l'unité nationale de l'Etat comorien, membre de l'organisation des Nations Unies,

Considérant qu'une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays.

1) Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'ile Comorienne de Mayotte par le gouvernement Français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette ;

a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire Comorien de Mayotte par la France ;

b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale Française en territoire Comorien de Mayotte.

2) Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République Indépendante des Comores », fin de citation.

Or, Mesdames et Messieurs, la France refuse de se conformer à toutes ces résolutions pertinentes adoptées par l'Assemblée générale de notre Organisation à propos de l'île comorienne de Mayotte et continue de violer le principe de l'intangibilité des frontières coloniales.

Faut-il rappeler que ce principe de l'intangibilité des frontières est devenu une règle coutumière internationale codifiée par l'article 6 de la résolution 1514 qui stipule que :« toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies » ?

Cette même résolution rappelle que « tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples ».

La jurisprudence internationale reconnait pleinement ce principe de l'indivisibilité des entités coloniales : dans l'arrêt rendu le 11 septembre 1992 dans un différend opposant le Honduras au Salvador, la Cour internationale de la Haye proclame que « le principe de l'intangibilité des frontières coloniales est un principe rétroactif qui transforme en frontières internationales des limites administratives conçues à l'origine à de toutes autres fins » !

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Je tiens à souligner ici que l'imposition de ce visa en 1995, a des conséquences humainement dramatiques. Elle fait du bras de mer d'environ 70 km séparant Anjouan de l'ile s½ur de Mayotte, le plus grand cimetière marin au monde, avec près de sept mille morts déjà comptabilisés.

En outre, alors que nous nous étions mis d'accord pour mettre en place un groupe de travail de haut niveau chargé de relancer le dialogue et réfléchir ensemble à de solutions justes et équitables, la France organisait le 29 mai 2009, une autre consultation visant à transformer le statut de l'ile de Mayotte en un département d'outre mer.

Monsieur le Président, Honorable assistance,

Nous nous étonnons que malgré toute la bonne volonté de la partie comorienne et notamment la proposition novatrice sur Mayotte à savoir :"Un pays, deux systèmes" que j'ai moi-même présentée, lors de la précédente session, au sein de cette auguste Assemblée, la France n'a jusqu'alors donné de réponse positive à cette main tendue.

Or, ce double système serait un compromis qui guarantirait, enfin, le respect du droit international tout en permettant à la France de continuer à administrer l'ile comorienne de Mayotte, de façon légitime, pendant une periode qui serait determinée de commun accord. Il permettrait, ensuite à nos frères et s½urs mahorais, que j'aime beaucoup, de préserver leurs acquis sociaux ainsi que leur niveau de vie. Il permettrait, enfin, aux trois autres îles de relever, dans la paix et la stabilité, les nombreux défis que posent le développement.

Toutefois, la France veut ignorer ce compromis, et face à cette attitude, nous nous trouvons dans l'obligation de solliciter notre chère Organisation d'exiger de la France qu'elle respecte et se conforme au droit international, en appliquant les différentes résolutions pertinentes des Nations Unies sur l'ile comorienne de Mayotte et de reconsiderer sa position par rapport à cette main tendue qui, constitue, de toute évidence, un énorme sacrifice pour mon pays, qui est dans son droit.

Il y va de l'avenir des Comores, ce petit pays souverain, membre de notre Organisation des Nations Unies.

Il y va, en outre, de l'honneur de la France, ce grand pays dont les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité ont fortement et profondément inspiré la Déclaration universelle des droits de l'homme et les principes qui fondent notre Charte.

Il y va, enfin, de l'honneur de notre Organisation, qui, s'il s'avérait que le droit et la légalité internationale devaient être constamment ignorés et l'intégrité territoriale des Comores continuellement bafouée, toute sa crédibilité serait mise en cause.

En effet, l'ONU étant la garante du respect du droit internationl, il lui revient d'exiger de ses membres que leurs legislations se conforment, impérativement, à ses resolutions pertinentes.

