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COMORES : 2nd ANNIVERSAIRE DU 101ème DEPARTEMENT FRANÇAIS

 
COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS
 
A l'occasion du deuxième anniversaire de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte par la France illégalement reconnue par la communauté internationale (voir ici plus particulièrement la résolution 31/4 du 21 octobre 1976, qui rejette toute consultation organisée à Mayotte par la France), nous vous proposons encore une fois le discours watwani (patriotique) tenu à la tribune des Nations Unies par l'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi le 24 septembre 2010 auquel le président actuel avait souscrit entièrement pour avoir la confiance du peuple. 

 
Lisez et écoutez plutôt
 COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS


ALLOCUTION DE S. E. M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI,
Président de l'Union des Comores
Devant l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies
New York, le 24 septembre 20 10
 
Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Générale,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Excellence Monsieur le Secrétaire General,
Honorable assistance,

Permettez-moi, cette année encore, de consacrer l'essentiel de mon allocution à l'importante question de l'ile comorienne de Mayotte, ce différend qui nous oppose à la France, depuis plus de trois décennies maintenant, tout en espérant qu'elle bénéficiera d'une meilleure compréhension et d'une solidarité agissante de la part de cette auguste Assemblée.

Je suis convaincu, que l'avenir de mon pays, l'Union des Comores, dépend de la paix et de la stabilité or il ne peut y avoir de stabilité durable dans mon pays, sans une solution définitive à cette question.

C'est dans ce sens que nous avons demandé, cette année encore, que soit inscrite à l'ordre du jour de cette Soixante Cinquième Session de notre Assemblée, cette question de l'île comorienne de Mayotte.

Je voudrais, d'ailleurs, saisir cette occasion pour dire la profonde gratitude du peuple comorien pour le précieux et indéfectible soutien que lui apportent sur cette question, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique.

Monsieur le Président,

Je voudrais commencer par rappeler que conformément aux recommandations des Nations Unies, des plus hautes autorités françaises ont affirmé elles-mêmes la vocation des Comores à accéder à l'indépendance, dans l'intangibilité de ses frontières.

C'est ainsi que l'ancien Président français, Valery Giscard d'Estaing avait déclaré, entre autres, que ... les Comores sont une unité, ont toujours été une unité et il est naturel que leur sort soit un sort commun ».

Je juge également essentiel et opportun de rappeler, aujourd'hui, quelques résolutions de notre Organisation, qui confirment la légitimité de la revendication comorienne de cette ile de Mayotte.

Il s'agit de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays, lors du recouvrement de leur souveraineté.

La résolution 3391 (XXIX) de l'Assemblée générale en date du 13 décembre 1974 qui réaffirme l'intégrité et l'unité de l'Archipel des Comores.

En outre, la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, adoptée quelques mois après l'indépendance des Comores, qui entérine l'admission au sein des Nations Unies, de l'Archipel des Comores composé de Mayotte, d'Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore.

Enfin, la résolution historique nº 31 (IV) en date du 21 octobre 1976 qui met en exergue le droit des Comores et les devoirs de la France, eu égard de ce pays indépendant. Permettez-moi de vous faire lecture du dispositif de cette résolution qui revêt une importance capitale pour mon pays, et qui restera, à jamais, gravée dans la mémoire des mes compatriotes Comoriens :

« CONSIDERANT que l'occupation par la France de l'ile comorienne de Mayotte constitue une atteinte flagrante à l'unité nationale de l'Etat comorien, membre de l'organisation des Nations Unies,

Considérant qu'une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays.

1) Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'ile Comorienne de Mayotte par le gouvernement Français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette ;

a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire Comorien de Mayotte par la France ;

b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale Française en territoire Comorien de Mayotte.

2) Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République Indépendante des Comores », fin de citation.

Or, Mesdames et Messieurs, la France refuse de se conformer à toutes ces résolutions pertinentes adoptées par l'Assemblée générale de notre Organisation à propos de l'île comorienne de Mayotte et continue de violer le principe de l'intangibilité des frontières coloniales.

Faut-il rappeler que ce principe de l'intangibilité des frontières est devenu une règle coutumière internationale codifiée par l'article 6 de la résolution 1514 qui stipule que :« toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies » ?

Cette même résolution rappelle que « tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples ».

La jurisprudence internationale reconnait pleinement ce principe de l'indivisibilité des entités coloniales : dans l'arrêt rendu le 11 septembre 1992 dans un différend opposant le Honduras au Salvador, la Cour internationale de la Haye proclame que « le principe de l'intangibilité des frontières coloniales est un principe rétroactif qui transforme en frontières internationales des limites administratives conçues à l'origine à de toutes autres fins » !

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Monsieur le Secrétaire Général, Honorable assistance, (cf vidéo ci-dessus)
Pendant plusieurs années mon pays a pris la communauté internationale à témoin et a fait connaitre sa bonne disposition à privilégier la recherche bilatérale d'une solution juste et équitable.

La réponse à notre endroit a été cinglante : non seulement la France a pris en 1994 des mesures unilatérales visant à entraver la libre circulation des personnes, par l'instauration d'un visa pour tout Comorien désirant se rendre à Mayotte, cette partie du territoire comorien, mais elle a aussi engagé en l'an 2000 un processus illégal de départementalisation de l'île, par rapport à la légalité internationale.

Je tiens à souligner ici que l'imposition de ce visa en 1995, a des conséquences humainement dramatiques. Elle fait du bras de mer d'environ 70 km séparant Anjouan de l'ile s½ur de Mayotte, le plus grand cimetière marin au monde, avec près de sept mille morts déjà comptabilisés.

En outre, alors que nous nous étions mis d'accord pour mettre en place un groupe de travail de haut niveau chargé de relancer le dialogue et réfléchir ensemble à de solutions justes et équitables, la France organisait le 29 mai 2009, une autre consultation visant à transformer le statut de l'ile de Mayotte en un département d'outre mer.

Monsieur le Président, Honorable assistance,

Nous nous étonnons que malgré toute la bonne volonté de la partie comorienne et notamment la proposition novatrice sur Mayotte à savoir :"Un pays, deux systèmes" que j'ai moi-même présentée, lors de la précédente session, au sein de cette auguste Assemblée, la France n'a jusqu'alors donné de réponse positive à cette main tendue.

Or, ce double système serait un compromis qui guarantirait, enfin, le respect du droit international tout en permettant à la France de continuer à administrer l'ile comorienne de Mayotte, de façon légitime, pendant une periode qui serait determinée de commun accord. Il permettrait, ensuite à nos frères et s½urs mahorais, que j'aime beaucoup, de préserver leurs acquis sociaux ainsi que leur niveau de vie. Il permettrait, enfin, aux trois autres îles de relever, dans la paix et la stabilité, les nombreux défis que posent le développement.

Toutefois, la France veut ignorer ce compromis, et face à cette attitude, nous nous trouvons dans l'obligation de solliciter notre chère Organisation d'exiger de la France qu'elle respecte et se conforme au droit international, en appliquant les différentes résolutions pertinentes des Nations Unies sur l'ile comorienne de Mayotte et de reconsiderer sa position par rapport à cette main tendue qui, constitue, de toute évidence, un énorme sacrifice pour mon pays, qui est dans son droit.

Il y va de l'avenir des Comores, ce petit pays souverain, membre de notre Organisation des Nations Unies.

Il y va, en outre, de l'honneur de la France, ce grand pays dont les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité ont fortement et profondément inspiré la Déclaration universelle des droits de l'homme et les principes qui fondent notre Charte.

Il y va, enfin, de l'honneur de notre Organisation, qui, s'il s'avérait que le droit et la légalité internationale devaient être constamment ignorés et l'intégrité territoriale des Comores continuellement bafouée, toute sa crédibilité serait mise en cause.

En effet, l'ONU étant la garante du respect du droit internationl, il lui revient d'exiger de ses membres que leurs legislations se conforment, impérativement, à ses resolutions pertinentes.

De ce fait, je ne peux que souscrire aux propos du Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Joseph DEISS, lorsqu'il a déclaré hier, lors de l'ouverture de cette session que : « l'ONU est la garante de la gouvernance globale et qu'elle a une légitimité globale ».

