Suite au naufrage du bateau Madjriha survenu au Sud-Est de la grande-Comore dans la nuit du 8 au 9 août 2011, et dont le bilan provisoire s'élève à 54 morts, le président français Nicolas Sarkozy, dans un courrier adressé à M. Dhoinine mardi, a fait part de sa ''tristesse'' et lui a assuré ''la disponibilité de la France (...) à (l') aider à surmonter cette triste épreuve afin d'éviter notamment qu'un tel drame ne se reproduise''.
Le peuple comorien se doit de remercier le président Sarkozy pour ce geste amical, et de saisir cette opportunité (de la disponibilité de la France) pour demander à M. Sarkozy de libérer enfin l'île comorienne de Mayotte pour éviter que de tels drames se produisent quotidiennement entre Anjouan et Mayotte à cause de l'instauration internationalement illégale du visa Balladur.
D'ailleurs, plusieurs victimes de ce drame étaient allées faire un passeport biométrique à la grande-Comore afin de régulariser leur séjour chez eux, à Mayotte.
Depuis l'instauration de ce visa de la mort contraire à la résolution n°376 du conseil de sécurité (Cliquez !) , on parle d'au moins 7000 morts comoriens dans le bras de mer (de 70 km) séparant Mayotte d' Anjouan (l'île la plus proche de Mayotte), soit 129 fois plus que le nombre de morts du naufrage Madjriha.
Je jure devant Dieu tout-puissant et omniscient, en respectant les résolutions onusiennes telle que la résolution n°376 du conseil de sécurité , les naufrages de kwassa kwassa ne se reproduiront plus.
Si donc, les condoléances de Sarkozy sont sincères il faut qu'il fasse respecter les résolutions onusiennes sur l'île comorienne de Mayotte, comme il prétend le faire aujourd'hui sur la Lybie, sinon ce sont des condoléances de crocodiles.
Fatima Soilih
Commentaire Wongo
Nous vous proposons un extrait du discours de Sambi, tenu à l'Assemblée générale des Nations Unies sur le Visa Balladur. Le président actuel, Dr IKILILOU DHOININE (alors candidat aux éléctions présidentielles) avait déclaré à propos de ce discours historique :
"je souscris entièrement au discours que le président de la République vient de prononcer à New York lors de la dernière session de l'assemblée générale des Nations Unies."
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