Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

UN OEIL SUR LES COMORES

Photo de wongo

wongo

Description :

Tout ce que vous voulez savoir sur les Comores (news, actualités, informations). Une visite s’impose : http://wongo.skyrock.com/

Le blog est mis à jour régulièrement pour vous informer le plus rapidement possible.
L’Equipe wongo

Wongo

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer

Ses Honneurs (28)

  • SuperMobile
  • Écolo
  • Je soutiens Skyrock
  • Fans 100
  • Supporter
  • Maître du temps

» Suite

Son profil

Profil de wongo
wongo61 ans
MUTSAMUDU
Comores

Partage

  • Tweet
  • Amis 3

Design by wongo

Signaler un abus

Infos

  • Création : 01/08/2007 à 12:36
  • Mise à jour : 02/02/2022 à 02:52
  • 2 070 474 visites
  • 131 visites ce mois
  • 8 999 articles
  • 32 353 commentaires
  • 854 amis
  • 894 favoris
  • 6 418 kiffs

Son morceau préféré

mohamad liyanle ( foundi souffou said ( ACOUA) , foundi attoumani Bé (mtzamboro)  )

Jouer Naeinmat el kadri de Mtsangamouji mohamad liyanle ( foundi souffou said ( ACOUA) , foundi attoumani Bé (mtzamboro) ) (Moulidi)

Skyrock music Ajouter

Tags

  • Anjouan
  • anjouan
  • comores
  • COMORES
  • Comores
  • dsk
  • DSK
  • Fahmi
  • France
  • france
  • Lybie
  • lybie
  • Marseille
  • Mayotte
  • mayotte
  • MAYOTTE
  • nafissatou
  • onu
  • Sambi
  • sambi

» Suite

Ses archives (8 999)

Ses fans (954)

  • sos-handicap
  • mattdel
  • matricule326
  • coucou56974
  • cerclAMIES
  • anis32001
  • matteods
  • messagesauxfans
  • hellboy333

» Suite

Sources (894)

  • Love4Sound
  • HilaryDuffWeb
  • OrbeatS
  • djackenew
  • simpson090
  • Simpson1701
  • maisondelavoix
  • Facefoot
  • le-livre
  • DALILA-SALEM
  • daho023
  • Matzci-Iguel
  • pokemonetcie
  • Ndzuwani-2016
  • soilihali
  • Foot-et-Filles-Stars

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (21 abonnés)

RSS

Retour au blog de wongo

241 articles taggés comores

Rechercher tous les articles taggés comores

Comores / Ramadan : Un moment familial et convivial

Comores / Ramadan : Un moment familial et convivial
Comores / Ramadan : Un moment familial et convivial
A moins d'une semaine  de la fin du mois sacré de Ramadan, l'équipe wongo vous offre cette chanson spéciale fin de ramadan, que vous pouvez écoutez en cliquant sur  CHAINRI ci-dessus, ou sur son morceau préféré
L'heure de la rupture du jeûne est un moment spécial chez les musulmans de façon générale, et les Comoriens, en particulier. C'est un moment, familial, convivial. Le repas se mange traditionnellement, assis, à même le sol sur un tapis, et quel que soit le niveau social de la famille. Les mets s'étalent  sur le tapis. Papa, maman, grands-parents, les enfants se passent les plats, dans le respect bien sûr. Et chaque famille se fait le plaisir de partager I'Iftar avec un ou des invités. Les mets traditionnels sont souvent préparés au mois de ramadan. La spécificité du ramadan c'est surtout le fait que les familles font tout pour  diversifier les plats et le menu d'ailleurs, même si certains plats sont inévitables dans le repas quotidien du mois sacré. Avoir plusieurs plats pour permettre à chacun de manger ce qu'il préfère. Mais voilà, la conjoncture économique et ses conséquences sur les prix, les familles sont obligées de ne préparer qu'un seul plat ou  2 au maximum. Les Comoriens consomment beaucoup le manioc, les songes, les bananes vertes et la patate douce pendant le ramadan. Frits, bouillis avec du lait de coco et mélangés avec de la viande rouge ou poisson. Le manioc sec (Mhogo wa hafa ou mhogo wa piki) et le sagou préparés au lait de coco avec du poisson sont aussi très prises en ce mois sacré. Mais les mets du ramadan ce sont surtout les gâteaux, sucrés ou salés Les bérédrés, Mkatré wa foutra, Mkatré wa madji, Lihoho, fenenetsi et autres Bantamou. Les galettes se mangent souvent avec une sauce de poisson ou de viande. On y trouve aussi les thés "tchai" à base des tisanes locales ou des bouillons avec des farines de manioc, sagou etc. Mais les jeunes préfèrent les jus des fruits locaux. 
Tous ces aliments s'accompagnent toujours du bon the local et de  bouillon. Pour la rupture du jeûne proprement dite, beaucoup de Comoriens notamment d'Anjouan le font avec du jus de palme non fermenté, trembo tamou.
 
