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Le président des Comores, Dr IKILILOU a raté sa 1ère AGNU

Le président des Comores, Dr IKILILOU a raté sa 1ère AGNU
 
Le chef de l'Etat des Comores, Son Excellence, Hadj Docteur IKILILOU DHOININE a pris part  à la 66ème Assemblée Générale des Nations Unies.
Notre IKI national a pris la parole tard dans la nuit du 23 septembre, quelques heures après le discours historique de Mahmoud Abass qui a déclaré devant l'Assemblée générale que  les palestiniens sont "prêts à revenir aux négociations sur la base des références fondées sur le droit international et d'un arrêt total de la colonisation".
C'est devant une salle presque vide qu'Iki  de la république a pris la parole dans un discours atone et contradictoire. Sans demander  au préalable la suppression du visa Balladur ni l'arrêt total de l'Européisation de l'île comorienne de Mayotte, Bantiti a dénoncé le « génocide mahorais », consécutif à l'instauration internationalement  illégale de ce visa Balladur en déclarant : « le visa imposé par les autorités françaises aux Comoriens des trois autres îles a, à  ce jour, brisé de nombreuses familles en faisant du bras de mer qui sépare Mayotte de l'île s½ur  d'Anjouan un immense cimetière dans lequel reposent les restes de milliers de mes compatriotes  qui voulaient tout simplement  se rendre dans une partie de leur territoire. Cependant, (le mot qui casse tout : Ndlr)  nous ne pouvons rester, ni sur des condamnations sans  suites, ni sur des  positions figées qui ne contribuent nullement au règlement du contentieux » et appelle honteusement à la reprise du GTHN (Groupe de Travail de Haut Niveau), stoppé par le régime sortant  (dont il faisait partie) suite à la départementalisation de Mayotte, contraire aux engagements pris par la France pour le retour de Mayotte dans son giron naturel.  « Nous espérons pouvoir mener ce combat (le retour de Mayotte : Ndlr) par la voie de la négociation nécessaire avec la France, un partenaire économique des Comores, mais aussi et surtout, en y associant nos frères et s½urs mahorais, car il ne peut y avoir de solution réaliste et durable à ce contentieux sans leur implication.» Poursuit  triomphalement IKI de la république, reniant ainsi ses promesses électorales en se ralliant à l'idéologie du candidat malheureux Abdou Djabir qui prône un dialogue avec les mahorais pour résoudre l'épineuse question mahoraise.
La question que l'on se pose pourquoi les autorités comoriennes ne portent pas plainte contre les autorités françaises devant les instances  judiciaires internationales pour génocide, au lieu de reprendre des négociations qui ne donneront rien? Un partenaire économique a-t-il le droit de tuer impunément ?
 
Toza – Moroni
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Tags : COMORES
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#Posté le dimanche 25 septembre 2011 12:37

COMORES : Les dossiers d'agressions sexuelles divisent la justice...

COMORES : Les dossiers d’agressions sexuelles divisent la justice…
Cinq à huit cas d'agressions sexuelles sur mineurs sont enregistrés par mois, en moyenne, auprès de la cellule d'écoute des enfants victime d'agression sexuelle, apprend-t-on des sources de la structure. Ce chiffre fait que “les agressions sexuelles restent la première infraction qui touche les enfants dans notre pays“, confirme Azad Mzé, ancien procureur de la République près du tribunal de Moroni. 
Selon Massoundi Soilihi, assistant social à la cellule d'écoute, “la question de la délinquance sexuelle reste tout le temps impunie. Les présumés agresseurs ne subissent jamais les peines qu'ils méritent. Les informations judiciaires ouvertes ne donnent rien, le prévenu bénéficie de mise en liberté provisoire et rien ne suit. Il ne se rend pas à la justice pour pointer et ne se présente même pas en audience. La plus part de temps, nous apprenons que le prévenu profite de sa mise en liberté provisoire pour quitter le pays“. 
Du côté du tribunal de Moroni, le tout nouveau procureur de la République, Youssouf Ali Djaé partage cet avis, selon lui, “la plupart des agresseurs bénéficient d'une liberté, et seuls les cas d'agression sexuelle qui sont passés en jugement sont ceux où le prévenu se trouve en détention. D'ailleurs une fois l'affaire est jugée, le coupable ne purge pas la totalité de la peine qui lui est infligée“. “Nous savons comment fonctionne notre système judiciaire et nous perdons confiance en notre justice. L'Etat doit s'impliquer davantage pour éviter que les gens se rendent justice eux-mêmes. En notre qualité de service d'écoute, notre devoir consiste à aider les familles à porter les plaintes et une fois la procédure engagée, nous devons nous concentrer sur le suivi psychologique de l'enfant mais ce n'est pas le cas, nous nous trouvons dans l'obligation d'accompagner les familles qui le plus souvent ne comprennent pas la justice, vu les défaillances de notre système judiciaire”, ajoute Massoundi Soilihi. 
A en croire ce parquetier de Moroni, trois problèmes compliquent les procédures engagées contre les agressions sexuelle. “La légèreté de notre état civil, les certificats médicaux de complaisance et le laxisme des magistrats chargés d'instruire le dossier. Deux médecins peuvent livrer deux certificats différents sur la même personne. Exemple concret d'un cas d'agression sexuelle sur une fille de 7 ans. Le premier médecin a attesté que la victime a subi une relation sexuelle à plusieurs reprises et après contre-expertise, un autre médecin a attesté que la fille est vierge et que son hymen est intacte. Devant une telle situation, le magistrat instructeur devrait solliciter un troisième certificat médical pour découvrir la vérité“. 
Médecin assermenté... 
Du côté de la cour d'appel dont la chambre d'accusation est fustigée d'accorder des libertés provisoires avec beaucoup de légèreté, un des conseiller, Omar Ben Ali, estime que le tribunal doit avoir un médecin assermenté pour effectuer des contres expertises quand le besoin se fait sentir car le certificat médical est fourni en fonction de l'intérêt des parties. “Cela ne se perçoit pas seulement dans les agressions sexuelles, même avec les coups et blessures volontaires (Cbv), les médecins peuvent fournir des certificats qui exagèrent le cas. Devant les contres expertises, nous jugeons utile d'accorder la liberté provisoire assortie d'un contrôle judiciaire en attendant la fin de l'instruction”. 
Pour l'Ordre national des médecins, son président à Ngazidja docteur Madi Ibrahim pense qu'aucun médecin qui se respecte ne délivre un certificat médical de complaisance. “Si c'est le cas, cela entre dans le cadre de faux et usage de faux, qui est un délit prévu et puni par la loi, alors le médecin doit être poursuivi. 
Toutefois, les examens effectués dans les cas d'agression sexuelle nécessitent l'intervention d'un médecin légiste et comme nous n'avons pas, le tribunal doit recourir à l'avis d'un spécialiste car il y a des choses que le généraliste ne connait pas”. 
 
