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COMORES : MAYOTTE (avec 98% des musulmans) DANS LA CIVILISATION GUEANT

COMORES :  MAYOTTE (avec 98% des musulmans) DANS LA CIVILISATION GUEANT

Et elle vaut quoi la civilisation UMP ? La question est posée par  le jury civilisationnel du  blog  lesactualitesdudroit. 
Pour répondre à cette question, le jury civilisationnel prend pour 1er exemple, le cas de la question de l'île comorienne de Mayotte :
" Civilisations, cultures, valeurs... Ca pataugeait sec hier chez les clowns tristes de l'UMP. Mesurer les civilisations... Si cela veut dire « procéder à l'analyse comparative du respect des principes du droit », on peut tenter. Aussi, le jury civilisationnel civilisationnel du  blog, n'écoutant que son devoir, a décidé de juger la civilisation UMP.

En droit international, c'est pas fameux. La France reste puissance occupante à Mayotte, violant les bases du droit international, et maintes résolutions de l'ONU. Cette île est de souveraineté comorienne, mais bafouant l'histoire des peuples, la France y impose l'ordre par la force armée, spoliant les richesses et rejetant à la mer les enfants comoriens qui viennent voir leurs familles à Mayotte.  (Lire la suite ici : lesactualitesdudroit.20minutes)."
Le 12 novembre 1975, l'A.G des Nations Unies, sur recommandation du Conseil de Sécurité  (Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975  votée à l'unanimité (14 voix sur 15) la France n'ayant pas participé au vote), a admis les Comores à l'Organisation des Nations Unies dans sa résolution A/RES/3385(XXX) qui réaffirme l'intégrité territoriale des Comores, composées des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mohéli et de Mayotte.
 
Le 21 octobre 1976, la communauté internationale adopte l'importante (résolution gade-fou : A/RES/31/4) qui rejette toute forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés en territoire comorien de Mayotte par la France pour rendre hallal l'occupation d'une partie des Comores. Cette résolution rejette donc la départementalisation de Mayotte. 

Dans ces conditions la civilisation UMP (initiateur de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte) est  inférieure aux " civilisations qui défendent l'humanité " et à "celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité"

Mayotte (avec 98% des musulmans) se trouve dans quelle civilisation? Civilisation musulmane ou Guéant?
EQUIPE WONGO




 
Tags : comores, mayotte, france, civilisation
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#Posté le lundi 06 février 2012 08:38

Modifié le mardi 07 février 2012 11:47

COMORES : MAYOTTE championne des expulsions

En attendant le chiffre de 2011

COMORES : MAYOTTE championne des expulsions
En l'espace de dix ans (2001-2010), le nombre d'expulsions (125.059) vers Anjouan correspond à 67% de la population actuelle mahoraise qui de 187. 000 habitants.
Le chiffre de 2011, s'annonce pharaonique. Depuis la signature de l'accord équilibré (initié par le vice-président anjouanais  Nourdine Bourhane) donnant autorisation à la France de déplacer par la force certains comoriens de Mayotte, en échange de pseudo-promesses, le rythme s'est brutalement accéléré dans un silence amusé des autorités actuelles comoriennes.

À l'occasion de la publication, au niveau national, de son état des lieux 2012, La Cimade Réunion (comité inter-mouvement auprès des étrangers) dresse un tableau de la situation des étrangers retenus dans les centres de rétention administrative dans l'île et à Mayotte. L'association dénonce la politique des quotas et révèle que l'île aux parfums détient le record des expulsions depuis l'Outre Mer.
 
En 2010, 35 000 migrants ont été expulsés depuis l'Outre-mer (Guyane, Réunion et Mayotte) dont 26 000 uniquement depuis Mayotte, ce qui représente 10% de la population de l'île. Par ailleurs, 6 000 enfants y ont été enfermés puis expulsés. Un constat qui ne fait que confirmer les difficultés de gestion de l'immigration clandestine que connaît de l'île aux Parfums. 

En métropole, 32 912 personnes étrangères ont été expulsées en 2011. Pour 2012, le quota est fixé à 35 000. Un chiffre en augmentation qui trahit, selon la Cimade, une politique « désastreuse ». « À La Réunion et comme dans les autres DOM, la politique du chiffre est poussée à l'extrême. Pourtant le gouvernement ne communique jamais ces chiffres-record atteints au prix d'une politique particulièrement indigne», estime l'association. « À Mayotte, en particulier, les étrangers sont entassés dans un centre dont la capacité initiale est de 60 places. Plus de 140 personnes y dorment à même le sol », poursuit-elle. 

Elle explique également que « dans ces territoires d'outre-mer, de nombreuses dispositions dérogatoires au droit s'appliquent. Ainsi, les étrangers ne bénéficient d'aucun recours efficace pour contester leur expulsion. La plupart ne voient d'ailleurs aucun juge, ni avocat et sont expulsés dans les 48H après avoir été enfermés au centre de rétention », indique l'association qui apporte une aide juridique aux migrants et réfugiés enfermés dans les centres de rétention. 