Source : Albalad Comores n° 579 du 24 aout 2011
(La photo est de l'équipe wongo)






Tags : comores, ramadan
​ 1 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 24 août 2011 10:12

Modifié le mercredi 24 août 2011 10:44

COMORES : 95 personnes portées disparues entre Anjouan et Mayotte

Après le naufrage du boutre Madjiriha en début de mois qui a fait plus d'une soixantaine de mort, c'est cette fois-ci deux kwassa-kwassa qui se seraient échoués au large d'Anjouan. C'est le quotidien Albalad dans son édition comorienne qui rapporte les faits qui se seraient déroulés les 8 et 12 août. La première embarcation avait à son bord 43 personnes dont 8 enfants, tandis que la seconde, qui était partie de Vassy dans la région de Bandrani, transportaient 52 personnes dont 6 enfants. Ce qui inquiète les familles, c'est qu'aucun signe de vie n'a été donné par les passagers des embarcations qui tentaient de rallier Mayotte.  
 
Source : Flash Info n°2826 du mercredi 24 aout 2011
Tags : comores
​ 0 | 5 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 23 août 2011 16:43

COMORES : UN AUTRE DRAME DE KWASSA-KWASSA A FAIT ETAT DE 43 MORTS

COMORES : UN AUTRE DRAME DE KWASSA-KWASSA A FAIT ETAT DE 43 MORTS
On totalise 106 morts dans les deux naufrages effrayants qui se sont déroulés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 août 2011.
Dans le naufrage de Madjriha qui a provoqué un traumatisme national, plusieurs morts ont été enregistrés. On vient d'apprendre d'un responsable régional du service d'écoute, que de nombreuses victimes sont aussi enregistrées suite à un chavirement d'un Kwassa la même nuit; source venant de la région de Bambao. «Le pire c'est que cette tragédie évoquée nulle part» a fait savoir un responsable.
 
«Mourir sur le chemin Anjouan-Mayotte reste depuis lors un tourisme étatique qui fait du bruit entre les Comores Béguine de Mayotte. Seul l'Etat comorien est en mesure de stopper ces morts prématurés, subis et commis» a avancé un juriste. (En tant que juriste, il devrait savoir que ces drames sont consécutifs au non-respect du droit international par la France : Ndlr) Ces deux naufrages ont fait disparaitre au total 106 personnes. Un chiffre qu'un petit pays comme le nôtre ne peut se permettre de passer outre. Que faire pour arrêter ces massacres involontaires? Eux seuls peuvent répondre à cette question.
Un geste de grand c½ur effectué par le gouvernement de l'île autonome d'Anjouan la semaine dernière, est conçu par certains citoyens comme un scénario comique. Il vient sillonner l'ile entière pour adresser leurs attristées condoléances aux familles des victimes mais celles du fameux naufrage—Madjriha uniquement. L'on se demande alors si nos responsables ne sont pas mis au courant du second attristé naufrage ? Car si tel est le cas, cela ne devrait pas s'arrêter à une simple visite de condoléances.
De grandes entreprises privées et publiques sont accusées comme des grands contribuables de ce deuil national. Certaines victimes du Madjriha, avaient leurs billets d'avion en poche, mais on peut noter entre autres causes, les maladresses des compagnies aériennes qui jusque-là ne répondent pas aux exigences du trafic. Le ministre de l'interieur avait promis, devant un panel de journalistes, que ces dernières feront l'objet d'une enquête au-delà de celle déjà mise en place dans le cadre du transport maritime.
 
Source : Ndzouani infos n°3 du 13 au 20 aout 2011
Tags : comores
​ 0 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 23 août 2011 10:22

COMORES : APPEL A UN GUIDAM !!!

(On lance un guidam pour demander aux danseurs d'accelerer la cadence)
 