De ce fait, je ne peux que souscrire aux propos du Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Joseph DEISS, lorsqu'il a déclaré hier, lors de l'ouverture de cette session que : « l'ONU est la garante de la gouvernance globale et qu'elle a une légitimité globale ».

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure mon propos sans réitérer l'adhésion des Comores aux efforts de la communauté internationale, et plus particulièrement les efforts personnels de Son Excellence le Président BARACK HUSSEIN OBAMA, visant à instaurer au Moyen-Orient une paix juste et durable, qui permette au peuple palestinien, de vivre librement et en sécurité, dans un état indépendant jouissant pleinement de tous ses droits légitimes. Mon pays salue, en outre, les efforts visant à mettre un terme aux conflits fratricides qui déchirent le Soudan, l'Afghanistan, la Somalie, la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs.

Nous réitérons, par ailleurs, notre ferme soutien à l'intégrité territoriale du Royaume frere du Maroc ainsi que notre plein appui à la proposition marocaine d'autonomie en tant que solution de compromis politique et définitive, au différend régional sur le Sahara marocain.

Nous renouvelons, également, notre soutien indéfectible à la revendication légitime de la République Populaire de Chine, du retour de Taiwan dans le giron chinois.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

C'est à travers la paix, la stabilité et la sécurité, dans le respect du droit international, que nos Nations seront en mesure d'atteindre les objectifs de développement qu'elles se sont fixées, en faveur de nos populations respectives.

Je reste, donc, confiant que notre Organisation continuera à faire de ces idéaux, son principal combat.

Je vous remercie.

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#Posté le samedi 25 septembre 2010 02:03

Modifié le samedi 30 mars 2013 14:04

Comores / Question Maoré : La pire des stratégies

Comores / Question Maoré :  La pire des stratégies
Réaction du Journaliste Ahmed Bacar sur l'approche du Président Ikililou sur Maoré
 
Moi, personnellement, sur cette question de Maoré, je n'attendais pas grand-chose au Président Ikililou. C'est dommage voire décevant que notre Président n'ait pas pu profiter de cette occasion (Tribune des Nations-Unies) pour condamner sévèrement la départementalisation de Maoré par la France et les crimes que cause le visa Balladur. Un visa de la mort imposé aux comoriens de trois îles.
Comment Ikililou prétend-t-il gagner un gain de cause sur la question de l'île comorienne de Maoré, tout en préservant négocier exclusivement avec la France et nos frères et s½urs maorais ? N'est pas une capitulation ou tout simplement une façon de se débarrasser définitivement à ce combat national ?
Est-ce que le Président Ikililou a-t-il vraiment les moyens conséquents pour amener la France et nos frères et s½urs maorais autour d'une table afin d'obtenir le retour de notre île s½ur dans son giron naturel ? Je pense sans risque de me tromper que Monsieur Ikililou propose une approche qu'il n'est pas en mesure de la mettre en ½uvre. C'est une fuite en avant.
Comment le Président Iki va-t-il réussir à convaincre nos frères et s½urs maorais à réintégrer les Comores, alors que cela fait déjà quelques mois que les maorais ont, à tort ou à raison, voté à plus de 80% pour la départementalisation de notre île s½ur de Maoré ?
Sauf votre respect Monsieur le Président, votre stratégie est la pire que vos prédécesseurs en avaient fait pour le retour de l'île comorienne de Maoré dans son giron naturel.
Certes, la France doit être impliquée pour une résolution à cette question mais le dossier de Maoré doit impérativement être géré par la communauté internationale.
Je ne pense pas que le Président quand il dit que « l'inscription de cette question de l'île comorienne de Mayotte à l'ordre du jour des différentes Assemblées Générales des Nations Unies, les résolutions pertinentes de cette même Auguste Assemblée, celles de l'Union Africaine, de la Ligue des Etats Arabes et de l'Organisation de la Coopération Islamique, n'ont toujours pas réussi à apporter une solution à cette épineuse question qui nous oppose à la France depuis des décennies ».
Ceci prouve que notre Président ignore la force et la capacité de la communauté internationale à résoudre ces genres des questions. Je dois rappeler à Monsieur le Président que si aujourd'hui Maoré est devenue soit disant « département » français, c'est bien parce que le Régime Azali a retiré cette question de l'île s½ur dans l'ordre du jour de l'Assemblée Générale des Nations Unies. Sinon avant ce retrait de la honte par le régime de la CRC, la France, et cela malgré sa puissance n'avait pas réussi à organiser une élection de départementalisation de Maoré. Ceci dit que l'inscription de la question de l'île comorienne de Maoré dans l'ordre du jour de l'Assemblée Générale des Nations-Unies en était pour quelque chose, au moins, elle aurait gêné la France de départementaliser notre île.
Le Président Ikililou doit revenir sur ses stratégies. La question de Maoré doit impérativement être inscrite dans l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale des Nations Unies. Sinon qu'il nous dise ce qu'il a reçu de la France. On sait qu'avant son départ à New-York, La France avait fait une proposition relative à cette question à Ikililou. Laquelle, Monsieur le Président. Espérons que ce n'était pas un échange que je ne veux pas parler ici.
Pour conclure, je pense qu'apparemment Docteur Djabir, un allié de la France avait raison quand il avait dit que le Président Ikililou ne veut pas faire de la question de Mayotte, sa priorité.
Source : http://ahmedbacar.centerblog.net/


