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IKILILOU et la question de Mayotte : Abus de promesse

IKILILOU et la question de Mayotte : Abus de promesse
Mise à jour
En campagne électorale,KILILOU DHOININE avait promis de prendre des initiatives concrètes pour le retour de Mayotte dans son giron naturel. 
Rappelez-vous : Ikililou avait déclaré dans Al-watwan N° 1641 du mardi 19 octobre 2010 (page 4) – Cliquez- : « Ce n'est pas être anti-français, comme certains veulent le faire croire, que d'½uvrer pour le retour légitime de notre île. Si mes compatriotes m'accordent leur confiance, je prendrais dans les semaines qui vont suivre mon investiture des initiatives concrètes à ce sujet. Enfin je souscris entièrement au discours  que le président de la République ( le président Sambi : Ndlr) (discours de Sambi en pdf) vient de prononcer à New York lors de la dernière session de l'assemblée générale des Nations Unies. »

Discours de Sambi (en vidéo) auquel avait pleinement adhéré le candidat IKILILOU 

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Après avoir obtenu la confiance du peuple comorien, IKILILOU a complètement abandonné la question de l'île comorienne de Mayotte. Pire encore, il a donné la possibilité aux militaires qui contrôlent la partie occupée des Comores de "s'approprier " toutes les eaux territoriales des Comores.
Le 1er janvier dernier Mayotte est devenue européenne dans un silence assourdissant des autorités comoriennes.
Pour tromper son monde, IKILILOU avait promis un rapprochement avec nos frères mahorais sans se donner les moyens d'y parvenir.
Après 1088 jours (155 semaines et 3 jours) de mandature, les initiatives concrètes pour le retour de Mayotte dans son giron naturel sont:
- Visa Balladur de plus en plus difficile à obtenir 
- Tarifs des transports vers Mayotte trop excessifs et différents de ceux entre les 3 autres îles
- Tarifs des appels téléphoniques vers Mayotte différents des tarifs entre les 3 autres îles.
Encore 105 semaines et 4 jours pour corriger le tir
Rédaction wongo
 
Tags : comores
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#Posté le mardi 27 décembre 2011 16:50

Modifié le dimanche 18 mai 2014 06:51

Mayotte, quand les médias s'y mettent aussi ?