MM 
Source : Al-watwan N° 1820 du vendredi 16 septembre 2011
(la photo n'est pas d'Alwatwan)

Tags : COMORES
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#Posté le vendredi 16 septembre 2011 15:11

Modifié le vendredi 16 septembre 2011 15:21

COMORES : UNE PLAINTE COMICO-MEDIATIQUE CONTRE SAMBI POUR DISTRAIRE LE PEUPLE

COMORES : UNE PLAINTE COMICO-MEDIATIQUE CONTRE SAMBI POUR DISTRAIRE LE PEUPLE
TRIBUNE LIBRE
 
Par Matsomalé
 
Comme toujours le CRC s'érige en ordre de bataille au côté de l'ancien colon pour combattre contre les Comores. Souvenez-vous ils ont initiés:
 
- La mise en veilleuse de la question de Mayotte auprès de l'ONU
- Le droit à la participation de Mayotte aux compétitions sportives internationales
- D'où des matchs opposant Comores - Mayotte comme si cette dernière était une entité à part
- L'officialisation du séparatisme inter-ile à Fumboni
- La décoration de chevalier de la légion d'honneur d'un de leur en France pour beaucoup de service rendu
- Et pour finir l'accueil du président Sarkozy à Mayotte par Azali dépêché sur place.
Tout cela fait froid au dos quand on sait que ce parti CRC est l'un des conséquences du coup d'Etat Azali.
 
Pour les sceptiques, sachez que les autorités de fait de Mayotte s'activent actuellement pour transformer cette région en ultra-périphérique-européenne. Un statu dont a besoin l'Etat français pour justifier d'avantage une éventuelle agressivité contre le ou les anti-mayotte française.
 
Néanmoins aux Comores "libres" ne demandez pas une discipline générale pour mieux défendre nos droits à Mayotte car c'est presque un gros mot. Le pire c'est que le pouvoir comorien tout comme les précédents apporte une aide tacite à la forfaiture française dans l'ile de Bamana. Sinon est-ce que le conseil des ministres du gouvernement IKILILOU en parle ? Si oui je ne demande qu'à savoir la teneur.
Pendant cet instant là une tentative de distraction au peuple est amorcée. Le prétexte est l'inculpation de Sambi pour cause d'opacité sur la gestion d'une partie des deniers publics lors de son mandat  présidentiel. On comprend que le personnage de Sambi n'est pas choisi au hasard puisque sa popularité est restée intacte tant sur le plan national qu'international.
Si c'est pour l'intérêt de la nation, pourquoi ce parti politique ne porte-t-il pas plainte à la CPI contre la France pour génocide ?
 
Arrêtez M. Msaidié, en voulant ternir l'image de l'ex-président pour amuser la galerie, vous –vous ridiculisez et cela tournera contre vous.
Soyons vigilants. L'affaire Guéant/Marseille et la plainte contre Sambi ont pour objectif de nous détourner sur autre chose, pendant que la France européise  l'île Comorienne de Mayotte en douceur.
 
Modifié et publié par Wongo
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#Posté le mardi 13 septembre 2011 23:15