Source : www.ipreunion.com
 
Tags : comores
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#Posté le lundi 06 février 2012 03:28

Modifié le lundi 06 février 2012 04:12

COMORES : Lutte contre la corruption. Le ministère de l'Intérieur dément la fuite de l'agent de la Paf

L'agent de la police de l'air et des frontières (Paf), Faida Attoumane, que la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (Cnplc) croyait avoir pris la fuite alors qu'elle est reprochée de malversation, est en France pour des soins, a tenu à démentir le ministère de l'Intérieur. La réaction ne s'est pas fait attendre, deux jours après
 la publication de l'affaire dans la presse locale. A en croire le directeur du cabinet du ministère, la policière s'est rendue en France pour des soins et non pour fuir la justice de son pays, tel qu'on le prétendait. 
De surcroît, c'est son supérieur hiérarchique, Abou Achirafi, directeur de sûreté du territoire, qui lui a accordé le congé et adressé un courrier à la Cnplc pour rassurer que l'intéressée retournera au pays une fois son congé terminé pour se mettre à la disposition de la justice. 
Selon toujours le directeur Abbas Mohamed Elhad, les membres de la Cnplc ont rencontré son ministre pour lui exposer les faits reprochés à l'agent de police en question et au cours de l'entrevue, ils ont fait savoir au ministre que pour les besoins de l'enquête, la policière doit être disponible au pays en trois à quatre jours. Le responsable du cabinet du ministère de l'Intérieur dit formellement que la demande a été formulée verbalement et non par écrit de la part de la Cnplc. 
Toutefois, soutient-il, ce délai de trois à quatre jours a été respecté avant que le patron de la Dnst n'autorise le départ en congé. 
Abbas Elhad défend qu'au-delà du fait que son ministère n'a pas été saisi expressément par la Cnplc, l'agent Faida avait tous les droits de quitter le territoire en toute quiétude car elle n'était sous le coup d'aucun mandat émanant d'un juge ou du procureur de la République, lui signifiant de ne pas quitter le pays sous aucun prétexte, bien sûr. 
Madame Faida Attoumane, agent de la Paf, s'occupait à l'aéroport de la taxation des visas des étrangers. C'est dans l'exercice de son travail qu'elle est reprochée avoir octroyé des visas non enregistrés, ce qui sous-entend un détournement des taxes qui devrait rentrer dans les caisses de l'Etat. 
 
Mm
Source : Al-watwan N° 1896 du jeudi 2 février 2012
Tags : comores
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#Posté le jeudi 02 février 2012 10:53

COMORES : Fahmi Saïd Ibrahim après le congrès du Pec

COMORES :  Fahmi Saïd Ibrahim après le congrès du Pec

Le Pec a axé son congrès ordinaire sur l'Economie, l'Education, la Santé et la réforme de l'administration publique. Quelles réformes économiques proposez-vous?

Nous pensons qu'il est grand temps que les Comores opèrent une mutation de la culture économique. Il faut que l'Etat comorien s'engage à accompagner le secteur privé à passer de la culture de la plus-value à la culture de la valeur ajoutée. Que l'on fasse en sorte que les Comores s'enrichissent. Nous pensons, par exemple, que l'industrie manufacturière est un secteur fondamental. Il est grand temps que l'on encourage la production locale. La faute ne revient pas, bien-entendu, au seul secteur privé. Nous avons un problème sur l'énergie auquel il faut apporter une réponse. Nous sommes convaincus que si depuis trente ans les politiques comoriens avaient misé sur une économie capable de créer des richesses et des emplois, on ne serait pas aujourd'hui dans une économie moribonde. Nous avons un budget de seulement 50 millions d'euros. J'ai donné l'exemple dans le congrès, du budget des Seychelles, 150 millions d'euros, avec une population de 80.000 habitants, nous sommes dix fois plus avec un budget trois fois moindre. Les Seychelles étaient pauvres par rapport aux Comores, il y a trente ans. Aujourd'hui le Pib des Seychelles, par habitant, est de 7.000 dollars, aux Comores nous en sommes à 500 dollars, meme si depuis 2008, les Seychelles se remettent de la crise financière internationale qui les a durement frappé. Il faut que l'on prenne des mesures appropriées pour créer les conditions d'une économie viable, capable de créer des richesses et donc des emplois.

Votre congrès a abordé, également, le problème de l'Education...

... Dans ce domaine, nous sommes, tout simplement, en train de tricher avec la jeunesse. Pour qu'un jeune puisse avoir un travail demain, nous devrons créer les conditions aujourd'hui. C'est un droit auquel que tout jeune peut prétendre, or le système éducatif actuel ne fait que former des chômeurs parce que les formations que dispense l'université ne sont pas conformes aux exigences économiques de demain. Nous pensons que se taire c'est tout simplement induire en erreur la jeunesse et porter atteinte aux intérêts économiques du pays car il s'agit de notre avenir. C'est pourquoi nous pensons que nous devons créer des assises sur l'économie et la formation, identifier les secteurs économiques dans lequel les Comores disposent les plus de chances de s'en sortir dans les dix, vingt prochaines années. C'est en fonction des réponses qui seront issue de ces assises qu'on doit former nos jeunes. A notre sens, ces assises sont fondamentales, urgentes et impératives.

Quelles sont les thérapies qui doivent être apportées dans le domaine de la santé et de l'administration publique?

Nous refusons qu'il ait une santé à double vitesse pour ce qui ont de l'argent et ceux qui n'en ont pas. Nous devons assurer les soins à minima, voilà pourquoi le Pec prône que les urgences soient gratuites pas l'hôpital. On n'a peut-être pas les moyens de dispenser gratuitement les soins dans les hôpitaux, mais il inadmissible qu'aux urgences on demande de l'argent à 2 h du matin à une femme qui doit accoucher par césarienne ou à une personne qui a fait un accident de circulation. En ce qui concerne l'assainissement des Finances publiques, nous devrions arrêter de dépenser plus que ce que nous n'avons. Bien-entendu, il y a des secteurs sociaux qu'il ne faut pas toucher, notamment l'Education et la Santé, mais il y a une pléthore de fonctionnaires qui n'apporte rien à l'Etat. La fonction publique est inefficace et dépassée, il faut la dépoussiérer.

L'actualité est marquée par la triste série de violences, votre parti s'est, à la surprise générale, positionné pour la peine de mort, comment expliquer-vous vote position?