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure mon propos sans réitérer l'adhésion des Comores aux efforts de la communauté internationale, et plus particulièrement les efforts personnels de Son Excellence le Président BARACK HUSSEIN OBAMA, visant à instaurer au Moyen-Orient une paix juste et durable, qui permette au peuple palestinien, de vivre librement et en sécurité, dans un état indépendant jouissant pleinement de tous ses droits légitimes. Mon pays salue, en outre, les efforts visant à mettre un terme aux conflits fratricides qui déchirent le Soudan, l'Afghanistan, la Somalie, la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs.

Nous réitérons, par ailleurs, notre ferme soutien à l'intégrité territoriale du Royaume frere du Maroc ainsi que notre plein appui à la proposition marocaine d'autonomie en tant que solution de compromis politique et définitive, au différend régional sur le Sahara marocain.

Nous renouvelons, également, notre soutien indéfectible à la revendication légitime de la République Populaire de Chine, du retour de Taiwan dans le giron chinois.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

C'est à travers la paix, la stabilité et la sécurité, dans le respect du droit international, que nos Nations seront en mesure d'atteindre les objectifs de développement qu'elles se sont fixées, en faveur de nos populations respectives.

Je reste, donc, confiant que notre Organisation continuera à faire de ces idéaux, son principal combat.

Je vous remercie.

Publié par http://wongo.skyrock.com/

Remix de wongo

Tags : Gthn, onu, Sambi, France
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#Posté le samedi 30 mars 2013 14:04

COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n'est pas la France !

L'article "Non, non, non, Mayotte, ce n'est pas la France" d'HERVE CHEUZEVILLE  a été choisi par l'Equipe Wongo, article de l'année 2012. (Voir ci-dessous). 
COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !"Mayotte c'est la France" avait déclaré Nicolas Sarkozy le 18 janvier 2010 à Mayotte
photo : Paris Match
Par HERVE CHEUZEVILLE 

COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Depuis plusieurs jours, une situation insurrectionnelle prévaut dans l'île de Mayotte. Les grands médias nous expliquent que la population locale est en colère contre la cherté de la vie. Les produits de consommation  courante y seraient beaucoup plus chers qu'en métropole, alors que le pouvoir d'achat des habitants de l'île est bien plus faible. Présenté de cette manière, on ne peut que sympathiser avec les Mahorais en colère. Cependant, tout n'est pas aussi simple ! Dans cette affaire de Mayotte, les gouvernements français successifs, depuis 1974, ont trompé le peuple qui les a portés au pouvoir.
Ils ont aussi défié la communauté internationale. Pourquoi ?
 
Pour répondre à cette question, il convient de faire un bref rappel historique.
Il faut, en premier lieu, rappeler une évidence : Mayotte est une île qui fait partie d'un archipel, l'archipel des Comores, lui-même composé de quatre îles principales : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Les habitants de ces quatre îles parlent la même langue, ils ont la même culture, la même religion, la même histoire. Cet archipel a été soumis et occupé par la même puissance coloniale : la France.
En 1974, les autorités françaises organisèrent aux Comores un référendum sur l'autodétermination.  90% des Comoriens optèrent pour l'indépendance. Le problème aurait donc dû être résolu, de manière définitive, cette année-là : les Comores auraient dû accéder à l'indépendance nationale, et le nouvel Etat aurait dû être constitué de quatre îles. Or, ce ne fut pas le cas. Le gouvernement français argua que, dans l'île de Mayotte, la majorité de la population s'était opposée à l'indépendance. Mayotte, depuis lors, est restée dans le giron français et est devenu l'objet d'un grave contentieux, non seulement avec le nouvel Etat comorien, indépendant depuis 1975, mais aussi avec l'ONU et avec l'Organisation de l'Unité Africaine, devenue depuis Union Africaine. En effet, l'ONU a établi des règles encadrant le processus de décolonisation. Ces règles s'appliquent à tous les Etats, en particulier aux ex-puissances coloniales au premier rang desquelles figure la France. Que prévoient ces règles ? Le point 6 de la déclaration du 14 décembre 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés stipule que l'intégrité territoriale des anciennes colonies doit être préservée. Or, dans le cas des Comores, la France a arbitrairement amputé son ex-colonie d'un quart de son territoire.
En Algérie, la majorité de la population avait voté en faveur de l'indépendance. Avait-on, à l'époque, examiné le détail des résultats de ce référendum d'autodétermination ?  Sommes-nous certains qu'à Oran, par exemple, les habitants de cette grande ville, majoritairement de souche européenne, se soient prononcés pour l'indépendance de leur pays? Eut-il été envisageable, concevable, admissible, à l'époque, de faire d'Oran une ville française, enclavée dans une Algérie indépendante, à l'instar des villes espagnoles de Ceuta et de Melilla sur la côte méditerranéenne du Maroc ? Une telle idée eut été immédiatement rejetée par le GPRA[1], et son rejet aurait reçu le soutien de l'ensemble de la communauté internationale.
En 1974, les nationalistes comoriens n'avaient ni la force ni le poids de leurs collègues algériens, et leur petit pays dépourvu de ressources ne représentait pas, à l'échelle internationale, un enjeu aussi considérable que celui de l'Algérie de 1962.
COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Pour sa politique comorienne, la France a cependant été régulièrement condamnée par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Depuis 1974, le statut de l'île de Mayotte a évolué. Ce cheminement institutionnel s'est achevé au début de cette année, lorsque le territoire est devenu le 101e département de la République Française, et le 5e département d'Outre-Mer de cette dernière. Cette départementalisation avait été approuvée par 95,2% des votants, lors d'un référendum organisé dans l'île le 29 mars 2009. On notera cependant que le taux d'abstention, lors de ce scrutin, s'élevait à 41,19%.  La question de l'appartenance de l'île à la France est donc définitivement réglée, diront les démocrates jacobins sourcilleux, partisans d'une République « une et indivisible ». Je ne suis pas d'accord avec cette vision des choses. Si l'on devait organiser un référendum, demain, à Haïti, voire en Somalie, sur la départementalisation de ces contrées, on aurait sans doute un résultat semblable à celui de Mayotte.
Comment s'étonner que des populations démunies votent « oui » massivement, lorsqu'on leur promet que ce choix leur apportera un revenu minimum garanti et une couverture sociale identiques à ceux dont bénéficient les Français ? Pourquoi le peuple français n'a t-il pas été consulté, au sujet de départementalisation de Mayotte ? N'eut-il pas été normal de lui demander son avis ? Lors des accords sur le nouveau statut de la Nouvelle Calédonie, le gouvernement de Michel Rocard avec organisé un référendum national. La majorité des Français qui y avaient participé s'était prononcée pour le « oui », même si l'on peut légitimement se poser la question de savoir si les habitants de Roubaix ou du plateau de Millevaches étaient réellement conscients de l'enjeu de ce référendum, en 1988. Pourquoi une procédure similaire n'a-t-elle pas été suivie pour Mayotte ? La départementalisation de ce territoire insulaire n'a fait l'objet d'aucun débat, en France. Pire, elle est passée complètement inaperçue, les grands médias ne l'ayant que très peu évoquée !Il était du devoir du gouvernement français d'informer les Français. Il aurait dû leur dire la vérité, au sujet de Mayotte. Leur avouer que 60% de leurs nouveaux « compatriotes » ne parlent pas français et que la polygamie est une pratique courante et acceptée, à Mayotte. Qu'en l'an 2000, 35 % des hommes et 40% des femmes étaient analphabètes (je doute que ces chiffres aient beaucoup évolué, depuis). Que la charia a plus de valeur, aux yeux des Mahorais, que les lois de la République. Que jusqu'à la récente départementalisation, seuls les cadis (juges islamiques) rendaient la justice, en matière de statut personnel. Que la superficie de cette île est de 376 km², contre 4000 en moyenne pour un département « normal ».
 