COMORES / ANJOUAN : DES INSURGES AURAIENT TIRE DES COUPS DE FEU A MARSATRA

COMORES / ANJOUAN : DES INSURGES AURAIENT TIRE DES COUPS DE FEU A MARSATRA
Des coups de feu d'armes de guerre ont retenti dans la nuit de mardi à mercredi à Marsatra, un quartier de Ouani à l'entrée de la localité de Barakani, soutenus par deux autres salves dans d'autres endroits toujours dans la périphérie de Ouani-Barakani. Si ces coups de feu n'ont pas fait de victimes, ni de dégâts matériels, des questions se posent : que revendiquent les auteurs ? Et pourquoi à Barakani ? Et que fait la commission en charge de l'insertion et du ramassage des armes encore aux mains des civiles depuis la sécession de l'île en 1997?
D'origine inconnue, ces coups de feu soulèvent des interrogations, car depuis quelques semaines, voire des mois, des anciens éléments des FGA (Force de gendarmerie d'Anjouan), ex-bras armé de Mohamed Bacar, disent ne pas comprendre les critères de sélection concernant l'insertion au sein des différents corps de l'armée comorienne des anciens FGA. Des missives et des courriers anonymes ont circulé et un officier de la brigade de la gendarmerie de Mutsamudu, qui a préféré garder l'anonymat, nous a confié jeudi soir qu'il « n'est pas écarté que des éléments des FGA soient impliqués dans cette histoire. Ils ont clairement affiché la couleur. » Avant d'ajouter que des « mesures ont été prises pour identifier le ou les auteurs de ces coups de feu, sans perturber la quiétude de la population civile ». C'est pour cette raison que des patrouilles nocturnes et des points de contrôles routiers ont été mise en place dès mardi.
Quatre personnes ont été interpelées au bénéfice de l'enquête puis relâchées vendredi. « Ce sont des riverains qui se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment. Il fallait les entendre. Mais l'enquête se poursuit. Nous n'écartons aucune hypothèse. » Les riverains interrogés affirment avoir entendu une des trois salves d'armes à Marsatra mardi, vers 1h30 mais sans conséquences. A noter que ces tirs provenaient d'une zone très fréquentée, un débit de boissons alcooliques informel y ayant pignon sur rue. Cependant, « les deux autres tirs nourris qui ont succédé au premier à environ une heure d'interval, démontrent que l'acte n'est pas le fait du hasard. C'est un travail d'un ou plusieurs professionnels, des gens qui se déplaçaient pour éviter d'être identifiés ou suivis. Les douilles de gros calibres retrouvés à Marsatra en témoignent. Mais pourquoi et que revendiquent le ou les auteurs ? Cela reste du domaine du mystère» s'interroge Aboullatuf, un riverain.
Il est vrai que la proximité des faits avec la localité de Barakani, fief de Mohamed Bacar, l'ex-chef rebelle d'Anjouan en exil au Benin, peut bien supposer une implication de ses fidèles qui croient toujours à un retour probable aux affaires de leur chef. Toutefois, une source crédible nous a informé vendredi matin que parmi les interpellés, il y aurait une personne qui a témoigné avoir entendu un véhicule qui rôdait dans les lieux avant et après les coups de feu de Marsatra. Ce qui peut privilégier la thèse d'une action qui visait à faire porter le chapeau aux partisans de l'ex-chef rebelle. A Barakani, les rares personnes qui ont accepté donner leur opinion sur l'affaire, disent n'avoir jamais entendu de coups de feu, ni de mouvements inhabituels, mais ces événements se sont produits dans des heures tardives de la nuit, à la veille du jour de l'Aïd El Fitr.
Tous ces éléments remettent en action la mission des experts militaires et civils qui s'occupent du programme d'insertion des anciens FGA et du ramassage des armes. Cette commission peine à fournir des résultats concrets depuis son institution en 2009. Il se dit que depuis la mise en place de cette commission, pas plus d'une dizaine armes ont été rendues ou ramassées. Quant à l'insertion, c'est une autre paire de manche. Une thèse démentie par un gendarme qui affirme qu'un lot important d'armes aurait été ramassé « même si nous n'avons pas encore mis la mains sur la totalité de l'armement encore en circulation. A noter qu'il est évident que la plupart de ses armes qui échappent à notre contrôle sont devenues inutilisables faute d'entretien. » « Toutefois un arme de guerre reste toujours un arme de guerre et il ne doit pas être à la portée des civils ou être stoker dans un endroit en dehors des casernes militaires » a-t-il conclu. A titre de rappel, sur les centaines d'ex-FGA qui servaient Mohamed Bacar, une soixantaine seulement a été intégrée dans l'armée nationale.   
 
Kamal Ali Yahoudha
Source : ardc.fr
(le titre est de la redaction wongo)
 
Commentaire Wongo :
 
D'où viennent ses armes ? Le ramassage des armes suffit-il à sécuriser l'île d'Anjouan ? N'est-il pas facile de faire entrer des armes à Anjouan ?
Tags : ANJOUAN, COMORES
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#Posté le mardi 06 septembre 2011 17:15

Modifié le mardi 06 septembre 2011 17:29

COMORES : Iki toujours à quai...

COMORES : Iki toujours à quai…
 
L' equipage est au complet. Les passagers ont tous embarqué. Il y a même surcharge des matelots, mousses et soutiers – nombreux auront le mal de mer lorsque la houle sera forte. La cambuse est pleine – le précédent timonier assure que les provisions sont plus que suffisantes pour la traversée. Les vents semblent favorables. Le bateau est prêt à appareiller mais...il est toujours à quai.

A terre, les spéculations anxieuses scrutent l'horizon ou s'amoncellent des sombres destriers. Les rumeurs qui leur proviennent sont peu rassurantes. Le gouvernail serait casse, ou la boussole détraquée, n'indiquant plus la direction à prendre. Voyage pour une destination inconnue. 

Les premiers pas du Président Ikililou Dhoinine donnent une étrange impression de flottement. Fin juillet, un séminaire gouvernemental qui devait établir la feuille de route n'a rien donne. Suivi d'un séminaire gouvernemental assisté d'experts étrangers venus dispenses des cours de bonne gouvernance qui a pondu un document de politique Générale (DPG) d'une rare vacuité. 