Je suis légaliste. Dans notre constitution, il est indiqué que nous puisons dans le Coran notre perception et l'exercice du pouvoir. De même, le code pénal prévoit la peine de mort pour les criminels. Même si philosophiquement, j'étais contre la peine de mort, mais culturellement et socialement je suis pour. Par ailleurs, les Comores n'ayant pas les moyens de mener une politique carcérale suffisamment dissuasif au passage à l'acte, je pense sincèrement que la peine de mort peut dissuader certains de se dire : “dans le pire des cas, je risque la prison“.

Vous ne craignez pas que des erreurs judiciaires surviennent et que l'on exécute un innocent?

On peut effectivement imaginer que l'on apporte des garanties sur le plan judiciaire, que l'on accepte le principe d'une double juridiction dans les assises, pour que les arrêts dans les assises puissent être frappés d'appel pour permettre aux criminels d'être jugés une seconde fois.

Comment vont vos relations avec la mouvance présidentielle?

Très bien. Le Pec soutient, sans équivoque, le président Ikililou Dhoinine, dès lors nous avons des relations cordiales avec certains partis de la mouvance. Je regrette, à ce propos, que les fondateurs du Pcp (sambiste, ndlr) n'aient pas jugé opportun de venir dans le congrès du Pec. Nous pensons cependant que, le fait de soutenir un pouvoir, n'exempte pas de la possibilité de la critique. Je pense au contraire que quand on exerce le pouvoir, il faut non seulement accepter d'être critiqué mais aussi de faire sa propre autocritique car c'est ainsi qu'on se perfectionne. Bien sûr, certains pensent l'exact contraire, mai moi, je revendique la liberté de critiquer l'action d'un ou plusieurs ministres si ces actions ne sont pas conformes au droit ou à l'intérêt de notre pays.

Sur la question de Mayotte, vous aviez déclaré que le président Ikililou allait être sur la même longueur d'onde que vous, pourtant la question ne semble pas être la priorité du Mirex et l'initiative de réveiller la commission de sept de l'Ua s'est, semble-t-il, endormie. Vous croyez toujours que vous êtes sur la même longueur d'onde?

Sur cette question, comme sur d'autres d'ailleurs, je pense que le chef de l'Etat est de bonne foi mais que, malheureusement, il n'est pas suffisamment aidé. Je pense qu'en la matière, ceux qui auraient dû explorer les voies et moyens pour appuyer la politique du chef de l'Etat ont failli. Soutenir, par exemple, que la politique étrangère est du domaine réservé au chef de l'Etat n'est conforme, ni à l'esprit ni à la lettre du “domaine réservé“. Les affaires étrangères doivent aussi contribuer à explorer pour appuyer les orientations données par le chef de l'Etat. En vérité, la vraie solution à ce problème viendra du dialogue avec la France. Mais on ne peut pas dissocier l'action comorienne à l'action menée par les Comores et les institutions internationales, ce serait une erreur politique. Tout en s'appuyant sur la légalité internationale, puisque c'est ce qui nous reste, rien ne se fera sans la volonté de la France et des Comores. Sur le plan économique, nous assistons à un climat de passation de marchés que beaucoup qualifient d'opaque.... ... voyez-vous quand je vous disiez que le chef de l'Etat n'est pas aidé, c'est encore une démonstration. Le chef de l'Etat a créé un mécanisme pour assainir les m½urs, malheureusement on ne peut que regretter que des marchés aient été attribués sans appel d'offres et que, pour les routes, le marché a tout simplement été donné à Colas.

A ce propos, vous avez été plutôt critique par rapport à Cofipri dans la concession de la manutention du port de Moroni...

En fait, ce que j'ai critiqué c'est la modification des termes du contrat après l'attribution du marché. Dans aucun pays au monde le droit de passation de marchés n'autorise la modification des clauses d'attribution du marché une fois que le marché ait été attribué. Aucune loi ne l'autorise. On a attribué à Cofipri le marché parce que c'était les meilleurs, jusque-là j'en conviens. Ma surprise c'est qu'on a modifié les conditions contractuelles “parce que Cofipri n'avait pas évalué, selon le conseiller de Cofipri, l'état de délabrement du port de Moroni“, alors que les éléments techniques, nous avait-on dit, représentaient 70% des critères d'attribution du marché. On ne peut que s'inquiéter dans cette manière de faire. Ce d'autant qu'en droit de passation de marchés les modifications - ce qu'on appelle les variantes - ne sont possibles qu'à une seule condition : devront être incluses dans les termes du cahier de charges uniquement pendant qu'on soumissionne, mais pas après. Ce qui s'est passé n'est pas de nature à crédibiliser l'action gouvernementale.

Le gouvernement avait accordé le monopole de l'importation d'alcool à Nicom, puis s'est rétracté...

... On s'en félicite. Ces méthodes d'attribution de monopole, non seulement appartiennent au passé. Il s'est écoulé vint et un ans depuis que Djohar et Kemal ont définitivement aboli le monopole. Comme vous savez, d'ailleurs, nos partenaires des institutions de Breton Wood demandent qu'on abolisse le monopole des sociétés d'Etats, notamment l'Onicor. Le fait d'attribuer à une entreprise privée le monopole de l'importation d'un produit qui n'est pas de première nécessité aurait constitué un message extrêmement grave à six mois de l'évaluation des Comores sur l'initiative PPte. Et puis, dans cette affaire, ce qui importe c'est que l'Etat puisse faire prévaloir ces moyens régaliens pour contrôler des produits nocifs tels l'alcool dans sa distribution et non pas confier à une société privée.

Dans l'évaluation de l'action des ministères, tout le monde a eu la moyenne. C'est une bonne chose, non?

Je crois qu'il a manqué de lisibilité, les objectifs et les moyens d'évaluer n'ont été clairement définis dès le départ. Maintenant si la note est moyenne, comme on pu le dire, tant mieux pour notre pays.