Mayotte, quand les médias s’y mettent aussi ?
En fidèle spectateur de M6, je m'installe comme chaque dimanche soir devant ma télévision, en deuxième partie de soirée pour regarder une rediffusion d' « Enquête exclusive ». Au menu, les interventions de la police française à Mayotte. Avec pleins d'espoirs, je me suis dit qu'enfin une chaine française va aborder cette épineuse question de manière objective. Ceci, parce que j'avais en tête le fait que M6 est la chaine qui a osé poser les questions qui fâchent à Brice Hortefeux sur les agissements de la police dans les banlieues. C'est aussi cette même chaine qui a osé aborder objectivement le conflit israélo-palestinien en donnant la parole aux Gazaouis. Tout cela était-il possible seulement parce que la journaliste Melissa Theuriau voulait affirmer ses liens avec cette minorité à qui on ne donne pas souvent la parole ?
Espoirs attentés
Mes espoirs vont vite voler en éclat, quand au coup d'envoi de l'émission, pour situer Mayotte, la chaîne montre un avion qui part de Paris qui survole l'Europe, puis l'Afrique et atterri à Mayotte, l'île la plus au sud de l'archipel des Comores, sans survoler les trois autres, contrairement aux animations habituellement utilisées par les chaînes de télévision dans ce genre de reportages. La chaine a soigneusement effacé les trois îles de la carte et les a remplacées par l'océan. On me dira que ce n'est qu'un petit détail, mais cette image qui n'est pas anodine pose les jalons d'une prise de position radicale des auteurs du reportage qui décident donc d'aller plus loin dans la séparation des quatre îles, par rapport au discours habituel. Par cette image, la chaîne a cherché à dissimuler au spectateur non avisé la proximité entre Mayotte et les autres îles, et casser ainsi leur appartenance au même ensemble géographique, en plus de leur séparation politique. D'ailleurs plus loin, le reportage confirmera ce constat lors de la présentation d'Anjouan, en affirmant qu'elle est « l'une de trois îles de l'archipel des Comores ». La subtilité est importante car par cette déclaration, M6 fait sauter une digue supplémentaire. En plus de la réécriture l'histoire de l'archipel, on s'attaque maintenant à la réécriture de sa géographie. Pourtant jusqu'ici, malgré les positions des uns et des autres sur le conflit Mahorais, l'unité géographique de l'archipel des Comores composé de quatre îles fait toujours consensus. S'agit-il d'une simple ignorance de M6 ou d'une volonté manifeste de faire bouger un peu le curseur du désaccord ?
Des comoriens étrangers chez eux
Le reportage continue avec les images habituelles. Toujours d'un coté les pauvres Comoriens chassés de chez eux par la misère et qui viennent chercher une vie meilleurs chez les riches Mahorais. Ces Comoriens pauvres et ignorants, qui n'ont aucune conscience du danger lié à la traversée et qui verraient leur vie changer une fois à Mayotte. Toujours ces nombreuses femmes enceintes qui viennent accoucher dans ce que l'on présente comme la plus grande maternité d'Europe pour que leur progéniture puisse bénéficier du sésame qui leur garantirait à coup sûre une vie meilleure, à en croire une des sages femmes métropolitaines expatriées à Mayotte, qui soigne et juge en même temps. Mais de quelle vie meilleure s'agit-­‐il? Sans doute pas de celle des milliers de gamins livrés à eux-­‐mêmes errant dans les rues et qui squattent les bidonvilles en état de désolation. Pas non plus celle de ces petits enfants à qui on a volé l'enfance au mépris des droits de l'homme que l'on brandit à tout bout-de-champ pour donner des leçons aux autres. Enfin, ce n'est sûrement pas la vie de ces enfants sans espoir ni avenir qu'on a séparé de leurs parents au nom d'un visa qui viole les résolutions des nations-­‐unies. Justement, les résolutions de ces mêmes nations-unies ne sont-­‐elle pas celles que l'on fait respecter aux autres ? Ces mêmes résolutions ne sont pas celles sur lesquelles on s'appuie pour résoudre les conflits internationaux et empêcher des génocides ? Ces gamins des rues, loin d'être bêtes, n'ont pas manqué de dénoncer la perversité d'une logique au nom de laquelle on bafoue leurs droits les plus élémentaires. L'un d'eux âgé de 11 ans s'adresse directement aux policiers chasseurs d'hommes et déclare : « Si on vous avait arraché vos mères et éloigné de vos parents, auriez-vous pu faire des études pour devenir policiers et exercer votre métier aujourd'hui ? ».
De l'autre coté, des Mahorais qui se sentent envahis par des clandestins avec qui ils n'ont aucun lien, qui de surcroît leur voleraient leurs biens. A coté d'eux des Métropolitains qui, les c½urs serrés parfois, exécutent sans recul ni discernement, des décisions dictées depuis Paris au nom d'une politique du chiffre, motivée par des calculs électoralistes. Bref, rien de nouveau par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir.
La géographie, un témoin indéniable
Le repartage nous amène ensuite de l'autre coté de la barrière à Anjouan. Là je me suis dit que peut être qu'on va donner un peu la parole à la partie comorienne. On nous présente hélas une île d'Anjouan sans aucune route goudronnée, dont la population est dépourvue de tout et avec comme seul loisir un jeu de dames joué avec des cailloux à même le sol. Pas de commentaire, car les images on peu leur faire dire ce qu'on veut, comme nous l'a démontré si intelligemment Yann Barthes dans le petit journal de canal+. Fidèle à lui-même, M6 s'obstine à prouver chiffres à l'appui l'éloignement géographique de Mayotte aux Iles s½urs. Elle affirme que « la distance entre Anjouan et Mayotte est très grande car elle est de 70 km ». A titre de comparaison, la ville d'Etampes dans l'Essonne est située à 50km de Paris, tandis que Malesherbes, terminus de RER B, se trouve à 80 Kilomètres de Paris. Objectivement, il serait donc possible de faire plusieurs allers-­‐retours entre les deux îles dans la même journée. Il serait même plus rapide de rallier Anjouan et Mayotte en RER que faire Paris-Malsherbes.
Enfin, l'émission a soigneusement occulté plusieurs questions essentielles. Quand tout le monde sait que le drame qui se joue entre Anjouan et Mayotte est apparu après l'instauration du visa Balladur en 1994, quand on sait que les enfants abandonnés à Mayotte est un phénomène récent, un journaliste digne de ce nom ne peut pas s'exonérer de se poser la question de l'origine de cette situation. D'ailleurs un adolescent séparé de ses parents, présenté dans le reportage comme un caïd interrogé au commissariat raconte : « Ici à Mayotte les policiers ils arrêtent, ils arrêtent. Il ne cherchent pas à comprendre d'où vient le problème ». Visiblement, M6 est comme les policiers de Mayotte. Ensuite, au moment où beaucoup de Comoriens arguent que Mayotte est une partie de leur pays et soutiennent que cette île est une partie de leur territoire occupée par une puissance étrangère, pourquoi ne pas essayer d'entendre leurs arguments et tenter de les mettre devant des éventuelles contradictions? Pourquoi éviter soigneusement d'évoquer les résolutions de l'ONU sur la question?
Enfin, un sérieux doute plane sur les personnes interviewées qui, curieusement racontent la même histoire, à savoir la fuite de leur pays gangrené par la misère qui est justement la version officielle. Or, on sait qu'il y a un fort métissage entre Anjouanais, Mohéliens, Grand-Comoriens et Mahorais et que nombreux sont ceux qui se rendent à Mayotte pour des raisons familiales. En somme, comme plusieurs spectateurs, je suis resté sur ma soif de vérité. Je continue d'espérer qu'un jour émergera une génération de journalistes courageux, qui exerceront leur métier avec objectivité et sans partie prise. Des journalistes qui s'affranchiront du discours officiel et qui se poseront les vraies questions sur des sujets aussi graves qui touchent à la dignité humaine.

source (sans la photo) : comoresplus
 
Tags : M6, COMORES ♥., comores
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.25.113) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le mercredi 07 août 2013 20:01

COMORES : Quel dialogue sur Mayotte ?