L'on pensait que « le relais » était fin prêt, et qu'il n'avait qu'à poursuivre les chantiers « entamés » par son prédécesseur. Et que durant les cinq mois d'attente, il avait eu le temps plus que suffisant pour procéder aux derniers réglages de ses premières actions. Rien. Pour occuper le temps, et l'opinion, Ikililou rejoue le Beit-Salaam Show des auditions publiques des Directeurs des entreprises publiques. Celle de la SCH fut plutôt dé-solante. 

Où l'on apprit que durant les cinq années passées, l'établissement échappait à tout contrôle de son ministère de tutelle, les Finances, successivement occupe par l'actuel vice-président Mohamed Ali Soihili, Ikililou lui-même, ainsi que son Conseiller spécial Mohamed Bacar Dossar. Pathétique. 

Ou que cette puissante société publique n'avait pas honoré ses obligations financières vis-à-vis de l'Etat et que son Directeur General n ; avait de comptes à rendre qu'à l'ancien Chef de l'Etat. Et à lui seul. Obéir aux ordres : l'excuse universelle. Ahurissant. 

Serait-il indécent de demander ou serait passé cet argent. Ou écouter ces trapézistes des conseils d'administration – qui ont néanmoins continue à percevoir leurs jetons... de non présence. 

Depuis l'annonce il y a bientôt trois mois du lancement de la lutte anti-corruption, la fameuse commission chargée de conduire cette croisade n'est toujours pas mise en place. 
Si le chef de l'Etat ne se libère pas vite des ses hésitations, il risque fort de s'embourber, et très vite, dans la parlotte. L'Etat a toujours affectionné les dialogueurs professionnels. Et ce ne sont pas les « parleurs » qui manquent. 

Aboubacar M'changama
Archipel N˚ 239 du mercredi 24 aout 2011
source : comoresdroit
Tags : COMORES
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#Posté le vendredi 26 août 2011 09:39

Modifié le vendredi 26 août 2011 10:14

OCEAN INDIEN / JEUX DES ÎLES : Le chef est satisfait

OCEAN INDIEN / JEUX DES ÎLES : Le chef est satisfait
JEAN-FRANCOIS BEAULIEU - Le président du Comité international des Jeux (Cij) et du Comité régional olympique et sportif réunionnais (Cros) est globalement satisfait de ces Jeux seychellois, les premiers - et derniers - sous sa direction.
 