Enfin, le gouvernement français n'aurait-il pas dû prendre conscience que cette départementalisation constituait en fait une véritable bombe à retardement ? Mayotte n'est située qu'à 30 kilomètres d'Anjouan, la plus proche des trois îles de l'archipel faisant partie de l'Union des Comores. Mayotte représente donc un véritable aimant pour les Comoriens des autres îles. Ces derniers, citoyens d'un des pays les plus déshérités de la planète, voient dans cette île restée française un véritable havre de bien-être. Une terre où l'on peut trouver du travail (au noir) et éventuellement bénéficier de la couverture sociale et de l'accès aux soins, d'une éducation de qualité, et où la citoyenneté française peut permettre de gagner la France et l'Union Européenne qui y sont vus comme de véritables eldorados. Sait-on qu'avec au moins 60 000 Comoriens, Marseille est aujourd'hui la plus grande ville comorienne, loin devant Moroni, la capitale ?
 COMORES / L'article de l'année 2012 : Non, non, non, Mayotte, ce n’est pas la France !
Cette attraction irrépressible est source de tragédies sans nom. Des milliers de Comoriens, embarqués sur des rafiots de fortune, ont en effet perdu la vie en tentant d'atteindre le rivage mahorais. Parmi eux, un grand nombre de femmes enceintes, désireuses d'accoucher à Mayotte, afin que leur enfant devienne un citoyen français. C'est là que réside la véritable bombe à retardement : le droit du sol, cher à la République Française, est inapplicable à Mayotte. L'île compte aujourd'hui 60 000 immigrés clandestins, sur une population totale de 200 000 habitants. 80% des nouveau-nés, à la maternité de Mamoudzou, le chef-lieu du département nouvellement créé, sont de mères non mahoraises : comoriennes, mais aussi Africaines venues de la région des Grands Lacs. Mayotte, au fil des ans, est donc devenue une véritable « Lampedusa » française. La différence entre les deux îles est que les Italiens, eux, sont au courant de la situation qui prévaut à Lampedusa, et ils en mesurent les enjeux. Alors que la grande majorité des Français ignore tout de Mayotte et des risques engendrés par la départementalisation.
 
On affirme que le nouveau statut de Mayotte est irréversible, que l'on ne peut pas revenir en arrière. Je ne suis pas de cet avis. Je reste persuadé qu'il existe une alternative. Un accord de partenariat privilégié pourrait être conclu entre la France et l'Union des Comores.  Dans ce cadre, Mayotte pourrait trouver une place de choix dans cet Etat fédéral que constituent désormais les Comores, et jouer un rôle clef dans ce partenariat. Mayotte pourrait trouver le chemin d'un développement véritable au sein de son environnement culturel et géographique naturel, au lieu de générer cette économie artificielle qui est en train de se développer dans l'île, véritable cul-de-sac de la France, où 45 % des salariés sont employés par l'administration.  Cette solution pourrait ensuite être soumise à référendum, tant en France qu'aux Comores, après une période durant laquelle tous les enjeux auraient été clairement expliqués aux citoyens des deux pays.
 
Les Mahorais, comme le reste des Comoriens, ont le droit au respect. Quant aux Français, ils ont le droit à la vérité. Le gouvernement actuel, comme tous ceux qui l'ont précédé depuis 1974, n'ont jamais eu la volonté et le courage de la révéler.
 

HERVE CHEUZEVILLE
14 octobre 2011
 
(Auteur de trois livres: « Kadogo, Enfants des guerres d'Afrique centrale », l'Harmattan, 2003; « Chroniques africaines de guerres et d'espérance », Editions Persée, 2006; « Chroniques d'un ailleurs pas si lointain – Réflexions d'un humanitaire engagé », Editions Persée, 2010)
source : echosdafrique.com/

Remix de wongo

Tags : comores, france
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#Posté le lundi 04 février 2013 17:47

COMORES : 2nd ANNIVERSAIRE DU 101ème DEPARTEMENT FRANÇAIS

 
COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS
 
A l'occasion du deuxième anniversaire de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte par la France illégalement reconnue par la communauté internationale (voir ici plus particulièrement la résolution 31/4 du 21 octobre 1976, qui rejette toute consultation organisée à Mayotte par la France), nous vous proposons encore une fois le discours watwani (patriotique) tenu à la tribune des Nations Unies par l'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi le 24 septembre 2010 auquel le président actuel avait souscrit entièrement pour avoir la confiance du peuple. 

 
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 COMORES : 2nd  ANNIVERSAIRE DU 101ème  DEPARTEMENT FRANÇAIS


ALLOCUTION DE S. E. M. AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI,
Président de l'Union des Comores
Devant l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies
New York, le 24 septembre 20 10
 
Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Générale,
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Excellence Monsieur le Secrétaire General,
Honorable assistance,

Permettez-moi, cette année encore, de consacrer l'essentiel de mon allocution à l'importante question de l'ile comorienne de Mayotte, ce différend qui nous oppose à la France, depuis plus de trois décennies maintenant, tout en espérant qu'elle bénéficiera d'une meilleure compréhension et d'une solidarité agissante de la part de cette auguste Assemblée.

Je suis convaincu, que l'avenir de mon pays, l'Union des Comores, dépend de la paix et de la stabilité or il ne peut y avoir de stabilité durable dans mon pays, sans une solution définitive à cette question.

C'est dans ce sens que nous avons demandé, cette année encore, que soit inscrite à l'ordre du jour de cette Soixante Cinquième Session de notre Assemblée, cette question de l'île comorienne de Mayotte.

Je voudrais, d'ailleurs, saisir cette occasion pour dire la profonde gratitude du peuple comorien pour le précieux et indéfectible soutien que lui apportent sur cette question, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique.

Monsieur le Président,

Je voudrais commencer par rappeler que conformément aux recommandations des Nations Unies, des plus hautes autorités françaises ont affirmé elles-mêmes la vocation des Comores à accéder à l'indépendance, dans l'intangibilité de ses frontières.

C'est ainsi que l'ancien Président français, Valery Giscard d'Estaing avait déclaré, entre autres, que ... les Comores sont une unité, ont toujours été une unité et il est naturel que leur sort soit un sort commun ».

Je juge également essentiel et opportun de rappeler, aujourd'hui, quelques résolutions de notre Organisation, qui confirment la légitimité de la revendication comorienne de cette ile de Mayotte.

Il s'agit de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays, lors du recouvrement de leur souveraineté.

La résolution 3391 (XXIX) de l'Assemblée générale en date du 13 décembre 1974 qui réaffirme l'intégrité et l'unité de l'Archipel des Comores.

En outre, la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, adoptée quelques mois après l'indépendance des Comores, qui entérine l'admission au sein des Nations Unies, de l'Archipel des Comores composé de Mayotte, d'Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore.

Enfin, la résolution historique nº 31 (IV) en date du 21 octobre 1976 qui met en exergue le droit des Comores et les devoirs de la France, eu égard de ce pays indépendant. Permettez-moi de vous faire lecture du dispositif de cette résolution qui revêt une importance capitale pour mon pays, et qui restera, à jamais, gravée dans la mémoire des mes compatriotes Comoriens :

« CONSIDERANT que l'occupation par la France de l'ile comorienne de Mayotte constitue une atteinte flagrante à l'unité nationale de l'Etat comorien, membre de l'organisation des Nations Unies,

Considérant qu'une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui garantit l'unité nationale et l'intégrité territoriale de ces pays.

1) Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'ile Comorienne de Mayotte par le gouvernement Français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette ;

a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire Comorien de Mayotte par la France ;

b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale Française en territoire Comorien de Mayotte.

2) Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République Indépendante des Comores », fin de citation.

Or, Mesdames et Messieurs, la France refuse de se conformer à toutes ces résolutions pertinentes adoptées par l'Assemblée générale de notre Organisation à propos de l'île comorienne de Mayotte et continue de violer le principe de l'intangibilité des frontières coloniales.

Faut-il rappeler que ce principe de l'intangibilité des frontières est devenu une règle coutumière internationale codifiée par l'article 6 de la résolution 1514 qui stipule que :« toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies » ?

Cette même résolution rappelle que « tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples ».

