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COMORES : Mohamed Djaanfari : «Sambi doit laisser Iki tranquille»

COMORES : Mohamed Djaanfari : «Sambi doit laisser Iki tranquille»
Port de Mutsamudu. Djaanfari risque de laisser le bateau Comores dans cet état
 
Mutsamudu, jeudi 26 Janvier 2012 (HZK-Presse) – Après plusieurs mois de silence, Mohamed Djaanfari sort de son silence. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2006 se montre disponible pour un éventuel remaniement ministériel du gouvernement Iki. L'ancien député s'attaque à la méthode Sambi. 

« Le président sortant a passé sont temps. Il doit laisser le Dr Ikililou gérer le sien», a dit l'opposant Mohamed Djaanfari, qui ne cesse de fustiger les lancements des partis politiques sans suite. Tout en attendant les résultats de l'évaluation des ministres, l'ancien député n'a pas digéré les élections législatives et présidentielles de 2010 en mettant en cause les résultats. 

«On n'a ni président, ni assemblée. Tous les comoriens sont victimes d'une mascarade électorale. Je suis farouchement opposé à la procédure qui a intronisé ces deux présidents», déclare Mohamed Djaanfari. Toutefois, cet ancien militaire français se dit prête à embarquer dans un navire Ikililou II, si des conditions sont aménagées, à savoir un gouvernement plus large.

Cette position du leader charismatique de Sima parait paradoxale dans la mesure où il se cantonne dans un éventuel élargissement et une lutte âpre contre la corruption. Successivement, il appuierait l'idée que le président sortant soit entendu par la justice pour s'expliquer, sur «la gestion de l'argent des Comoriens», et estime que «la justice comorienne ne devrait tolérer aucune lâcheté sur n'importe quelle affaire. Il faut que Sambi revienne démontrer aux Comoriens les formules utilisées pour la gestion de leur argent».

Mohamed Djaanfari, qui restait depuis une décennie, l'armateur numéro un des Comores, n'a presque plus qu'un bateau qui est devenue une épave au port de Mutsamudu. Il a parlé de ses conditions d'engagement de l'équipe de la mouvance sans s'écarter du processus d'un développement qui devrait selon lui se focaliser sur la pêche industrielle et le tourisme. 

Le farouche opposant de Sambi a présenté son plan en chiffres tout en parlant de soixante bateaux de pêche qui pourraient générer un chiffre d'affaires de trois milliards de nos francs par mois, soit deux mois de salaire ; sur un tonnage de 100 tonnes par jour et d'une vente aux étrangers qui exploitent nos eaux quotidiennement à mille francs le kilo. 

Avant de clore ses propos Djaanfari a insisté aussi sur le développement de l'atmosphère touristique tout en accompagnant ceux qui sont déjà en chantier et l'instauration d'une paix durable pour tous les Comoriens.

Nabil Jaffar
Source : Inoussa
Commentaire Wongo : Arrêtez de nous faire chier 

Qu'est ce qu'il a fait Sambi pour gêner IKILILOU?
C'est plutôt vous qui devriez laisser SAMBI tranquille. Si la justice estime que Sambi a volé qu'est-ce qu'elle attend pour le juger ? Et quelle était la place d'IKILILOU dans l'ancien régime? 
Si vous étiez des vrais patriotes, respectueux de la constitution comorienne et du droit international, vous dénoncerez les crimes, les violences et les humiliations dont sont victimes certains comoriens de Mayotte. 

Que le procès de SAMBI et de son régime commence !!! Sinon il faut
s'en prendre au régime IKILILOU



Tags : comores, sambi
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#Posté le samedi 28 janvier 2012 12:38

Modifié le samedi 28 janvier 2012 14:44

COMORES : Mayotte noirs et blancs et inversement

COMORES : Mayotte noirs et blancs et inversement


Par Marcel Séjour


Le dossier spécial du dernier Mayotte hebdo traite des relations entre les Mahorais et les wazungu. On a déjà lu ça. L'année dernière un autre dossier spécial avait traité le même sujet et, n'en doutons pas, on pourra relire la même chose ou à peu près l'année prochaine. En gros entre les Mahorais et les wazungu les relations ne sont pas toujours cordiales. C'est très triste et les raisons de ce désamour sont à chercher pour partie chez les Mahorais et pour une autre partie chez les wazungu ; nous voilà bien avancés. Il y a des wazungu qui vivent en bonne intelligence avec les Mahorais et d'autres non. Et chez les Mahorais, le croiriez-vous ? C'est pareil ! Mais heureusement, et comme toujours dans Mayotte hebdo, il y a plein de raisons d'espérer que ça s'arrange. Il n'y a qu'à..., pour commencer, puisqu'il faut qu'on..., c'est évident ; et tout irait mieux si, si, si... si ma tante en avait, par exemple.
 
