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COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses

COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses
Le gouvernement est interpelé qu'au-delà du dialogue, il faut aller vers des mesures plus concrètes. Il s'agit de poursuivre la France devant la Cour pénale internationale pour “crimes contre l'humanité, déplacements forcés des populations“ dont elle se rend coupable chaque jour à Mayotte. 
Pour sa cinquième année, la journée du 12 novembre, décrétée “Journée Maore“, a été célébrée ce samedi au palais du peuple de Hamramba à Moroni. Une cérémonie surtout marquée par la présence, pour la première fois, de membres du Comité Maore à Mayotte, parmi lesquels Youssouf Moussa, militant inlassable du combat pour le retour de Mayotte dans le giron comorien. 
Pour cette date, qui marque aussi l'admission de l'archipel des Comores au sein des Nations unies, l'absence des membres du gouvernement à la cérémonie a également sauté aux yeux de l'assistance. “Une première dans l'histoire de cette journée puisqu'on ne voit pas de membres du gouvernement“, a fait remarquer un membre du Comité Maore. Par contre, des nombreuses personnalités, notamment des représentants de l'Assemblée de l'Union, de la Cour constitutionnelle, du conseil de l'île de Ngazidja, ont fait le déplacement. 
Après le retentissement de l'hymne national, place aux discours placés sous le signe du contexte social qui prévaut, depuis déjà plus d'un mois, dans l'île s½ur de Mayotte et la répression policière qui s'en est suivie. Dans son intervention, Ahmed Soilihi, représentant du Comité Maore à Mayotte a voulu surtout contredire ce que la plupart des journaux français relayent sur la crise actuelle à Mayotte. 
“Les journaux français parlent d'une révolution de 'mabawa' à Mayotte. Ce n'est nullement pas la réalité. Nous nous battons contre le néocolonialisme, contre des problèmes plus profonds comme ceux relatifs au foncier“, a-t-il soutenu. Ahmed Soilihi a, au passage, condamné l'attitude des autorités comoriennes “qui n'ont pas réagi“ suite à la crise sociale à Mayotte qui s'est soldée par la mort d'une personne et de nombreux blessés lors des manifestations. Pour Hamidani, représentant du comité Maore à Mwali, une campagne de sensibilisation devrait être menée pour expliquer à toutes les couches de la population comorienne les enjeux du retour de l'île de Mayotte dans son giron naturel. Saïd Azilani Misbahou, pour l'antenne anjouanaise du Comité Maore, a de son côté fait la lecture de nombreuses témoignages des gens victimes des crimes commis à Mayotte par l'occupant. 
 
Poursuivre la France devant la Cpi

COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses
Le représentant du comité Maore à Ngazidja a, quant à lui, interpelé le gouvernement sur le fait qu'au-delà du dialogue, il faut aller vers des mesures plus concrètes. Il s'agit entre autres, selon Idriss Mohamed, de poursuivre la France devant la Cour pénale internationale pour crime contre l'humanité. “Le déplacement forcé de populations est un de ces crimes, et ce sont les autorités françaises elles-mêmes qui délivrent les chiffres sur ces déplacements“, a-t-il déclaré. 
Le comité Maore a aussi demandé la levée immédiate du Visa Balladur, cause de la mort de milliers de Comoriens voulant se rendre sur l'île s½ur. Il y a aussi l'abandon du visa, contradictoire, demandé par les autorités comoriennes aux natifs des trois autres îles pour se rendre à Mayotte. Parlant de mesures concrètes, le vice-président de l'Assemblée, Djaé Ahamada Chanfi, a réclamé auprès du gouvernement le respect des résolutions votées, le 25 mars dernier, par l'Assemblée de l'Union sur l'occupation illégale de l'ile comorienne de Mayotte par la France. Parmi ces résolutions, la création d'un secrétariat d'Etat chargé de la libération de l'île comorienne de Mayotte et qui doit être dirigé par des Comoriens originaires de l'ile occupée. Le vice-président de l'Assemblée a aussi montré la nécessité d'introduire, “même symboliquement“, Mayotte dans la Loi des finances en 2012. Par ailleurs, l'ensemble des orateurs ont salué la présence des joueurs originaires de l'île de Mayotte dans la sélection comorienne opposée au Mozambique dans le cadre du tour préliminaire de la coupe du monde Fifa 2014. 
“Ceci vient tordre le cou au mythe selon lequel à Mayotte les jeunes générations ne se reconnaitraient pas d'un lien comorien“, ont répété la plupart des intervenants. Enfin, la cérémonie a été close au rythme d'un choral à la fibre patriotique, entonné par les jeunes de l'association “Mwana“ de Ntsaweni. 
Kamardine Soulé 
 