Propos recueillis par Toyb Ahmed
Source : Al-watwan N° 1895 du mercredi 1er février 2012
Tags : comores, fahmi
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#Posté le mercredi 01 février 2012 13:40

COMORES / Mayotte : le juge, les gendarmes et les indics

Le parquet de Mayotte et la gendarmerie tentent de freiner l'enquête d'un juge d'instruction mettant en cause des fonctionnaires pour "trafic de drogue".
COMORES / Mayotte : le juge, les gendarmes et les indics
Photo d'illustration © Florent Dupuy / Sipa


Par JEAN-MICHEL DÉCUGIS


L'histoire est un éternel recommencement à Mayotte. Le juge d'instruction Hakim Karki qui, selon nos informations, s'apprêterait à mettre en examen la semaine prochaine des gendarmes pour "trafic de drogue", se heurte au parquet de Mayotte. Philippe Faisandier, le procureur de Mayotte, traînerait des pieds pour délivrer au magistrat instructeur un réquisitoire supplétif, sésame indispensable à l'élargissement de son enquête et condition préalable à la mise en cause des fonctionnaires. Le juge chargé au départ d'enquêter sur le décès de Roukia, une lycéenne de 18 ans morte par overdose, soupçonne aujourd'hui certains gendarmes d'avoir organisé sur l'île une partie du trafic de stupéfiants dont serait issue l'héroïne fatale à la jeune fille. (Les autorités comoriennes gardent un silence scandaleux sur cette affaire: Ndlr) Des fonctionnaires qui appartiennent tous au groupement d'intervention régional (GIR), une structure créée dans l'île en 2008 pour lutter contre les trafics en tous genres et regroupant policiers, douaniers, agents fiscaux et gendarmes. 
Le procureur de Mayotte vient de renvoyer le juge Karki à sa copie en lui demandant de motiver plus précisément sa demande. Ce qui laisse présager la décision du procureur.
 
Interventions de la gendarmerie

Déjà en août dernier, une guéguerre avait opposé le magistrat instructeur au procureur ainsi qu'à la direction générale de la gendarmerie nationale. Le parquet général avait demandé le dépaysement du dossier, mais s'était fait retoquer par la Cour de cassation. À l'époque, les avocats du dossier - partie civile comme défense à l'exception de ceux du GIR - avaient publiquement soutenu Hakim Karki. Auparavant, le procureur de Mayotte avait refusé au magistrat instructeur l'élargissement de son enquête au trafic de stupéfiants, tout en lui demandant d'extraire notamment du dossier des écoutes compromettantes entre un maréchal des logis et son indic. Ce que refusait le juge, considérant que ces éléments participaient à la manifestation de la vérité.
La direction générale de la gendarmerie nationale est intervenue, quant à elle, à plusieurs reprises. Elle a d'abord muté le responsable de l'enquête sur la mort de la lycéenne. Ce lieutenant de la section de recherche de la gendarmerie de Mayotte, décrit comme expérimenté et loyal au juge, avait notamment placé sur écoutes son collègue du GIR. Une trahison, sans doute. Officiellement, sa hiérarchie lui aurait reproché de ne pas lui avoir suffisamment rendu compte de l'enquête. Par ailleurs, le chef du GIR avait écrit au directeur de cabinet pour que celui-ci retire leur carte de séjour aux deux indics comoriens jugés trop bavards. Enfin le général de brigade Jean-Régis Vechambre, commandant la gendarmerie d'outre-mer, avait personnellement adressé le 5 juin dernier un e-mail au juge pour le dissuader de convoquer les gendarmes afin de les mettre en examen. "Il me semble peut-être prématuré de lancer, à l'égard de tant des personnes en cause que du chef du GIR, des convocations." Et le général de proposer au juge de "venir en parler de vive voix". Une demande restée sourde.
 
Mises en examen

Le lendemain, mauvaise tête, le magistrat instructeur adressait aux fonctionnaires du GIR ses convocations. D'où un nouvel e-mail du général au juge : "Au-delà de la sympathie que j'ai pour vous, Mayotte est face à des défis majeurs de sécurité, qui exigent de tous les acteurs une grande cohésion. Il me paraît essentiel que notre énergie soit tournée face à ces défis et non dans des voies qui pourraient être perçues comme de l'autodestruction, au moins au stade actuel de l'enquête." Le juge n'a pas vraiment apprécié les conseils : il a versé les deux e-mails au dossier d'instruction et mis en examen les fonctionnaires au cours de l'été. Trois d'entre eux - deux gendarmes et un policier - l'ont été pour "transport, cession ou offre de produits stupéfiants", et deux d'entre eux pour "homicide involontaire". 
Tout commence le 14 janvier 2011. Mathias B., un Mzungu (un "Blanc", déjà condamné à trois ans de prison pour trafic de stupéfiants), sniffe chez lui de la poudre avec Roukia, sa petite amie. La jeune lycéenne de 18 ans ne s'en relève pas. Pris de panique, Mathias se débarrasse du corps pour faire croire à un meurtre. Mais il est finalement confondu. Devant le juge d'instruction Hakim Harki, qui le met en examen pour "homicide involontaire", le jeune homme donne rapidement le nom de ses deux fournisseurs de drogue : Daniel M. et Saïd A. M. Deux Comoriens en situation irrégulière qui se révèlent être des indics immatriculés au GIR. Mis à leur tour en examen, ceux-ci reconnaissent avoir vendu de la poudre à Mathias. Mais, manque de chance pour le GIR, cette poudre serait passée, selon les indics, entre les mains de plusieurs de ses fonctionnaires. D'après eux, Daniel M. serait allé trouver son agent de référence au GIR pour lui parler d'un grossiste intéressé par l'envoi de poudre à Mayotte. "Qu'il en envoie une petite quantité. On doit la tester", lui aurait répondu le gendarme. Quelques semaines plus tard, un gendarme les aurait convoqués à la gendarmerie et leur aurait restitué la drogue, jugée de mauvaise qualité. La poudre remise "était dans une enveloppe de gendarmerie", explique au juge l'indic que l'on surnomme Saha dans le milieu. Il affirme que c'est bien celle qu'il a vendue à Mathias comme étant de la cocaïne. Mais voilà, ce n'était pas de la cocaïne, mais de l'héroïne.
 