COMORES : APPEL A UN GUIDAM !!!
Par anzize
 
Le « NKANDZA » danse anjouanaise nécessite parfois un GUIDAM, c'est le cas de notre pays « yivo » (maintenant : NDLR). Nous attendons cette alerte (le Guidam : Ndlr) de son Excellence Dr Ikililou Dhoinine.
Est-ce que les comoriens ont-ils gardé de leurs ancêtres les marins, le même plaisir à se laisser aller au gré des vagues et des vents ? Comme vogue le pays.
Il y a trente-six ans, l'indépendance a porté les Comores vers une destination sans que personne n'ait songé demander autour de lui ce qui pouvait l'attendre au bout du voyage. Au jour d'aujourd'hui nous sommes malheureusement tous contraints d'assumer l'histoire et d'y trouver un brin de fierté pour ne pas se renier. Mais point d'horizon. Même pas d'illusion. Rien que l'océan. Rien que le tournis du voyage. Et l'on est tenté parfois, « astahafirullah » de donner raison à ceux qui avaient eu tort à l'époque de refuser l'aventure, prétextant que « les comoriens ne sauraient se prendre en charge ». Serions- nous condamnés à rester dans le landau, refusant de grandir comme atteint d'une malformation congénitale ?
Sinon comment comprendre qu'après trente-six ans d'indépendance, le pays paraît pris dans les marécages de l'inertie ? Tout se passe comme si nous sommes condamnés à faire du sur place, à se mouvoir sans direction, sans ambition, sans projet global. Comme si la réflexion n'a jamais existé dans nos têtes.
Cette absence de confiance en nous, reste la mauvaise manie que nous avons à demander assistance pour le moindre petit projet contre les rats ou planter des tomates, bananiers ou autres. Une nouvelle manie surtout quand il s'avère que des cadres existent, capables de nous éviter de tendre la main. Mais il faut fouiner encore plus pour arriver à repérer les raisons de l'apathie intellectuelle qui caractérise les responsables de ce pays depuis toujours.
Voilà bientôt dix ans qu'on nous martèle l'urgence des mesures du FMI et de la Banque Mondiale, soit disant incontournables, pour espérer un jour ce pays. Depuis, RIEN. Rien pour enrayer nos maux. Pléthore d'agents dans l'administration mais on continue d'embaucher, compression des effectifs mais personne ne tient à retrouver son cousin ou son proche du village ou quartier dans les rangs des partants.
Toutes les âmes aux Comores sont persuadés que le pays va mal, et que trente-six ans avant pour ceux qui l'ont connu s'accordent à dire que le pays tournait mieux. C'est regrettable de l'affirmer comme tel.
« Bâtir ensemble les Comores » programme de son Excellence le chef de l'Etat le Dr Ikililou Dhoinine est certes une ambition noble pour une meilleure et véritable construction des nouvelles Comores, cependant dans l'histoire récente de ce pays, ce ne furent pas les jolis programmes, les grandes conférences, les séminaires élogieux qui manquaient, malheureusement, Rien et Rien de sérieux depuis.
Les présents défis de ce pays ne peuvent pas être relevés par des discours, des lettres de missions aux ministres et la facilité. Le mal reste dans une réelle volonté de changement. Or l'histoire nous enseigne que pour changer les choses il faut changer les hommes, il faut oser prendre des mesures hardies, opérer un vrai changement de mentalités. Notre mal ne peut être congénital, il nous faut une transplantation Docteur Ikililou. Or vous êtes entrain de jouer avec le « bistouri ».
Docteur, l'expérience oblige à dire que les générations qui se sont succédées au pouvoir dans ce pays se sont trompées de créneau. C'est triste d'observer que chaque responsable politique a une sale affaire de fric dans son dossier. Acceptons de changer « YIVO » et plaçons les hommes qu'il faut là où il faut. KIDAM !!!
 
NKANDZA NA YENDRE YIVO. 36 ANS. C'est trop. Trop !!!
 
Publié par http://wongo.skyrock.com/
Tags : comores
​ 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 22 août 2011 20:13

Comores : Ces morts tabous dont la France est responsable

 
Comores : Ces morts tabous dont la France est responsable
Au moment où on enterre les victimes du naufrage du bateau Madjriha, et  où Soilihi Mahamoud procureur de la république, cherche un bouc-émissaire pour masquer la responsabilité de l'Etat sur ce drame, une centaine de personnes à bord de deux kwassa à destination de Mayotte sont portées disparues. Elles vont sûrement s'ajouter aux  milliers de victimes balladuriennes dans un silence assourdissant des autorités comoriennes et françaises.
Le 17 aout le journal Albalad Mayotte parle de la disparition d'un Kwassa sans que cela atteigne la conscience du procureur de la république.
Pour éviter d'épingler la France, (une des responsables de ce génocide), Ikililou n'en parlera pas.
 
Toza – http://wongo.skyrock.com/
Tags : comores
​ 0 | 13 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 22 août 2011 17:36