 
Extrait du discours d'Ahmed Soilihi, représentant du Comité Maore à Mayotte
 
“Il y a une quarantaine de jours, a éclaté la crise sociale actuelle que traverse l'île de Mayotte. Les journaux français parlent d'une révolution de “mabawa” à Mayotte. Ce n'est nullement pas la réalité. Nous nous battons contre le néocolonialisme, contre des problèmes plus profonds comme ceux relatifs au foncier. Cette même presse fait état d'un mort et de quelques blessés, nous disons que la réalité en est autre. Et nous regrettons le silence des autorités comoriennes suite à cette répression sanglante. Elles assistent sans dire un mot à la répression qui est allée jusqu'au meurtre de Comoriens. 
Le gouvernement [comorien] devrait, avant tout, nous donner les moyens, nous qui sommes à Mayotte et menons le combat pour le retour de l'île dans son giron naturel. Les autorités comoriennes parlent de dialogue, mais avec qui? 
Les Comores ne feront plus un véritable pas vers leur développement avec cette question de Mayotte en suspens; parce que Mayotte demeure le pôle de déstabilisation des autres îles de l'archipel. Une déstabilisation économique, militaire et sociale... Tous les séparatistes venus de Ndzuwani (principalement du régime de Mohamed Bacar) font leur réunion à Mayotte. Maintenant les services de renseignements français n'ont plus besoin d'opérer directement à Mayotte puisque avec les séparatistes, le relais est assuré. Aujourd'hui, nous estimons que l'heure n'est plus à la guerre de salive, jadis prônée par les autorités comoriennes“. 
 
Source : Al-watwan N° 1851 du lundi 14 novembre 2011
Tags : Comores, Mayotte, cpi
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#Posté le lundi 14 novembre 2011 12:18

COMORES / Art : Une exposition sur la traversée de Mayotte

COMORES / Art : Une exposition sur la traversée de Mayotte
L'artiste Seda expose à partir de samedi prochain au Muzdalifa House à Moroni, sur la traversée de Mayotte. Une expo qui sera accompagnée de quelques extraits de slam du jeune Absoir Mohamed.

«Un grand cimetière sous la mer de ... », tel est l'intitulé de l'exposition de l'artiste plasticien Saïd Abdallah Ibrahim alias Seda qui aura lieu du 12 au 16 novembre au Muzdalifa House à Moroni. Il s'agit d'une exposition de peinture et de slam/poésie.
Au cours d'une conférence de presse mardi à Moroni, l'artiste a annoncé qu'il s'agit d'une autre façon d'appeler tous les Comoriens à se sentir impliqués d'avantage dans cette situation catastrophique, celle des milliers de Comoriens qui meurent quotidiennement, sous le silence des autorités comoriennes et françaises.
«Aujourd'hui on totalise près de dix huit mille, le nombre de Comoriens qui sont morts à cause du visa Balladur. Un chiffre énorme qu'on n'en parle pas. Le but de cette  exposition est de susciter le débat, inciter les gens à réfléchir sur cette situation catastrophique», a déclaré l'artiste.
Au programme, des échanges entre des intellectuels, artistes et élèves,... un hitma sera aussi organisé le jour de la clôture pour la mémoire de tous les disparus. Le jeune slameur Absoir Mohamed accompagnera l'exposition avec trois textes qu'il a écrit, parlant des mêmes thèmes que les des tableaux du plasticien.
«Il s'agit d'un jeune qui s'est engagé dans le même combat que nous. Il a été interdit de monter sur scène à l'alliance de Moroni parce que son texte abordait la question de Mayotte», a dénoncé l'artiste.
COMORES / Art : Une exposition sur la traversée de Mayotte
«Un grand cimetière sous la mer de ... » fait suite à deux autres expositions qui avaient été organisées à Moroni, «Sous le silence I » en 2008 et «Sous le silence II » en 2010. Il s'agit d'une trilogie dédiée à la mémoire des Comoriens qui meurent dans le bras de mer qui sépare Mayotte et les autres îles de l'archipel des Comores. Après le Muzdalifa House, le duo Seda/Absoir exposera cette même ½uvre à  Madagascar du 25 novembre au 14 décembre.
 