"Le GIR avait ses propres bateaux"

Bref, une histoire d'indic qui finit mal. Un accident regrettable dû à la malchance et à la négligence ? C'est pire, semble-t-il. Interrogé le 21 juillet par le juge d'instruction, Saha révèle un système ahurissant mis en place par le GIR. Selon lui, le groupement organiserait lui-même le trafic de drogue. "Si je connais quelqu'un qui a de la stup, je vais voir mon chef, mon contact. Je lui explique que je connais quelqu'un qui a de la stup et il me dit d'essayer de savoir la quantité, l'endroit où il dort, ce qu'il fait, comment cela arrive à Mayotte, et après, on va voir. Le GIR avait ses propres bateaux et avec ses propres commandants." 
- Vous voulez dire que le GIR s'occupe de rentrer en contact avec vos interlocuteurs ? demande le juge à l'indic.
- J'ai fait quatre grosses affaires, mais une seule fois sur des produits qui venaient d'Anjouan (une île de l'archipel des Comores), après je suis allé voir le GIR et c'est eux qui ont contacté le commandant du bateau. Le GIR avait des contacts à Anjouan, j'ai dit au mien que j'attendais sur la plage et le GIR a organisé le transport de mon contact avec les produits stupéfiants et ils ont interpellé la personne sur une plage.
 
Écoutes accablantes

En réalité, selon l'indic, le GIR avait ses propres passeurs. Il choisissait les plages où ils devaient arriver. Quand ils arrivaient, le fournisseur était arrêté, mais pas les passeurs, qui repartaient. Selon l'indic, l'affaire se serait passée fin 2009. Contre celle-ci, Saha aurait gagné un numéro d'immatriculation d'indic : 16501188.
- Le jour où j'ai fait une deuxième opération, on m'a payé 500 euros, précise l'indic. 
- Qu'est-ce que cela vous a rapporté de travailler pour le GIR ? demande le juge.
- Le GIR m'a fait plusieurs fois des récépissés de carte de séjour. J'ai réussi, grâce à ces récépissés, à aller voir ma famille aux Comores. (...) Un jour, j'avais un retard de loyers de deux mois, j'étais dans la misère et je suis allé voir Jérémy [son contact au GIR]. (...) Il m'a donné un peu de stupéfiants pour régler mes problèmes, mais il a dit de ne pas le dire à ses collègues ou à n'importe qui. 
Les affirmations de Saha ont été accréditées par d'autres indics du GIR qui en comptabilise officiellement plusieurs dizaines. Par ailleurs, les écoutes diligentées depuis par le juge d'instruction sont accablantes pour les fonctionnaires. Notamment cette conversation entre le maréchal des logis Daniel P. et un indic, interceptée le 10 mai 2011. 
 
- C'est quoi comme marchandise ?
- Il y a trois sortes. Il y a du blanc, du chocolat et de l'herbe.
- C'est quoi comme blanc ?
- C'est de la cocaïne.
- Tu as combien de kilos ? 
- À peu près dans les dix kilos.
- C'est combien le kilo ?
- 2 200.
- Si tu peux me le faire à 2 000, ce serait pas mal.
Pourquoi organiser un tel trafic ? C'est la question que souhaiterait aujourd'hui poser aux fonctionnaires le juge d'instruction Hakim Karki...

Source : lepoint.fr
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#Posté le mercredi 01 février 2012 13:09

Modifié le mercredi 01 février 2012 13:19

COMORES : IKILILOU doit sortir de son "silence scandaleux" sur MAYOTTE

COMORES : IKILILOU doit sortir de son "silence scandaleux" sur MAYOTTE
Trop c'est trop. Il faut mettre fin à la tragédie humaine qui a fait plus de 8.000 morts dans le bras de mer de 70 km séparant Anjouan de l'île comorienne de Mayotte, depuis l'instauration internationalement illégale, du visa Balladur, dans un silence scandaleux des autorités comoriennes.
Contrairement au régime précèdent qui ne cessait de dénoncer les crimes et les violences dus à l'instauration, en 1994 du Visa Balladur appelé aussi Visa de la mort, le régime Ikililou, préfère garder un silence coupable face à cette hécatombe. Et pourtant il avait promis poursuivre la politique de son mentor Sambi sur la question de l'île comorienne de Mayotte.
Depuis son investiture (il y a 6 mois), déjà des dizaines de comoriens dont plusieurs enfants ont péri sur leur chemin du retour vers Mayotte, sans qu'il lève son petit doigt. Ce qui lui attire la sympathie de ces "charognards humains" guettant l'occasion qui leur offrirait un repas présidentiel. 
Le 12 novembre 1975, l'Assemblée générale des Nations Unies, sur  la recommandation du Conseil de sécurité , a admis les Comores à l'Organisation des Nations Unies dans sa résolution A/RES/3385(XXX) qui réaffirme l'intégrité territoriale des Comores, composées des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mohéli et de Mayotte.
 