IL Y A EXACTEMENT UN AN 
COMORES : Quel dialogue sur Mayotte ?
Concernant la rupéïsation de Mayotte, le ministre de l'éducation nationale (à gauche) dans une émission à l'ORTC du 11 novembre 2011 a révélé que les autorités du pays ont saisi par lettre le président de la Commission Européenne et chaque pays de l'UE. Msaidié et Idriss (à droite) avaient pris acte
------------------------------
Incompréhension, ambigüité, man½uvre de divisions ? La question du dialogue mérite d'être clarifiée car manifestement elle conditionne le rassemblement national contre la balkanisation du pays par la France. Tous les Comoriens sont convaincus que la question de l'Ile comorienne de Mayotte se résoudra par le dialogue. Dialogue avec ceux qui sont les responsables de la séparation, ceux qui agissent pour la sécession de Mayotte, à savoir le gouvernement français et ceux qui dirigent Mayotte. Le problème vient du fait que la France ne veut discuter que de coopération entre voisins et que les dirigeants maorais posent un préalable à toute discussion : accepter le choix de Mayotte à demeurer dans la République française. Inacceptable ! Dialogue impossible pour l'instant. Dans ces circonstances le dialogue se ramène au comment amener la France et les dirigeants maorais à des négociations sur la question de fond : l'indépendance inachevée des Comores. C'est à cette question que doit répondre la stratégie comorienne. Et de ce point de vue, les seules armes dont disposent le pays, ce sont les instances internationales. Que les résolutions de l'ONU, les condamnations de la politique française aux Comores par des nombreuses organisations internationales Union Africaine, Ligue arabe, diverses conférences n'aient pas permis d'arriver au but recherché ne signifie nullement que ces prises de position soient improductives. Loin de là. N'est ce pas là que résident la base des principaux arguments relatifs à l'unité du pays ! On devrait plutôt s'interroger sur l'usage de cette arme ? Depuis 1995, la question de l'île comorienne Mayotte ne figure plus à l'ordre du jour des AG de l'ONU par la faute de dirigeants comoriens, résultat la « départementalisation » de Mayotte n'a pas été formellement condamnée comme il se devait par la communauté internationale ! Comment ne pas faire le rapprochement avec l'instauration du visa Balladur à la même période et l'initialisation du processus de départementalisation de Mayotte? La participation des jeunes maorais en tant qu'entité distincte des Comores aux jeux des Iles de l'Océan Indien a lézardé la solidarité des pays de l'Océan Indien envers notre pays et favorisé la départementalisation de l'île comorienne. Depuis bien longtemps, le pays a baissé les bras. Le président Sambi s'est illustré par ses déclarations mais la pratique ne suivait pas. La départementalisation réussie sans dommage, la France engage une autre bataille anti comorienne : faire de Mayotte une Région Ultra Périphérique de l'Europe. Le gouvernement aurait commencé la riposte puisque le ministre de l'éducation nationale dans une émission à l'ORTC du 11 novembre 2011 a révélé que les autorités du pays ont saisi par lettre le président de la Commission Européenne et chaque pays de l'UE. Des lettres qui n'ont rien de secret et qui devraient être publiées pour accroître leur impact.
La diplomatie combine judicieusement le secret et le public. Le pays dispose d'un formidable moyen de pression sur la France. Face à la disparition tragique dans le bras de mer Anjouan – Mayotte de plus de 1% de la population comorienne, le Comité Maore a proposé au Gouvernement de porter plainte contre le Gouvernement français devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l'Humanité. Une initiative qui mettrait en émoi la France entière. Comment exercer des pressions sur la France pour faire échec au RUP, obtenir l'abrogation du visa Balladur, voilà la question qui se pose au pays et ce ne sont pas des lapalissades générales sur le pragmatisme d'une diplomatie secrète qui permettront d'enjamber la question ou pire encore de cacher une capitulation honteuse.
Idriss 
 
Source (sans la photo) : blogidriss

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Tags : Comores, Mayotte
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#Posté le dimanche 11 novembre 2012 03:30

COMORES : Mayotte envahie par des résolutions onusiennes

COMORES : Mayotte envahie par des résolutions onusiennesNous vous proposons ci-dessous des résolutions onusiennes qui affirment sans ambages que Mayotte fait partie des Comores et qui demandent constamment à la France de plier bagages. Ses résolutions sont ignorées consciencieusement par les médias français et certains sites ou blogs comoriens. Nous commencerons par la résolution n°376 du Conseil de Sécurité pour vous montrer que quand il s'agit d'un petit pays pauvre comme les Comores, ces résolutions ne sont pas respectées.
 
Résolution 376 du conseil de sécurité (La résolution mère)

1994

Mayotte Resolution 49/18 12 Kb
Mayotte Resolution 48/56 11 Kb


1992

  Mayotte Resolution 47/9 235 Kb

1991

  Mayotte Resolution 46/9 109 Kb
  Mayotte Resolution 45/11 217 Kb

1989

  Mayotte Resolution 44/9 229 Kb

1988

  Mayotte Resolution 43/14 220 Kb

1987

  Mayotte Resolution 42/17 104 Kb

1986

  Mayotte Resolution 41/30 114 Kb

1985

  Mayotte Resolution 40/62 219 Kb

1984

  Mayotte Resolution 39/48 103 Kb

1977

  Mayotte Resolution 32/7 103 Kb
  Mayotte resolution 31/4 95 Kb


Admission des Comores à l'ONU

  Mayotte resolution 31/4 (Une des plus importante)


  Debat au Conseil de Securite sur la Question de l'Ile Comorienne de Mayotte 06 fevrier 1976 


  Resolution de Mayotte par le conseil de Securite 


  Lettre du President du groupe Africain adressée au President du Conseil de Securite 


  Telegrame du President Ali Soilih adresse au President du Conseil de Securite 


  Demande d'inscription de la question de Mayotte à l'onu 30/08/76 


  Assemblée générale -- Vingt-neuvième session 


  Assemblée générale -- Vingt-huitième session 


  Discours du Président Said Mohamed Djafar 1975 


  Déclaration du Conseil de Sécurité 


Résolution 376 du conseil de sécurité (La résolution mère)





Remix de wongo

Tags : comores
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#Posté le samedi 03 novembre 2012 02:54

COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n'est pas la France !

L'article "Non, non, non, Mayotte, ce n'est pas la France" d'HERVE CHEUZEVILLE  a été choisi par l'Equipe Wongo, article de l'année 2012. (Voir ci-dessous). 
COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !"Mayotte c'est la France" avait déclaré Nicolas Sarkozy le 18 janvier 2010 à Mayotte
photo : Paris Match
Par HERVE CHEUZEVILLE 

COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Depuis plusieurs jours, une situation insurrectionnelle prévaut dans l'île de Mayotte. Les grands médias nous expliquent que la population locale est en colère contre la cherté de la vie. Les produits de consommation  courante y seraient beaucoup plus chers qu'en métropole, alors que le pouvoir d'achat des habitants de l'île est bien plus faible. Présenté de cette manière, on ne peut que sympathiser avec les Mahorais en colère. Cependant, tout n'est pas aussi simple ! Dans cette affaire de Mayotte, les gouvernements français successifs, depuis 1974, ont trompé le peuple qui les a portés au pouvoir.
Ils ont aussi défié la communauté internationale. Pourquoi ?
 