Ma lecture de la situation est différente et pour résumer à l'avance mon propos j'affirme que ce qui caractérise le regard du Mahorais sur le m'zungu c'est l'intérêt et la méfiance tandis que ce qui caractérise le regard du m'zungu sur le Mahorais c'est le désintérêt et la méfiance.
De l'intérêt naîtra la flagornerie ; du désintérêt naîtra le mépris. De la méfiance naîtra la peur. Peur du Mahorais d'être abandonné à un triste sort dans une région perçue comme hostile ; et peur d'être dominé. Peur du m'zungu qu'on ne l'aime que pour son argent et non pour ce qu'il est ; et peur d'être manipulé. Tous, je crois, voudraient bien que cet antagonisme latent ne débouche pas sur un conflit ouvert, nul n'a envie que les incidents violents d'octobre 2011 soient un avant goût de ce qui pourrait nous attendre. Pour éviter, s'il se peut, que l'opposition entre les deux populations ne devienne mortelle, ou pour s'y préparer s'il en était ainsi il convient d'en chercher les origines profondes. Celles ci sont au nombre de trois, à savoir l'argent, la couleur de la peau et la culture. Ce qui nous fait deux chapitres puisque couleur de peau et argent se chevauchent.
 
1 Dominant-dominé
 
Depuis que l'Homme domine et peuple la terre il y a toujours eu un dominant de passage qui a imposé son joug à un ou plusieurs dominés du moment. Lesquels dominés ont toujours rêvé de posséder la richesse du dominant ou tout au moins de l'en priver. C'est l'histoire des empires.
A supposer qu'aux Cieux ou aux Enfers les esclaves des Européens rencontrent les esclaves des Nubiens ils doivent certainement se raconter des histoires d'esclaves et s'ils parlent de leurs maîtres ils s'accorderont à penser que rien de fondamental ne distingue Obama de Salomon ou Elizabeth II de la reine de Saba puisqu'aucun empire n'a jamais pu se faire sans esclaves. Mais avec les empires européens il est arrivé quelque chose de nouveau.
Lorsque Salomon pille le Zimbabwe c'est un africain qui spolie et domine d'autres africains. Lorsque Darius fait main basse sur Lahore c'est un aryen qui soumet un autre aryen. Lorsqu'Alaric assiège Rome et humilie Honorius c'est un administrateur blanc qui met à genoux un autre administrateur blanc. Jusqu'à la domination européenne la construction des empires s'est toujours faite principalement aux dépends de peuples contingents à la population dominante et la supériorité du conquérant était de culture, de ressources ou de nombre, jamais de race. Une particularité intéressante de notre empire européen c'est la domination durable imposée à tout un continent et donc la confusion que sa construction a établie entre la couleur et le statut. Le dominant est blanc, le dominé est noir. Le blanc est donc riche et le noir est donc pauvre. Le blanc enseigne et le noir apprend. Que cette généralisation soit abusive, nul n'en disconvient. Mais les siècles de domination et d'ostracisme ont façonné un archétype, chez les uns comme chez les autres, qui ne pourra disparaître de l'inconscient collectif que lorsque les noirs se verront comme des descendants d'africains et non plus comme des descendants d'esclaves. Ce qu'ils ne sont pas tous. En attendant ce jour encore lointain, il est tout à fait normal, au sein d'une société dans laquelle les blancs sont les plus riches, que les plus pauvres se rallient à la couleur qui les relie, même s'il y a des riches parmi eux. La simple couleur de l'autre devient alors un argument, une preuve, tous deux d'une lumineuse et indicible évidence et lorsqu'à la suite d'une départementalisation inutile Mayotte verra se multiplier, inévitablement, déceptions et ranc½urs celles ci vont tout naturellement s'accrocher aux différences les plus immédiatement visibles et qu'y a-t-il de plus différent du noir que le blanc ? Conflits sociaux et conflits ethniques vont donc se confondre ce qui rendra leur solution d'autant plus difficile. 
    