CHADYA HAMADI
Source : albaladcomores.com
Tags : Mayotte
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#Posté le jeudi 10 novembre 2011 17:37

Modifié le jeudi 10 novembre 2011 18:21

COMORES / MAYOTTE : Il n'est jamais trop tard pour bien faire!

COMORES / MAYOTTE : Il n’est jamais trop tard pour bien faire!
Last but not least, le gouvernement après plus d'un mois d'évènements violents à Mayotte vient de réagir en sortant de son mutisme par une déclaration sur la situation à Mayotte par le biais d'un représentant du Mirex sur les antennes de Radio France internationale, le 4 novembre dans les informations du matin. 
La déclaration liait avec raison la vie chère et “les frustrations“ des Mahorais plongés dans une véritable situation coloniale où le maître seul décide, et agit, ou par condescendance, peut faire agir des indigènes toujours subalternes. 
C'est ce qui explique l'aspect “ethnique“ pour ne pas dire raciste Mzungu contre Bako, que prenaient les manifestations. Il est dommage que l'interview sur Rfi, n'ait fait aucune allusion aux familles des victimes, du mort comme des blessés, pour exprimer la compassion du gouvernement comorien et si possible un soutien financier même symbolique à ces familles. 
En revanche, le communiqué, pour la première fois, a dénoncé la rupéisation de Mayotte entamée par Sarkozy et considéré par la partie comorienne comme une rupture de facto du fameux dialogue avec nos frères Mahorais, dialogue cul-de- sac prôné tout de même par le nouveau régime. Messieurs et mesdames du gouvernement, trêve de discours! “Acta non verba!“ comme dit le proverbe latin. En effet si les discours pouvaient résoudre un quelconque problème on serait parmi les pays les plus développés ! 
 
Babou des îles
Source (sans la photo): Al-watwan N° 1849 du jeudi 10 novembre 2011

Tags : Mayotte, Comores
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#Posté le jeudi 10 novembre 2011 14:24

MAYOTTE : Signature du protocole d'accord ce jeudi

MAYOTTE : Signature du protocole d’accord ce jeudi
Mardi dans la journée, après la manifestation, les regards des leaders sont ailleurs, la fin du mouvement se murmure. Sans doute se demandaient-ils comment l'annoncer à tous ces gens qui y ont mis autant d'espoir. La foule attendra, jusque très tard dans la nuit, l'arrivée de Boinali et de ses camarades, après leur réunion à la case Rocher avec Denis Robin. Ce mercredi, vers minuit, plus de 200 personnes portent les syndicalistes, les soulèvent littéralement de terre, à leur arrivée de Petite Terre. L'un d'entre eux offre un billet de 20 ¤ à Boinali, alors qu'il ne connaissait même pas encore la nouvelle. L'attente est grande. Raison pour laquelle les visages des syndicalistes sont crispés. Comment dire à la foule que la baisse tant attendue sur le prix de la viande ne sera que de 4,80 ¤ ? Comment dire que le mouvement s'arrête malgré tout ? Ils ne le diront pas aussi clairement mais la foule n'est pas dupe... 
 
C'est à l'orateur Ansoir Abdou, le leader du Collectif des citoyens perdus, que revient la lourde tâche de parler à la foule. Visiblement ému, Ansoir a les yeux embués, la voix cassée et ne regarde pas les gens. Il fixe un point invisible, et parle : "C'est proche de 5 ¤, car c'est 4,80 ¤ et en plus de l'aide de l'Etat (des bons d'achat de 5 ¤ par produits pour les familles les plus modestes, ndlr), cela fait presque 10 ¤ de moins sur le prix de la viande... La grève ne peut pas s'arrêter mais "pandza ata pandza rehema" ("il ne faut pas sauter les étapes pour bien faire les choses"), on va prendre de l'élan, on va s'asseoir pour bien faire les choses et porter notre combat. C'est grâce à vous si on en est arrivé là... Merci beaucoup. Là, on vient juste de commencer" conclut Ansoir Abdou.
 
A la fin des prises de paroles, les regards sont perplexes, interrogatoires. Il n'y a pas de joie, mais certains préfèrent malgré tout la fin du mouvement : "C'est mieux. Ce mouvement a permis de mettre au grand jour les problèmes de cette île et aussi d'aborder la question identitaire", se réjouit un manifestant. "Ça a trop duré, il faut savoir s'arrêter". Mais des irréductibles ne l'entendent pas de cette oreille, ils prennent Boinali Saïd Toumbou en aparté. "Qu'est-ce qu'on fait demain ? Parce qu'on ne veut pas que ça s'arrête, pas avec ce que vous avez obtenu. On va barrer les routes, mener notre grève sans vous...". Les leaders syndicaux resteront jusqu'à 3h du matin à expliquer les raisons de l'arrêt. 
 