Pour répondre à cette question, il convient de faire un bref rappel historique.
Il faut, en premier lieu, rappeler une évidence : Mayotte est une île qui fait partie d'un archipel, l'archipel des Comores, lui-même composé de quatre îles principales : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Les habitants de ces quatre îles parlent la même langue, ils ont la même culture, la même religion, la même histoire. Cet archipel a été soumis et occupé par la même puissance coloniale : la France.
En 1974, les autorités françaises organisèrent aux Comores un référendum sur l'autodétermination.  90% des Comoriens optèrent pour l'indépendance. Le problème aurait donc dû être résolu, de manière définitive, cette année-là : les Comores auraient dû accéder à l'indépendance nationale, et le nouvel Etat aurait dû être constitué de quatre îles. Or, ce ne fut pas le cas. Le gouvernement français argua que, dans l'île de Mayotte, la majorité de la population s'était opposée à l'indépendance. Mayotte, depuis lors, est restée dans le giron français et est devenu l'objet d'un grave contentieux, non seulement avec le nouvel Etat comorien, indépendant depuis 1975, mais aussi avec l'ONU et avec l'Organisation de l'Unité Africaine, devenue depuis Union Africaine. En effet, l'ONU a établi des règles encadrant le processus de décolonisation. Ces règles s'appliquent à tous les Etats, en particulier aux ex-puissances coloniales au premier rang desquelles figure la France. Que prévoient ces règles ? Le point 6 de la déclaration du 14 décembre 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés stipule que l'intégrité territoriale des anciennes colonies doit être préservée. Or, dans le cas des Comores, la France a arbitrairement amputé son ex-colonie d'un quart de son territoire.
En Algérie, la majorité de la population avait voté en faveur de l'indépendance. Avait-on, à l'époque, examiné le détail des résultats de ce référendum d'autodétermination ?  Sommes-nous certains qu'à Oran, par exemple, les habitants de cette grande ville, majoritairement de souche européenne, se soient prononcés pour l'indépendance de leur pays? Eut-il été envisageable, concevable, admissible, à l'époque, de faire d'Oran une ville française, enclavée dans une Algérie indépendante, à l'instar des villes espagnoles de Ceuta et de Melilla sur la côte méditerranéenne du Maroc ? Une telle idée eut été immédiatement rejetée par le GPRA[1], et son rejet aurait reçu le soutien de l'ensemble de la communauté internationale.
En 1974, les nationalistes comoriens n'avaient ni la force ni le poids de leurs collègues algériens, et leur petit pays dépourvu de ressources ne représentait pas, à l'échelle internationale, un enjeu aussi considérable que celui de l'Algérie de 1962.
COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Pour sa politique comorienne, la France a cependant été régulièrement condamnée par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Depuis 1974, le statut de l'île de Mayotte a évolué. Ce cheminement institutionnel s'est achevé au début de cette année, lorsque le territoire est devenu le 101e département de la République Française, et le 5e département d'Outre-Mer de cette dernière. Cette départementalisation avait été approuvée par 95,2% des votants, lors d'un référendum organisé dans l'île le 29 mars 2009. On notera cependant que le taux d'abstention, lors de ce scrutin, s'élevait à 41,19%.  La question de l'appartenance de l'île à la France est donc définitivement réglée, diront les démocrates jacobins sourcilleux, partisans d'une République « une et indivisible ». Je ne suis pas d'accord avec cette vision des choses. Si l'on devait organiser un référendum, demain, à Haïti, voire en Somalie, sur la départementalisation de ces contrées, on aurait sans doute un résultat semblable à celui de Mayotte.
Comment s'étonner que des populations démunies votent « oui » massivement, lorsqu'on leur promet que ce choix leur apportera un revenu minimum garanti et une couverture sociale identiques à ceux dont bénéficient les Français ? Pourquoi le peuple français n'a t-il pas été consulté, au sujet de départementalisation de Mayotte ? N'eut-il pas été normal de lui demander son avis ? Lors des accords sur le nouveau statut de la Nouvelle Calédonie, le gouvernement de Michel Rocard avec organisé un référendum national. La majorité des Français qui y avaient participé s'était prononcée pour le « oui », même si l'on peut légitimement se poser la question de savoir si les habitants de Roubaix ou du plateau de Millevaches étaient réellement conscients de l'enjeu de ce référendum, en 1988. Pourquoi une procédure similaire n'a-t-elle pas été suivie pour Mayotte ? La départementalisation de ce territoire insulaire n'a fait l'objet d'aucun débat, en France. Pire, elle est passée complètement inaperçue, les grands médias ne l'ayant que très peu évoquée !Il était du devoir du gouvernement français d'informer les Français. Il aurait dû leur dire la vérité, au sujet de Mayotte. Leur avouer que 60% de leurs nouveaux « compatriotes » ne parlent pas français et que la polygamie est une pratique courante et acceptée, à Mayotte. Qu'en l'an 2000, 35 % des hommes et 40% des femmes étaient analphabètes (je doute que ces chiffres aient beaucoup évolué, depuis). Que la charia a plus de valeur, aux yeux des Mahorais, que les lois de la République. Que jusqu'à la récente départementalisation, seuls les cadis (juges islamiques) rendaient la justice, en matière de statut personnel. Que la superficie de cette île est de 376 km², contre 4000 en moyenne pour un département « normal ».
 
Enfin, le gouvernement français n'aurait-il pas dû prendre conscience que cette départementalisation constituait en fait une véritable bombe à retardement ? Mayotte n'est située qu'à 30 kilomètres d'Anjouan, la plus proche des trois îles de l'archipel faisant partie de l'Union des Comores. Mayotte représente donc un véritable aimant pour les Comoriens des autres îles. Ces derniers, citoyens d'un des pays les plus déshérités de la planète, voient dans cette île restée française un véritable havre de bien-être. Une terre où l'on peut trouver du travail (au noir) et éventuellement bénéficier de la couverture sociale et de l'accès aux soins, d'une éducation de qualité, et où la citoyenneté française peut permettre de gagner la France et l'Union Européenne qui y sont vus comme de véritables eldorados. Sait-on qu'avec au moins 60 000 Comoriens, Marseille est aujourd'hui la plus grande ville comorienne, loin devant Moroni, la capitale ?
 COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Cette attraction irrépressible est source de tragédies sans nom. Des milliers de Comoriens, embarqués sur des rafiots de fortune, ont en effet perdu la vie en tentant d'atteindre le rivage mahorais. Parmi eux, un grand nombre de femmes enceintes, désireuses d'accoucher à Mayotte, afin que leur enfant devienne un citoyen français. C'est là que réside la véritable bombe à retardement : le droit du sol, cher à la République Française, est inapplicable à Mayotte. L'île compte aujourd'hui 60 000 immigrés clandestins, sur une population totale de 200 000 habitants. 80% des nouveau-nés, à la maternité de Mamoudzou, le chef-lieu du département nouvellement créé, sont de mères non mahoraises : comoriennes, mais aussi Africaines venues de la région des Grands Lacs. Mayotte, au fil des ans, est donc devenue une véritable « Lampedusa » française. La différence entre les deux îles est que les Italiens, eux, sont au courant de la situation qui prévaut à Lampedusa, et ils en mesurent les enjeux. Alors que la grande majorité des Français ignore tout de Mayotte et des risques engendrés par la départementalisation.
 