Il y a plusieurs images que nous retiendrons de Jean-François Beaulieu, le grand chef réunionnais du Cij, et donc de ces huitièmes Jeux des Îles. D'abord, celle d'un monsieur qui, par ses discours lors des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux, a provoqué des acclamations dans le stade Linité de Roche Caïman, à Victoria. Celle d'un dirigeant reçu comme un chef d'Etat, aux côtés du président de la République des Seychelles James Michel, veillant à la bonne tenue de ces Jeux, les seuls qui se dérouleront sous sa direction. Dans l'avion qui ramenait toute la délégation réunionnaise au pays, il a pris le temps de dresser les premiers bilans, à chaud.
Quel bilan tirez-vous de l'organisation de ces Jeux seychellois ?
“Au niveau de l'organisation, nous avons constaté une période de rodage les deux-trois premiers jours, puis des améliorations rapides, qui ont permis une organisation et des hébergements satisfaisants. Malgré les retards, nous n'étions pas à l'étroit dans les logements.
Vous avez été inquiet, à un moment, que tout ne soit pas prêt à l'heure ?
Trois semaines ou quinze jours avant, j'étais venu, et le chantier avait pris du retard. Donc, ma hantise, c'était que les bâtiments ne soient pas livrés. Mais les Seychellois ont travaillé 24h sur 24 pour que tout soit prêt. Il faut dire aussi qu'il y a eu des aléas climatiques qui ont perturbé les travaux. Les Seychelles ont dû faire face à une sécheresse quasi centenaire ! Ils ont dû mettre des gros moyens pour avoir de l'eau, notamment avec la construction de cinq stations de dessalement. Ils ont fait beaucoup d'efforts, et pour moi c'est une réussite.
Que pensez-vous de cette “course aux médailles” des derniers jours, et notamment de ce désir de remporter le classement par nations ?
On devrait s'éloigner de cet état d'esprit de compétition globale, rester dans l'esprit olympique qui dit que c'est la discipline qui compte. La performance se mesure au niveau de la discipline. La somme des médailles n'importe pas. On ne peut pas comparer ce qui s'est passé à Madagascar et ce qui s'est passé aux Seychelles, nous n'avions pas les mêmes disciplines. C'est bien la discipline qu'il faut évaluer. Et lorsqu'on le fait, ce n'est pas seulement au nombre de médailles, mais par rapport aux records, au temps, à la hauteur, à la longueur. Aux performances. Si on n'améliore pas les records des Jeux précédents, on n'a pas amélioré la performance. Toute cette réflexion-là doit se faire au niveau de chaque Ligue et Comité.
Malgré tout, on constate que des pays évoluent, d'autres régressent...
Le pays qui a le plus progressé, c'est les Seychelles. Regardez ce qu'ils ont fait, c'est quand même énorme. Regardez le nombre de médailles qu'ils ont eues à l'haltérophilie. Par contre, là où on constate une baisse, c'est Madagascar. Première dans un certain nombre de disciplines en 2007, et là, en baisse. L'écart est énorme par rapport aux derniers Jeux.
On a aussi l'impression, parfois, que Mayotte, ou les Comores, sont tenues à l'écart (lors de la cérémonie protocolaire de la remise de la médaille d'or à l'athlète comorien Djamchi Athoomane, les organisateurs n'ont jamais pu remettre la main sur l'hymne comorien, qui n'a donc pas été diffusé).
Pour Mayotte, non, ce n'est pas vrai. Sur certaines disciplines, des échanges continuels sont effectués avec les Mahorais. Ils sont en progression, et on le sentait venir. Au niveau du basket par exemple, Mayotte vient à la Réunion en Coupe de France, en championnat N3, et il y avait bien des prémices de progrès (M'Tsapere avait battu la Tamponnaise il y a trois mois en match de finalités de l'océan Indien, ndlr). Mayotte est en progrès au niveau de la préparation depuis un certain nombre d'années, au niveau de la formation, il y a des progrès. En revanche, regardez l'athlétisme : quatre participants... Il y a des soucis, peut-être liés aux structures. Après, au niveau d'un pays comme les Comores, on n'a pas beaucoup d'échanges. Tous les athlètes comoriens évoluent à la Réunion, à Mayotte, en Métropole, à l'extérieur. Leur sélection, c'est un rassemblement d'éléments extérieurs. Mais leur niveau devrait s'élever, normalement.
N'auriez-vous pas dû effectuer une minute de silence en hommage à la cinquantaine de victimes dues au naufrage du Madjihira, le 10 août aux Comores ?
La minute de silence, on l'a évoquée au sein de l'organisation. Là où il y avait des Comoriens engagés, comme à l'athlétisme, ça a été demandé. Il a dû y avoir un moment de silence dans ces compétitions (1).
Est-il encore normal, après la départementalisation, que Mayotte n'ait toujours pas le droit de défiler avec le drapeau français, et qu'ils n'aient toujours pas le droit à la Marseillaise ?
Au sein du Cij, on a une charte. Pour pouvoir modifier cette charte, il faut qu'au niveau des états, il y ait des accords. On ne peut pas aller au-delà de la charte. Nous ne sommes plus dans le “sportif”, mais dans le “politique” (2).
En tant que président du Cij, comment avez-vous vécu ces Jeux ?
Personnellement, épuisant ! D'autant plus qu'il a fallu régler un certain nombre de litiges. Et notamment un litige qui marque l'histoire des Jeux, puisque c'est la première fois que nous avons affaire à une naturalisation de dernière minute avec un Américain (3). Mais à cela, on va mettre le “ola”. Clairement. Dans les règlements généraux, cela va être bien clair, pour ne pas revivre cela. Et en tant que président du Cros, quelle est votre réaction par rapport à l'absence des footballeurs réunionnais aux cérémonies d'ouverture et de clôture ? Je ne sais pas, je n'ai pas vu. Demandez à leur président de Ligue.
Cette édition est-elle une réussite ?
Oui, sans aucun doute, ces Jeux seychellois sont une réussite”
 
Recueilli par Loïc Chaux


1. Aucun moment de recueillement pour les Comores n'a été respecté, dans n'importe quelle compétition. 2. Les Comores considèrent toujours Mayotte comme faisant partie de l'Union des Comores, et non comme un département français. L'Assemblée générale de l'Onu considère d'ailleurs toujours Mayotte comme faisant partie des Comores. 3. Le joueur de l'équipe de basket-ball malgache Charles Ramsdell avait été naturalisé quelques jours avant le début de la compétition, mais trop tard pour faire partie de l'équipe nationale à l'occasion des Jeux. Ce que les Malgaches ont contesté pendant tout le tournoi.


Tags : JIOI, COMORES
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#Posté le mercredi 17 août 2011 00:49

