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COMORES / MAYOTTE: SAMBI INTERPELLE L'UNION EUROPEENNE


COMORES / MAYOTTE: SAMBI INTERPELLE L’UNION EUROPEENNE
Le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi interpelle l'Union européenne (UE) pour qu'elle s'intéresse davantage à la question de l'île comorienne de Mayotte. Il a ainsi exhorté l'UE à condamner le processus de départementalisation de l'île engagé par la France.

M. Sambi s'exprimait à Tripoli en Libye à l'occasion du troisième sommet Afrique-Union européenne clôturé mardi. Plus d'une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne y avaient assisté.

«J'appelle l'Union européenne à apporter son appui à mon pays dans son combat légitime en vue de recouvrer son intégrité territoriale, conformément aux résolutions des Nations Unies, en demandant à la France de prendre en compte la proposition un pays, deux administrations a dit M Sambi devant ses pairs.
«Un énorme sacrifice mais qui constitue, aux yeux des Comoriens, la seule et unique voie de parvenir à un règlement définitif de ce contentieux », a estimé le président comorien qui a rappelé les liens qui unissent l'Afrique et l'Europe.
«Si Mayotte accède à ce statut, [de départementalisation, ndlr] ce dernier va accentuer le déséquilibre de l'archipel des Comores. Un déséquilibre qui a déjà comme conséquence la mort de 7 000 Comoriens des trois autres îles... depuis l'instauration d'un visa en 1994, vïsa exigé à tout Comorien désirant se rendre à Mayotte » a ajouté le président Sambi.

A.S.KEMBA
Source : Albalad Mayotte n°97 du lundi 6 décembre 10

Tags : COMORES
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#Posté le lundi 06 décembre 2010 04:31

Modifié le mercredi 20 juillet 2011 03:33

COMORES / Majorité présidentielle : interrogations sur une liaison tumultueuse

COMORES / Majorité présidentielle : interrogations sur une liaison tumultueuse
S'il n'y a pas encore lieu de parler de crise au sein de la mouvance présidentielle, il est tout de même permis de se demander jusqu'à quand l'alliance entre le mouvement Orange et le Baobab tiendra-t-elle? La sortie du député Fatahou Said contre un décret du président Ikililou a fini par étaler au grand jour les profondes divergences qui minent la majorité présidentielle. 
Certes, des barons du mouvement Orange se sont désolidarisés du bouillant parlementaire en estimant que le chef de l'Etat a toute la latitude de nommer ou de limoger qui il veut sans s'en référer à personne, il n'en reste pas moins vrai que certains regrettent aujourd'hui “la mise à l'écart“ des cadres du parti, même s'ils le disent à mots couverts. 
 
Guerre de tranchées
 
“Il n'y a pas de crise“, martèle Mohamed Daoudou alias Kiki, principal animateur du mouvement Orange qui menace de poursuivre tout journal qui “chercherait à exploiter un fait divers pour semer la discorde”. 
Néanmoins, de nombreux observateurs politiques prêtent à l'entourage du président l'intention de siphonner cette “machine de guerre électorale“ en vue de “réduire sa force de frappe“'. En effet, un mouvement Orange aussi fort pourrait constituer, plus tard, un sérieux obstacle aux ambitions politiques de certains proches du camp présidentiel. C'est donc une guerre de tranchées que se livrent actuellement les deux mamelles de la mouvance présidentielle. Une bataille feutrée qui se joue dans l'antichambre du pouvoir et dont les acteurs, jusqu'à la déclaration intempestive du député de Moroni, essayaient de sauver les apparences. 
L'empressement avec lequel la présidence de la République a répondu, par la voix de son directeur de cabinet, aux attaques de M. Fatahou traduit une certaine volonté de ne pas se laisser “intimider“. Si la déclaration de Mmadi Ali peut être considérée comme un appel à rentrer dans les rangs, elle entraine aussi la présidence dans un débat stérile dont elle aurait pu faire l'économie. L'on sait que, entre le Baobab et Orange, c'est une longue histoire de désamour réciproque, de haines tenaces et recuites, de tiraillements à n'en plus finir. 
Depuis le limogeage de Kiki, ancien directeur général des douanes, suivi de sa convocation en justice, les relations entre les deux partis se sont nettement détériorées. L'on se souvient qu'aux dernières législatives, la majorité présidentielle a brillé par la multiplicité de ses candidatures et des passes d'armes souvent violentes entre les uns et les autres. Des leaders du Mcjp avaient même refusé, au second tour, de s'allier avec Orange. L'intervention du chef de l'Etat n'avait pas suffi à ramener tous les moutons à la bergerie. Il a fallu attendre la campagne présidentielle pour assister à un rapprochement dont seul l'avenir dira la solidité. 
En effet, les leaders Orange et Mcjp ont vite compris que leurs querelles byzantines pouvaient leur jouer des tours et profiter à l'opposition. 
 