On affirme que le nouveau statut de Mayotte est irréversible, que l'on ne peut pas revenir en arrière. Je ne suis pas de cet avis. Je reste persuadé qu'il existe une alternative. Un accord de partenariat privilégié pourrait être conclu entre la France et l'Union des Comores.  Dans ce cadre, Mayotte pourrait trouver une place de choix dans cet Etat fédéral que constituent désormais les Comores, et jouer un rôle clef dans ce partenariat. Mayotte pourrait trouver le chemin d'un développement véritable au sein de son environnement culturel et géographique naturel, au lieu de générer cette économie artificielle qui est en train de se développer dans l'île, véritable cul-de-sac de la France, où 45 % des salariés sont employés par l'administration.  Cette solution pourrait ensuite être soumise à référendum, tant en France qu'aux Comores, après une période durant laquelle tous les enjeux auraient été clairement expliqués aux citoyens des deux pays.
 
Les Mahorais, comme le reste des Comoriens, ont le droit au respect. Quant aux Français, ils ont le droit à la vérité. Le gouvernement actuel, comme tous ceux qui l'ont précédé depuis 1974, n'ont jamais eu la volonté et le courage de la révéler.
 

HERVE CHEUZEVILLE
14 octobre 2011
 
(Auteur de trois livres: « Kadogo, Enfants des guerres d'Afrique centrale », l'Harmattan, 2003; « Chroniques africaines de guerres et d'espérance », Editions Persée, 2006; « Chroniques d'un ailleurs pas si lointain – Réflexions d'un humanitaire engagé », Editions Persée, 2010)
source : echosdafrique.com/

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Tags : comores, france
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#Posté le lundi 04 février 2013 17:47

Fantaisie sous marine N+ 2

Fantaisie sous marine N+ 2
 
Ce tableau fait partie des 24 qui seront exposés à Moroni du 9 au 24 novembre.
Renseignements auprès de Hissane Guy 

Remix de marcelsejour

Tags : mayotte, comores, art, peinture sous marine
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#Posté le samedi 22 septembre 2012 12:33

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Le nouvel ambassadeur tentera, comme ses prédécesseurs, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Le nouvel ambassadeur de France aux Comores, Philippe Lacoste, prendra son poste officiellement après la présentation de ses lettres de créances auprès du président de l'Union des Comores. Directeur adjoint des biens publics mondiaux au ministère français des Affaires étrangères, l'ambassadeur, 52 ans, trouvera un gouvernement, qui vient d'ouvrir, par son premier acte, ses vannes financières à l'entreprise française Colas. Cette dernière vient d'obtenir le marché des tronçons de route, pour un montant faramineux de 6 milliards, soit près de 20% du budget de l'Etat comorien, à raison de.. 150 millions de francs comoriens par km. Un tapis rouge en son honneur. 
Après le référendum sur la départementalisation de Mayotte, organisé, sans aucune protestation nouvelle des Nations unies, le nouvel ambassadeur de France aux Comores aura, sans doute, la tâche urgente d'empêcher toute discussion de la question à l'Onu et toute adoption par l'assemblée générale d'une nouvelle résolution. Il tentera de parachever ce que son prédécesseur a commencé, faire admettre, en s'assurant d'aucune obstruction, Mayotte comme région ultrapériphérique de l'Europe. Pendant ce temps, les Comores balbutient encore sur la stratégie à adopter. La nouvelle recette présidentielle, sur le dialogue avec les Mahorais, n'aura de sens, que si le format, le cadre et les termes de ce dialogue sont clairement définis. Son efficacité et sa sincérité ne seront mesurés, que si elles s'inscrivent dans une feuille de route établie, qui fixe les étapes à franchir pour la réintégration de l'île. La question de Mayotte étant une question nationale, qui est du ressort de la constitution et de la mission première du président; ce dernier se doit de répondre à la proposition de l'Assemblée nationale de tenir dans les plus brefs délais, des états généraux sur la question de Mayotte, impliquant tous les acteurs politiques, les organisations de la société civile pour adopter une feuille de route largement partagée, qui s'imposerait alors à tout gouvernement. 
 
