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La propagation du chiisme aux Comores, un mal secondaire

La propagation du chiisme aux Comores, un mal secondaire
J'ai appris, dans les colonnes arabes d'Albalad, l'organisation, mercredi 27 juillet 2011, du premier colloque organisé par la faculté Imam alChafi de la jeune Université des Comores (UDC). L'événement est, indiscutablement, à saluer car c'est le premier du genre. Des travaux scientifiques pourront y être produits – qui serviront certainement à davantage définir l'identité religieuse des Comores, tiré aujourd'hui entre un conservatisme chafiite et soufi, tenu et défendu par les maîtres traditionnels, dont la principale référence reste le Minhadj altwalibin de l'imam Nawawi et un autre conservatisme, récemment importé par quelques diplômés des universités saoudiennes, prenant, parfois, pour vérité divine les propos du célèbre savant musulman, Ibn Taymiya, du 8ème siècle après l'hégire, sous couvert de propos du prophète.

Mais la percée, à priori, tonitruante du chiisme aux Comores, ces derniers temps, semble fédérer ces deux courants sunnites, qui, le moins qu'on puisse, sont loin d'être amis. Il est tout à fait naturel que la seule vraie institution académique islamique aux Comores, qu'est la faculté Imam alChafi, s'intéresse d'abord au devenir de ce nouvel invité dans l'islam comorien et à ses répercussions sur la stabilité du pays, avant de chercher à réconcilier ou concilier les positions parfois antinomiques des deux islams comoriens susdits. On comprend donc que le chiisme soit au c½ur du premier colloque organisé par la jeune institution. Le ton utilisé est, en revanche, quelque peu agressif, à mon goût. Que dire de son objectif « La propagation du chiisme et son danger pour la sécurité et la paix dans le pays », sinon qu'il s'agit d'une déclaration de guerre ?

Après tout, n'y-a-t-il pas plus grave que cela dans le pays, qui mériterait l'attention de cette faculté ? Et si on parlait, par exemple, de la violence meurtrière qui sévit ces derniers temps dans le pays ? Ne menace-t-elle pas plus la sécurité et la stabilité du pays que l'entrée du chiisme aux Comores ? Et de la violence faite aux enfants, ces êtres angéliques que des hommes sans foi ni loi agressent physiquement et, parfois, sexuellement dans une impunité quasi-totale ? Quoi de plus grave ?

Celui qui s'en prend à un enfant, s'en prend à une nation car c'est au futur adulte, force vive d'une nation, au parent ciment de toute société etc. qu'il fait violence. Il est, à ce titre, doublement criminel et mérite une peine décuplée. Or, ces assassins se promènent souvent librement dans le pays.

Manger à sa faim reste toujours hors de portée pour le Comorien lambda. Chercher à solutionner ce problème ne fait-il pas partie des principales priorités de l'islam, loin devant ces querelles de mosquée dans lesquelles cette faculté semble se lance aujourd'hui ?
Comparé aux causes sus-énumérées, le chiisme aux Comores, comme ailleurs, est un problème périphérique, aussi bien du point de vue simplement humain que du point de vue de la religion. J'en veux pour preuve la première injonction faite à Adam et à Eve, sa femme, alors au paradis, qui n'a été rien d'autre que de protéger son corps contre la faim, la soif, la nudité et l'exposition au soleil. C'est au reste le sens des versets 118 et 119 du chapitre XX du coran (Twaha) dans lequel il est dit :

« وَأَنَّكَ لاَ تَظْمَأُ فِيهَا وَلاَ تَضْحَىٰ . تَعْرَىٰ وَ لا فِيهَا إِنَّ لَكَ أَلاَّ تَجُوعَ ».

On ne peut pas demander à quelqu'un qui n'a pas mangé pendant une semaine autre chose que de se sustenter, pour éviter la mort. Or, c'est la principale maladie du Comorien. Son souci est loin de chercher à savoir qu'est-ce qu'être chiite et qu'est-ce qu'être sunnite ; il veut à manger. Faisons des colloques sur le rôle du travail en islam, l'importance de la création et de la créativité dans cette religion, seuls moyens de lutter contre la malnutrtion, encouragez le peuple au travail. C'est seulement de cette façon que nous arriverons d'abord à éradiquer la faim et la délinquance et finirons par barrer la route aux ambitions expansionnistes et prosélytes du chiisme iranien.

Les religieux, que vous êtes, mesdames et messieurs les cadres et enseignants de la faculté islamique des Comores, doivent éviter les abysses dans lesquelles beaucoup de nos pays frères sont tombés. A trop vouloir mettre en garde contre quelque chose, on finit par y pousser les gens. Aujourd'hui, dans un pays comme l'Egypte, une guerre de tranchées s'est déclarée entre certaines factions salafistes wahabites et l'institution multi centenaire, qu'est l'Azhar, pour des questions secondaires, qui ne font avancer en rien la vie de l'Egyptien ordinaire, qui, comme le Comorien, lutte au quotidien pour sa survie.

Comprenez une bonne fois pour toutes que la vie c'est la religion et la religion, c'est la vie. La dichotomie « دين et دنيا» (dounya et dine) est ment infondée, car c'est dans et à travers la vie que la religion doit être observée pour espérer des lendemains meilleurs, dans l'au-delà. Il n'y a pas de vie monacale en islam. C'est le prophète qui le dit.