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#Posté le mercredi 28 septembre 2011 08:08

COMORES / IKILILOU A L'ONU : LA DECEPTION

Déclaration du COMITE MAORE sur l'intervention du Président à la 66° AG de l'ONU

COMORES / IKILILOU A L’ONU : LA DECEPTION  
COMORES / IKILILOU A L’ONU : LA DECEPTION
Tout le monde attendait le premier discours du Président Ikililou à l'ONU. Ce fut une immense déception. Ikililou n'a pas dénoncé la départementalisation de Maore ; il n'a pas dénoncé le visa Balladur ; il n'a pas dénoncé les chantages au visa, la punition collective infligée aux Comoriens par la France ; il n'a pas crié la douleur du peuple face à la dizaine de milliers de Comoriens morts et disparus sur le bras de mer Ndzuani/Maore. Il s'est contenté d'euphémisme. Ainsi a-t-il minimisé la départementalisation en la réduisant à une simple décision unilatérale.
 
Ikililou a affiché son mépris envers l'ONU, l'Union Africaine, la ligue arabe,... en soulignant que « nous ne pouvons rester, ... sur des condamnations sans suites ... qui ne contribuent nullement au règlement du contentieux». L'attitude de Mahamoud Abasse, le dirigeant palestinien, ovationné par la planète, ne l'a pas du tout inspiré ; il n'a pas compris que l'ONU et les Organisations internationales sont la seule et principale arme des faibles, de ceux, qui comme nous, subissent la loi du plus fort.
 
Ikililou a déçu l'Afrique qui avait annoncé, par la voix de son représentant à Moroni, la réactivation du Comité des Sept lors de la journée de solidarité avec les Comores de mars dernier, en présence d'Ikililou.
 
Ikililou a déçu le Parlement comorien en ne respectant pas la résolution qu'il a pris sur la question de l'île comorienne de Mayotte en mars dernier.
 