2 Différences culturelles
 
En quoi la culture de Mayotte diffère-t-elle significativement de la culture de la métropole ? Les Mahorais raffolent des mabawas, ça on sait et les wazungu préfèrent les pommes de terre au riz, on sait aussi. Les wazungu mangent des escargots (répugnant !) et les Mahorais adorent le hérisson (pauvre bête !). Les wazungu ne mettent pas les doigts dans leur nez à tout bout de champ, même s'ils en ont souvent furieusement envie, et les mahorais ne passent pas leur temps à étaler leurs problèmes personnels sur la voie publique, même si ça peut les soulager. Pas de quoi fouetter un chat. En bref, ces différences culturelles dont on fait si souvent et si volontiers état dans la presse consensuelle sont des détails de la culture, comme il y a des détails de l'Histoire, des habitudes locales, avec lesquelles on a grandi, auxquelles on tient mais dont on peut se passer, au moins de temps en temps, pendant quelque temps et avec le temps. Rien là-dedans qui justifie ou explique un antagonisme latent et qui ne date pas d'hier. 
Mais comment peut-on parler, à longueur de colonnes, de culture mahoraise sans parler de la religion à Mayotte? Ce n'est pas la société qui détermine une religion mais très exactement l'inverse. Sans religion point de culture. Sans Islam pas de culture mahoraise ; sans Christianisme pas de culture occidentale. Et l'on peut ajouter, à l'instar d'Hesna Cailliau, sans Indouisme pas de culture indienne, sans Confucianisme, Bouddhisme et Taoïsme pas de culture chinoise etc, etc. Etudier les rapports entre deux peuples de cultures différentes est vain tant qu'on n'étudie pas leur religion.  Aucun mot sur la religion dans cette « étude » sur les relations mahoro-m'zungu. Rien sur les différentes façons d'envisager l'avenir, la propriété, ou de vivre ses relations au quotidien avec toutes les références religieuses qui façonnent et canalisent la vie du musulman. La grande majorité des prénoms, par exemple, sont tirés du Coran et bon nombre sont des déclinaisons de Dieu, de sa puissance, de sa miséricorde, de son éternité. Je suis extrêmement inquiet des réactions à venir d'un Occident qui se radicalise à tout va parce qu'il ne voit aucune autre issue à son déclin. Rigueur, austérité, rationalisme exacerbé, bientôt puritanisme. C'est toute l'aile droite du monothéisme qui se durcit face à l'aile gauche que représente l'Islam. Je ne crois pas à un « choc des civilisations » parce que je  pense qu'Islam et Christianisme font partie du même courant de civilisation, celui démarré par la croyance en un Dieu unique, courant dont fait également partie le Judaïsme. S'il y a conflit entre l'Islam et le Christianisme ce sera moins un choc des contraires qu'une opposition fratricide. Même s'ils croient tous en un Dieu unique le musulman, le juif et le chrétien vont développer des manières différentes de correspondre avec Lui et avec le monde qui les entoure. Ces approches là sont le fait religieux et c'est le fait religieux qui est géniteur de culture, même si on ne s'en aperçoit plus et même si on veut à tout prix le forcer hors la vie publique, comme le veut la mode qui trotte en métropole. Rien par exemple n'est devenu plus étranger, plus dérangeant, plus soupçonneux au m'zungu lambda que cet abandon à ce qui nous dépasse, symbolisé et contenu tout entier dans ce « Inch'Allah », « s'il plait à Dieu », perçu au mieux comme un abandon de responsabilité au pire comme une réserve prévoyant une rupture d'engagement. L'Occident tout entier se méfie de l'Islam, les Etats Unis en premier, et le petit Nicolas sur leurs traces. N'est-il pas curieux également que tous les pays musulmans soient subitement devenus, sous la plume de quasiment tous les journalistes, des pays « islamistes », avec toutes les connotations négatives que contient ce vocable ! C'est contre les musulmans que sont orientées nos lois sur la laïcité. En outre, petite lâcheté d'une société à court d'idéaux, être anti musulman permet à beaucoup de nos concitoyens et hommes politiques d'être féministes à peu de frais.

Raison, rigueur, questionnement infini, exaltation de la liberté individuelle nous auront permis de conquérir le monde ; fort bien. Cela nous aura aussi permis d'apporter à ce même monde la preuve indiscutable que les nations judéo chrétiennes auront été les plus envahissantes, les plus impérialistes, les plus colonisatrices de l'histoire de l'humanité ; ce qui est beaucoup moins bien. Les attentats islamistes, la destruction du World Trade Center ne sont finalement que la signification qu'il nous faut cesser, que nous sommes allés trop loin ; ignorer ces semonces comme l'ont fait Bush, Obama et notre Talonet' Ier c'est contribuer à l'effondrement final de notre civilisation. Par manque d'idées, et par manque de générosité.
 
Et Mayotte dans tout ça ?
 