Dites au peuple que le meilleur des musulmans sera, aux Comores, comme partout dans le monde au demeurant, celui qui rendra inexistante la faim, éradiquera le chômage et l'analphabétisme par une invention, une idée, une méthode, et que sais-je encore. Pas celui qui ne quitte jamais la mosquée. Combien de versets du coran parlent de cela ? Combien, parmi les hadiths du prophète de l'islam traitent de l'importance du travail ? Dites-le aux gens, puisque vous les connaissez, c'est vous qui nous les avez appris. Dites-leur sur, par exemple, les 6235 versets que compte le coran, à peine 300 parlent de lois et de normes juridiques, soit moins de 4/ du coran ; que seuls 1500 à 2000 hadiths ont une portée juridique sur plus de 600000. C'est, dit Ibn Swalah dans son livre référence intitulé « Le livre des sciences du hadith » (Kitab ouloumi alhadithi) communément appelé Mouqaddimatou ibn s'swalah, le nombre de hadiths que connaissait par c½ur, avec leurs chaines de transmissions, le grand imam Alboukhari. Soit également, moins 3/. Et le reste du coran et de la sunna, de quoi traite-t-il ? Ou de quoi parle-t-il le plus ? Des bonnes manières, du mérite etc.
Durant mes 19 ou 20 ans que j'ai passés aux Comores, jamais je n'ai entendu autre chose dans les sermons que l'enfer et ses châtiments multiples et le paradis et ses belles houris. Mais nom d'une chèvre, l'islam ne se réduit pas au halal et au haram (licite et illicite). Encore moins aux rawafidhat (appellation donnée à ceux qui contestent le califat d'Aboubacar, Oumar et Ounthman, que sont aujourd'hui les chiites) et aux nawaswibat (appellation de ceux qui s'en sont pris aux descendants du prophète, en leur refusant le trône, entre autres).

N'est-ce pas vous qui nous avez appris le hadith recueilli par l'imam Ahmad et d'autres qui dit « الساعة على احدكم و في يده فسيلة فليغرسها قامت اذا» (si la fin du monde trouve un de vous avec une plante dans la main, qu'il la plante). Que dire, de ce propos, d'autre que le travail est obligatoire, quand bien même on n'a pas le temps de jouir de ses fruits ?

Par ailleurs, vous savez que c'est plus pour l'appât du gain que par conviction que certains Comoriens passent du sunnisme au chiisme. Ce qui revient à dire que s'attaquer à la propagation du chiisme, c'est se tromper de cible, car le vrai danger, c'est la misère qui y pousse. Combattons-la tous, car c'est elle est la vraie menace de la paix et de la stabilité dans nos petites îles.
Aussi devons-nous arrêter de diaboliser le chiisme. Bien que certains savants, comme mon maître en sciences du hadith, Swafwat Hegazy, aillent jusqu'à les excommunier, les considérant ainsi comme des noms musulmans, des hérétiques, ils restent, eu égard aux principes fondateurs de l'islam, qui sont la foi en un Dieu unique, au prophète, à l'obligation de la prière, à celle de l'impôt légal (zakat) du jeûne et du pèlerinage, en la kaaba comme direction des prieurs et en la sainteté de l'homme, en tant que créature de Dieu, la considération comme interdits de la fornication, de l'adultère, de l'alcool, du crime, du vol, de la fraude et de la corruption, etc. des musulmans à part entière. Enfants, on nous a raconté des sornettes comme « les chiites disent détenir un autre coran que le nôtre », qui serait le vrai, « ils ne font pas la prière aux mêmes horaires que nous ».

Tout cela est infondé. Sauf chez quelques sectes extrémistes. Autrement, les djanfarites, qui constituent plus de 80/ des chiites, sont comme nous sunnites, sur les principes sus-énumérés. Qu'ils invectivent les califes est un pêché majeur, certes, mais il ne fait pas d'eux des non-musulmans, encore moins des dangers pour les musulmans sunnites, que nous sommes. En tout cas, ils ne menacent ni l'identité culturelle, gage de tout développement, ni l'identité religieuse, que votre colloque ambitionne de préserver, autant que les feuilletons français et américains, sur lesquels aucun colloque n'est prévenu. Ne nous laissons pas embarquer dans des guerres fratricides, par des gens venus de l'extérieur. La tolérance n'est ni plus ni moins que d'accorder à l'autre le droit et le privilège de jouir de la liberté, dont nous jouissons. Disons NON au prosélytisme chiite de tout état étranger. Mais accommodons-nous de tous ceux, parmi nous, qui l'auront choisi comme dogme. Il en va de la paix et de la stabilité du pays.

MSK (Badjrafèle)
Chercheur associé au Laboratoire de Linguistique Formelle de Paris 7
et Imam-Khatwib aux Mosquées de Montreuil et d'Ivry/Seine
 
source : http://inoussa.centerblog.net/
 


Tags : comores, anjouan
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#Posté le mardi 02 août 2011 09:57

Modifié le mardi 02 août 2011 12:36

“Comores” vs “Mayotte” : Réaction à l'article “Allons-nous lâcher Madi Mari?”

“Comores” vs “Mayotte” : Réaction à l’article “Allons-nous lâcher Madi Mari?”
J'ai jugé utile de réagir à propos de l'article de Mdjuwani Hasani (Voir ici – CLIQUEZ ) paru dans le numéro 1794 de votre journal intitulé “Comores“ VS “Mayotte“: Allons-nous lâcher Madi Mari? Il s'agit d'un sujet important, l'unité de notre pays et d'un aspect sensible, le combat pour la restauration de cette unité. Je voudrais donc apporter des informations complémentaires sur ce qui s'est passé à Antananarivo en 2001 lors des manifestations sportives auxquelles Mayotte s'apprêtait à participer. Ceci pour permettre à vos lecteurs de disposer d'une information plus complète. 
Je voudrais d'abord saluer l'engagement de Madjuwani Hasani sur cette question et sur d'autres questions de fond sur le devenir de notre pays. Je suis certain de ne pas être le seul à apprécier son intégrité intellectuelle et son engagement pour l'unité nationale et la démocratie dans notre pays. C'est pourquoi je me permets d'apporter ma petite contribution. 
J'étais au moment des faits parmi les collaborateurs du chef de l'Etat d'alors, le colonel Azali Assoumani, mais n'étais pas impliqué dans cette affaire qui relevait du domaine des sports et des Affaires étrangères. Seulement, la dimension qu'avaient prise les choses à Antananarivo a fait qu'à un moment donné, j'étais bien au courant de ce qui se passait. 
Je voudrais dire à vos lecteurs que Madi Mari n'était pas seul. Il a défendu à Antananarivo tout simplement la position du gouvernement auquel il appartenait. Dans la gestion de cette affaire, il y a eu un partage des rôles entre les acteurs. Madi Mari n'a fait que jouer sa partition et il l'a bien fait, ce qui est à son honneur. Les autres acteurs dont le Premier ministre ont joué la leur, aussi ingrate soit-elle. Un détail dans cet article me rafraichit la mémoire : le fait que de temps en temps, il devait ne pas prendre le téléphone de son Premier ministre. Je me passerais des détails... Par ailleurs, tout le monde peut convenir qu'un ministre qui n'est pas celui des Affaires étrangères ne pouvait pas engager une telle bataille seul sans l'appui de son gouvernement et de son Président. 
En somme, Madi Mari a été celui qui a marqué le but par ce qu'il jouait à l'attaque. Il a conclu un jeu qui a été initié depuis la défense faisant agir tous ses coéquipiers jusqu'à lui. Dans cette affaire, les supporteurs que sont les citoyens Comoriens, par le soutien à tout gouvernement sur cette question, ont joué aussi leur rôle. Madi Mari n'était donc pas seul. Saandi Assoumani 
 