Ikililou a ressassé maladroitement sa vieille, improductive et capitularde nouvelle approche du dialogue. Vieille parce que chacun sait que les Comoriens ont été et sont toujours pour une résolution pacifique de la question de l'île comorienne de Mayotte. Vieille puisque chacun se rappelle du dialogue tripartite de Djohar. Vieille puisque le Président Sambi et son Vice-Président Ikililou préconisaient le dialogue. Improductif puisque ce dialogue n'a rien donné et ne donnera rien tant que la France n'y concédera pas. Capitularde puisqu'elle fait sienne l'argutie française consistant à faire de la question de l'île comorienne de Mayotte, un problème comoro – comorien. Capitularde puisque les maorais dont on parle, ce sont uniquement les séparatistes, ceux qui clament à qui veut les entendre, qu'ils posent un préalable au dialogue : l'acceptation du choix des maorais à rester dans la République Française, jamais dans le dialogue, il n'a été question des patriotes qui à Maore même, contre vents et marées, militent pour l'unité du pays, jamais ces patriotes n'ont reçu le moindre soutien, la moindre reconnaissance, pire on agit comme s'ils n'existaient pas.
 
On pourrait demander à Ikililou, depuis trois mois que vous êtes au pouvoir, comment avez-vous mis en ½uvre votre pseudo nouvelle approche, quels objectifs concrets avez-vous fixé en la matière dans vos lettres de mission aux différents départements. Cette vieille-nouvelle approche n'est-ce pas une capitulation qui ne dit pas son nom.
Le peuple comorien n'est pas dupe. Il est désarmé mais il n'en continuera pas moins son combat pour son intégrité territoriale. Cela passe aujourd'hui par une mobilisation de tous.
 
SUPPRESSION IMMEDIATE DU VISA CRIMINEL DE BALLADUR.
POUR UNE PLAINTE A LA COUR PENALE INTERNATIONALE CONTRE LA France
 
Moroni le 27/09/2011
Le Comité Maore


Source : blogidriss
Tags : ikililou, onu
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#Posté le mercredi 28 septembre 2011 06:22

DISCOURS DU DR IKILILOU DHOININE PRESIDENT DES COMORES, A LA 66ème AGNU

DISCOURS DU DR IKILILOU DHOININE PRESIDENT DES COMORES,  A LA 66ème AGNU
UNION DES COMORES
Unité - Solidarité - Développement
DISCOURS DU DR IKILILOU DHOININE PRESIDENT DES COMORES,  A LA 66ème AGNU
________

Discours de
SON EXCELLENCE  Dr IKILILOU DHOININE
Président de l'Union des Comores  à l'occasion de la 66ème  Session   de l'Assemblée Générale de l'ONU
 
New York, le 23 septembre   2011
 

- Monsieur le Président de l'Assemblée Générale ;
- Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;
- Majestés ;
- Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat ou Chefs de délégations ;
- Honorable assistance ;
 
As sallam Aleikum ! 
  
C'est un grand honneur  et un privilège pour moi, de m'adresser, pour la première fois, à  cette Auguste Assemblée, depuis mon investiture comme Président de l'Union des Comores, le 26  mai dernier.
Permettez-moi, tout d'abord, d'adresser mes chaleureuses félicitations à  Son Excellence  Monsieur Nassir Abdulaziz Al-Nasser, Président de l'Assemblée, pour sa brillante élection à la  présidence de cette Soixante Sixième session ordinaire. Mes félicitations s'adressent également à
S.E.M. Joseph DEISS et à toute son équipe pour le travail remarquable qu'ils ont accompli durant  leur mandat.
Je voudrais, enfin, rendre un hommage mérité au  Secrétaire Général des Nations Unies,  Son Excellence Monsieur Ban KI-MOON, pour les efforts louables qu'il ne cesse de déployer  pour que notre organisation réponde, au mieux, aux objectifs qu'elle s'est fixés, dans un monde de  plus en plus marqué par des crises de toutes sortes : crise politique, économique, sociale et  environnementale. 
Monsieur le Président ;
Excellences Mesdames et Messieurs ;
Cette 66ème  Session de notre Assemblée se tient à un moment où l'humanité entière traverse  une de ses périodes les plus difficiles. 
En effet, la paix, ce bien commun le plus précieux au monde, n'a jamais été aussi menacée.
Elle est menacée dans tous nos continents, dans nos régions, dans nos sous-régions et dans chacun  de nos pays.
Elle est menacée par les crises politiques, les maladies et les catastrophes naturelles. Elle est  également menacée par le mal vivre, le chômage, la précarité et par le sous-développement.
Les foyers de tensions ouverts dans différentes régions du globe et les révolutions  récentes  en Afrique du Nord et au Moyen Orient font et continuent à faire de nombreuses victimes. 
 