COMORES / Vue de Mayotte, la loi sur les soins sous contrainte


COMORES / Vue de Mayotte, la loi sur les soins sous contraintePar Paticia Janody
 
La scène intervient dans le cours d'une consultation à Kahani, dans l'ile de Mayotte, devenue département français cette année courante 2011. Le psychiatre reçoit une jeune mère depuis peu traitée par neuroleptique, qui confirme elle-même l'intérêt du médicament: elle a tenté de l'interrompre et s'est aussitôt vue assaillie de nouveau par divers phénomènes terrifiants, internes et externes, qui le mettent hors d'état de prendre soin de son bébé âgé de trois semaines. L'accord semble donc conclu pour reconduire la prescription. Seulement voilà, il y a le problème du lait: l'allaitement n'a pu être poursuivi et cette femme, qui a déjà nourri trois enfants, comptait recourir au lait en poudre premier âge. Sauf qu'il n'y a pas d'argent à la maison pour acheter le lait en poudre.
L'échange qui suit est quasiment prévisible, et scandaleux à proportion de sa prévisibilité. Le psychiatre propose de remplir une ordonnance pour le lait, à l'attention de la PMI (centre de protection maternelle et infantile). Inutile, déclare la femme. Elle s'y est rendue hier, il n'y a plus de lait disponible à la PMI. Plus de lait à la PMI, appuie l'infirmier, et aucune date de réapprovisionnement fixée. C'est ainsi depuis deux mois, cet approvisionnement-là semble bloqué. Ah, commente le psychiatre embarrassé, pourrait-on se tourner en ce cas vers l'association Solidarité–Mayotte?  -Inutile, lâche la femme. Elle s'y est rendue avant-hier, il n'y a plus de lait à Solidarité–Mayotte. Plus de lait à Solidarité-Mayotte, confirme l'infirmier, et aucune date de réapprovisionnement fixée. Ah, commente le psychiatre très embarrassé, mais où peut-on alors trouver du lait premier âge ?
De l'enquête téléphonique, il ressort que le dispensaire Jacaranda (à Mamoudzou) dispose encore d'un peu de lait premier âge. La patiente pourrait s'y rendre en taxi-brousse, sous réserve de se faire avancer l'euro nécessaire à la course. Mais, dit-elle, c'est trop risqué, une chance sur deux de se faire arrêter. Telle est en effet sa situation: grand-comorienne de naissance, elle ne dispose pas d'un visa en règle, encore moins d'une carte de séjour pour Mayotte. Elle est donc soumise aux contrôles de la PAF (police de l'air et des frontières) qui s'exerce régulièrement sur les taxis-brousse, et risque l'expulsion. Cette femme est donc prise entre deux fléaux, chacun pire que l'autre : manquer de lait et risquer de voir dépérir son enfant ; aller chercher du lait et risquer de se faire expulser, et séparer de son enfant.
Le temps de consultation est occupé par la quête alentour de quelques jours de lait en poudre, si bien que les « troubles psychiques » eux-mêmes ne sont guère abordés. Mais au fait, se tient-on vraiment hors sujet en touchant aux moyens de subsistance de l'enfant ? Le dilemme auquel cette femme est confrontée vient-il seulement en conséquence de ses troubles psychiques, comme un mal supplémentaire ? Ou bien le niveau auquel s'applique la loi relative au droit de séjour n'entre-t-il pas plutôt dans le processus psychique à l'½uvre ? Pour le dire autrement : quand une loi s'immisce jusqu'à ce degré d'intimité concrète, non seulement la disposition du corps propre, mais sa capacité d'engendrement, est-ce que cela ne rend pas fou ? Contrairement à la tradition, la femme n'évoque d'ailleurs aucun djinn partie prenante du délire. Elle se contente de lutter contre ses visions terrifiantes et de chercher du lait pour son bébé.
Comment enfanter, quand le v½u de procurer à l'enfant la nationalité mahoraise/française (de par son lieu de naissance), est mis en balance avec un risque portant sur sa survie même, au nom de la nationalité acquise? Un conflit est certes inhérent à toute naissance : il  faut en passer par le défilé du renoncement, abandonner une part des v½ux particuliers posés sur l'enfant, au profit de son avènement à ce qui fait monde commun. Mais lorsque l'enjeu de l'inscription au registre d'état-civil est la survivance même, se tient-on encore dans cette logique commune ? Reste-t-il alors un autre choix que celui du délire, c'est-à-dire cette forme de clivage radical entre monde commun et monde délirant, avec ce que celui-ci implique de retours terrifiants?
Il n'y a pas de réponse directe à cette question. Pas d'autre réponse que la répétition de la question devant chacune de ces parturientes  comoriennes, ou anjouanaises, étrangement saisies par un épisode délirant que rien n'annonçait dans le cours de leur vie antérieure. On peut être assuré, quoiqu'il en soit, qu'un enfant né sous ces auspices ne se voit pas offert le plus sûr départ dans l'existence. Laissons à l'imagination de chacun la sorte de message dont ce citoyen en devenir peut se trouver porteur. Peut-être fera-t-il entendre, sous l'hypothèse la moins néfaste, et pour peu qu'on y prête l'oreille,  quelque chose des abîmes qui tiennent parfois lieu de frontière.
Il s'agirait, à tout le moins, de considérer les deux sens de la question: ce qui, des manifestations d'un délire, peut en appeler à la loi; et inversement, ce qui, d'une certaine application monolithique de la loi, est capable d'enfoncer la frontière de la folie. L'état psychique de cette femme fait signe vers les conséquences de l'application aveugle d'une loi donnée. Plus précisément, elle invite à distinguer les niveaux auxquels une loi s'applique : un niveau légitime d'application au regard des conditions de vie commune dans une société donnée ; un niveau illégitime d'application qui ampute irréversiblement les possibilités d'un sujet.
Venons-en à la loi du 5 juillet 2011, sur les soins psychiatriques sans consentement. Cette loi systématise le marquage social de la folie, poussant notamment à l'application et à la surveillance de traitements médicamenteux contraints jusqu'aux domiciles personnels. L'exemple ici choisi vient en décalage, puisque la patiente est consentante aux soins et même demandeuse d'un traitement neuroleptique. Et ce décalage fait d'autant ressortir l'analogie avec la situation d'un psychiatrisé contrôlé à domicile, dans ses actes et dans ses dires, dans ses présences et dans ses absences, dans ses tentatives de production ou de création « hors-programme », de quelque nature qu'elles soient.  La particularité de la loi engagée importe moins, alors, que son niveau d'application, sa pénétration potentiellement illimitée de l'espace psychique. A cet égard, la loi sur les modalités de soins psychiatriques sans consentement rejoint une forme de législation sur le droit de séjour.
La loi du 5 juillet touche à l'énigmatique et inquiétante frontière de la folie, à ces confins psychiques avec lesquels certains n'ont d'autre choix que de batailler. Frontière certes irréductible à ce qui peut s'en légiférer, mais à laquelle tout système de loi doit s'attaquer d'une façon ou d'une autre. Or s'il n'est peut-être pas de très bonne façon, il en est de très mauvaises, et ceux qui ont quelque expérience en psychiatrie ont dénoncé le texte du 5 juillet,  applicable depuis le 1° août. On peut déjà apprécier ses effets délétères. D'une mainmise volontariste sur l'espace subjectif, il résulte inévitablement une aggravation du versant pathogène de la psychose. Le positionnement clinique impose clairement l'inverse, à savoir de rappeler les limites nécessaires à une application légitime de la loi. Soit à tenir ferme sur la part inaliénable qui a droit de séjour
 
mediapart
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#Posté le dimanche 14 août 2011 18:07