Ce mercredi matin en conférence de presse, 44 jours après le début du conflit, la fin du mouvement est actée, prononcée. Beaucoup trouvent qu'il y a eu trop de pertes pour un maigre résultat. "On sort de l'urgence pour entrer dans le travail de fond", disent les syndicalistes. L'accord ne les satisfait pas mais ils l'acceptent quand même. Le combat se continuera dans les bureaux à travers les réunions thématiques qui auront lieu jusqu'au mois de mars, date de la fin des baisses des prix obtenues. 
 
Source : Flash Info  n°2880 du jeudi 9 novembre 2011
Tags : Mayotte
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#Posté le mercredi 09 novembre 2011 15:16

Mayotte : Répondre d'urgence aux demandes de la population !

Mayotte : Répondre d’urgence aux demandes de la population !
Communiqué de la FSU nationale
 
Le département de Mayotte connaît depuis le 27 septembre dernier un mouvement social de grande ampleur contre la vie chère. La manifestation du jeudi 13 octobre a montré la force de ce mouvement avec plus de 15000 participants dans les rues de Mamoudzou. La paralysie quasi complète de l'île depuis plus de 5 semaines, les barrages sur les routes témoignent de la détermination de la population qui ne veut pas d'une départementalisation au rabais. Dès le début du mouvement, les manifestations ont été réprimées violemment par les forces de l'ordre (tirs de bombes lacrymogènes et de flashball, envoi de blindés légers ...). Elles ont alors parfois alors dégénéré en scènes d'émeutes. Un enfant a été grièvement blessé. La tension est depuis restée très vive dans la population. Le mercredi 19 octobre, lors d'une manifestation, les affrontements avec les forces de l'ordre ont conduit à un drame : la mort d'un manifestant.
La FSU est solidaire de la souffrance de la population de Mayotte et des salariés du privé en grève. La FSU déplore que les réponses apportées par la grande distribution et l'Etat soient aussi indigentes.
 
L'intervention de la Ministre de l'Outremer le 14 octobre n'a fait qu'envenimer les choses et rendre encore plus compliquée la situation. A quel prix le gaz réglementé ? Une allocation de rentrée scolaire revalorisée... mais en septembre 2012 ! Des bons d'achat... mais limités à un tout petit nombre de familles...La Ministre a fait preuve de beaucoup de mépris envers les différents partenaires sociaux. En particulier, le chantage à la départementalisation est inadmissible de la part de l'un des plus hauts représentants de l'Etat.
 
Face à l'opacité des prix pratiqués par la grande distribution à Mayotte comme sur l'ensemble du territoire français, l'Etat doit au contraire reprendre toute sa place de régulateur. Le mouvement en cours montre également la nécessité d'augmenter les revenus par la revalorisation des minima sociaux, du SMIG, par la création d'une indexation des salaires qui prenne en compte toutes les dimensions du coût de la vie à Mayotte comme c'est le cas dans les autres départements d'Outre-mer.
 
La FSU-Mayotte a demandé aux collègues d'exercer leur droit de retrait dès le mercredi 19 octobre. Inviter les personnels, comme l'écrit le Vice-recteur, à ne pas prendre de risques inutiles et dans le même temps les inviter à faire honneur à leur mission en passant un peu de temps avec leurs élèves est contradictoire avec les impératifs de sécurité de la communauté scolaire. Après près de six semaines de blocages et de magasins fermés, la FSU ne peut que s'inquiéter des conditions de fonctionnement du système éducatif. Les transports scolaires sont très perturbés. Les collations ne sont plus servies. La sécurité de tous pour se rendre vers les établissements scolaires n'est pas assurée. Les agressions, tant d'élèves que de collègues se sont multipliées.
 