Une huitième candidate à l'élection Miss Mayotte

Une huitième candidate à l’élection Miss Mayotte
Elles étaient 7 la semaine dernière et sont 8 depuis samedi. Nidah Saadi est venue s'ajouter à la liste des candidates à l'élection de Miss Mayotte 2011. D'après Karida Salim, responsable des relations extérieures du comité Miss Mayotte, la nouvelle candidate était parmi les prétendantes. Elle s'était désistée et a finalement changé d'avis samedi soir. "Et comme on avait finalisé les spots radio avec les autres candidates, on a appelé Mayotte 1ère en catastrophe pour l'intégrer aux autres", affirme Karida. C'est à l'issue de l'enregistrement radiophonique réalisé par Mayotte 1ère qu'une photo d'elle a été prise et diffusée sur Internet, précisément sur le compte Facebook de la première chaîne locale. Raissa, Soarahati, Aïsha, Naila, Marie, Nasra et Anne- Sophie sont les 7 autres candidates sélectionnées pour participer à l'élection 2011, le samedi 3 septembre prochain à Koropa. Une soirée retransmise en direct sur Mayotte Première et à l'issue de laquelle l'on connaîtra le nom de l'ambassadrice de charme qui succédera à Elisabeth Ongaretto, Miss Mayotte 2010. 
Raissa, la première candadiate est originaire de Ouangani et prépare un Bac Pro Couture pour être styliste. Avec ses 23 ans, Soarahati, la deuxième candidate, est la plus âgée et la plus grande de taille (1,80 m). Originaire de Labattoir, elle est née à la Réunion et a vécu quelques années en Métropole, avant de devenir "hôtesse dans l'évènementiel à Mayotte", présente Karida. Aïsha, originaire de Passamaïnty, suit une formation de journalisme. Elle n'en est pas à sa première participation, puisqu'elle est la première dauphine d'Elodie, Miss Mayotte 2009. Naila, la quatrième prétendante, est de Kani-Kéli, en deuxième année de BTS à Reims. Marie, la cinquième candidate, vient d'Acoua. A l'instar de Raissa, elle veut travailler dans la mode. Nasra, quant à elle, a 18 ans et la taille minimale autorisée (1,70 m). Elle est originaire de Combani et est la plus jeune des candidates en lice. Anne-Sophie, la septième candidate, vient aussi de Combani. En première année de licence de comptabilité, elle veut être comptable. Enfin, Nidah Saadi, la dernière candidate, est originaire de Labattoir, et prépare actuellement un concours pour être infirmière. 
 
Source : Flash Info n°2825 du mardi 23 aout 2011

Tags : comores, Mayotte
​ 0 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 22 août 2011 12:51

Comores /Transport maritime : 95 disparus à bord de 2 Kwassas.

 Comores /Transport maritime : 95 disparus à bord de 2 Kwassas.
Deux autres drames viennent s'ajouter à celui du naufrage du bateau Madjriha survenu au Sud-Est de la grande-Comore dans la nuit du 8 au 9 août 2011, et dont le bilan s'élève à une soixantaine de morts.
95 autres personnes à bord de deux kwassas (embarcations de fortune) ne donnent pas signe de vie depuis plusieurs jours. D'après le journal Albalad du lundi 22 août 2011, la première embarcation aurait quitté l'ile dans la nuit du 8 au 9 août avec, à son bord, 43 personnes, dont 8 enfants à destination de Mayotte. La deuxième embarcation aurait pris le départ le vendredi 12 août, à Vassy, dans la région de Bandrani, avec à son bord 52 personnes, dont 6 enfants.
Depuis l'instauration de ce visa le 18 janvier 1995, plusieurs milliers des comoriens ont perdu la vie dans le bras de mer de 70 km séparant Anjouan de l'île comorienne de Mayotte dans l'indifférence totale de la communauté internationale qui considère pourtant dans sa résolution n°3385 (xxx) que Mayotte est une île comorienne. (Résolutions Onusiennes – CLIQUEZ )
La plupart de ces victimes sont des personnes expulsées illégalement de Mayotte par l'administration française et qui tentent d'y retourner pour rejoindre les leurs, au péril de leur vie.
Il suffit que la France supprime le Visa Balladur conformément au droit international(Résolutions Onusiennes – CLIQUEZ ) pour que cesse immédiatement ce génocide dont les autorités comoriennes portent une lourde responsabilité.
 
Toza – Anjouan
http://wongo.skyrock.com/


Tags : comores
​ 0 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 22 août 2011 10:57

COMORES : Mayotte, l'arbre qui cache la forêt!

Par MOHAMED CHANFIOU Mohamed.