La jurisprudence internationale reconnait pleinement ce principe de l'indivisibilité des entités coloniales : dans l'arrêt rendu le 11 septembre 1992 dans un différend opposant le Honduras au Salvador, la Cour internationale de la Haye proclame que « le principe de l'intangibilité des frontières coloniales est un principe rétroactif qui transforme en frontières internationales des limites administratives conçues à l'origine à de toutes autres fins » !

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Monsieur le Secrétaire Général, Honorable assistance, (cf vidéo ci-dessus)
Pendant plusieurs années mon pays a pris la communauté internationale à témoin et a fait connaitre sa bonne disposition à privilégier la recherche bilatérale d'une solution juste et équitable.

La réponse à notre endroit a été cinglante : non seulement la France a pris en 1994 des mesures unilatérales visant à entraver la libre circulation des personnes, par l'instauration d'un visa pour tout Comorien désirant se rendre à Mayotte, cette partie du territoire comorien, mais elle a aussi engagé en l'an 2000 un processus illégal de départementalisation de l'île, par rapport à la légalité internationale.

Je tiens à souligner ici que l'imposition de ce visa en 1995, a des conséquences humainement dramatiques. Elle fait du bras de mer d'environ 70 km séparant Anjouan de l'ile s½ur de Mayotte, le plus grand cimetière marin au monde, avec près de sept mille morts déjà comptabilisés.

En outre, alors que nous nous étions mis d'accord pour mettre en place un groupe de travail de haut niveau chargé de relancer le dialogue et réfléchir ensemble à de solutions justes et équitables, la France organisait le 29 mai 2009, une autre consultation visant à transformer le statut de l'ile de Mayotte en un département d'outre mer.

Monsieur le Président, Honorable assistance,

Nous nous étonnons que malgré toute la bonne volonté de la partie comorienne et notamment la proposition novatrice sur Mayotte à savoir :"Un pays, deux systèmes" que j'ai moi-même présentée, lors de la précédente session, au sein de cette auguste Assemblée, la France n'a jusqu'alors donné de réponse positive à cette main tendue.

Or, ce double système serait un compromis qui guarantirait, enfin, le respect du droit international tout en permettant à la France de continuer à administrer l'ile comorienne de Mayotte, de façon légitime, pendant une periode qui serait determinée de commun accord. Il permettrait, ensuite à nos frères et s½urs mahorais, que j'aime beaucoup, de préserver leurs acquis sociaux ainsi que leur niveau de vie. Il permettrait, enfin, aux trois autres îles de relever, dans la paix et la stabilité, les nombreux défis que posent le développement.

Toutefois, la France veut ignorer ce compromis, et face à cette attitude, nous nous trouvons dans l'obligation de solliciter notre chère Organisation d'exiger de la France qu'elle respecte et se conforme au droit international, en appliquant les différentes résolutions pertinentes des Nations Unies sur l'ile comorienne de Mayotte et de reconsiderer sa position par rapport à cette main tendue qui, constitue, de toute évidence, un énorme sacrifice pour mon pays, qui est dans son droit.

Il y va de l'avenir des Comores, ce petit pays souverain, membre de notre Organisation des Nations Unies.

Il y va, en outre, de l'honneur de la France, ce grand pays dont les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité ont fortement et profondément inspiré la Déclaration universelle des droits de l'homme et les principes qui fondent notre Charte.

Il y va, enfin, de l'honneur de notre Organisation, qui, s'il s'avérait que le droit et la légalité internationale devaient être constamment ignorés et l'intégrité territoriale des Comores continuellement bafouée, toute sa crédibilité serait mise en cause.

En effet, l'ONU étant la garante du respect du droit internationl, il lui revient d'exiger de ses membres que leurs legislations se conforment, impérativement, à ses resolutions pertinentes.

De ce fait, je ne peux que souscrire aux propos du Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Joseph DEISS, lorsqu'il a déclaré hier, lors de l'ouverture de cette session que : « l'ONU est la garante de la gouvernance globale et qu'elle a une légitimité globale ».

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je ne peux conclure mon propos sans réitérer l'adhésion des Comores aux efforts de la communauté internationale, et plus particulièrement les efforts personnels de Son Excellence le Président BARACK HUSSEIN OBAMA, visant à instaurer au Moyen-Orient une paix juste et durable, qui permette au peuple palestinien, de vivre librement et en sécurité, dans un état indépendant jouissant pleinement de tous ses droits légitimes. Mon pays salue, en outre, les efforts visant à mettre un terme aux conflits fratricides qui déchirent le Soudan, l'Afghanistan, la Somalie, la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs.

Nous réitérons, par ailleurs, notre ferme soutien à l'intégrité territoriale du Royaume frere du Maroc ainsi que notre plein appui à la proposition marocaine d'autonomie en tant que solution de compromis politique et définitive, au différend régional sur le Sahara marocain.

Nous renouvelons, également, notre soutien indéfectible à la revendication légitime de la République Populaire de Chine, du retour de Taiwan dans le giron chinois.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

C'est à travers la paix, la stabilité et la sécurité, dans le respect du droit international, que nos Nations seront en mesure d'atteindre les objectifs de développement qu'elles se sont fixées, en faveur de nos populations respectives.

Je reste, donc, confiant que notre Organisation continuera à faire de ces idéaux, son principal combat.

Je vous remercie.

Publié par http://wongo.skyrock.com/

Tags : Gthn, onu, Sambi, France
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#Posté le samedi 25 septembre 2010 02:03

Modifié le samedi 30 mars 2013 14:04

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Le nouvel ambassadeur tentera, comme ses prédécesseurs, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Le nouvel ambassadeur de France aux Comores, Philippe Lacoste, prendra son poste officiellement après la présentation de ses lettres de créances auprès du président de l'Union des Comores. Directeur adjoint des biens publics mondiaux au ministère français des Affaires étrangères, l'ambassadeur, 52 ans, trouvera un gouvernement, qui vient d'ouvrir, par son premier acte, ses vannes financières à l'entreprise française Colas. Cette dernière vient d'obtenir le marché des tronçons de route, pour un montant faramineux de 6 milliards, soit près de 20% du budget de l'Etat comorien, à raison de.. 150 millions de francs comoriens par km. Un tapis rouge en son honneur. 
Après le référendum sur la départementalisation de Mayotte, organisé, sans aucune protestation nouvelle des Nations unies, le nouvel ambassadeur de France aux Comores aura, sans doute, la tâche urgente d'empêcher toute discussion de la question à l'Onu et toute adoption par l'assemblée générale d'une nouvelle résolution. Il tentera de parachever ce que son prédécesseur a commencé, faire admettre, en s'assurant d'aucune obstruction, Mayotte comme région ultrapériphérique de l'Europe. Pendant ce temps, les Comores balbutient encore sur la stratégie à adopter. La nouvelle recette présidentielle, sur le dialogue avec les Mahorais, n'aura de sens, que si le format, le cadre et les termes de ce dialogue sont clairement définis. Son efficacité et sa sincérité ne seront mesurés, que si elles s'inscrivent dans une feuille de route établie, qui fixe les étapes à franchir pour la réintégration de l'île. La question de Mayotte étant une question nationale, qui est du ressort de la constitution et de la mission première du président; ce dernier se doit de répondre à la proposition de l'Assemblée nationale de tenir dans les plus brefs délais, des états généraux sur la question de Mayotte, impliquant tous les acteurs politiques, les organisations de la société civile pour adopter une feuille de route largement partagée, qui s'imposerait alors à tout gouvernement. 
 