Visa Balladur 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Tout ambassadeur de France, qui quitte ses fonctions aux Comores, emporte dans ses valises des chiffres macabres. Plus de 16.000 comoriens (l'année dernière la France a expulsé 26 405 comoriens depuis Mayotte. Depuis la signature de l'accord équilibré, la France a accéléré le rythme des expulsions  : Ndlr) de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et parfois de Mayotte, sont expulsés menottes aux mains dans l'île comorienne, sous prétexte qu'ils ne sont pas détenteurs de permis de séjour. Mais plus d'une centaine meurent tous les ans, repêchés, et de nombreux inconnus reposent aux fonds de l'océan, après les naufrages à répétition près des côtes mahoraises. La France ne veut pas lever le visa Balladur, à l'origine de ces nombreux naufrages. Elle rabaisse le débat au niveau des mesures d'allégement des conditions d'octroi de visa, et d'échanges commerciaux, à chaque fois réprouvées par la population, mais qui permettent à la France de gagner du temps et de réaliser progressivement les objectifs de son chronogramme d'ancrage de Mayotte à la France. Les Comores n'ont d'autre issue que de réapprendre à parler sur un même pied d'égalité avec l'ancienne puissance coloniale, pour être entendues à Paris et à Bruxelles.
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des ComoresLe précédent ministre Fahmi Saïd Ibrahim, a réussi à le faire en peu de temps. Il n'y a aucune raison que l'actuel n'en fasse pas autant. 
Après la longue période de flottement des relations entre la France et les Comores, la normalisation a été officialisée en 2005 avec la visite officielle du président Azali en France (31 janvier au 2 février 2005) et la mise en place d'une commission mixte. Une commission qui ressemble, à s'y méprendre, à la même recette clamée haut et fort aujourd'hui, admettant la présence dans les discussions des élus de Mayotte (député Mansour Kamardine, sénateur Adrien Giraud, vice-président du Conseil général Bacar Ali Boto). Cette commission mixte n'a pratiquement rien apporté aux Comores, sur l'évolution du dossier de Mayotte. Elle a permis le durcissement des mesures d'expulsion et l'éloignement de Mayotte. 
Il a fallu attendre novembre 2006, la visite bilatérale de Mme Girardin pour réaffirmer le soutien de la France au développement des Comores et au renforcement des institutions de l'Union, concrétisé par la signature du Document cadre de Partenariat (2007-2011). 
La visite du président Sambi en France et son entretien avec le président Sarkozy, le 28 septembre 2007, avaient suscité beaucoup d'espoir. La France reconnait officiellement le contentieux territorial et promet d'ouvrir des discussions à ce sujet. Le Groupe de travail de haut niveau, mis en place après la visite conjointe des secrétaires d'Etat à l'Outre-Mer et à la coopération, francophonie Jégo et Joyandet en mai 2008, débouchera sur des recommandations politiques plus décevantes. 
 
Sambi chez Sarkozy 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
On notera le lancement des travaux du Gthn à Paris les 4-5 juin 2008, qui a abouti à la constitution des sousgroupes de travail, “coopération régionale“, “circulation des personnes“, pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. Simultanément aux discussions annoncées prometteuses, la France organise la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom, comprise ici comme une humiliation ultime. 
Les deux présidents Sarkozy et Sambi avaient pourtant convenu, lors de leur entretien que “le rattachement de Mayotte aux Comores devait être recherché par l'intégration économique entre les îles et le renforcement de l'Etat de droit aux Comores, pour les rendre plus attractives vis-àvis de Mayotte“. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée. 
La France a fait miroiter ce grand projet de texte du Traité entre la France et l'Union des Comores relatif à “la circulation des personnes et des biens, la coopération régionale et la Communauté des Iles“. Le président Sambi, déçu par la tournure qu'ont prises les discussions, suspend la participation comorienne au Gthn. Un groupe de travail informel continue, avec la participation du Ministère comorien des Relations extérieures, et de trois représentants du Conseil général de Mayotte, mais sans conviction, ni légitimité politique. “Le point Mayotte n'avait plus été soumis à l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Elle est chaque année reportée à l'ordre du jour de l'Agnu de l'année suivante”, rapporte, avec une touche de triomphalisme, le site officiel du ministère français des Affaires étrangères. La politique française aux Comores s'est toujours traduite par le renforcement de la lutte contre ce qu'elle appelle “l'immigration“. Cette politique s'exprime par des moyens militaires importants pour stopper les Kwassa, et des mesures économiques destinées à fixer les populations aux Comores, notamment à Ndzuwani. 
Triomphalisme français
 
Malgré les promesses, la question de Mayotte reste à l'ordre du jour de l'Ag de l'Onu sans débat. Les Comores se rabattent sur les sommets de l'Union africaine, (du 1er au 4 février 2009) pour obtenir des décisions condamnant la consultation française à Mayotte. 
Le nouvel ambassadeur tentera, lui aussi, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. 
L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Ahmed Ali Amir        
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
 







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Tags : Comores, Fahmi, Mayotte, France
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#Posté le jeudi 30 août 2012 14:17

Comores / Lettre type pour dire non à la rupéïsation de Mayotte

Comores / Lettre type pour dire non à la rupéïsation de Mayotte
Convaincus que les autorités actuelles (gouvernement, parlement...) ne saisiront pas la communauté européenne pour stopper la rupéisation de l'île comorienne de Mayotte contraire aux résolutions onusiennes, nous avons décidé de mettre à jour, la lettre que l'ex-président de l'Assemblée Nationale M. Dhoifir Bounou avait envoyée à son homologue européen à la veille de la départementalisation de Mayotte pour lui demander de ne pas cautionner le démantèlement des Comores.
Ainsi tous ceux épris de justice et d'équité, peuvent la personnaliser et l'envoyer à M. le président de l'union européenne.
Les citoyens européens peuvent saisir le parlement européen en cliquant : ici
----------------------------------------
 
Lieu, date
 
(...)
Adresse
à
 
Monsieur Jerzy Buzek
Président du Parlement Européen
Rue Wiertz 60 ; 1047 Bruxelles Belgique
 
 
Monsieur le Président,
 
En ma qualité de (.........), j'ai le devoir d'attirer l'attention du Parlement Européen, et à travers lui, celle des peuples européens, sur la grave situation que la France, pays européen, est entrain de créer aux Comores et par-delà dans le sud-ouest de l'Océan Indien.
Vous n'ignorez pas que la décolonisation des Comores est inachevée du fait du maintien de l'île comorienne de Mayotte sous administration française.
Et pourtant, suite à la résolution n° 376 du conseil de sécurité , adoptée le 17 octobre 1975 par 14 voix contre zéro (la France n'a pas participé au vote), recommandant à l'Assemblée générale d'admettre les Comores à l'organisation des Nations Unies, cette dernière a admis en son sein les Comores, comme 134ème membre en tant qu'archipel constitué de quatre îles principales par sa résolution 3385 (xxx), du 12/11/1975, résolution votée par l'ensemble des pays européens hormis la France qui avait choisi de ne pas participer au vote.
Depuis 1975, plus d'une vingtaine de résolutions ont été adoptées par l'ONU pour condamner la politique de la France à Mayotte, considérer comme nulles et non avenues ses consultations dans l'île comorienne et inviter la France à accepter d'ouvrir des négociations avec les Comores pour une solution juste de cette épineuse question.
Malheureusement, la France qui se pose si souvent en donneur de leçons dans les relations internationales (comme l'intervention des forces armées françaises en Libye pour la mise en ½uvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des nations unies) a toujours refusé de respecter les résolutions de l'ONU, optant pour une attitude de grande puissance qui va même jusqu'à prétendre opposer son droit interne sur le droit international, qui plus est sur une question internationale.
 