Réponse.
 
Les preuves d'une politique cohérente et volontariste du régime Azali sur la question de Mayotte prêtent à sourire, surtout sur la répartition des tâches et des rôles, entre un exécutif qui faisait semblant de cautionner la participation mahoraise et un Madi Mari appelé à résister. Cette même sauce, le régime du colonel nous l'avait servie pour justifier la nomination de Mohamed Abdou Madi au poste d'ambassadeur. Il aurait, semble-t-il, joué le rôle de James Bond envoyé par Taki pour casser le mouvement séparatiste. Il aura fallu la seconde crise séparatiste et l'implication du même homme dans la sécession de Mohamed Bacar, pour que la thèse perde toute sa crédibilité. Une dernière chose, monsieur Saandi. Si le colonel Azali était derrière Madi Mari, pourquoi c'est lui qui a “imposé” (c'est le terme employé par le colonel devant les responsables sportif) en 2003 – soit juste aux jeux d'après – à notre pays l'autorisation de la participation maoraise? 
 
Alors, de grâce monsieur Saandi ! 
 
Source : Al-watwan N° 1796 du mardi 2 août 2011
(La photo n'est pas d'Al-watwan)
 

Tags : comores
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#Posté le mardi 02 août 2011 09:08

COMORES / Interview exclusive de l'ambassadeur de la Lybie à Moroni

Nous vous proposons ci-dessous l'intégralité d'une interview de l'ambassadeur de la Lybie à Moroni, accordée au journal gouvernemental Al-watwan du 01 août 11.
L'ambassadeur revient sur la question de l'île comorienne de Mayotte, occupée par la France en violation des résolutions onusiennes. Pour rappel, La résolution 376 du conseil de sécurité des Nations Unies, recommande (par 14 voix contre zéro, la France n'a pas participé au vote) à l'Assemblée Générale d'admettre, les Comores à l'Organisation des Nations Unies.
Le 12 novembre 1975, l'Organisation des Nations Unies a admis les Comores, en son sein
comme 134ème membre en tant qu'archipel constitué de quatre îles : Grande-Comore ; Anjouan ; Mayotte et Mohéli. COMORES / Interview exclusive de l’ambassadeur de la Lybie à Moroni
 
L'ambassadeur de la Lybie à Moroni : “L'Otan sera vaincue et la Lybie restera toujours le symbole de l'Afrique”
 
Reconnaître un soit disant CNT est tout simplement contraire au droit international. Les pays qui l'ont reconnu ce sont ceux qui violent les principes de droit de l'homme et les lois internationales. La France qui se dit fondatrice des droits de l'homme fait outrage aux droits de l'homme. Quelle leçon peut-elle donner au moment où elle envoie des centaines de morts dans les eaux de Mayotte, pour aller défendre des civils qui sont stables dans leur pays.
 
 Quelle lecture faites-vous des cinq mois de combat en Lybie ?
 
Cinq mois d'agression du peuple lybien par l'Otan. Il est clair que c'est un complot contre la stabilité et la sécurité de la Lybie et la région. Il est clair que ce n'est pas une opération pour protéger les civils libyens, ni défendre les droits de l'homme, ni préserver la démocratie en Lybie. C'est une opération barbare de destruction et de massacre d'innocents, à travers les bombardements des écoles, des hôpitaux, des magazines, et les infrastructures. Des milliers de personnes confirment chaque jour, à travers des manifestations populaires, leur attachement définitif à ses principes historiques et fondamentaux et elles sont prêtes à défendre leur pays ainsi que leur leader charismatique. En protégeant ces principes, ils défendent l'Afrique et les Arabes musulmans car la Lybie est la porte de l'Afrique. Mais ces agressions n'ont point effrayé le peuple libyen, par contre, il a eu le courage et la résistance de combattre l'ennemie. 
 
Pouvez-vous nous parler de la situation politique et militaire actuelle en Lybie 

Les manifestations populaires se produisent tous les jours. Les femmes comme les hommes sont entrain d'apprendre à utiliser les armes pour protéger leur pays contre ce complot de l'occident et les groupes armés terroristes soutenus par l'Otan. 
Au niveau militaire, l'Otan continue de détruire des écoles, des hôpitaux, des centres d'approvisionnement en eau, et même des voitures de civils, ils assassinent des civils innocents sous prétexte que ce sont des édifices militaires pour traduire leur défaite et leur échec en Lybie. D'ailleurs, beaucoup de responsables occidentaux ont confirmé ces faits. Mais le peuple libyen garde espoir en sa volonté, conscient de sa victoire finale. La Lybie ira jusqu'au bout pour contourner ce complot. 
 
Certains pays ont reconnu le Conseil national de transition (Cnt) comme organe légitime en Lybie, n'est-ce pas une défaite du régime Kadhafi? 