Visa Balladur 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Tout ambassadeur de France, qui quitte ses fonctions aux Comores, emporte dans ses valises des chiffres macabres. Plus de 16.000 comoriens (l'année dernière la France a expulsé 26 405 comoriens depuis Mayotte. Depuis la signature de l'accord équilibré, la France a accéléré le rythme des expulsions  : Ndlr) de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et parfois de Mayotte, sont expulsés menottes aux mains dans l'île comorienne, sous prétexte qu'ils ne sont pas détenteurs de permis de séjour. Mais plus d'une centaine meurent tous les ans, repêchés, et de nombreux inconnus reposent aux fonds de l'océan, après les naufrages à répétition près des côtes mahoraises. La France ne veut pas lever le visa Balladur, à l'origine de ces nombreux naufrages. Elle rabaisse le débat au niveau des mesures d'allégement des conditions d'octroi de visa, et d'échanges commerciaux, à chaque fois réprouvées par la population, mais qui permettent à la France de gagner du temps et de réaliser progressivement les objectifs de son chronogramme d'ancrage de Mayotte à la France. Les Comores n'ont d'autre issue que de réapprendre à parler sur un même pied d'égalité avec l'ancienne puissance coloniale, pour être entendues à Paris et à Bruxelles.
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des ComoresLe précédent ministre Fahmi Saïd Ibrahim, a réussi à le faire en peu de temps. Il n'y a aucune raison que l'actuel n'en fasse pas autant. 
Après la longue période de flottement des relations entre la France et les Comores, la normalisation a été officialisée en 2005 avec la visite officielle du président Azali en France (31 janvier au 2 février 2005) et la mise en place d'une commission mixte. Une commission qui ressemble, à s'y méprendre, à la même recette clamée haut et fort aujourd'hui, admettant la présence dans les discussions des élus de Mayotte (député Mansour Kamardine, sénateur Adrien Giraud, vice-président du Conseil général Bacar Ali Boto). Cette commission mixte n'a pratiquement rien apporté aux Comores, sur l'évolution du dossier de Mayotte. Elle a permis le durcissement des mesures d'expulsion et l'éloignement de Mayotte. 
Il a fallu attendre novembre 2006, la visite bilatérale de Mme Girardin pour réaffirmer le soutien de la France au développement des Comores et au renforcement des institutions de l'Union, concrétisé par la signature du Document cadre de Partenariat (2007-2011). 
La visite du président Sambi en France et son entretien avec le président Sarkozy, le 28 septembre 2007, avaient suscité beaucoup d'espoir. La France reconnait officiellement le contentieux territorial et promet d'ouvrir des discussions à ce sujet. Le Groupe de travail de haut niveau, mis en place après la visite conjointe des secrétaires d'Etat à l'Outre-Mer et à la coopération, francophonie Jégo et Joyandet en mai 2008, débouchera sur des recommandations politiques plus décevantes. 
 
Sambi chez Sarkozy 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
On notera le lancement des travaux du Gthn à Paris les 4-5 juin 2008, qui a abouti à la constitution des sousgroupes de travail, “coopération régionale“, “circulation des personnes“, pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. Simultanément aux discussions annoncées prometteuses, la France organise la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom, comprise ici comme une humiliation ultime. 
Les deux présidents Sarkozy et Sambi avaient pourtant convenu, lors de leur entretien que “le rattachement de Mayotte aux Comores devait être recherché par l'intégration économique entre les îles et le renforcement de l'Etat de droit aux Comores, pour les rendre plus attractives vis-àvis de Mayotte“. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée. 
La France a fait miroiter ce grand projet de texte du Traité entre la France et l'Union des Comores relatif à “la circulation des personnes et des biens, la coopération régionale et la Communauté des Iles“. Le président Sambi, déçu par la tournure qu'ont prises les discussions, suspend la participation comorienne au Gthn. Un groupe de travail informel continue, avec la participation du Ministère comorien des Relations extérieures, et de trois représentants du Conseil général de Mayotte, mais sans conviction, ni légitimité politique. “Le point Mayotte n'avait plus été soumis à l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Elle est chaque année reportée à l'ordre du jour de l'Agnu de l'année suivante”, rapporte, avec une touche de triomphalisme, le site officiel du ministère français des Affaires étrangères. La politique française aux Comores s'est toujours traduite par le renforcement de la lutte contre ce qu'elle appelle “l'immigration“. Cette politique s'exprime par des moyens militaires importants pour stopper les Kwassa, et des mesures économiques destinées à fixer les populations aux Comores, notamment à Ndzuwani. 
Triomphalisme français
 
Malgré les promesses, la question de Mayotte reste à l'ordre du jour de l'Ag de l'Onu sans débat. Les Comores se rabattent sur les sommets de l'Union africaine, (du 1er au 4 février 2009) pour obtenir des décisions condamnant la consultation française à Mayotte. 
Le nouvel ambassadeur tentera, lui aussi, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. 
L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Ahmed Ali Amir        
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
 







Remix de wongo

Tags : Comores, Fahmi, Mayotte, France
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#Posté le jeudi 30 août 2012 14:17

Mayotte : quand la liberté et l'humanité font naufrage...

Le samedi 19 mai dernier a marqué un nouveau drame de la mer sur les côtes de Mayotte. Une embarcation « Kwassa-kwassa »¹ (navire de pêche traditionnel) avec 43 passagers à bord fait naufrage sur la barrière de corail, le bilan est lourd 5 morts dont trois enfants et 15 disparus. A bord de l'embarcation des ressortissants comoriens dont trois enfants et un nourrisson âgé d'à peine quelques mois. Ces immigrants étaient venus rejoindre leur famille, perpétuant des mouvements migratoires vieux de plusieurs siècles entre les îles de l'archipel des Comores. Un drame au bilan dramatique,qui survient quelques semaines après deux naufrages intervenus à douze jours d'intervalle et qui avait fait des dizaines de morts et disparus, dans une indifférence médiatique insupportable.
 Mayotte : quand la liberté et l’humanité font naufrage...
Mais qui étaient ces immigrants qui viennent jusque Mayotte ? Il ne s'agit pas de clandestins venus « profiter du développement de Mayotte ». Ceux sont des femmes et des hommes privées de leur droit depuis plus de 17 ans. Jusque 1995 la libre circulation entre les îles étaient un fait et un droit acquis depuis des siècles y compris durant la période coloniale française. Des hommes et des femmes qui pour la plus part peuvent prétendre à la nationalité française ou au séjour régulier, se voient priver de leur liberté fondamentale car à Mayotte la législation d'exception règne, et faute de personnels suffisamment qualifiés et en nombre pour traiter leur demande. Dès lors les drames se multiplient. Les moyens que la France a décidé de déployer dans l'île sur la question migratoire sont uniquement destiner à la reconduite à la frontière ; faisant de ce bout de territoire de 200 000 habitants le champion des reconduites à la frontière avec plus de 20 000 par an. C'est dans ce terrible contexte que les immigrants vont emprunter des voies toujours plus périlleuses pour rejoindre les côtes mahoraises et leur famille. La couverture radar de l'île alliée à des moyens de surveillance et d'intervention maritime dont le nombre a augmenté de manière exponentielle, va obliger les immigrants à prendre des risques toujours plus importants pour gagner les côtes.
 