La FSU demande au gouvernement, au ministre de l'Education nationale et au Vice-rectorat de prendre leurs responsabilités en décidant de fermer les établissements scolaires jusqu'à la fin du conflit social, condition sine qua non pour que le calme revienne et que la sécurité de l'ensemble des acteurs de la communauté éducative.
La FSU dénonce l'attitude du gouvernement qui joue le pourrissement d'un conflit que les médias ignorent
 
Tags : Mayotte
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#Posté le mardi 08 novembre 2011 11:10

COMORES : Les parents d'élèves inquiets de la grève

COMORES : Les parents d’élèves inquiets de la grève
La grève des enseignants prend de plus en plus de l'ampleur. Malgré la décision des autorités de Ngazidja d'exiger la reprise immédiate des cours dans les établissements publics, l'intersyndicale des agents de l'éducation reste sur sa position. Cette situation inquiète les parents d'élèves. Certains succombent dans le désespoir après qu'un mois se soit écoulé. "Sincèrement, je n'ai pas d'espoir. Le mois d'octobre est déjà passé, et la rentrée n'a pas eu lieu. Cette fois-ci, les enseignants sont catégoriques", se plaint Mme Mariama Ali, mère d'une collégienne. Maman Patro, originaire de Boeni dans le Bambao, pense que "nous, parents d'élèves, devons-nous réunir pour discuter avec les enseignants afin de trouver une solution. Puisque le gouvernement ne parvient pas à dénouer la crise. J'ai 2 enfants, et j'étais obligée de les inscrire dans une école privée. Car s'il faut attendre que les professeurs soient payés, ce n'est pas rassurant. Or, c'est leur droit. On ne peut pas travailler sans être payé". 
 
Quant à Papa Asmine, il regrette "une situation alarmante. Mes enfants étaient scolarisés à l'école primaire Moroni application. Je les ai transférés dans un établissement privé, alors que je n'ai pas de moyens. Mais je l'ai fait car je ne supportais plus de voir les enfants à la maison chaque matin, ce n'est pas juste. Pourquoi nos gouvernants oublient leurs devoirs ?". Les responsables des écoles publiques sont frustrés par la grève. Le directeur du collège de Moroni Mbouéni, Saleh Ahmed redoute que "l'effectif des écoliers diminue. Les parents viennent retirer les dossiers de leurs progénitures pour les inscrire dans les écoles privées. Nous leur expliquons, mais ils ont peur. Si l'effectif est réduit, le nombre d'heures des profs diminue et par conséquent, les enseignants risquent d'être affectés dans d'autres centres".
 
"Je ne perds pas espoir que la rentrée aura lieu la peut-être semaine prochaine. Mais nous rendons responsable le gouvernement du président Ikililou. Le fait que la rentrée n'a pas eu lieu nous expose à la délinquance et à la corruption car nous errons dans les rues à ne rien faire. Dieu seul sait ce qui peut nous passer par la tête", s'explique Moussa Ali, élève en 2nde au lycée de Moroni. Et Ahmed Youssouf, qui est en classe de CM1 à l'école primaire de Mbouéni de dire que "moi, je souffre de voir mes camarades partir à l'école chaque matin. Mes parents n'ont pas d'argent pour m'envoyer dans le privé. C'est vrai que nos professeurs réclament d'être payés, mais qu'ils aient pitié de nous". 
 
Source : Flash Info n°2878 du Mardi 8 novembre 2011
(la photo n'est pas de Flash Info)
Tags : Mayotte
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#Posté le mardi 08 novembre 2011 10:49

MAYOTTE / Vie chère : MCOLO na lawé

MAYOTTE / Vie chère : MCOLO  na lawé
 
Tags : Mayotte
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#Posté le mardi 08 novembre 2011 09:56

Comores : Mayotte se rebelle

Par Pierre Caminade

Comores : Mayotte se rebelleLe mouvement social qui ébranle Mayotte depuis plusieurs semaines révèle l'envers du décor de la départementalisation.
 
Entamé le 27 septembre, ce mouvement social réclame simplement la baisse des prix des produits de consommation courante, leur alignement sur ceux pratiqués à La Réunion. Pourtant, les reportages tardifs évoquant le sujet ont eu le soin de souligner la « mauvaise foi des syndicats. » Lorsque le poulet est toujours étiqueté 29 euros la caisse à Mayotte, vendu deux fois moins cher en Métropole, quelques pièces seulement au Cameroun, faut-il de la mauvaise foi pour protester ?
 