Monsieur le président,
 
La France demande officiellement la rupéïsation de l'île comorienne de Mayotte. Elle croit ainsi avaliser le fait accompli. Ce qui va aggraver sensiblement les tensions.
Vous n'ignorez pas la situation de non droit que la France impose aux Comores.
Elle se livre à des déplacements massifs de population, (26 405 expulsions depuis Mayotte dont 6 400 mineurs l'année dernière suivant ses propres chiffres) les Comoriens étant considérés par elle comme des clandestins dans leur propre pays.Des milliers de Comoriens périssent chaque année dans le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte, conséquence néfaste du visa imposé aux Comoriens désirant se rendre à Mayotte.
Le 17 décembre 2008, suite à la diffusion d'une vidéo par le journal français "Libération" l'aperçu des mauvais traitements que subissent les Comoriens dans le Centre de Rétention de Mayotte, antichambre des expulsions, a créé un scandale en France et la Commission Européenne s'en est émue dans une communication publique.
 
Monsieur le Président,
 
La rupéïsation de Mayotte va rendre cette situation encore plus tendue. D'autant que les Comoriens perdront alors tout espoir d'une solution négociée. Déjà aujourd'hui, la France considère Mayotte comme terre française et ne veut pas en démordre, qu'en sera-t-il lorsque l'île comorienne sera érigée en  Région Ultra Périphérique ?
L'Union Européenne va-t-elle suivre la France, appuyer sa politique du plus fort, valider le fait accompli et conforter la thèse de ceux qui considèrent que les relations internationales sont toujours gouvernées par les lois de la jungle ?
L'Union Européenne est-elle prête à intégrer l'île comorienne de Mayotte en son sein ?
J'ose croire qu'il n'en est rien, voilà pourquoi j'ai l'honneur de vous demander de saisir le Parlement Européen sur la politique de la France aux Comores pour que la solidarité nécessaire des peuples européens envers le peuple comorien puisse s'exprimer.
Dans cette perspective, je vous adresse ci-joint la très importante résolution onusienne
Rés. 31/4 qui rejette toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte ; invite tous les Etats Membres à apporter, individuellement et collectivement, une aide efficace à l'Etat comorien et à coopérer avec lui dans tous les domaines pour lui permettre de défendre et sauvegarder son indépendance, l'intégrité de son territoire et sa souveraineté nationale; et lance un appel à tous les Etats Membres afin qu'ils interviennent, individuellement et collectivement, auprès du Gouvernement français en vue de l'amener à renoncer définitivement à son projet de détacher l'île comorienne de Mayotte de la République des Comores;
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération et ma reconnaissance pour l'appui que l'institution que vous présidez voudra bien apporter au recouvrement de l'intégrité territoriale des Comores.
 (.....)
Signature
 
Ci-joint :
La Résolution 31/4 — adoptée le 21 octobre 1976
 
L'Assemblée générale,
Rappelant que l'ensemble du peuple de la République des Comores, par le référendum du 22 décembre 1974, a exprimé à une écrasante majorité sa volonté d'accéder à l'indépendance dans l'unité politique et l'intégrité territoriale,
Considérant que les référendums imposés aux habitants de l'île comorienne de Mayotte constituent une violation de la souveraineté de l'Etat comorien et de son intégrité territoriale,
Considérant que l'occupation par la France de l'île comorienne de Mayotte constitue une atteinte flagrante à l'unité nationale de l'Etat comorien, Membre de l'Organisation des Nations Unies,
Considérant qu'une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays,
1. Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'île comorienne de Mayotte par le Gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette :
a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France;
b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte;
2. Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores;
3. Demande au Gouvernement français de se retirer immédiatement de l'île comorienne de Mayotte, partie intégrante de la République indépendante des Comores, et de respecter sa souveraineté;
4. Invite tous les Etats Membres à apporter, individuellement et collectivement, une aide efficace à l'Etat comorien et à coopérer avec lui dans tous les domaines pour lui permettre de défendre et sauvegarder son indépendance, l'intégrité de son territoire et sa souveraineté nationale;
5. Lance un appel à tous les Etats Membres afin qu'ils interviennent, individuellement et collectivement, auprès du Gouvernement français en vue de l'amener à renoncer définitivement à son projet de détacher l'île comorienne de Mayotte de la République des Comores;
6. Demande au Gouvernement français d'entamer immédiatement des négociations avec le Gouvernement comorien pour la mise en application des dispositions de la présente résolution.
39e séance plénière
21 octobre 1976 .fin.
 
publié par http://wongo.skyrock.com/
 

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#Posté le lundi 25 juin 2012 05:43

COMORES / LEA: Le ministre Bakri brille pour son incompétence notoire!

 COMORES / LEA: Le ministre Bakri brille pour son incompétence notoire!

La star du mirex, c'est celui de droite

Le ministre Bakri chargé des relations extérieures de l'union des Comores vient de briller pour son amateurisme avec son entourage d'incompétents notoires. On ne devient pas diplomate en décrochant ses compétences dans une pochette surprise mais c'est un parcours de longue haleine.
 
Le président comorien qui a "cédé" le tour de la présidence de la ligue des Etats arabes au Qatar moyennant sans doute  de leur générosité vient de prendre une douche froide. Les anjouanais diraient " harémoi siyo ya trotro".
 
Convaincu de ce deal, Ikililou n'a pas hésité à se rendre à Doha à l'issue d'une conférence des télécommunications afin d' être remercié par le roi mais les textes de l'organisation n'ont pas été réspectés et c'est le Koweit qui décroche le perchoir.
 