Mayotte va subir. Petite et éloignée comme elle est, que peut-elle faire d'autre ? Les rapports entre les Mahorais et les wazungu ne vont pas s'améliorer ; comment le pourraient-il ? Tous vont être entraînés dans une spirale de revendications insatisfaites, de ressentiment et de violence. Il suffit d'une crise bancaire sérieuse, une de ces crises où on ne trouve plus de billets dans les gab par exemple, pour que Mayotte s'embrase. Le jour où Mayotte n'aura plus rien elle mettra les wazungu dehors. Elle se trouvera alors des points de convergence de vue avec ses cousins d'à côté. Un peu comme la Prusse de Bismarck auquel il aura fallu trois guerres pour faire son unité (contre l'Autriche, contre l'Italie et contre la France), peut-être faudra-t-il un ennemi commun pour que les quatre Comores deviennent une nation.
Pas besoin de faire quoi que ce soit pour cela. Il suffit de laisser la cupidité, la lâcheté et la couardise accomplir leur travail de sape et lorsque le dominant sera tombé il ne restera plus qu'à lui prendre ses bottes. Ca sera toujours ça de gagné. Kem gwavenzé !!!
 
Source (sans la photo) : mediapart
Tags : comores
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#Posté le samedi 28 janvier 2012 03:50

COMORES : Naufragés dans le silence, expulsés dans le mépris...

COMORES : Naufragés dans le silence, expulsés dans le mépris...
 
Lundi 16 janvier au matin, un Kwassa Kwassa (embarcation de fortune) en provenance d'Anjouan s'échoue sur la barrière de corail de Mayotte avec une quarantaine de personnes à son bord. Un pêcheur porte secours à 27 naufragés et prévient la gendarmerie. Les autres naufragés tentent de rejoindre à la nage un îlot distant de 15 km. Aux alentours de 15h l'hélicoptère de la gendarmerie puis la brigade nautique arrivent sur place.
Une trentaine de personnes sont sauvées. Trois corps sont retrouvés. Une dizaine de naufragés sont portés disparus. A 20h30, les trente rescapés sont ramenés à terre au port de Mamoudzou.
Les membres de La Cimade sont sur place et témoignent : "Nous les avons vus, ces hommes et ces femmes, un enfant même, de 8 ans peut-être, pliés en deux, épuisés et déshydratés, pas de boisson à leur disposition mais des couvertures de survie. Ils marchaient très lentement, certains se sont écroulés. Les ambulances faisaient les va-et-vient entre l'hôpital et le ponton... Mais la police aux frontières était déjà là aussi, prête à expulser les rescapés affaiblis, équipée d'un bus et de deux camions grillagés".
Finalement, les rescapés seront tous conduits à l'hôpital. Mais dès le lendemain midi, après un très bref passage au centre de rétention, une partie d'entre eux étaient expulsés. Les autres le seront le lendemain.
Aucun de ces rescapés n'aura eu le temps de se remettre du traumatisme de ce naufrage. Aucun n'a pu faire de recours contre cette expulsion tout aussi expéditive que les milliers d'autres mises en ½uvre chaque année par l'administration (26.000 en 2010).
Pourtant, ces personnes devraient selon la législation bénéficier d'un délai de 24 heures avant d'être expulsée ainsi que du droit à un recours effectif contre cette décision administrative. Mais à Mayotte, la loi est différente de celle qui s'applique à Paris. Pas de recours effectif, ni de délai pour les expulsés, fussent-ils des rescapés traumatisés et affaiblis, et quels que soient leurs droits de vivre à Mayotte. Certains membres de la famille de ces rescapés vivent à Mayotte et n'ont pas pu les contacter avant leur expulsion.
Mayotte, 101ème département français, est le plus grand cimetière marin du monde. Tous les observateurs s'accordent pour considérer que des milliers de personnes ont disparu suite à des naufrages en tentant de traverser les 70 kilomètres d'Océan indien qui séparent Mayotte d'Anjouan. Il s'agit là d'une pratique séculaire de circulation d'une île à l'autre, mais celle-ci est devenue mortelle depuis que la frontière de Mayotte s'est fermée aux îles voisines comoriennes.
D'une façon générale, les membres de La Cimade constatent actuellement une dégradation de la situation des migrants à Mayotte. A des conditions matérielles d'enfermement déjà largement dénoncées comme contraires à la dignité des personnes, les autorités ajoutent un traitement expéditif des expulsions et une surdité quasi totale aux demandes et aux recours formulés par les associations.
 
source (sans la photo) : cimade
Tags : comores
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#Posté le vendredi 20 janvier 2012 10:46

COMORES : Détournement au trésor de Mutsamudu

COMORES : Détournement au trésor de Mutsamudu
La Justice récuse l'accusation à l'encontre d'Abdou Saïd


Le tribunal est allé plus loin en soulignant la non-tenue par le commissariat aux Finances de son engagement à “présenter un rapport prouvant ses accusations” de détournement, d'une part, et d'autre part en condamnant le caractère trop “affirmatif” de la note du commissaire, qui n'a pas ainsi respecté le “principe de droit à la présomption d'innocence” accordé à tout justiciable. 
Le tribunal de première instance du palais de justice de Mutsamudu a, par sa décision du mardi 17 janvier, donné entièrement raison à Abdou Saïd, un des agents du commissariat aux Finances de Ndzuwani qui avait été suspendu de ses fonctions fin novembre pour détournement présumé de recettes publiques et tentative de corruption. Le tribunal a ainsi, au cours d'une audience publique, annulé la décision du 23 novembre du Commissaire anjouanais chargé des Finances, car “l'accusation de détournement de recettes n'est pas prouvée”. 
Il a également déclaré “non fondée” l'autre accusation d'“abandon de poste” contre Abdou Saïd. Ses collègues de travail, entendus par le juge, ont en effet réfuté ces accusations d'absentéisme. 
 