C'est tout simplement illégal car contraire au droit international. Les pays qui ont reconnu ce soit disant Cnt, ce sont ceux qui violent les principes de droit de l'homme et les lois internationales. 
Par exemple, la France qui se dit fondatrice des droits de l'homme fait outrage aux droits de l'homme. Quelle leçon peut-elle donner au moment où elle laisse des centaines de morts dans les eaux de Mayotte, pour aller défendre des civils qui sont stables dans leur pays. Comment peut-on accepter que les Usa défendent les civils libyens alors que des milliers d'innocents meurent en Palestine chaque jour. Ils veulent voler le pétrole libyen et déposer l'argent dans les banques européennes. 
 
Y a-t-il des négociations pour trouver une issue? 

La Lybie a informé l'Onu qu'elle adhère parfaitement à la feuille de route présentée par l'Union africaine et qu'elle n'est pas en mesure de négocier avec les bombardements de l'Otan. Sans ou avec condition, les négociations politiques seront entamées sur la feuille de route de l'Union africain. 
La situation en Lybie est un problème africain qu'on doit résoudre en Afrique, et l'Afrique est capable de résoudre ce problème. 
Les Libyens eux seuls peuvent le résoudre sans l'intermédiaire de qui que ce soit. Dans tous les cas, la Lybie résistera toujours et ne lâchera pas son leader. Ils sont prêts à mourir pour défendre leur valeur. 
 
Est-il possible que Kadhafi démissionne ? 

Nous n'avons pas de président qui démissionne, Kadhafi n'est pas un président, c'est un guide, un conseiller. Chez nous, le pouvoir est au peuple, et c'est au peuple d'en décider et à non la pression étrangère. 
 
Propos recueillis par Nakidine Hassane
Source : Al-watwan N° 1795 du lundi 1er août 2011
Tags : comores, lybie
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#Posté le lundi 01 août 2011 03:32

Modifié le lundi 01 août 2011 07:53

COMORES : Corruption, quand la côte d'alerte est atteinte

COMORES : Corruption, quand la côte d’alerte est atteinte
Comment des ministres des Finances de l'Union peuvent, devant le peuple et la Nation, affirmer haut et fort, que des sommes astronomiques tirées de la taxe unique sur les hydrocarbures, par exemple, n'ont pas été versées au trésor public. Comment peut-on, avec une totale quiétude, affirmer que des Impôts sur les bénéfices divers (Ibd), qui se chiffrent en milliards, n'ont pas été honorés. Comment, enfin et surtout, peut-on après laisser la gabegie perdurer tranquillement ?
 
D'abord le constat. Les Comores restent le second pays le plus pauvre du monde, en termes de Pib, après Sao Tomé-et-Principe. La croissance ne bougera pas en 2011, selon les prévisions. Trente-cinq ans après l'indépendance, nous vivons de la vanille, du clou de girofle et de l'ylang-ylang, l'économie du temps des sultans. 
Le pays est maintenu en état de coma prolongé par l'injection financière de la diaspora qui soutient activement l'économie et le pouvoir d'achat des familles. Le président Ikililou, élu à la tête du pays, classé parmi les vingt Etats les plus corrompus, ne se trompe pas de cible en promettant de mener une croisade contre ce fléau. 
La corruption généralisée maintenue et entretenue par les délinquants en col blanc est visible. A Moroni, on pavoise dans les rues, avec de belles voitures de luxe qui dépassent le salaire de vingt ans de carrière, des maisons édifiées sans prêts bancaires, ni ressources complémentaires, des entreprise privées bâties sur l'argent public. 
 
CROCHETS EXPRESS 

Les directeurs généraux des sociétés d'Etat comme les hydrocarbures, Comores télécoms, Snpsf, Onicor etc,... manipulent par an plus de 20 milliards, dans une discrétion totale, échappant à tout contrôle, et même de celui de leurs ministères de tutelle et déclarent n'avoir de compte à rendre qu'au seul président de la République, violant, ainsi, toutes les procédures de gestion et de contrôle. 
A chaque fin d'année, le bilan est le même : les patrons de ces patrimoines nationaux s'en servent, se remplissent leurs poches, redistribuent des pots de vins pour s'assurer des soutiens des institutions civiles et de l'Etat. Les pouvoirs publics sont contraints, à chaque début de mandat de l'exécutif, de mettre la main à la poche pour renflouer les caisses de ses entreprises et se porter caution pour engager le pays sur des projets importants comme la fibre optique ou des investissements internes comme la construction des citernes des hydrocarbures. 
Malgré cet état de véritable déliquescence, ces malversations avérées des hommes publics, personne n'est véritablement inquiétée, ni placée sous contrôle judiciaire. La prison centrale grouille de quelques pickpockets notoires, des voleurs de meubles, des revendeurs de drogue.... Les cols blancs n'y entrent que pour en ressortir quelques semaines plus tard, blanchis, avec l'assurance de se la couler douce. Les saisies ordonnées pour faire bonne figure ne sont jamais exécutés. La question est : Comment des ministres des Finances de l'Union peuvent, devant le peuple et la Nation, affirmer haut et fort, que des sommes astronomiques tirées de la taxe unique sur les hydrocarbures, par exemple, n'ont pas été versées au trésor public. Comment peut-on, avec une totale quiétude, affirmer que des Impôts sur les bénéfices divers (Ibd), qui se chiffrent en milliards, n'ont pas été honorés. Comment, enfin et surtout, peut-on après laisser la gabegie perdurer tranquillement? 
 
COMMENT, QUI ET POURQUOI? 