Sonner la fin de la “récré”

C'est donc cet instinct de survie politique qui aurait conduit chaque partie à enterrer, le temps de la campagne présidentielle, la hache de guerre. 
Au sein du Mcjp, on reproche aux frères ennemis une certaine arrogance, voire un mépris, mais surtout un manque de collaboration. Le gouverneur de l'île de Ngazidja aurait, par exemple, composé son gouvernement sans avoir impliqué les autorités de l'Union. Alors que Beitsalam recommandait un équilibre géographique dans la nomination des ministres (Union et Ngazidja), Ngazi-ngome n'en aurait fait qu'à sa tête. 
La balle est maintenant dans le camp du président Ikililou. Jusqu'ici, il se serait refusé à intervenir dans la polémique en se plaçant au-dessus de la mêlée. Pour ressouder sa majorité, il doit, ici et maintenant, sonner la fin de la récréation. 
 
Mohamed Inoussa
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
Tags : COMORES
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#Posté le mardi 19 juillet 2011 13:44

COMORES / Un centre pour mémoriser le Coran

COMORES / Un centre pour mémoriser le Coran
Financée par la Ligue islamique à hauteur de 650 000 fc par mois, l'école continue de recruter de nouveaux élèves. La formation porte essentiellement sur la charia, l'enseignement de l'islam et la mémorisation du Coran. Cette année, une quinzaine de jeunes va intégrer le centre après la sortie de troisième promotion. Vu sa capacité d'accueil, l'établissement reçoit annuellement cinquante pensionnaires. Le parcours est sanctionné par un diplôme équivalant au Bepc. “Ils peuvent poursuivre leurs études dans d'autres écoles comme le Mahadi islamique, mais la grande majorité a bénéficié de bourses et se trouve actuellement dans les pays arabes. Il y en a un qui fait le bac cette année et un autre qui l'a obtenu l'année dernière“, a déclaré Souleymane Ahmed Ali, directeur du centre. 
Ibrahim Youssouf Mchinda, âgé de 18 ans et originaire de Midjendjeni ya Mbadjini, est sorti major de la dernière promotion, qui a été primée jeudi dernier au cours d'une cérémonie solennelle à laquelle avait pris part le chef de l'Etat le Dr Ikililou Dhoinine. “J'ai mémorisé la totalité du Coran en six mois“ nous a-t-il dit. Soukouni Saïd, 15 ans et natif de Mbambani ya Hamanvu, lui, a appris par coeur les trente chapitres du livre saint en huit mois contre un an et demi pour Abdourahim Adjilane, 14 ans et originaire de Wella ya Mitsamihouli. Au départ, ils étaient 23 élèves à l'ouverture de l'école en 2008, mais 15 seulement avaient réussi le pari (mémorisation du coran). En marge de la cérémonie de jeudi, 15 autres élèves ont été primés à l'issue d'un concours de lecture de Coran ayant regroupé plus de 160 candidats. 
Le président Ikililou a saisi l'occasion pour exprimer sa “gratitude“ envers les responsables de l'école Markazī Saad Ibnou Mouandhui. “J'appelle les jeunes à continuer la lecture, l'apprentissage et la mémorisation du Coran“, a-t-il dit. Reconnaissant l'importance et le rôle que joue cette école dans la vulgarisation de l'islam aux Comores, les parents d'élèves ont fait part de leur entière satisfaction. “Depuis que mon fils est entré dans cette école, on m'a jamais rien demandé. Et aujourd'hui je me réjouis de voir mon fils heureux avec sa promotion“, jubile Yassine Saïd. Le centre emploie 12 agents dont 5 professeurs. 
 