Nous avons assisté ces derniers temps à un débat stérile sur les propos qu'aurait tenu le Dr Djabir sur l'île comorienne de Mayotte. Pourtant, depuis le 3 Août 1975, la France a ouvert la voie de la départementalisation sans coup flétrir. La plupart de la classe politique s'en accommode. La présence de Mayotte en tant quantité à part, avec le consentement des autorités et des athlètes, dans les jeux des iles de l'Océan Indien, en est la plus belle illustration. Tous ceux qui, par leur action ou leur opinion, se sont opposés à cet état de fait, ont été et sont encore considérés comme des ennemis de la Nation.
Est-il réellement un hasard si Mayotte est déclarée département français sous la présidence d'Ahamed Abdallah Sambi ? Qui n'a pas applaudi le fameux discours de l'ex-président aux Nations Unies du mois de septembre 2010, alors que dès le lendemain, il a désigné,son ministre des Affaires étrangères, pour renouveler les accords de défense, confiant la sécurité des Comores à celle là même qui, quelques heures auparavant, sur la tribune des Nations Unies, a accusé de tous les maux ?
La question de Mayotte si réellement, est la préoccupation première du peuple et des gouvernants, ne devrait pas rester dans les discours et dans les rassemblements de palais. L'action doit désormais primer dès lors que toutes les voies de négociations sont fermées. A cet égard, les Comores n'ont pas la capacité d'affronter militairement la France comme l'ont fait, jadis, l'Algérie et l'Indochine. Elles doivent donc se contenter du droit. Encore faudrait-il s'assurer que le retour de Mayotte ne va pas être, comme sa s½ur Anjouan, une île assistée, fardeau des efforts de redressement des finances et maître enchanteur permanent.
Chaque île devra contribuer selon ses capacités et recevoir selon ses besoins à la seule condition que seule la compétence dirige l'action. Si la région ou l'île doit toujours dicter la gestion des Affaires publiques, alors que chaque île soit en mesure d'assumer l'essentiel de ses propres besoins, y compris une tournante à l'européenne. La Grande Comore, qui participe à l'effort de solidarité national, comme devait le faire chacune des îles, dans toute Nation librement constituée, ne doit plus continuer à faire l'objet de rançonnage, payable pour maintenir une unité naturelle transformée en une unité artificielle.
La solution à la question mahoraise, passe sans nulle doute, à la mise en place d'un collège d'experts juridiques de renommé international, parmi les Avocats Français, Américains, Russes, Algériens et Comoriens. Ce collège pourra rassembler les documents juridiques en vue d'affronter sans état d'âme, toutes les questions en suspens entre la France et les Comores.
Mayotte est un cas parmi les problèmes qui opposent les deux pays. La déportation illégale de 700 Grands comoriens en Nouvelle Calédonie au 19è siècle, est un crime contre l'humanité, dès lors que ces hommes libres, ont été envoyés de force et transformés en esclaves sans jamais pouvoir revenir, dans leur pays. Dans ce cas d'espèce, il n'y a pas prescriptions. La France doit s'expliquer devant la juridiction internationale. Il en serait de même pour les 8000 Comoriens tués dans la portion de mer entre Mayotte et Anjouan. Cette mer que nous traversons depuis des millénaires, ne saurait se transformer depuis l'instauration du visa Balladur, en un gigantesque cimetière marin sans raison. Les images tournées par les journalistes français et la révélation de l'ancien premier ministre français Michel Rocard sur la responsabilité française dans l'assassinat d'Ahmed Abdallah en 1989, sont des faits qui corroborent, le complot et par de conséquence, méritent une explication devant une juridiction internationale.
S'agissant de la falsification de l'histoire, dont bon nombres de nos historiens sont coupables et responsables, de complicité, la vérité doit être rétablie. Le statut de protectorat français n'ayant jamais été ratifié par les sultans comoriens, tous les textes qui en découlent sont nuls et non avenus. La présence de la France aux Comores durant deux siècles, est donc une occupation illégale et passible de réparations.
Une fois ce combat entamé, le volet d'Andrianantsouli et la résolution de la conférence de Berlin de 1886, où l'Etat Nation des Comores a été reconnu et la recommandation de la conférence de rapprocher les Comores et Zanzibar pour former un état fort et viable, sera sur la table. Au nom de quoi, un homme qui a bénéficié d'un statut de refugié, au vu et au su de tout le monde, ait pu signer un accord de vente du pays qui l'a recueilli ?
Pour qu'une telle entreprise puisse voir le jour, il sera nécessaire d'écarter certains éléments nuisibles, qui s'approprient la cause comorienne, pour le compte de la France, afin de berner les Comoriens, et leur dérouter de la voie d'une solution réelle et définitive.
 
MOHAMED CHANFIOU Mohamed.
Source : comoresactualites
Tags : comores, Mayotte
​ 1 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 21 août 2011 18:53

Comores / Regard critique sur la participation comorienne aux Jeux des Îles 2011

Par Mohamed SAID MDAHOMA

JEUX DES ILES AUX SEYCHELLES 2011 : ET APRES ?
 
Pour une catastrophe, nous l'avions annoncé depuis mars 2010, espérant que ce holà allait mobiliser les énergies des uns et des autres, le COSIC en premier ; pourtant ce dernier n'a rien voulu savoir : au finish ? que des déceptions à la sortie des 8è jeux des îles ,en 1er lieu ,pour nos frères de la diaspora dont nous saluons le courage, la disponibilité et surtout leur engagement pour la nation .Ceci dit ; l'important à relever, c'est qu' au niveau performances, toutes disciplines confondues, les résultats sont plus qu'exécrables. En retour, on nous parle de manque d'expériences pour justifier la débâcle honteuse de nos athlètes. Quelles expériences ?