Clamer son innocence 


Le tribunal est allé plus loin dans le délibéré de son jugement en soulignant la non-tenue de l'engagement de la partie adverse à “présenter un rapport prouvant ses accusations”, d'une part, et, d'autre part, en condamnant le caractère trop “affirmatif” de la note du commissaire, qui n'a pas ainsi respecté le “principe de droit à la présomption d'innocence” accordé à tout justiciable. 
Il y a près de deux mois, une affaire de détournement présumé d'une partie de la taxe d'importation du girofle par deux agents du trésor public de Ndzuwani (Attoumane Makolo et Hadj Saïd Abdallah Bacar Nomane) et un agent de la direction insulaire du budget, Abdou Saïd, éclatait. Une note du commissaire avait suspendu les trois agents pour “tentative de détournement de recettes publiques et tentative de corruption”. 
Parmi les trois, Abdou Saïd est celui qui, depuis, n'a cessé de clamer son innocence, tout en déclarant à la presse que “s'il y a vraiment détournement, il doit émaner du commissaire lui-même car c'est lui qui a instauré une taxe qui n'existe dans aucune loi du pays, et dont il se sert à sa guise en achetant notamment plusieurs véhicules pour son commissariat...”. 
Il convient de préciser ici que la dite taxe sur l'importation du girofle existait auparavant, mais elle a cessé depuis belle lurette de figurer dans les lois des finances. 
Après l'éclatement de cette affaire, l'Exécutif de l'île, au cours d'une réunion hebdomadaire des commissaires, avait émis le “souhait de voir la justice s'occuper de ces cas de détournement”, sans pour autant porter plainte officiellement. Et c'est donc un de ceux qui devaient être inculpés qui a porté plainte. 
 
SM
Source (sans la photo) : Al-watwan N° 1888 du jeudi 19 janvier 2012
Tags : comores
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#Posté le jeudi 19 janvier 2012 19:10

COMORES / Naufrage d'un kwasa-kwasa près de Mayotte : Quinze morts et des dizaines de disparus

COMORES / Naufrage d’un kwasa-kwasa près de Mayotte : Quinze morts et des dizaines de disparus  
Un kwasa-kwasa, en provenance de Ndzuwani a chaviré dans la nuit du mardi à mercredi au large de Maore. Le bilan est, une fois encore, très lourd : aucun survivant et, seulement, quinze corps repêchés parmi les cinquante-quatre passagers à bord. L'embarcation est partie de la localité de Marahare, au sud de Ndzuwani, et appareillait dans des conditions météorologiques très mauvaises. Parmi les corps ramenés sur terre, plusieurs enfants, d'après Fatima Bacar du Service d'écoute des enfants à Ndzuwani, informée par des proches des victimes. La surcharge, avec 54 personnes dans une fragile embarcation destinée à la pêche, et le climat, pas toujours clément en cette période de dépressions tropicales dans le bassin du Canal de Mozambique, seraient les premières causes du naufrage. Les victimes sont toutes des personnes voulant se rendre dans l'île comorienne de Maore, sous administration illégale de la puissance colonisatrice, la France.

Source (sans la photo) : Al-watwan N° 1888 du jeudi 19 janvier 2012
 
Commentaire wongo :

"De Dieu nous venons, vers lui nous retournons!". Nous adressons nos condoléances aux familles endeuillées.
Pour ne pas hypothéquer les « généreux » subsides du premier responsable de ce génocide, les autorités comoriennes garderont un silence scellé sur ce nième drame. Ma grand-mère appelle cela : « la haute corruption »
Tags : comores
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#Posté le jeudi 19 janvier 2012 08:44

Modifié le jeudi 19 janvier 2012 10:22

Comores / Importation d'alcool : Nicom rafle la mise

Comores / Importation d’alcool : Nicom rafle la mise
 
Dans certains milieux des affaires, on remarque que ledit arrêté “omet de préciser les conditions sur le droit d'exclusivité octroyé à Shémir”. Cinq à six entreprises ou opérateurs importaient de l'alcool aux Comores. Pour la plupart, elles s'estiment exclues de ce marché lucratif dans des “conditions opaques”. 
 