Depuis le fameux rapport qui situait la Sch au fond du gouffre, de profondes restructurations ont été opérées, en commençant par la cession de l'unité d'embouteillage de gaz butane, devenu Gazcom, la vente des stations-services à Moroni et la libéralisation de la distribution des hydrocarbures, avec comme corollaire la vente du bateau Nyumachoua. Dès le 24 juillet 1997, le parlement autorise, par la loi N° 97-003/AF, le gouvernement à engager la privatisation de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch), “soit par transfert de la gestion, soit par cession de tout ou partie des actions au profit de personnes physiques ou morales de droit privé“. Alors qui empêche la privatisation et pour quel but? La raison réside dans les dilapidations qui profitent à certaines dignitaires qui peuvent, avec l'argent public, s'acheter des voitures privées, se construire des belles maisons, financer des campagnes électorales, etc. 
Les réquisitions, procédure budgétaire exceptionnelle de dépense, est devenue la règle dans le cas des hydrocarbures. Parce que loin de perdre de l'argent, le schéma de la privatisation présenté depuis treize ans déjà, pronostiquait des gains additionnels de près 3 milliards 600 millions de francs comoriens. Alors pourquoi et comment ? 
Il ne faut pas que les grand “Oraux“ de la présidence, initiés par la président Sambi et poursuivis aujourd'hui, continuent de ressembler à des arènes de gladiateurs où l'on vient faire montrer l'adrénaline, et, au bout du compte, faire croire au peuple qu'on fait quelque chose pour lui. Pendant ce temps, bizarrement, le parlement dont la loi autorise à monter des enquêtes parlementaires, ne bouge pas et des élus font partie des conseils d'administration. Nous vivons tous les jours le traitement approximatif par la justice des affaires de corruption, entretenant collectivement ce sentiment de justice à deux vitesses. La justice financière n'existe pas. L'embryon qui s'en occupe, n'est ni forte, encore moins indépendante pour garantir l'égalité de tous devant la loi. 
“Citoyenneté économique“, “Vocalpad“, gestion des dons du Japon et des fondations arabes, passations de marchés de gré à gré, graves détournements avérés révélés par les audits de la dette intérieure par les agents publics, les détournements maquillés en dérapages salariaux, la gestion opaque des sociétés d'Etat, les sociétés étrangères à forte présomption de blanchiment, etc., sont autant de dossiers qui passent sous la barbe de la justice ou remis entre leurs mains et qui finissent dans les tiroirs poussiéreux des affaires classées. 
 
SOUS LA BARBE... 

Mais pour lutter contre la corruption, il faut que la justice commence par chasser ses propres démons, en administrant la preuve d'une gestion saine, de ses propres recettes et de mettre en place les institutions qui en assureront la moralité et la probité de ceux qui sont chargés de dire le droit. 
La question est la suivante : la volonté du chef de l'Etat de lutter contre la corruption va-t-elle s'accompagner de moyens en ressources humaines et en financement pour juger les responsables des affaires de corruption, même si elles mettent en cause des intérêts politiques, économiques, ou diplomatiques? Il est aujourd'hui difficile de mesurer la défiance des citoyens vis-à-vis des institutions. Elle est plus forte, parce justifiée. Au niveau de la police et de la gendarmerie, on constate un désintérêt pour le traitement des “affaires“ économiques et financières. L'affaire Bic-Nicom, la plus récente, est tellement entachée d'actes irréguliers qu'elle suffit à elle seule à démonter les faiblesses et les abus des institutions privées mais aussi des pouvoirs publics. Tout au long de ce procès, des juges ont été limogés, soupçonnés de corruption, des montants d'indemnisations astronomiques ont été accordés, et au finish, un arrangement à l'amiable, dont tout le monde ignore les termes. 
 
LE POIDS DE LA HIÉRARCHIE? 

Rares sont les déclenchements des poursuites décidées par les magistrats, sans intervention des pouvoirs publics, avec des objectifs qui ne sont pas toujours louables. Est-ce parce que les enquêtes sont conduites par les procureurs, soumis hiérarchiquement au pouvoir exécutif, plutôt que par des juges d'instruction indépendants. Le constat est amer : les malversations imputables à des ministres en exercice ne sont jamais sanctionnées. 
Il est temps de rompre le lien direct qui existe entre le pouvoir exécutif et le ministère public. La nomination à la tête du parquet d'une haute personnalité indépendante de l'exécutif permettrait de garantir la séparation des pouvoirs et de réduire à néant la suspicion liée à l'intervention du pouvoir politique dans les affaires sensibles. Dans certains pays démocratiques, on s'achemine vers la création d'un procureur général de la Nation nommé par le président de la République sur une proposition conforme du parlement adoptée à une majorité qualifiée pour une durée de cinq à six ans. L'indépendance de la justice, c'est des actes, pas des paroles en l'air. 
 
Ahmed Ali Amir
Source : Al-watwan N° 1795 du lundi 1er août 2011
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#Posté le lundi 01 août 2011 07:40

Comores / Mayotte : Le GIR dans la tourmente

Comores / Mayotte : Le GIR dans la tourmente
Ce mercredi matin au tribunal de grande instance de Mamoudzou, le juge d'instruction Hakim Karki a procédé aux auditions de trois agents hauts placés du GIR (groupe d'intervention régionale) et d'un policier. Cette histoire fait suite à l'affaire Roukia, cette jeune fille retrouvée morte dans le village de Trévani au mois de janvier dernier. Un des mis en cause dans cette affaire s'avérait être un indicateur du GIR. Il s'agit de Saïd Ahamada M'zé, actuellement sous contrôle judiciaire à La Réunion après avoir passé quatre mois en détention provisoire. Son avocat, le Franco- Comorien, Saïd Larifou est actuellement sur l'île – il devrait repartir ce jeudi – dans le cadre de ce dossier. D'après lui, «cela me semblait être un dossier normal mais après l'audition et la commission rogatoire, il a pris une autre dimension». 
Saïd Ahamada M'Zé, indicateur officiel du GIR depuis cinq ans avec un numéro d'immatriculation «a balancé le GIR» selon les dires de son avocat. En effet, il aurait révélé, «un trafic de drogue dure entre les Comores et Mayotte. Et cette drogue aurait été consommée par Roukia» mais la mise en circulation de cette drogue, de «l'héroïne pure» souligne-t-il, aurait été faite par les fonctionnaires du GIR par le biais de Saïd Ahamada M'zé. L'avocat assure la crédibilité de son client «tout ce qu'il dit est fondé, et les écoutes téléphoniques le prouvent». En échange de ses services envers le GIR, il aurait été promis à Saïd Ahamada M'zé un titre de séjour, qui, jusqu'alors n'a toujours pas été obtenu. D'après Saïd Larifou les perquisitions qui ont eu lieues mardi au sein de la préfecture de Mayotte ont permis de retrouver le fameux titre de séjour de son client mais aussi ceux des quarante autres indics sans papiers du GIR. Suite à l'audition avec le juge Karki, un membre du GIR aurait été mis en examen pour «transport, détention, et cession ou offre non-autorisé de produits stupéfiants» et placé sous contrôle judiciaire. «Et un supplétif sur le chantage au titre de séjour et là mon client va se constituer partie- civile» annonce Maître Larifou. 
 