Nos pays subissent encore le poids des maladies émergentes mais aussi et surtout des  maladies non-transmissibles. En effet, les cancers, les diabètes et les maladies cardio-vasculaires,  notamment, font beaucoup de victimes dans nos pays et menacent leur développement. 
Le problème de l'éducation, le manque d'infrastructures de base, d'énergie et d'eau potable  menacent eux aussi, la paix et la sécurité dans beaucoup de pays en développement.
Par ailleurs, aucun pays n'est aujourd'hui  à l'abri des catastrophes naturelles liées aux  changements climatiques. Cette situation est encore plus tragique dans les petits Etats insulaires en développement. 
Sans parler des effets néfastes de la crise financière qui continue encore à affecter nos pays et  qui constitue un sérieux handicap pour l'avenir de l'économie mondiale.
Aussi, voudrais-je lancer un appel pressant à la communauté internationale pour renforcer  son rôle dans la recherche d'une solution rapide à toutes ces crises.
Monsieur le Président ;
Excellences Mesdames et Messieurs ;
En effet, c'est en luttant  ensemble et efficacement contre les maladies que nous  parviendrons à préserver nos populations et à assurer une meilleure rentabilité de nos ressources  humaines. 
Nous pouvons également, en unissant nos forces, enrayer le chômage, à travers l'éducation  et la création d'emplois et réussir à relancer le développement socio-économique de nos pays.
De même, en éradiquant la  corruption, de plus en plus répandue dans nos pays, nous  parviendrons à relancer notre développement, facteur essentiel de paix et de stabilité. 
Par ailleurs, en consolidant la culture de la démocratie et l'Etat de droit, nos pays évolueront  vers plus de paix et de stabilité, conditions essentielles pour le développement durable.
Nous devons, Mesdames et Messieurs, développer davantage la solidarité au sein des pays  membres du Concert des Nations. C'est la condition à remplir pour sortir le monde, qui est le  nôtre, de l'état de vulnérabilité.
Les efforts que déploient les  pays en développement, dans  une conjoncture toujours plus  difficile, ne pourront porter leurs fruits sans une solidarité agissante.
La mobilisation quasi-collective qu'on observe aujourd'hui en Europe et en occident en  général, pour juguler la crise financière est fortement louable, toutefois, elle doit s'étendre à  d'autres domaines et à d'autres continents. 
Aussi, il convient, en effet, d'agir ensemble et  d'agir vite, en faveur de la réalisation des  Objectifs du Millénaire pour le Développement qui suscitent  tant d'espoir dans nos pays. 
Dans ce monde en crise, l'Union des Comores a vécu, pour la deuxième fois cette année,  une alternance pacifique exemplaire au sommet de l'Etat.
Toutefois, son ancrage dans la démocratie  et la bonne gouvernance  ne sera réellement  irréversible et pérenne si la pauvreté, la misère et la précarité perdurent.
C'est ainsi que nous avons pris des mesures pour la lutte contre la corruption, pour une  meilleure utilisation des ressources nationales mais aussi pour la préservation et la protection de la  biodiversité. 
En effet, comme petit Etat  insulaire en développement,  directement concerné, nous  accordons une attention toute particulière à la question des changements climatiques et de  l'environnement.
Nous nous employons au quotidien pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens,  mais nous avons également besoin de l'appui de la communauté internationale. 