Un arrêté ministériel publié, le samedi 7 janvier, attribue à la société Nicom, de l'homme d'affaire Shémir Kamoula, le droit “exclusif“ d'importer et d'assurer la distribution de boissons alcoolisées sur le territoire comorien. L'arrêté, signé conjointement par le vice-président chargé des Finances et de l'Economie, et par le ministre de l'Intérieur, interdit la consommation de boissons alcoolisées sur les lieux de vente et la vente aux mineurs. Il est interdit, dans la foulée, l'installation de points de vente aux alentours d'une école, d'une mosquée ou dans une zone de forte concentration urbaine. 
 
On brûle les étapes 
 
“Dans le fond rien n'interdit au gouvernement de structurer la commercialisation d'un produit aussi sensible du point de vue sanitaire et sécuritaire“, a soutenu une source proche des milieux d'affaires. “Le problème, nuance la source, réside dans la forme car on peut se poser la question de savoir pourquoi  l'exclusivité d'importer les boissons alcoolisées a été donnée à un seul importateur et pourquoi pas deux ou trois“. Il faut rappeler qu'à l'exception notoire du monopole d'importation du riz ordinaire (souvent contourné), accordé à l'Onicor, des hydrocarbures réservé à la Sch (exclusivité de plus en plus contestée), le monopole commercial, à l'importation comme à exportation, n'existe plus depuis les années 1990, après la libéralisation de l'économie sous le président Saïd Mohamed Djohar. 
Dans cette affaire, force est de constater qu'au moins “une étape préalable a été brûlée“ de l'avis généal. Ne fallait-il pas avant tout, à la lumière des actes criminels et de boisson en tout genre qui ont émaillés l'actualité nationale ces derniers temps, un texte général recadrant les activités liées à l'alcool? Ne fallait-il pas par exemple arrêter les conditions requises à une entreprise pour avoir l'exclusivité d'importer des boissons alcoolisées?  
Par ailleurs, toujours dans certains milieux des affaires, on remarque que ledit arrêté “omet de préciser les conditions  sur le droit d'exclusivité octroyé à Shémir“.  
Jusqu'ici, environs cinq à six entreprises ou opérateurs importaient de l'alcool aux Comores. Pour la plupart, elles s'estiment exclues de ce marché lucratif dans des “conditions opaques“. Notons  que la taxation des produits alcoolisés est fixée, selon la direction des douanes, à hauteur de 341% par rapport à la valeur Caf (coût, assurance et fret) et plus de 280% pour le tabac.  
 
Kamardine Soulé
Source (sans la photo) : Al-watwan N° 1887 du mercredi 18 janvier 2012
Tags : comores
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#Posté le mercredi 18 janvier 2012 09:47

Modifié le mercredi 18 janvier 2012 11:24

COMORES / Arrivée d'un avion assurant l'inter-île

COMORES / Arrivée d'un avion assurant l'inter-île
L'arrivée de l'avion à l'aéroport de Ouani - Anjouan
 
La compagnie AB aviation vient de mettre en service un nouvel appareil de type Embraer 120 de 30 places. Cette compagnie, qui exploitait jusqu'ici un petit appareil qui servait d'avion taxi, effectue à partir d'hier jeudi une desserte régulière sur les lignes inter-îles, selon Ayad Bourhane, directeur de AB aviation. 
De même source, ce nouvel avion, arrivé aux Comores à la suite d'un partenariat commercial avec Kaya Airlines, une  compagnie privée mozambicaine, va, dans un premier temps, effectuer les transports inter-iles. « Nous allons proposer un service performant », a promis M. Cruz, le directeur général de Kaya Airlines, lors de sa rencontre hier avec le ministre en charge des transports, Rastami Mouhidine, qui a facilité l'arrivée de l'avion. 
Ce dernier, de son côté, a remercié le patron de Kaya pour son engagement à desservir l'archipel des Comores et a souligné la priorité du  gouvernement comorien, à savoir la sécurité, le respect des normes internationaux et le confort des passagers.
Avec ce nouvel appareil d'AB aviation, les difficultés des Transports inter-îles aux Comores vont pouvoir connaître un début de solution. Après plusieurs semaines de crise, le secteur  pourrait voir la concurrence relancée, dans la desserte inter- ile. A part l'avion loué par le gouvernement, attendu à Moroni dès demain, Air service Comores se serait engagé à mettre en service un appareil de 30 places, à partir du 30 janvier prochain. 
 
M.MOINDJIE
Source (sans la photo) : Albaladcomores n° 675 du vendredi 13 janv. 2012
Tags : comores
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#Posté le dimanche 15 janvier 2012 15:36

COMORES / MAYOTTE : C'est CRA le problème ?