C'est dans ce contexte que dans le weekend du 19 mai ce nouveau drame maritime est venu s'ajouter à la trop longue liste des naufrages, des victimes en mer dans cet étroit bras de mer large de 70km... Une bande de mer qui sépare le tout nouveau 101ème département français des trois îles voisines de l'archipel des Comores. Un nouveau DOM français que la communauté internationale ne reconnaît pourtant pas et que les Comores ne cessent de dénoncer comme étant occupé illégalement par la France depuis 37 ans. Depuis 1975, l'archipel des Comores posé au beau milieu du Canal du Mozambique dans l'Océan Indien proclamait son indépendance à l'issu d'un scrutin qui s'est déroulé dans des conditions pour le moins obscures et toujours contestés, Mayotte restait sous le joug de la France qui l'administre depuis. Malgré les injonctions et condamnations régulières de l'ONU, de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine) et de la Ligue Arabe (dont les Comores sont membres) la France va maintenir depuis cette date sa présence arguant le principe d'autodétermination des peuples à disposer d'eux-même. En 1995 la France décide d'accélérer le mouvement de développement de l'île et va prendre un certain nombre de mesures qu'elle jugera utile afin d'arriver à ces fins. C'est ainsi que le 1er janvier 1995, le tandem Balladur-Pasqua, respectivement premier ministre et ministre de l'intérieur, va instaurer un visa pour réglementer la circulation entre les trois autres îles de l'archipel et Mayotte. Une fermeture des frontières qui intervient après des siècles de libre circulation entre les îles, mouvement tellement ancien qu'il n'est pas une famille qui soit dispersée sur l'ensemble des îles de l'archipel. Un verrouillage des frontières aux hommes mais également aux marchandises avec l'instauration des barrières douanières sur les échanges « traditionnels » entre les îles des Comores et Madagascar.
Mayotte : quand la liberté et l’humanité font naufrage...  
C'est cette situation qui combinait avec une politique du chiffre décrétée dès les années 2000 par la France dans sa nouvelle politique d'immigration, qui va conduire et favoriser le développement de la « question » ou plutôt du problème migratoire à Mayotte. Un blocage qui va sédentariser une partie des populations des Comores d'un côté ou de l'autre de ce mur mortel... Le durcissement des contrôles frontaliers et l'augmentation exponentielles des reconduites à la frontière ( les expulsions vont passer de quelques 4000 en 2004 à plus de 26000 en 2010 (dont 6000 enfants mineurs)) vont pousser les migrants à prendre la mer via des passeurs près à prendre tous les risques pour gagner les côtes de Mayotte. Une situation désastreuse qui va transformer cette région en l'un des plus vastes cimetières marins du monde, dans une indifférence quasi-généralisée de la France métropolitaine ou de l'Europe. Tant est si bien que François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT de passage sur l'île de Mayotte fin janvier 2012, soulignait ainsi que « Mayotte, c'est la honte pour Paris : avouer qu'aux yeux de tous, des gens meurent dans des eaux françaises... Si ça s'était passé à Lampedusa, ça aurait fait les gros titres !  ». Et effectivement ces drames sont loin de faire les gros titres dans les médias métropolitains mais aussi et c'est sans nul doute plus inquiétant dans la presse locale, qui ne consacre que quelques lignes dans la rubrique faits divers à ces drames si révélateur de politiques mortifères.
Une situation pour le moins préoccupante voire révoltante dans « cette verrue de la République » (comme le titrait Libération en 2008) pour les associations et une partie de la population qui réfute de plus en plus ces violences et ces « incidents » liés à une politique d'immigration d'objectifs chiffrés qui semble avoir atteint les paroxysmes de violence et d'inhumanité. Le changement politique ne laisse en tout cas pour l'instant présager d'un changement de ligne dans les politiques migratoires à Mayotte comme en France et en Europe.
 
Thibaut LEMIERE
 
¹ Barque traditionnelle de 6à 9 mètres transportant marchandises et reconvertit pour l'occasion en bateau de transport de migrants...


Source (sans les photos) : agoravox.fr


COMMENTAIRE WONGO

Les autorités comoriennes excepté le gouverneur d'Anjouan (île la plus touchée par l'instauration du visa Balladur depuis janvier 1995) préfèrent garder un silence des morts pour éviter de soulever l'origine de ces drames. Elles préfèrent garder un silence complice. Pourquoi ? se sentent-elles coupables? Si c'est le cas il faut qu'elles soient jugées.
Tags : Comores, France, Mayotte
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#Posté le mardi 29 mai 2012 06:08

Modifié le mardi 29 mai 2012 08:26

COMORES : Contre la rupeisation de Mayotte, le Mirex ne doit pas trainer les pieds

COMORES : Contre la rupeisation de Mayotte, le Mirex ne doit pas trainer les piedsJ'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre journal numéro 1899 du jeudi 9 février 2012 et plus particulièrement l'article intitulé « La Commission européenne se penchera sur le statut de Mayotte en Juin » et je voudrais réagir pour féliciter Al-watwan et ses rédacteurs pour leur esprit patriotique et leurs efforts de sensibilisation pour la défense de l'intégrité territoriale de notre pays et de son unité nationale. Cet article vient encore une fois sensibiliser l'opinion nationale, en général, et nos autorités nationales, en particulier, sur le danger imminent de la rupeisation de l'ile comorienne de Mayotte, si ces dernières laissent faire. Je nourris l'espoir que le Mirex va réagir positivement et va entamer les démarches nécessaires pour empêcher cet état de fait. Le Mirex doit par conséquent entreprendre certaines actions au niveau de l'Ue, de l'Onu et de l'Ua en se servant de deux résolutions de l'Onu, résolution 3385(XXX) et résolution 31/4 de l'AG. (sans oublier la résolution du conseil de sécurité S/RES/376(1975) : Ndlr) (voir ci-dessous le miracle de la résolution 376)
 
Aucune voix contre 
 
Cependant, je me permets de faire les propositions suivantes avec le seul but de contribuer à cette démarche. (1) Une lettre par notre chef d'Etat doit être adressée à tous les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Ue pour leur rappeler la position de l'Onu sur la question de l'île comorienne de Mayotte, qui est clairement exposée dans la résolution 3385(XXX) du 12 novembre 1975 sur l'admission des Comores à l'Onu. Tous les pays européens, sans exception, ont voté en faveur de l'admission des Comores, composées des iles de Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande-Comore, à l'Onu. Aucune voix contre n'a été enregistrée, même la France ne s'était pas opposée à l'adoption de cette résolution. Cette lettre doit aussi se référer à la résolution 31/4 du 21 octobre 1976 qui a condamné l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte par la France et les référendums organisés à Mayotte par les autorités françaises le 11 février et le 11 avril 1976 considérés par l'Onu comme nuls et non avenus ainsi que tout autre référendum ou consultation qui serait ultérieurement organisé dans l'île comorienne de Mayotte par la France y compris le fameux référendum illégal sur la départementalisation organisé le 29 mars 2009 ; (2) Déplacement à Bruxelles de notre ministre des Relations extérieures pour rencontrer le Président du Conseil Européen, M. Herman Van Rompuy, et lui faire part de notre préoccupation, toujours muni des deux résolutions citées ; (3) Déplacement du président ou vice-président de l'Assemblée nationale pour s'adresser aux parlementaires européens toujours muni des deux résolutions et la lettre que l'ancien président de l'Assemblée avait adressée au président du Parlement européen sur la question de l'île comorienne de Mayotte ; (4) Lettre adressée au Secrétaire général de l'Onu et au président de la présente session de l'AG ; et (5) Lettre adressée au président de la Commission de l'Ua et au président du Comité ad hoc des Sept sur la question de l'île comorienne de Mayotte. 
 
Une réunion du Comité de Sept à Bruxelles 
 
Dans les lettres adressées au président de la Commission de l'Ua et au président du Comité de Sept, le Mirex doit aussi leur demander d'organiser, en collaboration avec le chef du Bureau de l'Union africaine à Bruxelles, une réunion du Comité de Sept au niveau des Ambassadeurs à Bruxelles pour coordonner leurs actions avec notre ministre des Relations extérieures au niveau du Parlement européen et du Conseil de l'Europe. Pour ce qui est des lettres adressées au Secrétaire général de l'Onu et au président de la présente session de l'AG, elles ne doivent pas être très différentes de celles envoyées aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'Ue. Le Mirex doit nécessairement envisager de saisir le Conseil de Sécurité de l'Onu sur cette affaire. 
Il est aussi urgent que dès maintenant la question de la Rupéisation de l'ile comorienne de Mayotte soit inscrite à l'ordre du jour des prochaines assises de l'Ua. Il faut le faire dès maintenant, étant donné qu'il y a un délai à respecter pour tout Etat membre de l'Ua qui propose un point à l'ordre du jour. Ce point doit être examiné d'abord par le Corep avant d'aller aux ministres et au Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement. 
 
Il est évident que le Mirex a un rôle primordial à jouer dans cette affaire sachant que les autorités françaises foncent pour nous faire avaler le fait accompli. Le Mirex ne doit pas trainer les pieds mais doit saisir le b½uf par les cornes. C'est une course contre la montre. 
 