Par ailleurs et en dépit de sa situation difficile, mon pays ne saurait se dérober à ses  responsabilités d'acteur au sein de la communauté internationale. 
Nous entendons apporter notre modeste contribution à la marche de l'humanité en quête  d'un monde meilleur. 
C'est ainsi que nous prenons une part active dans la consolidation de la paix et de la sécurité  en participant à la Brigade en Attente des pays de l'Afrique de l'Est, conformément aux  sollicitations de la communauté internationale.
Nous avons conscience de la modestie de nos moyens, mais nous comptons jouer notre rôle  au sein de la Mission des Nations Unies et de  l'Union Africaine au Darfour (Minuad) car la  promotion de la paix partout dans le monde et plus particulièrement en Afrique, reste pour nous,  un impératif majeur.
Le terrorisme, la piraterie et les autres crimes organisés transfrontaliers, y compris les trafics  de stupéfiants et d'armes légères  sont aujourd'hui autant de menaces directes contre la sécurité  humaine et la sécurité nationale de nombreux pays.
Mon pays fait de son mieux pour combattre ces fléaux, mais la communauté internationale  doit aussi apporter plus d'assistance dans la prévention, dans ses dimensions structurelles et opérationnelles.
L'alerte rapide, l'échange de renseignements et d'expérience, l'assistance réciproque en  matière de formation, d'organisation et de développement des capacités, permettront aux Etats et  aux organisations régionales, notamment l'Union Africaine, de renforcer leurs capacités.
Monsieur le Président;
Les questions non résolues, parfois depuis des décennies, restent également des sources de  conflits, susceptibles de remettre en cause la paix et la sécurité. 
 Il en est ainsi de la question de Madagascar. La crise politique que traverse le peuple frère  de Madagascar mérite toute l'attention de la communauté internationale. 
Les efforts actuellement engagés par le gouvernement de transition, sous l'égide de la  SADEC, appellent le soutien multiforme de la communauté internationale pour que cette grande île  retrouve, enfin, la paix et la sécurité pour le bien-être de son peuple. 
Il en est également ainsi de la question de la Palestine : les Comores ont toujours soutenu la  lutte du peuple frère palestinien. Elles soutiennent la demande des autorités palestiniennes  adressée à la communauté internationale pour la reconnaissance d'un Etat palestinien dans ses  frontières de juin 1967, avec comme Capitale Jérusalem Est.
En effet, depuis plus de trois décennies l'occupation par Israël des terres  palestiniennes  reste une question non résolue.
Mon pays, en ce qui le concerne, va dans le sens de cette reconnaissance et en appelle à tous les pays épris de paix, de liberté et de justice, d'en faire autant.  
L'Union des Comores ne saurait avoir d'autre position sur cette question, quand il est lui-même directement concerné par une autre question tout aussi sensible car relative, non seulement à  son unité nationale et à l'intégrité de son territoire, à son histoire et au droit international mais aussi à la paix dans la région de l'Océan Indien : je veux parler de la question de l'île comorienne de Mayotte.