COMORES / MAYOTTE : C’est CRA le problème ?
Le centre  de rétention administrative n'en est pas un, ce qui permet à l'administration de s'abstenir d'appliquer l'ensemble des règles relatives à ce lieu d'enfermement.


LE CENTRE  de rétention administrative (CRA) est un charmant bâtiment situé à Pamandzi face à la caserne des pompiers. Légèrement arboré dans ses alentours, y sont entassés les passagers interceptés en mer à bord de Kwassa, ainsi que les personnes cueillies sur terre et supposées en situation irrégulière. Le tout avec un statut « d'entre-deux », qui s'appuie sur la rengaine de la « spécificité » mahoraise. 
L'ordonnance de 2000 qui régit le droit des étrangers à Mayotte ne parle que d'un « centre de rétention », mais son décret d'application daté de 2001 emploi la terminologie complète avec le complément « administrative». 
Pour autant, Pamandzi ne figure dans la liste des CRA fixée par arrêté ministériel le 28 janvier 2011. Cette prison du délit administratif, ne pas avoir de papier, a un statut dérogatoire. Elle est directement placée sous l'autorité du préfet. Serait-ce une pirouette juridique qui permettrait de ne pas être tenu aux obligations de fonctionnement de ce genre de lieu d'enfermement ? Interrogé sur la question, le préfet Thomas Degos n'a pas souhaité faire de commentaires. 
Ce statut impose un cadre légal et réglemente donc le fonctionnement de façon beaucoup plus restrictive qu'à l'heure actuelle. Les marges de man½uvre laissées aux fonctionnaires de la police aux frontières (PAF), gestionnaire de ce lieu de très courte villégiature, sont disproportionnées par rapport à ce que prévoit les textes applicables à Mayotte. Par exemple, aucun règlement intérieur n'est strictement appliqué.
« Il y avait un exemplaire affiché mais il a été arraché il y a plusieurs mois et jamais remplacé » déclare Sylvie Bryant du Comité inter mouvements auprès des évacués (Cimade).
Ainsi les heures de visites sont au bon vouloir de la PAF. « Les policiers m'ont dit que je ne pouvais pas voir mon frère parce des gens devaient être conduits au bateau », témoigne Assani devant le centre.
 
Des habilitations, mais pas de convention

L'accès aux droits des « retenus » est limité par le statut batard du CRA. Il n`y a pas d'association conventionnée pour intervenir en terme de défense de leurs droits. C'est pourtant une obligation.
COMORES / MAYOTTE : C’est CRA le problème ?
 
Certes, la Cimade dispose  de six habilitations pour se rendre au CRA, mais il n'y a pas de représentation permanente dans l'établissement afin de conseiller les personnes sur leurs droits. C'est pourtant cette association spécialiste en matière de droit des étrangers, qui a obtenu le « lot outre-mer » lors des appels d'offre pour les CRA. A ce titre, l'association se verrait octroyer une subvention pour son fonctionnement. 
C'est donc au petit bonheur la chance que l'association débusque les situations illégales. Elles sont légions. Depuis le 22 octobre, l'association a fait condamner à plusieurs reprises la préfecture au tribunal administratif A quatre reprises des personnes reconduites à Anjouan ont dû être ramené à Mayotte. Par deux fois la pref a décidé de libérer un retenu avant l'audience. 
Il y a donc du boulot pour un juriste. Mais seule Tama est présente de façon permanente dans le faux CRA avec une salariée. Mais l'association n'intervient pas sur les questions juridiques. Une situation qui contente parfaitement la préfecture. 
Cela permet en premier lieu de reconduire à la frontière massivement et rapidement en faisant fi des règles qui seraient applicables si le CRA avait un statut. La pref se félicite que les retenus « séjournent en moyenne moins d'une journée au CRA ». 
Or les passagers de kwassa devraient être distingués des personnes arrêtées sur le sol mahorais et être placés en zone d'attente. Dans ce   cas de figure, ils n'ont juridiquement pas mis le pied en France et ne peuvent être reconduits avant un délai d'un jour franc. Un laps de temps court mais suffisant pour défendre sa situation, notamment en déposant une demande d'asile, dans l'hypothèse où ils pourraient être accompagnés dans leur démarche. Mais dans la majorité des cas les personnes interceptées en mer sont reconduites dans la journée de leur interpellation. 
Dans les « vrais » CRA où le droit est un peu mieux appliqué, l'office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) doit répondre dans les 4 jours à toute demande. 
A Mayotte, en l'absence de la présence physique de cet établissement public, les délais tournent autour d'un à deux mois... Une antenne de l'OFPRA devrait prochainement être installée à Mayotte. Nous écrivons bien « devrait », au conditionnel, car nul doute que l'empressement n'est pas de mise pour une telle installation. 
Les autorités attendent la construction d'un nouveau CRA, prévu à l'horizon 2014, pour régulariser la situation. Mais les militants associatifs se questionnent : « Vaut-il mieux se battre pour l'instauration effective de deux zones distinctes ou combattre les décisions   qui sont liés à ce CRA fictif ? » 
AXEL LEBRUMAN
 