Source : Flash Info n°2817 du Mercredi 27 juillet 2011
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#Posté le mercredi 27 juillet 2011 18:24

COMORES / Rencontre de Miringoni «Ils n'ont pas des leçons à nous donner»

COMORES / Rencontre de Miringoni «Ils n'ont pas des leçons à nous donner»
Daniel Abdallah, conseiller natif de Mwali, a vigoureusement condamné le communiqué de presse issu de la rencontre politique de Miringoni  qui avait réunie des leaders politiques de l'île. « Ce sont des gens qui ne pensent qu'à leurs intérêts, » a dit le conseiller qui a accusé ces « dinosaures » de la politique mohelienne de « n'avoir jamais défendu » les intérêts de l'île quand ils étaient dans les affaires. Et ils « n'ont pas donc des leçons à nous  donner, » rétorque Abdallah qui soutient que MwaIi « est bien représenté dans le pouvoir réel du président Ikililou, » pour démentir «  les allégations » des participants de la réunion de Miringoni . Et d'ajouter: « la tournante mohelienne ne signifie pas un pouvoir confisqué par les moheliens. » Il a mis en garde contre des comportements qu'il a qualifié de « chauvins ». Pour lui, cette réunion de  Miringoni , n'est qu'un « bruit pour chercher une place au pouvoir. » Le conseiller a rappelé  la « politique d'ouverture » du président Ikililou qui « appelle toutes les bonnes volontés » à agir ensemble en faveur du développement du pays. Et Abdallah d'appeler «  ces politiciens » de porter leur « contribution à Ikililou pour la réussite de la tournante et pour l'image de Mwali, » Il a cité, pour prouver le « bon début » du pouvoir, les différents chantiers sur les infrastructures avec la fondation Fatima et autres.
 
M. MOINDJIE 
Source : Albalad Comores n°559 du mercredi 27 juillet 2011


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#Posté le mercredi 27 juillet 2011 02:30

Comores / Mayotte : Souveraineté dans la diversité*

Comores / Mayotte : Souveraineté dans la diversité*
*Diversité (nom commun – féminin) : Caractère de ce qui présente des aspects différents, voire opposés. (source : Dicos Encarta)


Dans un article paru dans le journal Al-watwan N° 1792 du mardi 26 juillet 2011, intitulé « Le gouverneur de l'île de Ngazidja a rencontré la diaspora », Mouigni Baraka revient sur la question de l'île comorienne de Mayotte et estime que le président de l'Union a “esquissé les grandes lignes qui concourent à stopper les drames du bras de mer entre Anjouan et Mayotte et qu'il allait travailler avec le président de l'Union, les compatriotes mahorais et les dirigeants français pour que l'ensemble de l'archipel retrouve sa souveraineté dans la diversité“.
Après la proposition « d'un pays deux administrations » de l'ancien régime (qui, reconnaissons lui ce mérite, a réactivé la revendication légitime de l'île comorienne de Mayotte), le nouveau régime (le régime Iki, qui aux dires de certains fonctionnaires du Mirex a un complexe d'infériorité vis-à-vis de l'ex-colon)  sort sa formule creuse : « Souveraineté dans la diversité » pour montrer qu'il s'intéresse au retour de l'île comorienne de Mayotte et se donner bonne conscience.
Pendant ce temps-là, les expulsions illégales de certains comoriens de Mayotte avec la complicité de ces mêmes autorités, alors qu'il suffit de refuser d'accueillir ces refoulés pour forcer la France à s'asseoir à une table de négociation pour trouver une solution à la question de l'île comorienne de Mayotte, comme l'exige la résolution onusienne « Rés. 31/4 du 21 octobre 1976 » , qui demande au Gouvernement français d'entamer des négociations avec le Gouvernement comorien pour la mise en application des dispositions de cette résolution.
Alors messieurs les autorités, arrêtez de nous prendre comme des cons. Nous vous demandons simplement de respecter la constitution comorienne et le droit international. Il n'y a rien à inventer : la souveraineté des comores "n'est ni cessible,ni négociable"
 
Toza – Moroni
http://wongo.skyrock.com/
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#Posté le mardi 26 juillet 2011 08:08