Nakidine Hassane
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
Tags : COMORES, CORAN
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#Posté le mardi 19 juillet 2011 13:38

COMORES : MAYOTTE, LA PATRIE ET NOUS

 
COMORES : MAYOTTE, LA PATRIE ET NOUS
L'Homme n'a qu'une planète : la Terre,
Nous n'avons qu'un pays : les Comores
 
C'est Idriss Mohamed qui, dans une récente livraison de votre quotidien, constatait qu'un sentiment national était entrain de renaitre. Il me semble qu'Idriss a raison. En effet, à la faveur du discours patriotique de Sambi – il faut rendre à César ce qui appartient à César – les Comoriens réapprennent, après l'intermède catastrophedu régime militaire, à aimer leur pays et à réfléchir sur la nature des amitiés qu'on leur propose. Depuis un certain moment, ce réapprentissage qui nourrit le débat actuel sur, d'une part, nos rapports avec notre ex-actuelle puissance colonisatrice et, d'autre part, sur les fricotages coupables (où considérés comme tels) de certains leaders politiques et responsables d'Etat avec la France “officielle”, s'est doté d'une ligne de démarcation nette : la question de l'île comorienne de Mayotte.
Il ne se passe désormais plus une journée sans qu'on entende, à ce sujet, voler les noms d'oiseaux aux dépens des “peau noir, masque blancs”, des “amis des ennemis du pays“, d'âmes vendus, de “pro-français“, etc. Ces “nécessairement pro-français “ et donc“ nécessairement anti comoriens” (ou considérés comme tels) sont “repérés”, “définis” et traqués en public. Leurs moindres mots sont analysés, exploités à des fins pas toujours glorieuses ni pour eux, ni pour leurs auteurs, ni encore moins, malheureusement, pour le pays. Dans tout cela, une chose me parait absolue : on ne meurt jamais dans l'honneur et la gloire après avoir inscrit ses actes contre les intérêts fondamentaux de son pays et de son peuple. Cela n'est pas arrivé au maréchal Pétain et au “maréchal” Mobutu. Cela n'arrivera pas au sinistre tandem Bacar-Mjamawe, aux inspirateurs du régime antinational des militaires issu du côté d'avril 1999 ni, encre moins, aux ex-leaders du Mpm. Il n'y a aucune raison que cela arrive aux petits apprentis renégats qui, à l'heure actuelle, pullulent dans notre vie politique et infectent l'unanimité du pays dans son combat pour son intégrité et son honneur.

Le F4 du HLM d'une banlieue tranquille

Pour s'en convaincre, il suffit d'un coup d'oeil rapide sur le rétroviseur. Que se soit dans le passé lointain ou récent, le sort de ceux qui ont marqué contre leur camp, est connu : au mieux, la réclusion tous frais payés par le maître pour service rendu dans le F4 du HLM d'une banlieue tranquille d'une métropole occidentale de province. Là-bas, ils passent le plus claire de leur vie de paria à échafauder des théories pour cacher à leurs progénitures – lancées dans la recherche obstinée d'identité, d'histoire et de culture – la véritable histoire du pays qu'il a trahi et son propre rôle dans sinistre. Ça ne leur arrivera pas, tout bêtement, parce que l'histoire depuis les origines montre que quand on a marqué contre son camp, c'est qu'on a marqué contre soi-même, et perdu soi-même. On a perdu parce qu'à l'instar de l'Homme qui n'a d'autre planète, donc d'existence, que la Terre, l'Homme comorien ne peut avoir de pays, donc d'existence honorable, que Les Comores.

Madjuwani Hassani
madjuwani@gmail.com


source : Al-watwan N° 1642 du jeudi 21 octobre 2010
Tags : COMORES
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#Posté le jeudi 21 octobre 2010 17:31

Modifié le jeudi 14 juillet 2011 15:20

COMORES / MAYOTTE : LES ANJOUANAISES EN FINALE

 
COMORES / MAYOTTE : LES ANJOUANAISES EN FINALE
Les Anjouanaises de Faigaffe restent invaincues depuis le début du tournoi ! Mercredi soir, face aux filles de Vautour elles ont dominé le jeu, s'assurant une participation à la finale de ce Challenge Masters... 

Si les filles de Labattoir ont ouvert la marque, elles ont dû se cantonner à défendre tout le reste du 1er QT Faigaffe s'envolant alors au score (17-4) ! Les deux formations ont ensuite fait jeu égal, marquant tour à tour sur un rythme effréné, jusqu'à la mi-temps (29-16). A la reprise, Vautour passera plus nettement à l'offensive, sans pour autant refaire son retard.  
Les Anjouanaises accélèreront encore le jeu, assommant leurs adversaires -marquées par la fatigue- par une série de tirs à 3 points qui creusera encore l'écart au score ! L'expulsion du coach des "Vertes“ suite à une contestation musclée, n'arrangera pas les choses, Faigaffe en profitera pour conclure le duel sur un score sans appel : 71 à 48, rejoignant en finale la sélection de Mayotte. Match à suivre samedi à 17h00 !
 