Permettez-moi de souligner que l'inscription de cette question de l'île comorienne de  Mayotte à l'ordre du jour des différentes Assemblées Générales des Nations Unies, les résolutions  pertinentes de cette même Auguste Assemblée, celles de l'Union Africaine, de la Ligue des Etats  Arabes et de l'Organisation de la Coopération Islamique, n'ont toujours pas réussi à apporter une  solution à cette épineuse question qui nous oppose à la France depuis des décennies. 
Comme vous le savez, la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte, décidée unilatéralement par la France, est pour nous, comme pour la communauté internationale, nulle et  non avenue, et ne pourrait, en aucun cas, être considérée comme un fait accompli. 
En outre, le visa imposé par les autorités françaises aux Comoriens des trois autres îles a, à  ce jour, brisé de nombreuses familles en faisant du bras de mer qui sépare Mayotte de l'île s½ur  d'Anjouan un immense cimetière dans lequel reposent les restes de milliers de mes compatriotes  qui voulaient tout simplement  se rendre dans une partie de leur territoire.
Cependant,  nous ne pouvons rester, ni sur des condamnations sans  suites, ni sur des  positions figées qui ne contribuent nullement au règlement du contentieux, alors que mon pays  continue à enregistrer de nombreuses pertes, au quotidien, du fait de ce visa imposé par la France.
C'est ainsi que je tiens à réitérer, du haut de cette tribune, notre légitime détermination à  continuer à revendiquer la réintégration de l'île comorienne de Mayotte dans son ensemble naturel.
Toutefois, nous espérons pouvoir mener ce combat par la voie de la négociation nécessaire  avec la France, un partenaire économique des Comores, mais aussi et surtout, en y associant nos frères et s½urs mahorais, car il ne peut y avoir de solution réaliste et durable à ce contentieux sans  leur implication. 
C'est la nouvelle approche que j'ai proposée  dès mon investiture pour régler ce conflit  territorial qui oppose mon pays à la France, depuis un peu plus de trois décennies, maintenant.
J'estime, en effet, que toute recherche d'une solution à cette épineuse question doit inclure  nos frères et s½urs mahorais avec lesquels nous avons des liens communs, tissés par l'histoire, le  sang, la langue, la religion et la culture.
Nous pensons que la forte diaspora comorienne présente en France, y compris dans l'île de  la Réunion, peut se retrouver avec ses frères et s½urs de Mayotte et des trois autres îles comoriennes, pour échanger, afin de renouer leurs liens naturels, réaliser des projets et vivre en  harmonie leur destin commun.
C'est dans cette optique et dans un souci  de voir cette question  qui dure depuis trop  longtemps trouver, enfin, une issue favorable  et pacifique, que nous souhaitons favoriser les  négociations que nous estimons nécessaires, avec la France et avec nos frères et s½urs mahorais. 
En parlant d'intégrité territoriale, permettez-moi de faire une mention spéciale à des pays  qui occupent une place de choix dans le c½ur des Comoriens. 
Ainsi, au Royaume du Maroc,  pays frère, dont mon pays a toujours partagé ses positions  légitimes sur le Sahara occidental, je souhaite que le dialogue qui se tient sous l'égide des Nations  Unies puisse aboutir rapidement à une résolution pacifique de cette question. 
A la République Populaire de Chine, ce grand pays ami des Comores, nous lui renouvelons  ici notre soutien indéfectible dans son combat légitime pour une seule Chine évoluant dans la paix  et la prospérité.  
 