Comores : Mohéli forme un gouvernement « gendarme » pour contrôler IKILILOU

Communiqué
Des Forces et Personnalités politiques dans l'Ile Autonome de Mwali se sont réunies en conclave ce dimanche 24 juillet 2011 à Miringoni pour examiner et apprécier la conjoncture politique qui prévaut à Mwali depuis l'investiture du Président de l'Union des Comores, Docteur Ikililou Dhoinine.
Après avoir examiné la situation politique tant au niveau national qu'à l'intérieur de l'Ile de Mwali, elles se sont félicitées de l'aboutissement du combat qui fut mené par toute la population de Mwali pour le respect du principe de la Présidence Tournante qui échoit, pour la première fois de l'histoire des Comores, à un comorien natif de Mwali.
Ensuite, lors des débats, tous les participants ont exprimé de profondes inquiétudes quant aux premiers pas des nouvelles autorités investies, qui démontrent ostensiblement une non implication de Mwali dans la gestion réelle de la Présidence Tournante.
Aussi, les participants ont noté que c'est une gouvernance toujours opaque, illisible et non conforme aux engagements des Comores vis-à-vis de ses partenaires traditionnels au développement bi et multilatéraux, qui caractérise l'action gouvernementale des nouvelles autorités.
Et enfin, les participants craignent fortement la désillusion en lieu et place des espoirs que la population de Mwali a placés dans l'exercice de la troisième Tournante pour le développement de l'Ile, pour la consolidation de l'Unité, de la Cohésion et de la Concorde Nationales.
Les Forces et Personnalités politiques présentes, conscientes des responsabilités historiques qui sont les leurs, ont désigné Messieurs Bienrifi Tarmidi (Ancien Premier ministre), Boléro Hamada Madi (Ancien Chef de l'Etat par intérim et Premier ministre), Bounou Said Dhoifir (Ancien Président de l'Assemblée de l'Union des Comores), Chambani Bacar (Ancien Ministre), Charif Abdallah Ben Mohadji (Ancien Ministre), Mohamed Said Fazul (Ancien Président de l'Ile), Mohibaca Baco (Ancien Ministre), Said Mohamed Abdourahamane Ben Cheikh (Ancien Vice-président de l'Assemblée de l'Union), pour assurer le suivi des recommandations faites par les participants et présenter à la prochaine réunion un projet de correspondance qui sera adressée au Président de l'Union des Comores dans les meilleurs délais.
Fait à Miringoni-Mwali, le 24 juillet 2011
 
Source : http://inoussa.centerblog.net/
(le titre est de la rédaction wongo)
 
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#Posté le lundi 25 juillet 2011 13:27

Comores / France : Alerte aux intellectuels comoriens

Comores / France : Alerte aux intellectuels comoriens
Par Ahmed Ali Amir
Rédacteur en chef du journal Alwatwan
 
Les intellectuels comoriens vivent reclus comme des moines. Ils se complaisent dans leur silence et leur méditation et sont même agacés si on tente tant soit peu de les déranger dans leurs rêveries. Ils se posent en innocents, souvent en victimes. Adulés par les pouvoirs, ils en tirent le maximum de profit, en se dissimulant dans les pénombres des palais, pour rédiger discours, préparer les accommodements juridiques qui justifieront les coups tordus, donnant en tout temps un sens presque romantique aux bruits de bottes de Kandani, aux bruits sourds des zodiacs des mercenaires, aux dilapidations criminelles des fonds publics, ou aux dramatiques naufrages quotidiens des Kwassas entre Mayotte et Anjouan.
 
De fortes personnalités de la place, qui ont, avec le recul, joué par accident, le rôle de gardiens des valeurs morales et communautaires, des socles de l'unité et de l'intégrité du pays quand elles étaient fortement menacées, se sont rangées derrière des causes moins gratifiantes.
“AMITIÉ”, FINANCES, AVANTAGES DIVERS, ETC. (LA CORRUPTION : Ndlr)
Au nom d'une prétendue amitié entre la France et les Comores, ou de relations éphémères avec les représentants de la France aux Comores, ou plus humiliante encore, en raison d'avantages financiers, de bourses d'études, de voyages culturels, ou d'expertises lucratives, ils lâchent leur pays, violent leurs propres repères, au profit du réalisme politique, avec tout ce que cette expression comporte de concessions, de compromis, de compromissions, voire de trahison.
Nous avons pourtant des noms de sommités nationales qui ont autorité pour s'engager dans la sphère publique. Leurs analyses, leurs points de vue, leurs positions, sur tous les sujets pour défendre les valeurs qui fondent le désir du peuple comorien de partager un destin commun, peuvent entretenir ou provoquer des mouvements d'opinions. Lors de la période sécessionniste, nous avons eu droit aux textes salvateurs de Chamanga, Thabit, Mahamoud Ibrahim, Ali Yachroutu...
A l'université des Comores, comme une fourmilière, des éminences grises se bousculent, têtes baissées, préoccupées à éviter les guets-apens qu'elles se dressent entre eux, dans la conquête des postes de doyens de l'institution...
HAUT LIEU DE LA CONTESTATION?
Alors que l'université est contestée dans ses programmes et la qualité de ses enseignants, les étudiants et le pays n'ont pas droit à l'éclairage de ceux qui en ont la charge, mais à une bataille de chiffonniers pour le poste de président.
L'université, le haut lieu de la contestation, du savoir et de la culture, a donné lieu à un spectacle qui traduit le malaise interne. Des étudiants n'ont pas hésité à hisser le drapeau français pour revendiquer la tournante mohélienne. Parce que les enseignants pensent qu'il suffit de déballer leurs cours académiques pour en faire une université de référence. Ils risquent, et ils le savent, de former une génération d'automates, qui ne trouveront aucun emploi digne. Elle est loin, très loin l'Ecole nationale supérieure de Nvuni, qui a envahi les rues de Moroni en 1999 pour exiger le départ de Bob Denard après l'assassinat du président Ahmed Abdallah.
Mais où donc se terrent-ils, nos intellectuels? Des Comoriens, jeunes femmes et enfants, près de 16 000 en 16 ans, fuyant la misère, ont péri en mer, entre Mayotte et Anjouan, dans des conditions atroces, avec plein d'espoir dans la tête. Des Comoriens, 30.00 par mois, sont expulsés en terre comorienne par une puissance coloniale pointée du doigt par les Nations-Unies
OÙ SONT-ILS PASSÉS ?
Pendant que des commissions françaises mettent en cause des pratiques de leur gouvernement, notamment les conditions inhumaines du Centre de rétention administrative de Mayotte, pendant que la commission française de déontologie, par une seule enquête, émet des hypothèses graves mettant en cause la responsabilité de la police frontière française, assimilant ses pratiques de surveillance des mers à “homicide involontaire“, aux Comores, nos intellos détournent leur attention de ces drames, se contentent et se vantent de tapes “blanches“ sur leurs épaules.
Il est fort possible, en lisant la missive de l'ambassadeur de France adressée au vice-président de l'assemblée de l'Union, Ahamada Djaé, accusant les Comoriens tous autant qu'ils sont de “double langage“, que certains Français évoluant à Moroni ignorent que dans la continuité de Voltaire défendant Calas, Emile Zola et Octave Mirbeau, se sont engagés pour défendre le capitaine Dreyfus, et que Jean Paul Sartre et Pierre Vidla-Naquet ont dénoncé la torture en Algérie, Michel Foucault s'est bagarré pour les droits des prisonniers et Pierre Bourdieu, des chômeurs, ou encore Nioam Chomky, s'en prenant à une certaine époque à la politique guerrière des grandes puissances.
Ces hommes là ont fait la grandeur de la France tandis que ceux qui ont choisi par le silence, d'être complice des injustices ou des atrocités que perpétue la France dans le monde contribuent à sa décadence.
LA MAIN DE PÉTAIN À MONTOIRE, L'HORREUR DES EAUX À MAYOTTE
Alors, messieurs les franco-comoriens ! A défaut de choisir les Comores par amour pour la France, sachez choisir la France généreuse, de la résistance, des lumières, la France de Sartre et De Gaulle et chassez de vos esprits la France des bombes, de la torture et de la collaboration, encore nostalgique des pratiques coloniales en Afrique. L'image de la France de Pierre Laval et du maréchal Philippe Pétain, serrant la main d'Adolf Hitler à Montoire, n'est pas si différente et éloignée des poignées de main que vos objectifs fixent à longueur de journée, aves des hommes qui justifient l'horreur dans nos eaux territoriales.
Le ministre des Relations extérieures, Fahmi Saïd Ibrahim, porte haut la voix des Comores. Les membres du gouvernement choisissent ce moment de gloire pour signer un document qui restera dans les annales comme la traduction de la médiocrité de l'Etat, l'illustration de la facilité avec laquelle la France piétine l'histoire de notre Nation. Peut-on laisser les Comores entre les seuls soins d'Aboubacar Saïd Salim, Soeuf Elbadawi, Idriss Mohamed, Hassan Moindjié, Nassuf Djailani, etc.
L'intellectuel n'est pas celui qui collectionne les livres ou accumule les diplômes. Dans notre entendement, des hommes et des femmes ont accédé à des positions sociales respectables, disposent de formes variées d'autorité qu'ils doivent mettre à profit pour persuader, proposer, convaincre, débattre, permettre à l'esprit critique de s'émanciper des représentations sociales, de dénoncer les injustices, les abus, les dérives....
ALIBIS?
Certains d'entre eux se cachent ou s'affairent derrière les causes environnementales pour se donner bonne conscience, d'autres s'habillent des oripeaux de la cause du développement communautaire pour exister, la plupart se croisent dans les couloirs des organismes internationaux et attendent tranquillement leur retraire pour venir chez eux mesurer la profondeur de l'abime, le poids de la misère, le fardeau des détresses humaines. Tous ont conscience qu'ils tournent le dos aux Comores, tous savent que d'un moment à un autre, ce pays orphelin risque d'imploser.
Je ne fais pas ici appel à l'intellectuel pour écrire et se transformer en grand penseur réfugié dans l'abstraction, cogitant sur le doute. Le pays n'a pas besoin d'enfants coupés de la réalité ou traitant de sujets qu'ils connaissent approximativement. Il a besoin de ces intellectuels qui peuvent braver les mers tumultueuses pour accompagner les Kwasas jusqu'à destination, des hommes qui oseront enfin défendre les causes justes de leur pays, fût-ce à leurs risques et périls. Camus disait que l'écrivain “ne peut se mettre au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent“.
Votre rôle est de donc de parler, écrire et agir au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire.
 