Comores : Mayotte se rebelleFace à face tendu entre manifestants et gardes mobiles à Mamoudzou
 
Les propositions faites le 1er octobre pour répondre aux revendications contre la vie chère ont plus sûrement mis le feu aux poudres puisqu'il s'agissait de baisser de 10 % le prix des sardines et du sac de riz, et de fixer à moins de 20 euros la caisse de 10 kg d'ailes de poulet... pendant un mois. Au lieu de savourer calmement ces trente jours de bonheur, les Mahorais se seraient donc laissés entraîner par des syndicalistes arrivistes dans la prolongation d'un mouvement ne faisant que le jeu des casseurs et des vandales, en ruinant l'activité économique de l'île ! Laquelle ne brille pas il est vrai par sa productivité, puisque qu'en la matière on compte principalement sur le travail des irréguliers [1], dans le bâtiment et l'agriculture, le reste étant surtout irrigué par le salaire des fonctionnaires, militaires et autres métropolitains
Des réseaux d'importation verrouillés

Les négociations économiques portent donc sur la fixation des prix, toujours problématique dans une économie prétendument concurrentielle (ce qui est discutable lorsque les réseaux d'importation sont si bien tenus).
Les phénomènes de préemption d'un marché aux marges confortables et large­ment arbitraires, contrôlées par quelques entreprises prédatrices, ici peut-être souvent basées à la Réunion (Taillefer par exemple), rappellent furieusement ceux constatés en Martinique et Guadeloupe à l'époque des mouvements sociaux comparables.
C'était début 2009, pendant la campagne sovietoïde à Mayotte pour dire « oui » au statut de « département ». Le député des Mahorais clamait alors à ses administrés : « Bienvenue dans l'égalité républicaine ! » Un vrai présage.
Rappelons que tout programme d'un responsable politique mahorais se limitait à deux points : la départementalisation et l'expulsion des irréguliers (quasiment les seuls producteurs de l'île). Le premier étant acquis, les élites sont fort dépourvues. Que promettre pour se donner une consistance masquant l'incurie de leur activité (si l'on ose le mot) ?
 
La fausse aubaine du statut

Comores : Mayotte se rebelle
Il resterait à brandir la « Rupéisation » européenne comme nouveau Graal à quêter. En effet, l'outremer européen est classé en régions ultra-périphériques (RUP), parmi lesquelles nos quatre vrais DROM (Département et région d'outre- mer, en droit français) et en PTOM (Pays et territoires d'outre-mer), parmi lesquels nos PTOM français, et cette « collectivité unique appelée Département » (pour reprendre les termes de la loi qui fait depuis peu de Mayotte un soi-disant DROM).
L'accès à ce statut européen de RUP permettrait à l'île perturbée « de bénéficier de 2 millions d'euros » [2]. Les institutions européennes semblent enthousiastes, quitte à s'asseoir sur le devoir de continuité de l'État, puisque la quasi-totalité de nos partenaires de l'EU qui ont voté les vingt résolutions de l'ONU condamnant la présence illégale de la France à Mayotte.
Mais faire de cette aubaine la solution pour régler l'inactivité professionnelle des Mahorais, leur déconsidération (pour ne rien maîtriser du destin de leur île en dehors de référundums plébiscites pour pouvoir bénéficier des minimas sociaux), et surtout la question de prédation économique sur les importations, ce serait une ficelle un peu trop grosse, même pour une population qui a une culture politique consistant à se faire rouler dans la farine par leurs élites depuis un demi-siècle.
Il faut déjà espérer que les projecteurs braqués sur Mayotte suscitent des enquêtes comme celle du documentaire diffusé en 2009 [3] révélant une partie des dessous inadmissibles des préemptions en Martinique et Guadeloupe.
Le gouvernement a promis une enquête et des sanctions sur ce sujet à Mayotte : attendons de voir la mise en oeuvre... après les élections.
Pour l'heure, le blocage de l'île est inquiétant : la violence y est multiforme, les barrages empêchent les transports, les portes-conteneurs repartent sans avoir été déchargés, et les Mahorais en arrivent à se rappeler qu'ils ont de la famille vivant sur les îles voisines, pour les approvisionner.
Comores : Mayotte se rebelle
Chargement des boeufs à destination du 101ème département pas comme les autres
photo wongo

Les embarcations de fortune amenant les « clandestins » chargent maintenant aussi des vivres. L'usage était de voir ces voisins de l'archipel comorien venir chercher plus de subsides sur l'île sous perfusion économique française. C'est maintenant la solidarité anjouanaise qui aide à palier les carences mahoraises, ainsi que des réseaux commerciaux des Comores indépendantes qui n'ont pas l'habitude d'être sollicités par Mayotte. Une situation qui ne pourra pas durer, vu l'importance de Mayotte dans l'économie d'Anjouan.
Il faut espérer que les Mahorais, voyant leurs représentants politiques relayer le discours d'apaisement de Paris sans défendre trop vigoureusement leurs intérêts, mènent une réflexion sérieuse sur la façon de reprendre en main leur destin. Il pourrait commencer par s'exprimer dans sa comorianité, puisque dans leur mode de vie, à part la culture de mendicité politique, les Mahorais ne font que prouver au quotidien qu'ils ne sont rien d'autres que des Comoriens, même s'ils le renient dans une navrante schizophrénie.
 