- de celle de nos athlètes, allongés par terre à l'INJS, certes avec un matelas de moins de 10cm, pendant 15 jours, pour un soit disant regroupement de préparation ? J'en passe, et des meilleurs, pour la nourriture et les soins médicaux ;

-de ces mêmes athlètes, dépourvus, non seulement de matériel pour s'entrainer, (voir haltérophilie, boxe, etc...), mais surtout, de compétitions internationales entre 2 jeux des îles ?
La faute ? À pas de moyens ! Se contente de répéter encore et toujours le Trésorier du COSIC ; seule manière de faire balader les dirigeants des Fédérations .Pourtant, les possibilités de financement de projets de Fédérations par la solidarité olympique existent ; ils ne sont pas plafonnés ; tout dépend du « réel Project », de sa viabilité et bien entendu de sa lèse majesté le COSIC. Mais Pourquoi donc ce dernier n'encourage pas les Fédérations à monter leurs projets ? Quitte à les encadrer, les orienter, que sais-je encore?

-Pendant ce regroupement des athlètes nationaux, j'y reviens, le Président du COSIC ne s'est-il pas rendu en Chine pour le Championnat mondial de natation ? Rappelons qu'il est également Président de la Fédération Comorienne de natation, alors que l'entraineur de la même Fédération est resté sur place !
-Pendant ce même regroupement d'athlètes, le trésorier du COSIC, ne s'est il pas rendu à Maurice pour accuser réception des équipements de nos athlètes pour un acheminement direct aux Seychelles ? Avec quel contrôle ? Par qui ? Seul Dieu le sait ! Ou peut être le COJ, dont M.SAID ALI SULTAN en est le trésorier.
-Manque d'expériences disais-je, de qui ? Du COSIC ?qui est à ces 8è jeux en tant que maître d'½uvre ? D'ailleurs, il serait temps pour les autorités publiques de demander des comptes, c'est-à-dire un vrai bilan financier. N'ont-elles déboursées 139 Millions pour ces jeux dans une conjoncture économique difficile pour le pays ? Y'a-t-il eu appel d'offre public concernant les équipements des athlètes ou bien un marché de gré à gré avec les dérives qui s'ensuivent ? Pourquoi ? Qui l'a décidé ? Le COSIC ? Le Comité d'organisation des jeux ? Nous avons besoin de savoir ! C'est de notre droit ! Aucune tergiversation là-dessus !aucune loi internationale ne l'interdit ! S'abriter derrière les « textes olympiques » ne marche plus.
En tout cas, cette catastrophe des Seychelles illustre encore une fois la pertinence, de la revendication de beaucoup de nos citoyens, sportifs en particulier, pour l'organisation par les pouvoirs publics des ETATS GENERAUX SUR LE SPORT ,ceci pour déterminer enfin, le rôle et la place de nos institutions (COSIC, INJS, Fédérations, autorités Publique) suivi par l'élaboration d'une vraie stratégie globale pour le développement du sport au cours des cinq prochaines années, tout en dégageant les moyens ; C'est URGENT et y en marre que notre pays se fasse ridiculiser en permanence sur les stades internationaux ; nos athlètes ne le méritent pas ; ils n'ont pas à payer les pots cassés à la place de nos dirigeants, politiques et sportifs. Que tout le monde le sache ! Que tout le monde se révolte !

Au-delà des performances sportives exécrables, auréolées au final par la médaille d'Or de Djamchi dont nous saluons et Félicitons, les questions de fond demeurent. D'abord sur le principe de l'organisation des jeux de l'Océan Indien et de notre participation en tant qu'Etat. Faut-il rappeler qu'à l'origine ce sont des jeux conçus pour les îles, Etats de l'océan indien ! Au départ, insistons encore, l'île de la Réunion n'en devrait même pas faire partie ; c'est feu le Président Ahmed Abdallah Abdéremane qui a usé de tout son poids politique pour imposer sa participation. Résultats ? Azali s'y ai engouffré, mais à un niveau incomparable, car touchant à l'intégrité territoriale de notre pays, en imposant la participation de Mayotte aux jeux, quitte aux couleurs olympiques ; ça, c'est une compromission. N'en déplaise à ses anciens lieutenants, qui plus est, Ministre d'Etat !
La contre partie de la France, espérée par les autorités comoriennes de l'époque, Azali en tête, pour la résolution du problème de Mayotte, n'a jamais vu le jour ; au contraire ! Plus on avança, plus la France imposa Mayotte comme entité propre de l'océan indien ; il n'y qu'à voir les activités relatives aux chambres de commerces de la région. En outre, la participation de Mayotte aux jeux des îles continue, avec arrogance cette fois-ci, par l'annonce préalable de hisser le drapeau Français aux Seychelles, Marseillaise à l'appui s'il vous plait, en cas de victoire d'athlètes Morais.

Combien de temps allons-nous courber l'échine devant la revendication de notre intégrité territoriale ? À tel point que parlez de Mayotte aujourd'hui serait une question taboue, anti-français ? C'est le comble de l'ironie ; ou plutôt de l'absurde ! À celui qu'on a volé son territoire, qu'on accuse de tous les maux ! Où allons-nous ? Quoi dire à nos enfants et futurs enfants ? Qu'il était une fois, encore et encore, nos ancêtres les Gaulois ? Quand même, un peu de dignité Messieurs ! Comme dirait un grand écrivain talentueux du pays !