Ahmed Ali Amir
Source : Al-watwan N° 1731 du jeudi 07 avril 2011
Tags : comores
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#Posté le dimanche 24 juillet 2011 17:35

COMORES : Un comité pour gérer la SNPSF

COMORES : Un comité pour gérer la SNPSF
Un mois après l'éclatement du scandale financier à la société nationale des postes et services financier (SNPSF), le gouverneur de la banque centrale vient de nommer un comité pour gérer cet établissement bancaire. Mohamed Halifa prend la tête de ce directoire de trois personnes pour une durée de 6 mois.
Depuis le 14 juillet dernier, la société nationale des postes et des services financiers a une nouvelle direction. Pendant que l'ancien directeur général et le comptable de cette société d'Etat entament leur troisième semaine derrière les barreaux, le gouverneur de la Banque centrale vient de nommer un comité de trois ou quatre personnes pour assurer sa gestion. « Le gouverneur de la banque centrale a agi conformément à la loi bancaire qui lui permet d'agir dans ce sens lorsque une société bancaire a des difficultés », nous explique un proche du dossier.
Mohamed Halifa, un ancien de la Banque centrale et aujourd'hui à la retraite, hérite de la lourde tâche de diriger ce comité en vue de redresser cette institution financière « fragile » après la malversation financière évaluée à plus de 500 millions de nos francs. Ben Omar qui était jusqu'ici directeur général par intérim après la suspension du directeur général et du directeur administratif et financier et Youssouf Ahmad, directeur de la poste, siège dans ce comité qui selon la loi « ne peut dépasser 6 mois ». André Olive, un conseiller du directeur général complète cette équipe du directoire comme expert de la commission.
Mais ce conseiller expatrié et ancien de la banque centrale ne fait pas l'unanimité. Lors de son premier contact avec les cadres de l'entreprise, le nouveau patron de la SNPSF l'a appris. « Les cadres de la société lui ont clairement expliqué qu'on n'a pas besoin de ce conseiller pour diriger la société. Il est dans la société depuis un an et on n'a rien vu de son apport. Il est presque inutile dans la société », déclare un cadre de la société sous l'anonymat.
Le cas de ce conseiller n'est pas en réalité la seule inquiétude du personnel. « Parmi les trois membres du comité aucun d'eux n'est financier et ne maitrise le domaine bancaire », poursuit notre interlocuteur. Les employés sont sur le point de saisir le ministre des Finances pour lui expliquer de la situation.
 
A.A.M
Source : La Gazette n° 1509 du vendredi 22 juillet 2011
 
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#Posté le samedi 23 juillet 2011 18:25

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