Monsieur le Président ;
Je ne peux parler de justice et d'équité sans évoquer la nécessité des réformes au sein de  notre Organisation, notamment au niveau de son Conseil de Sécurité. 
Nous estimons que seule une meilleure représentativité de tous les continents au sein du
Conseil de sécurité avec  la nécessaire présence de l'Afrique au poste de membre permanent,  pourra garantir une meilleure cohésion au sein de la communauté internationale et éliminer, ainsi,  les frustrations et les antagonismes. 
Pour conclure mon intervention, je voudrais remercier tous les pays amis mais aussi les  organisations régionales et internationales qui ne cessent de nous apporter leur appui multiforme  dans la relance du développement socio-économique de notre pays.
Je remercie plus particulièrement le Qatar qui a bien voulu abriter la Conférence des
Bailleurs sur l'investissement  et le développement aux Comores, dont les annonces faites ont  commencé à se matérialiser, grâce aux efforts inlassables des Hautes Autorités qataris. 
Je remercie, enfin, l'administration américaine pour les bonnes dispositions prises pour  rendre agréable notre séjour dans ce grand et beau pays.                        
 
Je vous remercie.
 
Source : http://gadebate.un.org/sites/default/files/gastatements/66/KM_fr.pdf
 
Commentaire rapide de l'Equipe Wongo
 
La rédaction Wongo n'est pas surprise de ce discours humiliant et ridicule. Comment peut-on parler de dialogue avec la France lorsque cette dernière en départementalisant Mayotte a déjà trahi les Comores.
Comment peut-on reprendre des négociations avec la France, lorsque le régime précédent avait posé comme condition de reprise la suppression du visa Balladur? 
La phrase qui doit satisfaire la partie française : " il ne peut y avoir de solution réaliste et durable à ce contentieux sans  leur implication." Ridicule, car nos frères sont préparés pour vomir toute idée du retour de Mayotte dans son giron naturel. En incluant nos frères mahorais, c'est surtout pour rendre impossible toute négociation. Autre bêtise :
" Nous ne pouvons rester, ni sur des condamnations sans  suites, ni sur des  positions figées". Ce n'est pas une raison non plus, de retourner en arrière avec des éternelles négociations. Pourquoi n'est pas saisir la CPI? Pourquoi ne pas refuser d'accueillir les refoulés de Mayotte pour se conformer au droit comorien et au droit international? Qu'IKI ne nous dise pas qu'il est trahi lorsque la France européanisera l'île comorienne de Mayotte. 
 
http://wongo.skyrock.com/






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#Posté le vendredi 23 septembre 2011 21:09

Modifié le samedi 24 septembre 2011 03:32

Comores : Mayotte n'est pas la France. Et pour cause !

Comores : Mayotte n’est pas la France. Et pour cause !
Il n'est pas inutile de rappeler, de temps en temps, à certains jeunes journalistes français, qui ne le savent pas que Mayotte n'est pas la France. Pour cela nous vous proposons les liens ci-dessous pour vous montrer que nous n'inventons rien, mais nous respectons le droit international en disant que Mayotte est une île comorienne :
 
Le 17 octobre 1975, le conseil de sécurité, dans sa résolution n° 376 adoptée à la 1848ème  séance par 14 voix contre zéro (*) (l'un des membres (la France) n'a pas participé au vote), recommande à l'assemblée générale d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies.
(*) A titre de comparaison, la résolution 1973 de l'ONU autorisant le recours à la force contre le régime de Kadhafi, est adoptée à dix voix sur quinze soit 66% des voix alors que la résolution sur les Comores a été adoptée à 93%
 
Le 12 novembre 1975, l'assemblée générale, dans sa résolution 3385 (xxx), admet les Comores à l'Organisation des Nations Unies, comme pays composé de 4 îles : Anjouan ; Grande-Comore ; Mayotte et Mohéli.
 
Conformément aux résolutions ci-dessus, le 21 octobre 1976, dans sa résolution 31/4 , l'assemblée générale :
1. Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'île comorienne de Mayotte par le Gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette
a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France;
(Ndlr : En droit international Mayotte n'est pas un département français)
b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte;
2. Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores;
3. Demande au Gouvernement français de se retirer immédiatement de l'île comorienne de Mayotte, partie intégrante de la République indépendante des Comores, et de respecter sa souveraineté;
4. Invite tous les Etats Membres à apporter, individuellement et collectivement, une aide efficace à I'Etat comorien et à coopérer avec lui dans tous les domaines pour lui permettre de défendre et sauvegarder son indépendance, l'intégrité de son territoire et sa souveraineté nationale;
5. Lance un appel à tous les Etats Membres afin qu'ils interviennent, individuellement et collectivement, auprès du Gouvernement français en vue de l'amener à renoncer définitivement à son projet de détacher l'île comorienne de Mayotte de la République des Comores;
(Ndlr : Les pays européens accepteront-ils que Mayotte fasse partie de l'Union Européenne ?)
6. Demande au Gouvernement français d'entamer immédiatement des négociations avec le Gouvernement comorien pour la mise en application des dispositions de la présente résolution.
(Ndlr : Le gouvernement Ikililou prône plutôt un dialogue « impossible » avec les moharais, tombant ainsi dans le guet-apens tendu par le camp adverse, et violant sa propre constitution)
 
Publié par http://wongo.skyrock.com/
Tags : comores, onu, mayotte
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#Posté le mercredi 17 août 2011 08:00

Modifié le mercredi 17 août 2011 10:44

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