Source (sans la photo) : Journal d'information mensuel, Upanga n°47 du 15 décembre 2011
Tags : comores
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#Posté le samedi 14 janvier 2012 11:51

Comores : Des visages et des mots pour un cimetière de kwasa

Comores : Des visages et des mots pour un cimetière de kwasa
Exposition du mois de janvier 2012 à CONFLUENCES, 190 bd de charonne, 75020 Paris. Vernissage le 13 janvier 2012 à partir de 18h00 – En accès libre, l'exposition dure jusqu'à la fin du mois. La galerie est ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h. Plus d'informations :www.confluences.net / téléphone 0140241646.


« Ngapvo wafu na wafu/ Il est des morts et des morts/ Les nôtres s'oublieraient plus facilement/ Parce que nés sur rivage oublié du monde » est-il écrit dans Un dhikri pour nos morts de Soeuf Elbadawi. Les images et les textes de cette exposition expriment des interrogations d'auteurs et d'artistes autour d'un cimetière marin érigé par une lointaine République de Paris en pays de lune. Des milliers de Comoriens disparaissent dans des naufrages de kwasa entre Anjouan et Mayotte depuis l'instauration du « Visa Balladur » en 1995.
Le kwasa est une vedette rapide qu'emprunte de nombreux Comoriens pour se rendre à Maore (partie de leur territoire d'existence connue sous le nom de « Mayotte française ») où ils sont devenus « indésirables » à cause des lois françaises. A l'origine de ce drame un contentieux politique entre les Comores et la France, dont la présence dans l'archipel est remise en cause internationalement. Une vingtaine de résolutions de l'ONU en témoigne.
Photos et affiches Soeuf Elbadawi Peintures Seda Textes Saïndoune Ben Ali, Aboubacar Said Salim, Anssoufouddine Mohamed, William SounyVidéos Mounir Allaoui - Soeuf Elbadawi Projection du film La départementalisation de Mayotte de Mamaye Idriss (sous réserve) au soir du vernissage.
 
Cette exposition est une proposition faite par le Muzdalifa House à CONFLUENCES dans le cadre des représentations du spectacle Un dhikri pour nos morts de la compagnie O Mcezo*, prévues du 18 au 29 janvier 2012. Parlez-en autour de vous, si vous connaissez du monde sur Paris notamment. Cette exposition est une occasion rare de pouvoir partager des fragments de réalité comorienne « en dehors de nos frontières naturelles, et sous un regard neuf ».
Les oeuvres exposées du plasticien faisaient partie de sa dernière installation ("Un grand cimetière sous la mer de..." ) au Muzdalifa House à Moroni, événement dont vous pouvez retrouver le compte-rendu en images sur dailymotion, en allant sur ce lien web : http://www.dailymotion.com/roupiyashenda#videoId=xmgq1f
 
Source : afriquesenlutte.org/
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#Posté le jeudi 12 janvier 2012 15:38

Mayotte : Inégalité de traitement des agents de l'État

Mayotte : Inégalité de traitement des agents de l'État
Question publiée au JO le : 20/12/2011 page : 13226



M. Abdoulatifou Aly attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les modalités disparates de rémunération des forces de l'ordre en service dans le département de Mayotte. Les interventions nécessitées par les manifestations contre la vie chère en octobre et novembre 2011 ont révélé que les policiers mutés dans l'île bénéficient d'une prime d'éloignement égale à onze mois de salaire non imposable pour un séjour de deux ans, alors que ceux recrutés localement ne peuvent prétendre à cet avantage. Parallèlement, les gendarmes jouissent du régime de l'indexation des salaires au taux de 2,15 % de leur salaire. Enfin, leurs collègues dépêchés dans l'île pour la durée de ces mouvements sociaux ont eu droit en outre à des spécifiques compléments de rémunération. Compte tenu de l'ensemble de ces éléments, il s'avère que des agents de l'État, relevant d'un même ministère et remplissant les mêmes fonctions, sont traités différemment en matière de rémunération contrairement aux exigences du principe constitutionnel de l'égalité devant la loi. Il lui demande donc de lui faire connaître les dispositions qu'il envisage de prendre pour faire cesser cette inégalité de traitement des agents de l'État en service dans ce 101e département de la République.
 
Source : questions.assemblee-nationale.fr
Tags : comores
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#Posté le mardi 10 janvier 2012 02:00

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