Ahmed M. Thabit
Source : Al-watwan N° 1901 du lundi 13 février 2012

commentaire Wongo : le miracle de la résolution 376

COMORES : Contre la rupeisation de Mayotte, le Mirex ne doit pas trainer les pieds
Est-ce un hasard que le nombre 376 correspond à la superficie totale (en km²) de l'île comorienne de Mayotte que la France continue d'occuper ? la superficie de Mayotte est de 376 km²
Racine carrée de (3+7+6) est égale 4, l'archipel des Comores n'est -il pas composé de quatre îles ?
376 =  5 +  7 +  11 +  13 +  17 +  19 +  23 +  29 +  31 +  37 +  41 +  43 +  47 +  53 Somme de 14 nombres premiers consécutifs. 14 est le nombre de pays qui ont voté la résolution 376
376 x 376 = 141376 (376 à la puissance 2)         
376 x 376 x 376 = 53157376 (376 à la puissance 3)
376 x 376 x 376 x 376 = 19987173376 (376 à la puissance 4) etc...
Avec n'importe quelle puissance (même la France) le nombre 376 est toujours là

376 / 4 = 94 (tentative de division : Depuis 1994 la question de l'île comorienne de Mayotte est ajournée sans discussion)
Tags : comores, France
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#Posté le lundi 13 février 2012 12:01

Modifié le lundi 13 février 2012 16:42

COMORES : “Tentative de coup d'Etat” : le temps des manips

COMORES : “Tentative de coup d’Etat” : le temps des manips
 
 
Un média étranger n'arrête pas de faire part, de “tentative“ de coup d'Etat contre le très jeune pouvoir comorien en place. Il est vrai que, de tentative de coup d'Etat, cela fait bien longtemps qu'on n'en parle pas par ici. Il fallait donc, de toute urgence, en remettre une couche. 
D'autant plus que, devant un pouvoir composé, pour l'essentiel, de personnes plutôt nouvelles en matière de gestion des affaires au plus haut niveau de l'Etat et, historiquement de format inédit, l'“affaire“ ou, plus exactement, la thèse du coup de force, peut vite séduire et prendre. 
Ce qui est sûr, c'est que dans cette très malheureuse affaire, dans ce très méchant coup qu'on veut porter, encore une fois, à notre image et à notre crédibilité, la manip' sent à des années-lumière à la ronde.
 
LA LEÇON DE MAYOTTE

En effet, en cette période de notre histoire, la perche est trop bonne pour ne pas être saisie par certains qui, décidemment, ne nous veulent pas que du bien, et c'est un euphémisme. 
C'est qu'avec les évènements inédits à plusieurs égards qui ont lieu à Mayotte – surtout avec leur charge anticoloniale – l'occasion est trop opportune pour ne pas être saisie au bond. Le colonialisme français qui, avec ces troubles, se rend compte que son nouveau coup contre nous, à savoir sa “départementalisation” de Mayotte, connait des ratés, préfère la solution de la fuite en avant : mettre à mal plus encore l'image du pays en en faisant, plus encore, un repoussoir vis-à-vis de nos compatriotes de Mayotte. A cet égard, le message à ces compatriotes est clair : “il y a peut-être des inquiétudes ici, mais là-bas, c'est l'enfer absolu, la malédiction adviternam aeternam“. 
 
PÉPINIÈRE 


Cette réaction des autorités coloniales d'occupation était d'autant prévisible que – avec ces manifestations et l'intervention poignante du Comité Maore Section de Maore à la célébration de la Journée nationale Maore, le 12 novembre – les leçons de patriotisme nous sont venues, cette fois-ci, de Mayotte. D'autant plus que pour mener à bien son coup, la pépinière de renégats prêts à foncer sur la Nation au moindre coup de sifflet du maître depuis Mayotte mais, de plus en plus, également, à partir les autres îles – est plutôt florissante.
 
GARDE RAPPROCHÉE

Mais ce n'est pas en cela, seulement, que s'inscrit, ce désormais “autre” “tentative de coups d'Etat”. En effet, après avoir mis la peur au ventre à nos très jeunes plus hauts responsables de l'Etat, on peut venir leur proposer une “infaillible” “Sécurité rapprochée” comme, de sources sûres, on s'apprête à le faire. Cette “Sécurité rapprochée” qui, comme les accords d'assistance militaire, nous a permis par le passé, d'éviter l'assassinat de Ali wa Swalihi, celui de Ahmed Abdallah Abdérémane, la déportation de Saïd Mohamed Djohar, l'exfiltration des chefs rebelles à Anjouan, etc., etc., et etc. A bon entendeur ! 
 
“SALISSEZ, SALISSEZ, IL RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE”

Mais ce n'est pas, non plus, en cela, seulement, que s'inscrit, ce désormais “autre” “tentative de coups d'Etat“ que certains médias se chargeront, rapidement, de donner un nombre ordinal encore plus stellaire. Ce serait trop peu pour une si belle occasion... 
En effet, à un moment où avec les précédentes autorités, nos trop récents et trop courts efforts pour nous ouvrir à d'autres pays – et, ainsi, nous constituer des créneaux de respiration – ont quelques chances de porter des fruits, la configuration est toute trouvée pour amplifier la méfiance des autres pays à notre égard quant à notre capacité à nous prendre en charge, à être un pays fréquentable, à être un pays sérieux et, surtout, stable. 
 
LA RÉPUBLIQUE ABSENTE 

Il faut dire qu'à cet égard, certains leur tendent la perche. En effet, alors que la République fêtait, le samedi 12 novembre, sa plus grande date de gloire, les plus hauts représentants de la République ont préféré prolonger la grasse matinée ou, à l'instar de ce gouverneur de l'île, partir en vadrouille et, à l'occasion, inaugurer aux côtés de monsieur l'ambassadeur de France – s'il vous paît ! –, un poste de santé. Un ambassadeur de France qui, soit dit en passant, vingt-quatre heures auparavant, a pris soins, lui, en bon patriote français, de fêter, comme il se doit, sa fête du 11 novembre dans sa chancellerie. Pour nos plus hauts représentants de la République, c'est, sans doute, une grande Première dans toute l'histoire des pays, des peuples et de la terre. Un manquement à inscrire dans les annales de l'histoire de la planète, adviternam aeternam. 
 
Madjuwani hasani
madjuwani@gmail.com
madjuwanihasani@yahoo.fr
source : Al-watwan N° 1852 du mardi 15 novembre 2011
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Tags : Comores, France
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#Posté le mardi 15 novembre 2011 12:52

Modifié le mardi 15 novembre 2011 13:39

FRANCE : La gauche conquiert enfin le Sénat

FRANCE : La gauche conquiert enfin le Sénat Le Sénat bascule à gauche. (Reuters)
"Historique" : les représentants de la gauche n'ont, dimanche, que ce mot à la bouche. Pour la première fois depuis 1968, la chambre haute bascule à gauche. "Le 25 septembre restera comme un jour qui marquera l'histoire. Le Sénat va connaître l'alternance", a annoncé Jean-Pierre Bel, actuel président du groupe socialiste.
 
"Le 25 septembre restera comme un jour qui marquera l'histoire. Le Sénat va connaître l'alternance." Jean-Pierre Bel, actuel président du groupe socialiste n'a pas boudé son plaisir dimanche soir en annonçant la victoire de la gauche aux sénatoriales, lors d'une conférence de presse. "Historique", seulement depuis 1968 et la fin de la présidence de Gaston de Monnerville (centre gauche) dans la chambre haute. mais l'évènement reste important. Il fallait tout de même remporter 23 sièges sur la droite pour y parvenir.
C'est peu après 19 heures que les socialistes, les écologistes et les communistes ont obtenu leur confirmation. Et elle est provenue de la Manche qui a apporté le 23e siège supplémentaire de la journée. La gauche obtient la majorité absolue, avant même les votes de Martinique et Guadeloupe. Elle s'attend au minimum à garder ses positions, voire à progresser en Guadeloupe et vise donc les "24, 25, 26" sièges. "La gauche réussit pour la première fois l'alternance", s'est réjoui immédiatement le chef de file des sénateurs socialistes, qui est donc en mesure théoriquement de succéder à la présidence du Sénat à l'UMP Gérard Larcher. "Le mouvement est bien avancé", a plus prudemment expliqué Catherine Tasca, sénatrice PS, sur le plateau de Public Sénat.
 