La très importante résolution A/RES/31/4  rejette par anticipation la départementalisation "haram" de Mayotte et toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés en territoire comorien de Mayotte par la France.
Au lieu de demander au Conseil de Sécurité à sortir de son silence scandaleux, sur la Syrie, le chef de la diplomatie française Alain Juppé ferait mieux de demander au Conseil de Sécurité de faire respecter la Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975  [(votée à l'unanimité (14 voix sur 15) la France n'ayant pas participé au vote)]. Le viol de cette résolution tue dans un silence honteux de ceux qui se disent humains.
Il est grand temps que le peuple se bouge pour mettre fin à ce génocide et aux desseins  sournois de la France. Si IKILILOU DHOININE est incapable de défendre le peuple, qu'il DEGAGE!!!
Baraka Inzouddine
http://wong.skyrock.com/
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#Posté le mercredi 01 février 2012 10:19

Modifié le mercredi 01 février 2012 12:44

COMORES / ONU : Un journaliste comorien écrit à la Ligue des Etats arabes et à l'Union africaine

 
COMORES / ONU : Un journaliste comorien écrit à la Ligue des Etats arabes et à l’Union africaine
 
Le journaliste, Madjuwani Hasani, vient d'écrire, dans le cadre de sa chronique “Lettre à...”, une lettre au secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et au président de la Commission de l'Union africaine. Dans son document rédigé en français, en arabe et en anglais, l'éditorialiste au journal Al-watwan, souhaite que les deux organisations régionales initient un mouvement en faveur de changements fondamentaux au sein de l'Onu. 
Ces changements concerneraient, le statut de l'“Assemblée générale“ et du “Conseil de sécurité” ainsi que le processus de prise des décisions au sein de l'organisation internationale. Au premier abord, le défit de la proposition du journaliste vient de ce qu'elle suppose que l'Onu – considérée jusqu'ici comme une représentation des “Etats“ – devienne une institution dans la quelle les Etats représentent les Nations et les “peuples“.
 
De la “force brutale” aux Nations et à la Justice 

Le journaliste estime que pour se faire, la composition, le statut et le fonctionnement de ces deux principales entités (l'assemblée générale et le Conseil de sécurité) doivent tenir compte de la “réalité de la diversité des populations de la planète, de leur soif de reconnaissance et de respect mutuel, de leurs profondes aspirations d'égalité, de fraternité et de réelles solidarités“. 
Ce qui est loin d'être le cas, de l'avis de Madjuwani, qui constate que soixante dix ans après la fin de la seconde guerre et la création de l'Onu, au sein de cette institution “le privilège de gérer les affaires du monde et donc, de préparer notre avenir commun (de l'humanité, ndlr), est donné en prime à la force des armes et aux rapports des forces militaires héritée de la seconde guerre mondiale“, estime-t-il. 
L'auteur soutient qu'avec la nouvelle configuration qu'il appelle de ses voeux, l'Onu aura, par contre, résolument tourné le dos à près de trois quarts de siècle de déni de justice et de graves frustrations des Nations, des Etats et des peuples. 
Selon lui, le monde aura fait, par la même occasion, la preuve de son attachement sincère aux principes de l'égalité et des droits des peuples, aux progrès de la pensée démocratique, aux respects des différences, de la tolérance, de la justice. 
C'est “ainsi et seulement ainsi que l'Onu aura tenu compte des avancées, des acquis et des bouleversements politiques, économiques, démocratiques, de la pensée et de l'Histoire intervenus depuis le depuis le Vème siècle av. J.-C et après la fin de l'esclavage, du colonialisme, de l'apartheid, de l'obscurantisme religieux et du déni idéologique des droits des individus et des peuples“, estime le journaliste. 
 
Profondes transformations 

“C'est ainsi et seulement ainsi que l'Onu rassurera les plus inquiets d'entre les peuples, en leur donnant, de nouveau, le sentiment d'être vraiment chez eux sur la Terre et dans le monde, et de vivre en toute égalité avec des pays, des Nations, des peuples partenaires et non nécessairement adversaires et concurrents... et qu'elle aura, véritablement, accomplie sa mission historique qui est de tourner définitivement la page de la seconde guerre mondiale“, écrit-il. Pour pousser à ce changement, Madjuwani Hasani souhaite, précisément, que les deux organisations engagent un mouvement pour obtenir que soit retenue “de manière urgente“ une feuille de route qui puisse aboutir “dans des délais admis de commun accord“, à la transformation de l'Assemblée générale “d'un organe tout juste bon pour servir de défoulement de la colère des peuples et des Nations une fois par an, en un organe doté de pouvoirs légaux dont les décisions prises par au moins 90 % des pays seront contraignantes“ ; à la révision à la hausse du nombre des membres “permanents“ du conseil de sécurité et sa transformation en un organe exécutif des décisions de l'assemblée et au sein duquel sera banni le principe du droit de véto “en faveur du principe de la majorité plus respectueux des peuples, des différences, du droit, de la justice et plus conforme aux acquis diplomatiques, culturels, de la pensée, politiques et démocratiques communs de l'humanité“. 
 
Libérer les énergies 

Le mouvement qu'il prône peut prendre la forme d'actions diverses menées dans l'optique de pousser à l'avènement de cet objectif de “renaissance“ de “notre organisation commune“. Un avènement qui peut, selon lui, “devenir l'aube d'une nature nouvelle des relations entre les peuples, les pays et les Nations à travers l'Onu en remettant au goût du jour la formidable euphorie et la confiance en l'avenir nées de la création de cette organisation en 1945 et libérer de formidables réserves d'énergie d'amour, de solidarité et de développement chez les peuples et les pays”. 
La lettre ainsi que ses versions arabe et anglaise, a été déposée, officiellement, auprès de la représentation diplomatique de l'Union africaine, le “Bureau de Liaison” de l'Union africaine, et auprès de la représentation diplomatique de la Ligue des Etats Arabes, la “Délégation” de la Ligue des Etats arabes qui sont installées, à Moroni la capitale de l'Union des Comores respectivement, le lundi 9 et le lundi 16 janvier 2012. 
Elle a été envoyée au secrétaire général de l'Onu et déposée auprès des représentations diplomatiques étrangères qui ont pignon sur rue à Moroni. 
Avant d'être rendu publique, le document a été lu et approuvé par les six personnalités du monde intellectuel, diplomatique et politique comoriens que sont Ali Mroudjaé, ancien premier ministre des Comores, Me Fahmi Saïd Ibrahim,ancien ministre des Relations extérieurs de l'Union des Comores, Ali Mlahaili, ancien ambassadeur des Comores en France, le docteur Damir Ben Ali, historien et premier président de l'Université des Comores, le docteur Hamidou Karihila, ancien ambassadeur des Comores en Arabie saoudite et le docteur Ahmed Mohammed Thabit, ambassadeur de l'Union des Comores en Afrique du Sud. 
 