COMORES / NAUFRAGE DU MADJIRIHA : LA SURCHARGE SERAIT LA CAUSE DE L'ACCIDENT

COMORES / NAUFRAGE DU MADJIRIHA : LA SURCHARGE SERAIT LA CAUSE DE L’ACCIDENT
Plus de 50 morts, hier après-midi

Des corps étaient toujours coincés dans le bateau

Plus de 60 passagers ont été sauvés

Certains parlent de “plus d'une centaine de personnes à bord“ et assurent que la surcharge est à l'origine de l'accident comme le croit Ali Abdou Moussa, admis à l'hôpital de Fumbuni dans le sud de l'île. Par ailleurs, selon ce rescapé, originaire de Moya à Anjouan, “le bateau a eu une panne d'un des moteurs aux environs de 2 heures du matin, le deuxième moteur devait arrêter de tourner quelques instants après“. 
Le bateau de transport inter iles, Madjiriha, transportant quatre-vingt-treize passagers plus douze membres d'équipage, à destination d'Anjouan, a fait naufrage à hauteur du village de Sima ya Mwani en Grande-comore, dans la nuit du lundi à mardi et fait entre 50 et 60 morts si l'on en croit à des chiffres cités par des rescapés et ou obtenu à la capitainerie du port de Moroni. Dès 12 heures le patron du Coesp, le colonel Mouigni Daho, affirmait : “nous avons pu sauver que soixante et une personnes, mais nous ignorons si le chiffre des passagers avancé par les armateurs est exact, alors je ne peux pour l'instant donner un nombre précis des victimes“. A l'hôpital El-Marouf de Moroni, “vingt-trois corps ont été transportés pour être admis à la morgue, dont dix adultes et treize enfants“, affirme le commandant Tackffine, une heure plus tard, signalant au passage que “dans le village de Dzahadju, les habitants avaient repêchés neuf autres corps, qui n'ont pas encore été récupérés“. 
En milieu d'après-midi hier, plus le temps passait et plus le nombre de victimes n'a cessé d'augmenter. Selon toute vraisemblance, il n'y a pas, à proprement parler, de documents à bord ou à quai qui peuvent attester du chiffre exact des passagers. 
 
Un rescapé parle 
COMORES / NAUFRAGE DU MADJIRIHA : LA SURCHARGE SERAIT LA CAUSE DE L’ACCIDENT
Selon des témoins, présents au port de Moroni le soir du départ, “des passagers en attente d'autres embarcations comme le “Ville de sima“ en retard, ont été autorisés à monter à bord du Madjiriha”. Certains qui parlent de “plus d'une centaine de personnes à bord“ indexent la surcharge comme la cause de l'accident. 
C'est ce que croit, dure comme fer, Ali Abdou Moussa, un rescapé, originaire de Moya à Anjouan, admis à l'hôpital de Fumbuni dans le sud de l'île. Il ajoute : “le bateau a eu une panne d'un des moteurs aux environs de 2 heures du matin, le deuxième moteur devait arrêter de tourner quelques instants après“. 
Il ajoute : “la capitainerie du port a été alertée, mais aucun secours n'est venu. Le bateau a dérivé et a cogné une roche puis chaviré. Certains parmi les passagers sont coincés dans la cale. Nous avons alerté les autorités en rejoignant les côtes à la nage. C'est à 8 heures du matin que les secours ont commencé à venir“. Ce bateau qui avait transporté la veille des passagers en provenance d'Anjouan, a connu “des avaries de moteurs, qui n'avaient pas été réparés“, affirme un des passagers. Ces voyages considérés comme très bons marché ont été interdits par le ministère des Transports, puisque les embarcations ne répondent aux normes de sécurité, mais sont finalement tolérés. Aux environs de 14 heures, Ali Hassan, membre du Croissant rouge comorien affirmait que trente-huit corps avaient été repêchés. “Une soixantaine de survivants sont répartis aux hôpitaux de Uziwani et Fumbuni. D'autres corps sont prisonniers dans le bateau qui s'est retourné. 
 
“Cet accident, c'est vraiment terrible...” 