Des Mahorais spoliés de leur terre

En attendant, Paris émet des discours ten­tant vainement d'apaiser ces ingrats, pourtant fraîchement départementalisés, qui se rebellent au lieu de remercier. La relabellisa­tion de Mayotte en « département » n'aura rien réglé. Rappelons au contraire qu'un label de ZPG (Zone des pas géométriques) appuyé sur un cadastre tout neuf permet à l'État français d'exiger à certains de payer le terrain sur lequel ils avaient bâti leur maison à un prix inaccessible, en toute légalité suivant le statut personnel qui a disparu avec la départementalisation (Billets d'Afrique n°200).
Le Comité Maore rappelle avec raison dans un communiqué du 13 octobre que « la lutte contre la vie chère est au fond une vive protestation contre un droit commun français inapplicable à Mayotte... Car, pour prendre un exemple, les lois françaises sur la propriété des terrains et des maisons familiales aboutissent à dépouiller les Maorais au profit d'immigrés français ».
Évidemment, la violence d'État s'exprime pour l'occasion sous sa forme la plus banale : blindés, gaz lacrymogènes, flash- balls à gâchette facile, etc.
Le gouvernement semble espérer que les dispositions liées au nouveau statut feront entrer l'île dans la paix sociale : le RSA (Revenu de solidarité active) au 1er janvier 2012, l'établissement d'un régime de retraite pour plus de professions, ou l'allocation de rentrée scolaire revalorisée d'ici à quatre ans et alignée sur la Métropole, Certains points restent donc encore des promesses hypothétiques.
-------------------------------------------------------------------------
[1] Principalement les Comoriens des autres îles qui, faut-il le rappeler dans Billets sont chez eux à Mayotte puisque pour l'ONU la France occupe illégalement cette île comorienne depuis 1975.
[2] Malango actualités, 27/10/11
[3] Reportage de Romain Bolzinger, Les derniers maîtres de la Martinique, diffusé le 6 février 2009 sur Canal +.
 
Source :survie.org/billets



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#Posté le lundi 07 novembre 2011 16:43

Modifié le lundi 07 novembre 2011 18:05

Les Comores s'interrogent sur la validité de la rupéïsation en cours de Mayotte

Les  Comores s’interrogent sur la validité de la rupéïsation en cours de Mayotte
“La France et l'Union européenne doivent savoir que la départementalisation et la rupéïsation unilatérales de Mayotte, n'effaceront pas la Comorianité de Mayotte, partie intégrante de la Nation-archipel des Comores“
 
Le ministère des Relations extérieures et de la coopération regrette qu'à nouveau, l'offre de dialogue exprimée par les autorités comoriennes au sujet du litige opposant les deux parties, comorienne et française, sur l'île de Mayotte, essuie de façon systématique une fin de non-recevoir par la République française. En effet, persistant sur son appel sans cesse renouvelé au dialogue, nonobstant les violations répétées de la France des résolutions pertinentes des Nations unies et de toutes les organisations internationales sur la question de l'île comorienne de Mayotte, l'Union des Comores n'abandonnera jamais la revendication légitime du peuple comorien, qui est en soi un principe de droit. 
 
L'intangibilité des frontières, fondement du droit international public, à l'entière adhésion de l'Organisation des Nations unies, de l'Union africaine, de la Ligue des Etats arabes, de la Conférence islamique, du mouvement des non-alignés et de bien d'autres organisations régionales et sous régionales. C'est ainsi que l'Union des Comores s'interroge sur la validité des nouvelles institutions intervenues à Mayotte et celles de la rupéïsation en cours, face au droit international et à la reconnaissance universelle des frontières de l'Etat comorien accédant à l'indépendance et réaffirmée depuis 36 ans, chaque fois que de besoin, par toutes les organisations internationales. 
 
La situation mouvementée qui prévaut actuellement à Mayotte, présentée comme une réaction de ses habitants face à la vie chère, traduit plutôt le malaise profond de nos compatriotes mahorais devant la non-prise en compte de leur identité culturelle et leur spécificité dans les évolutions institutionnelles engagées par la France. 
 