Appel à la responsabilité 

Tout en alignant un argumentaire à la fois historique et qui met sur la balance les formidables évolutions politique, diplomatique et économique enregistrées ces cinquante dernières années, la lettre – dont la traduction en arabe et en anglais a été assurée, respectivement par les docteurs Hamidou Karihila et Ahmed Thabit – fait appel aux “responsabilités historiques” des leaders d'opinion et à l'émotion, parfois, dans des envolées lyriques. 
 
Source : Al-watwan N° 1895 du mercredi 1er février 2012
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#Posté le mercredi 01 février 2012 04:56

COMORES / Lutte contre la corruption : Plainte contre un agent de la Paf

COMORES / Lutte contre la corruption : Plainte contre un agent de la Paf
La commission parle d'une plainte contre un agent de la Paf 
 
Depuis samedi 28 janvier, la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (Cnplc) entame sa première visite de travail à Mwali. Cette arrivée dans l'île a été une occasion de chercher à confirmer ce qui semble être une rumeur persistante faisant état d'une plainte que la Cnplc aurait déposé au parquet de Moroni contre Madame Faida Attoumane, agent de la Police de l'air et des frontières (Paf) qui était en poste à l'aéroport international de Hahaya. Celle-ci s'occupait, entre autres, des visas des étrangers contraints de payer avant d'embarquer, faute d'avoir régularisé leur situation à Moroni avant d'arriver à l'aéroport. Des membres de la Cnplc, rencontrés dans l'île de Djumbe Fatima, ont confirmé l'affaire. Il est reproché à l'agent Faida d'avoir octroyé, par moment, des visas non-enregistrés ce qui sous-entend un détournement de taxes qui devaient logiquement rentrer dans les caisses de l'Etat. 
 COMORES / Lutte contre la corruption : Plainte contre un agent de la Paf

Mais ce qui aurait heurté la Cnplc, une fois avoir constaté le forfait, elle a alerté le ministère de l'Intérieur et la Dnst et leur a indiqué que celle-ci ne doit pas quitter le territoire tant que l'enquête lui concernant n'aurait pas arrivé à son terme. Mais trois jours plus tard après cet entretien, la policière a embarqué en toute quiétude en direction de Paris, échappant ainsi à la justice de son pays avec l'espoir de pouvoir étouffer une affaire qui, selon toute vraisemblance, pouvait avoir beaucoup de ramifications. 
 
Quant à la mission proprement dit de la commission, elle se poursuit dans l'île et selon son président, elle consiste à mener une sensibilisation et information, de la manière la plus large possible, pour qu'elle soit au top de son fonctionnement et surtout de la manière où on peut la saisir. “Nous avons besoin de la population pour mener à bien notre mission salutaire pour le pays. Nous informer d'un fait qui relève de la corruption ce n'est pas jouer les mouchards, au contraire il s'agit d'un acte de civisme qui honore son auteur”, nous affirme un membre de la Cnplc. 
 
Dans son programme de travail, la commission anti-corruption a eu aussi à convier des responsables administratifs et des sociétés d'Etat à des réunions, qui se sont tenues même le dimanche, pour expliquer leur démarche et inviter tout un chacun à s'y souscrire au combat contre ce fléau qui ronge notre pays, qui est la corruption que tout le monde aime, de temps à autre, dénoncer sans plus. Le président la Cnplc s'est félicité, cependant, de la qualité de l'accueil de la part du gouverneur de l'île qui leur a promis tout son soutien. 
 
Riziki
Source : Al-watwan N° 1895 du mercredi 1er février 2012
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#Posté le mercredi 01 février 2012 04:04

Modifié le mercredi 01 février 2012 04:17

COMORES : Le rapport controversé sur les boissons alcoolisées

COMORES : Le rapport controversé sur les boissons alcoolisées
Le rapport dit de la brigade mixte de contrôle des prix de la direction générale du commerce intérieur de Ngazidja sur la distribution des boissons alcoolisées est-il authentique et fondé ? Les responsables de la direction affirment n'avoir pas connaissance du rapport remis aux médias parle ministère de l'Intérieur.  
Mohamed Ahmed Amir, patron de la société COMCO qui a été épinglé parle rapport, s'était présenté à la direction du commerce intérieur pour s'enquérir de l'origine de ce rapport. «Le directeur et son chef de contrôle m'ont fait savoir qu'ils ne peuvent rien me dire car ils n'ont pas eu connaissance du rapport », a-t-il déclaré à Albalad  avant de s'interroger : « d'où vient donc ce rapport quand ses auteurs supposés n'en ont pas connaissance. » Interrogés par Albalad, les responsables de la direction du Commerce intérieur confirment leur déclaration. «Nous n'avons jamais vu ce rapport, Il n'existe même pas dans nos archives, alors que normalement tous documents de la direction  doivent être disponible dans les archives » a fait remarquer le directeur du département. 
 
Le rapport est-il authentique ?