Ensuite, il est temps que le pays s'interroge enfin sur le maintien ou non de notre Etat dans les instances de la COI, (Commission de l'Océan Indien), avec toutes les conséquences possibles et imaginables sur les plans économiques, Financiers et sportifs. Mettons sur pieds au préalable une Commission Nationale d'Etudes et d'Evaluation, ensuite, nos dirigeants décideront de ce retrait en connaissance de choses ; Informer tout de suite nos partenaires de nos vives préoccupations quant à la suite de notre coopération régionale, depuis que la France a érigé une partie de notre territoire en département Français.
Par ailleurs, avons-nous exploré les possibilités d'une coopération multilatérale avec nos voisins de l'Afrique de l'Est ? A-t-on parlé dans notre pays des jeux olympiques de l'Afrique qui vont se dérouler à Maputo, Mozambique, en septembre prochain ? Pourquoi accepterions-nous d'être enfermer dans des carcans qui nous bouchent les horizons à tel point d'avoir peur, ou d'hésiter de revendiquer notre dû ? C'est incroyable ! Les Dieux sont tombés sur la tête ! Bien entendu, le Gouvernement a adopté son plan quinquennal ; nous attendons de voir le fond, mais surtout les tenants et les aboutissants de ce qui a été décidé ; en tout cas, la question de Mayotte, si elle y figure, faudrait prendre une loupe pour le voir ; en outre, concernant le sport d'une manière générale, département sinistré comme celui de l'Education Nationale, on n'y voit rien ; à se demander si on n'a pas fait exprès de les mettre sous la coupe d'un même Ministère ; ou pour se débarrasser des patates chaudes ou pour embarrasser le locataire du poste ! Allez-y voir ! Deux départements si explosifs, car touchant à la jeunesse, laquelle constitue plus de la moitié de notre population, sans budget, ni programme. Voilà pourquoi nous revenons encore sur la même revendication, en tout cas pour le sport. L'urgence d'organiser des Etats Généraux pour qu'enfin chacun sache ce qu'il a à faire, tant pour les institutions, COSIC, INJS, Fédérations Sportives Nationales, que les pouvoirs publics. Puisse cette fois-ci, le Président IKILILOU Dhoinine prêter une oreille attentive à cette revendication nationale, plus que légitime ; il y va du développement du sport, de la jeunesse, donc du pays.

Bien entendu, les jeux des îles sont passés, les résultats sont ce qu'ils sont ; maintenant, tournons nous vers l'avenir : Quel avenir ? Celui, de l'organisation des événements sportifs en perspectives, Jeux des îles, jeux des jeunes ; Rappelons que notre pays va les accueillir en 2012 ; dans quelles installations sportives ? Quel hébergement hôtelier ? Il y aurait au minimum cinq cent jeunes à recevoir ! Ça fait sourire ! Mais, quand ceci touche à l'honneur et à la dignité de tout un pays, il y a de quoi s'inquiéter et à se poser des questions !

Pourquoi ne pas s'interroger justement sur le financement des jeux de l'océan indien tant annoncé et répété par la presse internationale que, « C'est la France qui les Finance » ; soit ! elle finance quoi exactement ? Puisse que, à chaque édition, l'Etat Comorien débourse, certes au forceps, mais finance : depuis le déplacement des athlètes, leurs séjours dans les pays hôtes, plus équipements et autres subsides, dérisoires soient-ils. Peut-on nous dire clairement sur quoi la France finance les jeux des îles ? Y auraient-ils d'importants fonds passants au travers de l'émail de notre l'Etat ? Quid ?

- Est-ce, (parlant toujours du financement par la France) en infrastructure pour les pays organisateurs, auquel cas, pourquoi notre pays a tant de mal à accueillir les jeux, puisque, la France les auraient financé en deux temps quatre mouvements ; équivalent aux quatre ans, pour les héberger ? ou bien,

- Est-ce sous forme de prêt, remboursable par le pays organisateur, mais dont la France cautionnerait ? si tel serait le cas, pourquoi ne le dit-on pas ? 

- Est-ce enfin, par opportunisme, calculé sournoisement de manière à ce que demain, Mayotte accueille les jeux de 2019? sans tomber dans la fiction, nos dirigeants du futur, cautionneraient-ils cela ? auquel cas, pauvres à nos sportifs qui iraient, soit disant, pour profiter du voyage, tout en oubliant : honneur, identités, surtout fierté d'être citoyens de ce beau pays dont nos ancêtres l'ont défendu au prix de leur sangs.