Et notre Bantiti du mirex, au lieu de jouer profil bas lors d'une conférence de presse à Moroni persiste et signe qu'il n'y a pas eu échec. Incompétence notoire ou amateurisme sûrement...
En ce qui concerne Ikililou, il est bien rentré de Doha avec pleins de cadeaux et son visage affichait une grosse banane. Les qataris sont les perdants de cette histoire car en misant sur nos diplomates, ils deviennent la risée du monde.
 
source (sans la photo) comoresactualites
 
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#Posté le samedi 17 mars 2012 15:36

COMORES : Droit de réponse accordé à Mamwe : à propos de “dignité”...

COMORES : Droit de réponse accordé à Mamwe : à propos de “dignité”…
L'article publié dans les colonnes d'Alwatwan, dans sa livraison du vendredi 2 mars dernier- Cliquez-, intitulé “Les consommateurs exigent un peu de dignité à Mamwe“, justifie ce droit de réponse aussi bien à l'aimable attention de la Fédération comorienne des consommateurs que du journaliste à la plume rapide du canard de l'Etat. Dans tous les cas, alors qu'on nous exige “un peu de dignité“, nous assurons à tous que nous souhaitons faire preuve, plutôt, de “beaucoup de dignité“ malgré les apparences.  
Ainsi, nous nous félicitons que la Fédération comorienne des consommateurs (Fcc) défende, de son mieux, les consommateurs à un moment où tous les produits venus de l'extérieur subissent une hausse spectaculaire des prix, à l'exception de ceux de Mamwe. Nous osons espérer que la Fcc, conduite par un homme polycompétant, élu homme de l'année 2011 par Al-watwan, sera un partenaire avec lequel nous pourrons, dans un proche avenir, collaborer à tête reposée. Elle nous aidera peut- être à sensibiliser ses membres sur la nécessité de payer leurs arriérés de factures, après quoi, nous serons en mesure de répondre aux questions qu'elle se pose.  
Si en effet, Mamwe n'est plus apte à satisfaire ses clients en temps voulu, c'est parce qu'une part non négligeable de ces derniers ne respecte pas aussi son contrat, sinon est complaisante avec les fraudeurs. Pour la petite histoire, à Mamwe, nous sanctionnons sévèrement les agents fraudeurs, tandis qu'en dehors de nos murs, les “consommateurs“ les protègent au lieu de les dénoncer: solidarité communautaire oblige, parait-il.
Vivement donc que la Fcc s'allie à nous contre ce type de solidarité de mauvais aloi qui est en cours ici et dans “les villages reculés“ où elle s'est déjà rendue pour prendre “à témoin les jeunes représentants de la Fcc dans les différentes régions“.  Nous prônons d'ores et déjà le dialogue social au lieu du recours à toute autre forme de malheureuse intervention assimilable à une incitation à la haine, dans l'espoir qu'avec la Fcc, comme partenaire de qualité, notre “dignité“ à tous sera sauvée, même avec ou sans le groupe Al Sharif annoncé.  
Enfin, prière au journaliste d'Alwatwan d'être moins volubile quand il n'a rien de sûr à révéler. C'est en lisant dans les colonnes d'Al-watwan que nous avons appris, ici à Mamwe, la cession de la société à “Comoros Arabian company for Power“ (voir Al-watwan N° 1899, 9 février dernier, en page Une, gros titre, s'il vous plait) sans que nous en soyons un seul moment impliqués.  
En effet, nous n'étions pas “beaucoup enthousiasmés“ d'ignorer tout, par comparaison au journaliste d'Al-watwan, dudit accord de partenariat “intelligent“ et stratégique censé mettre fin au cauchemar des délestages. A en croire la plume qui écrit plus vite que son ombre d'Alwatwan, c'est vers mi-février dernier que la société attendue devrait être à pied d'oeuvre avec des groupes de 7 mégawatts, pour commencer (Al-watwan N° 1900, 9 février dernier, en page 03). Mais jusqu'à présent, rien à signaler.  
Al-watwan ferait mieux de faire, de temps en temps, un peu de “délestage“ dans ses informations. Nous prions à notre quotidien d'être circonspect avec le fond et la forme des sujets qu'il traite et le registre de langue qu'on y fait usage, jusqu'à nous traiter comme des bébés en train de “téter le biberon de l'é- tat“. Tôlerez toujours que nous exigeons de l'équipe rédactionnelle d'Al-watwan l'usage d'un registre de langue plus élevé et, à notre égard, un peu plus de cette “dignité“ qu'on nous vole comme notre électricité. 
Le service de la communication

Réponse de la Rédaction


En temps normal, on aurait passé ce droit de réponse sans commentaires, mais les grossièretés et les bêtises relevées dans ce texte ne nous donnent pas le droit de nous taire. Les journalistes accusés n'ont jamais été démentis par les personnes interrogées, les auteurs des propos relayés dans notre journal.  
Les rhétoriques employées pour ridiculiser les journalistes et jeter le discrédit sur les clients montrent les limites du service de communication.  C'est le vice-président de l'Union qui est le ministre de tutelle de Mamwe, et non Al-watwan, qui a annoncé la cession de la société d'électricité à “Comoros Arabian company for Power”! Information qu'il l'a, luimême, confirmée à deux reprises. Comment un simple chargé de communication, qui a du mal à aligner deux phrases correctes, peut se permettre de jeter son dévolu sur deux journalistes de grande compétence, d'une morale irréprochable, et jeter, avec désinvolture, le discrédit sur les déclarations d'un vice-président de l'Union.  
Sur le sujet de la fédération des consommateurs, avons-nous le droit de déformer leurs propos pour les beaux yeux de Mamwe.  
Il aurait cherché à mieux comprendre qu'un quotidien ne sort pas deux numéros le même jour. Pourtant, il fait référence à deux numéros publiés le 9 février (1899 et 1900).  Si le chargé de communication ignore les règles de l'écriture journalistique et l'éthique du métier de journaliste, dont celui de relayer la reneur exacte des propos pour les relayer, il est temps pour lui de changer de métier. 

La Rédaction

Source : Al-watwan N° 1913 du lundi 5 mars 2012
Tags : comores
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