 Le fameux rapport aurait été rédigé par Soulé Maecha, ancien directeur adjoint, aujourd'hui suspendu de ses fonctions. Mais la direction précise,  toutefois, que si une enquête a été « vraiment » menée et un rapport rédigé, «ils n'ont pas suivi le processus habituel. » Des documents qui doivent être établis et contresignés par les sociétés incriminées avant toute rédaction d'un rapport n'auraient pas été établis. Les deux sociétés incriminées dans ce rapport, AGK et COMCO, affirment, de leur côté, n'avoir jamais rencontré les auteurs du rapport et ni être mis au courant de l'enquête. Contacte par Albalad sur le doute qui pèse sur l'authenticité du rapport, publié six mois après sa rédaction, le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Mohamed Abbas Elhad, qui a rendu public le document, a expliqué que son ministère s'est «basé sur ce rapport, rédigé par un service habilité, pour sa note en conseil des ministres sur le problème de l'alcool. »
 
M.MOINDJIE
 
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ILS ONT DIT :
 
COMORES : Le rapport controversé sur les boissons alcoolisées ABBAS MOHAMED ELHAD 
 Ce rapport, réalisé par un service habilité, a été commandé par le directeur de cabinet du chef de l'Etat. Et dans son combat contre la consommation abusive d'alcool, le ministère de l'Intérieur s'est basé sur ses conclusions pour monter sa politique de lutte contre la commercialisation incontrôlée et la consommation abusive des boissons alcoolisées. Avec la polémique née de l'arrêté qui avait attribué le monopole de la distribution à NICOM nous avons voulu, ainsi, rétablir la vérité en rendant le rapport public. Pour sa pertinence, il appartient à ces auteurs de s'expliquer.  
 
COMORES : Le rapport controversé sur les boissons alcoolisées HOUMED MSAIDIE

 
Ce rapport fait état en un pseudo enquête qui ne nous instruit rien. Ni sur le volume de la consommation des boissons alcoolisées ni sur l'évolution des importations, ni sur les types d'alcools consommés, encore moins sur l'état de consommation des jeunes. Il ne nous permet pas du tout de tirer une conclusion objective et instructive sur le problème.  
 

COMORES : Le rapport controversé sur les boissons alcoolisées Me FAHMI SAID IBRAHIM 

Je trouve ça curieux qu'un rapport rédigé en juillet 2011 soit seulement publié aujourd'hui. Ce rapport n'a jamais été recommandé parce que tous les ministres ne sont pas au courant de cette enquête. C'est grave! Ce rapport de la discorde est fait simplement pour justifier le monopole attribué à NICOM. Au lieu de vouloir donner le monopole à une société, il aurait fallu fermer les lieux de distributions impropres. Il y a lieu de distinguer deux choses : L'importation doit être libre comme le stipule nos lois sur la liberté d'entreprendre. Pour la commercialisation, il appartient à l'Etat de contrôler et de réguler. Mais il ne peut pas sous-traiter notre sécurité sur le sujet a une entreprise privée. 
 
Source : Albaladcomores n°686 du lundi 30 janvier 2012
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#Posté le lundi 30 janvier 2012 16:39

Modifié le lundi 30 janvier 2012 16:52

COMORES : Cinq morts dans le naufrage d'un bateau de clandestins au large de Mayotte

COMORES : Cinq morts dans le naufrage d'un bateau de clandestins au large de Mayotte

MAMOUDZOU (AFP) - Cinq personnes ont trouvé la mort et deux autres ont été blessées samedi dans le naufrage d'un bateau acheminant clandestinement des Comores à Mayotte des candidats à l'immigration, a-t-on appris dimanche auprès des autorités.
Selon la préfecture, les pompiers ont reçu samedi à 11H00 un appel de détresse depuis la mer au large de Mtzamboro (nord de l'île).
L'endroit indiqué étant difficile d'accès, un hélicoptère a été dépêché pour survoler le site, où quatre cadavres ont été découverts, dont quatre sur la berge. Deux rescapés blessés ont été récupérés.
Selon les témoignages de ces derniers aux sauveteurs, l'embarcation était partie des Comores pour une entrée clandestine à Mayotte et transportait douze passagers. On ignore ce qu'il est advenu des cinq passagers manquants, s'ils sont morts ou ont réussi à prendre la fuite.
Le 16 janvier dernier, un autre bateau en provenance d'Anjouan aux Comores s'était échoué sur la barrière de corail, toujours au nord de l'île. Ce naufrage s'était soldé par trois morts et 10 disparus. 27 personnes avaient été sauvées.
L'association de soutien aux étrangers Cimade avait dénoncé à cette occasion une dégradation de la situation des migrants illégaux.
A des conditions matérielles d'enfermement déjà largement dénoncées comme contraires à la dignité des personnes, les autorités préfectorales de Mayotte ajoutent un traitement expéditif des expulsions et une fin de recevoir quasi totale aux demandes et aux recours formulés par les associations, selon la Cimade-Mayotte.
"Les autorités avaient expulsé rapidement vers les Comores dès le lendemain du drame mardi 17 janvier les 27 rescapés dans un état de santé déplorable, au mépris des droits élémentaires de l'Homme et de la loi qui accorde 24 heures aux concernés pour faire valoir leurs droits", a souligné auprès de l'AFP, Marie Ballestero, responsable du groupe local de la Cimade.
© 2012 AFP
 
Source : liberation
 
Commentaire wongo :
 
Pour avoir la conscience tranquille, certains médias français considèrent ces personnes comme des clandestins (cf titre) alors que ce n'est pas le cas sauf si on considère que le droit français prime sur le droit international et sur les droits de tous les pays du monde.
En effet le 12 novembre 1975, l'Assemblée générale des Nations Unies, sur la recommandation du Conseil de sécurité (voir la Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975), a admis les Comores à l'Organisation des Nations Unies dans sa résolution A/RES/3385(XXX) qui réaffirme l'intégrité territoriale des Comores, composées des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mohéli et de Mayotte.
 
L'importante résolution A/RES/31/4  rejette toute forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés en territoire comorien de Mayotte par la France (comme celle organisée le 29 mars 2009) pour départementaliser l'île comorienne de Mayotte.
 
Que l'on veuille ou non en droit international, un comorien n'est pas un clandestin à Mayotte, et  je mets au défi quiconque de me prouver le contraire.
 
 
 
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#Posté le dimanche 29 janvier 2012 16:53

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