Nous sommes en attente d'une vedette de sauvetage qui transporte dix-sept corps encore. Dans l'immédiat, nous faisons le tour des hôpitaux pour distribuer des vivres. Cet accident, c'est vraiment terrible...“. Le procureur de la République Soilih Mahmoud, devait déclarer, quelques minutes plus tard devant la presse, que cinquante corps avaient été repêchés “pour l'instant“. “Des corps restent encore coincés dans le bateau sous l'eau et seront récupérés, dès que la houle sera moins forte”. 
Abouhairia Said Abdalla et Chaarane Mohamed 
 
Source : Alwatwan / Edition spéciale du 10 août 2011
(le titre est de wongo)
 
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#Posté le mercredi 10 août 2011 10:36

Modifié le mercredi 10 août 2011 10:52

COMORES /Mayotte : Abdou Djabir frappe de plus belle ! Des journaux mahorais saluent la “capitulation”

COMORES /Mayotte : Abdou Djabir frappe de plus belle ! Des journaux mahorais saluent la “capitulation”
La présence de l'ancien parlementaire aux côtés du nouveau président inspirait toujours la méfiance, vu la très grande proximité de l'homme avec les milieux français. Les observateurs n'attendent qu'une chose, que le chef de l'Etat désavoue publiquement la déclaration de Djabir, au risque de devenir celui qui aura, le plus et en un temps record, succombé aux chants de cygne de Paris 
De passage à Mayotte, l'ancien député Abdou Djabir et conseiller du chef de l'Etat chargé de la coopération régionale, a jeté un pavé dans la mare. Dans un entretien avec la presse locale, il a déclaré le plus sérieusement du monde : “Le président Ikililou n'a pas pour cheval de bataille la réintégration de Mayotte au sein de l'entité comorienne“. 
Une déclaration que des journaux mahorais ont repris en boucle pour saluer la “capitulation“ de l'Etat comorien. Le commentaire d'Albalad-Mayotte reflète bien cette position ambigüe du gouvernement comorien. 
“Désormais les autorités comoriennes sont favorables à ce que Mayotte fasse partie de la Commission de l'Océan indien en tant qu'entité propre“, lit-on dans ce quotidien. L'ancien maire de Koungou et vice-président du Conseil général de Mayotte, Saïd Ahamadi Raos, jubile : “C'est une avancée historique! En trois mois, nous avons avancé très vite“. 
Selon toujours Albalad, des discussions entre Mayotte et Mohéli seraient en cours dont l'objectif est “d'aider Mohéli à organiser ses communes selon le modèle français tout en formant ses agents, fiabiliser son état-civil, aider sa jeunesse à accéder à des études universitaires, notamment en envisagent un partenariat avec le centre universitaire de Mayotte, procurer une assistance pour la mise en place de son cadastre et enfin, accompagner sur le plan économique en facilitant les investissements des Mahorais à Mohéli“. Rien de moins. Et le journal de conclure : “Nous sommes donc à l'aube d'un jour nouveau pour de nouvelles pages entre la nouvelle administration comorienne face à la nouvelle majorité du Conseil général de Mayotte“. 
Il faut dire que la présence de l'ancien parlementaire aux côtés du nouveau président inspirait toujours la méfiance vu la très grande proximité de l'homme avec les milieux français. 
De là, à dire que le président allait rendre les armes et opérer ce revirement spectaculaire sur la question de Mayotte, il y avait un pas que personne n'osait franchir. Les observateurs n'attendent qu'une chose, que le chef de l'Etat désavoue publiquement la déclaration de Djabir, au risque de devenir celui qui aura le plus et en si peu de temps succombé aux chants de cygne de Paris. 
 
Source : Alwatwan / Edition spéciale du 10 août 2011
Tags : COMORES
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#Posté le mercredi 10 août 2011 10:14

Modifié le mercredi 10 août 2011 10:32

Comores / France : Le rat a-t-il mordu Ikililou ?

Comores / France : Le rat a-t-il mordu Ikililou ?
 
LA POLITIQUE DU RAT
Billet de Babou


Par expérience, pour avoir côtoyé souvent les rats et les colons français, les comoriens ont fini par établir un parallèle entre les deux espèces dans leur façon de te mordre tout en soufflant sur la morsure pour ne pas que tu aies mal. C'est ainsi qu'on a fini par dire dans un adage que la politique de la France ressemble à celle des rats, elle vous fait mal d'un côté et de l'autre t'enduit d'un peu de baume pour soulager la douleur.
Cet adage se vérifie parfaitement dans la façon dont la France a mordu les Comores en coupant le morceau Mayotte pour s'en régaler, tout en faisant semblant de ne pas y toucher. D'abord par le double langage : deux présidents en l'occurrence Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, et un ministre des Dom Tom, un certain Olivier Stirn, ont rassuré par leurs déclarations l'intention de la France de ne pas toucher à l'intégrité territoriale ni à l'unité nationale des Comores. Comme les rats, la France a ensuite subrepticement mordu sans faire mal en faisant un petit amendement d'une loi électorale par le sénat qui a introduit la notion de populations des Comores , au lieu de la population, juste un petit « s » qui a rampé comme un serpent à la fin d'un groupe de mots. Après la sécession qu'elle a habilement organisée à Mayotte, la France a inventé l'écodéveloppement pour qu'à chaque fois qu'elle tire Mayotte un peu plus vers Paris, elle propose un peu d'argent pour ceci et pour cela. Le mois de mars (ce billet a été publié au mois de février 2011 : Ndlr) approchant et la France ayant l'intention d'arrimer un peu plus Mayotte vers la départementalisation, propose un manuel d'histoire(s) et un financement pour les Douanes comoriennes. Exactement comme font les rats !
 
Babou des îles
Source : Al-watwan N° 1697 du vendredi 04 février 2011
(le titre et le montage photo est de wongo)
 
Tags : COMORES
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#Posté le mercredi 27 juillet 2011 04:35

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