"Décomposition du système" Sarkozy

En face, Gérard Larcher, actuel président du Sénat, n'a pas explicitement reconnu sa défaite. "La poussée de l'opposition est réelle et plus ample que je ne l'avais estimée", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse très brève. Il faut rappeler que Larcher restait il y a quelques semaines encore sûr de se maintenir sur le plateau. "Nous avons dû mener une campagne difficile", s'est-il toutefois justifié, évoquant une "crise de confiance entre les citoyens et les institutions". Mais celui qui a été réélu ce dimanche dans les Yvelines ne s'avoue pas vaincu pour autant : "Je serais candidat le 1er octobre", lors de l'élection du président de la chambre, a-t-il annoncé, ajoutant : "Les sénateurs auront à ce décider entre deux visions".
Si l'on s'écarte de l'enjeu de la présidence du Sénat, cette défaite intervient au plus mauvais moment pour le gouvernement et Nicolas Sarkozy, à sept mois de l'élection présidentiel. Et les adversaires de l'UMP ne se sont pas privés de sauter sur l'occasion. François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a estimé que cette victoire constituait "une décomposition du système politique" de Nicolas Sarkozy et était "d'une certaine façon prémonitoire de ce qui va se passer en 2012". "Nicolas Sarkozy sera le président de la République de droite qui aura perdu la majorité au Sénat", a-t-il déclaré à la presse. François Fillon, qui a reconnu une "forte poussée" de la gauche, a tout de même voulu la tempérer. Pour le Premier ministre elle est avant tout "accentuée par les divisions de la majorité". "Le moment de vérité aura lieu au printemps prochain", poursuit dans un communiqué le chef du gouvernement, pour qui "ce soir, la bataille commence".
 
Des mauvais résultats presque partout

Au fur et à mesure de la journée, des résultats sévères pour la majorité sont tombés. Le ministre de la Ville, Maurice Leroy, battu ; un 8e siège gagné par la gauche à Paris où l'UMP ne détient plus que deux sénateurs ; un gain d'un siège pour la gauche dans le propre département du président UMP du Sénat Gérard Larcher ; Loiret, Isère, Nord, Pas-de-Calais, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Oise, Manche, Pyrénées-Orientales... La liste des départements où la gauche a progressé s'est allongée, marquant une très forte poussée pour l'opposition. "Plus que 2 sénateurs UMP à Paris, c'est une défaite historique et politique", a triomphé sur TwitterAnne Hidalgo, 1ere adjointe PS au maire de Paris, Bertrand Delanoë. Pierre Charon, suspendu de l'UMP pour dissidence et malgré tout élu, a fait une arrivée triomphale au Sénat.
La réélection dès le premier tour dans le Loiret, département traditionnellement à droite, du sénateur sortant Jean-Pierre Sueur et celle, dans le Morbihan, de la sortante Odette Herviaux, également PS, avait donné le signal de cette victoire dès la mi-journée. Dans la foulée, la victoire dans les Pyrénées-Orientales du président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, le "frêchiste" Christian Bourquin, confirmait la tendance. Il s'agit d'"une progression historique pour la gauche et une sanction incontestable pour l'UMP", a déclaré le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, arrivé au Sénat peu après la candidate à la primaire PS Martine Aubry et celle de François Hollande.
Cette victoire est particulièrement favorable pour ce dernier, une grande majorité de sénateurs PS s'étant prononcés en faveur du député de Corrèze. La droite a perdu des départements qu'elle détenait depuis pratiquement toujours comme la Lozère. "La gauche progresse partout, on sent une lame de fond", a assuré sur Public Sénat le secrétaire national du PS chargé des élections, Christophe Borgel. C'est une défaite d'autant plus importante qu'il y a "un refus de la droite des grands électeurs", a renchéri Michel Delebarre, maire de Dunkerque et tête de liste PS dans le Nord où la gauche a gagné un siège et a manqué le 6e à une voix.
Samedi aura lieu l'élection du président du Sénat et une majorité de gauche devrait se traduire par un président de gauche. Catherine Tasca devrait tenter sa chance face à Jean-Pierre Bel, qui théoriquement devrait succéder au perchoir à Gérard Larcher. La gauche doit son succès dimanche à ses victoires aux dernières élections locales (municipales, régionales, cantonales). La droite a pâti de ses fortes divisions et d'une forte grogne des élus locaux, qui ont mal accueilli la réforme territoriale et le regroupement des communes menés à marche forcée par les préfets.
 
V.V. (avec AFP) - leJDD.fr
source :lejdd.fr
 
Tags : France
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#Posté le dimanche 25 septembre 2011 14:43

Modifié le dimanche 25 septembre 2011 14:54

COMORES / MARSEILLE : Claude Guéant "regrette" ses propos sur les Comoriens.

COMORES / MARSEILLE : Claude Guéant "regrette" ses propos sur les Comoriens.
Claude Guéant "regrette" ses propos sur les Comoriens. (Reuters)
 
PROPOS SUR LES COMORIENS - Claude Guéant, à des journalistes. Le ministre de l'Intérieur a déclaré, au sortir d'une audition à l'Assemblée nationale, que si ses propos tenus dimanche sur les Comoriens à Marseille avaient pu "blesser", il le "regrettait". "On a un problème récent de violences de personnes comoriennes, pas de Français d'origine comorienne, j'ai répété ce qu'on m'avait dit, mais si cela a pu blesser des Français d'origine comorienne et des Comoriens tout court, je le regrette", a-t-il déclaré après son audition par la commission des Lois.
 
Source : lejdd.fr
 
Commentaire Wongo :
 
Un haut fonctionnaire du Mirex sous couvert de l'anonymat, ne comprend pas pourquoi Guéant s'attaque aux comoriens de Marseille alors que les Comores, en acceptant d'accueillir les refoulés de Mayotte en violation de la constitution comorienne participent à la " politique du chiffre de reconduites à la frontière" chère à Nicolas Sarkozy. 
Tags : Comores, France
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#Posté le mercredi 14 septembre 2011 09:59

Modifié le mercredi 14 septembre 2011 10:09

Comores / France : Caporal-chef Facrou Housseini Ali, mort pour la France


Comores / France : Caporal-chef Facrou Housseini Ali, mort pour la France Le militaire français du 19e Régiment du Génie (RG) de Besançon tué par l'explosion d'un engin explosif improvisé dans le secteur de Tagab, le 11 août, est le caporal-chef Facrou Housseini Ali.
 
Né aux Comores le 23 avril 1979, Facrou Housseini Ali s'engage initialement pour 3 ans au 19e RG en janvier 2001, où il est affecté à la 1ere compagnie de combat à l'issue de sa période de formation.
 
Elevé à la distinction de 1ère classe le 1er août 2001, le jeune engagé obtient le certificat technique élémentaire « Engin Blindé du Génie » en octobre de la même année. Il se dinstingue en 2002 lors d'une mission en Guyane, par son ardeur au travail.
Nommé caporal le 1er avril 2003 et devenu opérateur sur engin blindé du génie, il obtient successivement le certificat militaire élémentaire, le brevet militaire professionnel élémentaire, puis en 2005, le certificat d'aptitude technique du 1er degré « EBG ». Entre-temps, promu au grade supérieur, il est projeté en Côte d'Ivoire dans le cadre de l'opération Licorne.
De janvier à mai 2006, il est affecté au kosovo en qualité de chef de trinôme PROTERRE avant d'enchaîner sur une mission en polynésie en tant que conducteur de Moyen Polyvalent du Génie.
 
En septembre 2008, il valide, grâce à son expérience, le certificat technique de 1er degré « Combat du génie, option EBG » puis obtient, deux ans plus tard, le certificat de qualification technique supérieure. Dans l'intervalle, il est déployé une nouvelle fois au Kosovo, puis en Côte d'Ivoire, avant de rejoindre l'Afghanistan, le 13 juin dernier.
Militaire ayant le goût de l'effort, enthousiaste, rigoureux et bon camarade, le caporal-chef Housseini Ali était titulaire de la médaille outre-mer agrfe « Côte d'Ivoire, de la médaille d'argent de la Défense nationale, du titre de la reconnaissance de la Nation, de la médaille commémorative française pour l'ex-Yougoslavie et de la médaille Otan « non-article 5″. Il laisse deux enfants, âgés de 1 et 7 an
 
source : http://www.opex360.com/
Tags : comores, france, France
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#Posté le lundi 15 août 2011 03:49

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