Source : Albalad Mayotte n°245 du vendredi 08 juillet 11
Tags : COMORES, MAYOTTE
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#Posté le dimanche 10 juillet 2011 11:44

Comores / Mayotte : La version du préfet sur le décès de SITTI ABDALLAH dans les locaux de la gendarmerie

Le préfet de Mayotte Hubert Derrache donne sa version sur le décès survenu le 29 mars 2011, dans les locaux de la gendarmerie d'une personne rescapée d'un naufrage de Kwassa :

« Cette personne d'une cinquantaine d'années morte d'épuisement après avoir dérivé d'un naufrage pendant 2 jours, les gens étaient à la mer accrochés à un bateau. Au moment où elle est arrivée à Mayotte elle décédée très rapidement parce que cette personne était épuisée. Dès que les secours arrivent cette personne était décédée.» (Source : Mayotte 1ère (radio) du 2 mai 2011 vers 8h15)
Comores / Mayotte : La version du préfet sur le décès de SITTI ABDALLAH dans les locaux de la gendarmerie
Dans le journal les Nouvelles de Mayotte n° 1498 du mercredi 30 mars 2011, on pouvait lire : «
Les gendarmes ont porté secours hier matin dans le nord près d'Acoua à plusieurs dizaines de personnes en difficultés à bord d'un kwassa qui dérivait depuis plusieurs jours et qui avait chaviré précipitant à l'eau tous ses passagers. C'est un pêcheur qui a donné l'alerte. Il semblerait selon les témoignages des rescapés, qu'une vingtaine de passagers se trouvaient à bord lorsque l'embarcation a chaviré et qu'une dizaine aient disparus les gendarmes n'en ayant récupéré qu'une dizaine semble-t-il. Or l'un des rescapés est décédé alors qu'il se trouvait dans les locaux de la gendarmerie. »
Comores / Mayotte : La version du préfet sur le décès de SITTI ABDALLAH dans les locaux de la gendarmerie

Dans le journal Albalad Mayotte n°188 du mercredi 13 avril 2011, on peut lire : « Le 26 mars un kwassa transportant quelques 35 personnes fait naufrage au large de Mayotte. 23 rescapés vont survivre pendant trois jours sans eau ni nourriture accrochés à une épave. Parmi eux, se trouvait Sitti Abdallah, une mère de famille de 52 ans qui avait été expulsée à la fin de l'année dernière.
Après avoir été débarquée à Dzaoudzi, vers dix heures du matin, cette dernière décède quelques heures plus tard dans les locaux de la gendarmerie. Pour Fassiha Leda Abdou, le fils de la défunte, il est évident qu'une visite médicale aurait permis de sauver sa mère. « C'est à cause des gendarmes si elle est morte. Je veux savoir pourquoi ils ne l'ont pas amenée à l'hôpital. » Pour lui comme pour son avocat, Jacques Tchibozo, les autorités n'ont pas tenu compte de l'épreuve que venait de subir la femme. Pourtant selon les différents éléments portés à notre connaissance, un véhicule des pompiers s'est bien déplacé sur place. Deux naufragés mal en point ont ainsi été emmenés directement vers le CHM. Submergés par le nombre, les autorités n'ont, semble-t-il, pas pu détecter à temps l'état de faiblesse de la victime. Du côté de la gendarmerie, on affirme n'avoir eu connaissance du naufrage que plus tard, après discussions avec les rescapés. Même si pour l'instant, les causes de la mort n'ont pas été déterminées, l'hypothèse privilégiée par Philippe Faisandier, le procureur en charge de l'enquête reste l'épuisement. « On n'a pas beaucoup avancé dans l'affaire, avoue le procureur. Nous avons des difficultés pour faire venir le médecin légiste. » Selon lui, les visites médicales ne sont pas systématiques lors des interceptions de kwassas. 
Les Comores ne demanderont pas une enquête indépendante internationale. M. le préfet peut dormir tranquille

Toza – http://wongo.skyrock.com/
Tags : COMORES, MAYOTTE
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#Posté le mercredi 04 mai 2011 08:34

Modifié le mercredi 19 octobre 2011 15:13

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