Face à cette réalité, et à l'heure où des grands ensembles se forment pour pouvoir faire face aux mutations internationales, l'Europe n'a aucun intérêt à contribuer au démantèlement de l'unité de la nation-archipel des Comores. L'engament de l'Union européenne pour une solution pacifique et négociée entre la France, l'Union des Comores et Mayotte, renforcerait son rôle dans notre région en quête de stabilité, condition essentielle pour contenir les menaces multiformes qui pèsent sur l'espace géographique et maritime indo-océanique. 
La cohésion du tissu social, économique, culturel et cultuel, facteur déterminant d'une vie apaisée et de rapprochement entre les habitants de la Nation-archipel des Comores, reste un impératif majeur qui doit l'emporter sur toute autre considération de conjoncture et de calcul à courte vue. 
Plus que jamais, le dialogue s'impose pour que nos îles retrouvent leur complémentarité sociologique et historique qui les lie de manière intrinsèque. 
Enfin, la France et l'Union européenne doivent savoir que la départementalisation et la rupéïsation unilatérales de Mayotte, n'effaceront pas la Comorianité de Mayotte, partie intégrante de la Nation-archipel des Comores. 
 
Fait à Moroni, le 2 novembre 2011
Source (sans la photo) : Al-watwan N° 1847 du mercredi 3 novembre 2011
 
Commentaire Wongo

Nous ne sommes pas sûrs que la question de l'île comorienne de Mayotte puisse être résolue par des communiqués du Mirex. La moindre des choses c'est de saisir officiellement le parlement européen pour le mettre en garde du non-respect annoncé du droit international
Tags : Mayotte
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#Posté le jeudi 03 novembre 2011 05:20

COMORES / Mayotte : la justice fait droit à la raison.

COMORES / Mayotte : la justice fait droit à la raison.
Contrairement à la métropole, à Mayotte les étrangers ne disposent d'aucun recours suspensif pour faire valoir leurs droits avant une expulsion. Dans l'île, les reconduites à la frontière sont si massives (26000 en 2010 (exactement 26405 : Ndlr)) et expéditives que nombre d'étrangers sont éloignés alors qu'ils peuvent légalement bénéficier d'un titre de séjour.
Le mercredi 19 octobre à Majicavo, Monsieur A., est contrôlé par la gendarmerie alors qu'il participe aux manifestations contre la vie chère. Ce mouvement social rassemble depuis plusieurs semaines une large partie des habitants de l'île, solidaires, qu'ils soient Mahorais ou Comoriens, Français, réguliers ou clandestins. Le rejet des Comoriens, sans-papiers ou en situation administrative précaire, s'est aggravé ces dernières années, entretenu par une politique publique qui stigmatise une partie de la population et la divise. Mais ce mouvement social rassemble : tous les habitants de l'île réclament des meilleures conditions de vie et une plus grande égalité des droits avec les 100 autres départements français.
 
COMORES / Mayotte : la justice fait droit à la raison.
Les gendarmes emmènent Monsieur A au centre de rétention sans qu'il ne puisse prévenir sa compagne, Française tout comme leurs deux enfants. Le Collectif contre la vie chère se mobilise aussitôt et organise une collecte pour rémunérer un avocat.
Le lendemain matin, lors d'une de leurs visites au centre de rétention, des bénévoles de La Cimade constatent aussitôt l'absurdité de sa situation. Ils envoient immédiatement un recours gracieux à la préfecture, accompagné de toutes les pièces justificatives. La réponse est négative et Monsieur A. est expulsé vers 14h par avion vers Anjouan.
L'iniquité flagrante de cette décision conduit Monsieur A., avec le soutien de La Cimade à déposer un référé liberté dans la soirée, arguant d'une violation manifeste de la loi applicable à Mayotte (Ordonnance 2000-373, articles 33 et 34-I-4) mais aussi au regard des lois européennes (Convention Européenne des Droits de l'Homme art. 8). Comme l'exige la procédure, le tribunal administratif se réunit en urgence.
Le verdict tombe le 22 octobre : la préfecture est condamnée à « organiser sans délai le retour de Monsieur A. sur le territoire de Mayotte » et à payer 800 euros. Une victoire qui laisse espérer qu'à l'avenir la justice pourra mieux contrôler les pratiques de l'administration qui bafouent depuis des années les droits de l'Homme les plus élémentaires à Mayotte.
 
source : cimade
Voir aussi
 
Commentaire :
 
Ces EGV (expulsions à grande vitesse) sont contraires à "l'accord équilibré" signé par M. Hallade et les voyoucrates comoriens.



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#Posté le jeudi 03 novembre 2011 01:41

Modifié le jeudi 03 novembre 2011 02:14

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