Mais enfin, pourquoi ne pas prendre l'horizon 2019 comme échéance, pour que notre pays organise enfin les jeux de l'Océan Indien qui seront à leurs 10è édition ? On peut rêver, on en a besoin ! Mais pour que cette envie de songe ne se transforme en cauchemar, mettons-nous au travail dès maintenant ! Organisons les Etats Généraux Sur le Sport pour faire un vrai bilan de nos échecs et surtout, élaborons un vrai plan stratégique de développement en se dotant des moyens financiers nécessaires pour y parvenir ;d'abord par les infrastructures dans toute l'étendu du territoire ;ensuite, par la formation des entraineurs et techniciens divers du sport et enfin par l'encadrement des athlètes et l' organisation régulière de compétitions ,toutes disciplines confondues et ce, à tous les niveaux , tant à l'échelle nationale que surtout internationale ; tel est le prix à payer pour que le sport comorien sorte de son ornière.
 

Moroni le 20/08/11
Mohamed SAID MDAHOMA
 
publié par http://wongo.skyrock.com/


Tags : comores
​ 1 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 21 août 2011 16:14

Modifié le dimanche 21 août 2011 16:28

LES COMORES EN ATTENTE DES DECISIONS PATRIOTIQUES

LES COMORES EN ATTENTE DES DECISIONS PATRIOTIQUES
Par Mmagaza 
C'est le concept qui vient à l'esprit quand on prend la peine d'analyser un peu la situation dans presque tous les domaines de la vie, dans les îles de la lune. En effet la présente tragédie du bateau Madjriha avec plusieurs dizaines de victimes, vient de poser encore une fois la question relative à notre façon de faire face aux aléas de la vie du citoyen de lambda
.
Prenons quelques exemples qui montrent que nous sommes passés maîtres dans l'art de ne rien faire quand tout s'agite autour de nous.
Le premier   concerne le transport aérien. Disposant d'une forte diaspora qui se rend à une période déterminée dans le pays, nous n'avons jamais su nous organiser pour faire face à leur arrivée sur le plan du transport.
Le deuxième concerne le départ de nos pèlerins à la Mecque. Chaque année, c'est toujours la même galère et à chaque fois l'on se dit que l'année prochaine sera meilleure, il n'en est rien.
Troisième exemple, l'organisation des examens se solde toujours par un bras de fer entre les syndicats et le gouvernement, ce qui met à rude épreuve les élèves et les parents.
Le quatrième exemple, concerne l'intitulé de nos départements ministériels. Aucun département de grande envergure n'est jamais destiné à la jeunesse pour répondre à ses multiples besoins. La préparation et la participation aux jeux des îles en est une parfaite illustration.
Autre sujet, le tourisme a toujours été un thème pour les conférences et des projets sans lendemain. On pourrait pérorer à l'infini sur le peu qui pourrait être fait, si réellement il  y avait un suivi sur la plupart des ces dossiers.
Beaucoup de nos cadres et autres porte mallettes, ont le plus grand  mal à se retrouver dans les dédales sans fin des événements des îles de la lune. En vérité, les cadres sont quelque peu désillusionnés et désabusés car ils naviguent en dehors de toute considération éthique ou philosophique. Le microcosme politique a cassé tous les systèmes de navigation et chacun pilote à vue. Il y a une absence inquiétante de répondant du corps social face à des maux qui exigeraient un véritable sursaut dans le vrai sens du terme.  En l'occurrence il s'agit ici de la lutte contre la corruption. Nous l'avons écrit, cette lutte nécessite un engagement de tous les instants dans la mesure où tout le corps social est imprégné de cette culture de l'appât du gain.
Le régime est  en train de chercher ses marques. La situation délétère qui perdure à la Mamwé où le torchon brûle entre le directeur et la plupart des cadres est révélatrice d'un climat qui n'est pas bon dans la bonne marche des sociétés d'état. On peut ajouter l'affaire Djabir  qui vient défrayer la chronique en plein drame du Madjiriha. Le bon docteur Djabir, s'est cru autorisé d'aller prendre bec avec les autorités mahoraises et faire des propositions hasardeuses qui ont mis à mal la présidence. Cette dernière  a été obligée de faire une sortie pour éteindre un début d'incendie diplomatique comoro-comorienne.
En définitive, le président se doit de faire preuve de vigilance car à l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication, le moindre écart peut être une étincelle qui peut mettre le feu dans sur la montagne pour paraphraser quelqu'un. Il apparait de plus en plus que la situation d'attentisme qui prévaut dans la prise de décisions crée un malaise au sein de l'opinion. Les gens n'oublient pas que le président a eu largement le temps de s'imprégner des dossiers. Il s'agit aujourd'hui de prendre des décisions pour aller résolument de l'avant !
source : holambe
(le titre est de la rédaction wongo)
Tags : comores
​ 0 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.107.249) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 20 août 2011 20:18

Modifié le dimanche 21 août 2011 10:50

  • Précédent
  • 1 ...
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • ... 25
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile