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COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses

COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses
Le gouvernement est interpelé qu'au-delà du dialogue, il faut aller vers des mesures plus concrètes. Il s'agit de poursuivre la France devant la Cour pénale internationale pour “crimes contre l'humanité, déplacements forcés des populations“ dont elle se rend coupable chaque jour à Mayotte. 
Pour sa cinquième année, la journée du 12 novembre, décrétée “Journée Maore“, a été célébrée ce samedi au palais du peuple de Hamramba à Moroni. Une cérémonie surtout marquée par la présence, pour la première fois, de membres du Comité Maore à Mayotte, parmi lesquels Youssouf Moussa, militant inlassable du combat pour le retour de Mayotte dans le giron comorien. 
Pour cette date, qui marque aussi l'admission de l'archipel des Comores au sein des Nations unies, l'absence des membres du gouvernement à la cérémonie a également sauté aux yeux de l'assistance. “Une première dans l'histoire de cette journée puisqu'on ne voit pas de membres du gouvernement“, a fait remarquer un membre du Comité Maore. Par contre, des nombreuses personnalités, notamment des représentants de l'Assemblée de l'Union, de la Cour constitutionnelle, du conseil de l'île de Ngazidja, ont fait le déplacement. 
Après le retentissement de l'hymne national, place aux discours placés sous le signe du contexte social qui prévaut, depuis déjà plus d'un mois, dans l'île s½ur de Mayotte et la répression policière qui s'en est suivie. Dans son intervention, Ahmed Soilihi, représentant du Comité Maore à Mayotte a voulu surtout contredire ce que la plupart des journaux français relayent sur la crise actuelle à Mayotte. 
“Les journaux français parlent d'une révolution de 'mabawa' à Mayotte. Ce n'est nullement pas la réalité. Nous nous battons contre le néocolonialisme, contre des problèmes plus profonds comme ceux relatifs au foncier“, a-t-il soutenu. Ahmed Soilihi a, au passage, condamné l'attitude des autorités comoriennes “qui n'ont pas réagi“ suite à la crise sociale à Mayotte qui s'est soldée par la mort d'une personne et de nombreux blessés lors des manifestations. Pour Hamidani, représentant du comité Maore à Mwali, une campagne de sensibilisation devrait être menée pour expliquer à toutes les couches de la population comorienne les enjeux du retour de l'île de Mayotte dans son giron naturel. Saïd Azilani Misbahou, pour l'antenne anjouanaise du Comité Maore, a de son côté fait la lecture de nombreuses témoignages des gens victimes des crimes commis à Mayotte par l'occupant. 
 
Poursuivre la France devant la Cpi

COMORES / Journée Maore : il faut passer aux choses sérieuses
Le représentant du comité Maore à Ngazidja a, quant à lui, interpelé le gouvernement sur le fait qu'au-delà du dialogue, il faut aller vers des mesures plus concrètes. Il s'agit entre autres, selon Idriss Mohamed, de poursuivre la France devant la Cour pénale internationale pour crime contre l'humanité. “Le déplacement forcé de populations est un de ces crimes, et ce sont les autorités françaises elles-mêmes qui délivrent les chiffres sur ces déplacements“, a-t-il déclaré. 
Le comité Maore a aussi demandé la levée immédiate du Visa Balladur, cause de la mort de milliers de Comoriens voulant se rendre sur l'île s½ur. Il y a aussi l'abandon du visa, contradictoire, demandé par les autorités comoriennes aux natifs des trois autres îles pour se rendre à Mayotte. Parlant de mesures concrètes, le vice-président de l'Assemblée, Djaé Ahamada Chanfi, a réclamé auprès du gouvernement le respect des résolutions votées, le 25 mars dernier, par l'Assemblée de l'Union sur l'occupation illégale de l'ile comorienne de Mayotte par la France. Parmi ces résolutions, la création d'un secrétariat d'Etat chargé de la libération de l'île comorienne de Mayotte et qui doit être dirigé par des Comoriens originaires de l'ile occupée. Le vice-président de l'Assemblée a aussi montré la nécessité d'introduire, “même symboliquement“, Mayotte dans la Loi des finances en 2012. Par ailleurs, l'ensemble des orateurs ont salué la présence des joueurs originaires de l'île de Mayotte dans la sélection comorienne opposée au Mozambique dans le cadre du tour préliminaire de la coupe du monde Fifa 2014. 
“Ceci vient tordre le cou au mythe selon lequel à Mayotte les jeunes générations ne se reconnaitraient pas d'un lien comorien“, ont répété la plupart des intervenants. Enfin, la cérémonie a été close au rythme d'un choral à la fibre patriotique, entonné par les jeunes de l'association “Mwana“ de Ntsaweni. 
Kamardine Soulé 
 
 
Extrait du discours d'Ahmed Soilihi, représentant du Comité Maore à Mayotte
 
“Il y a une quarantaine de jours, a éclaté la crise sociale actuelle que traverse l'île de Mayotte. Les journaux français parlent d'une révolution de “mabawa” à Mayotte. Ce n'est nullement pas la réalité. Nous nous battons contre le néocolonialisme, contre des problèmes plus profonds comme ceux relatifs au foncier. Cette même presse fait état d'un mort et de quelques blessés, nous disons que la réalité en est autre. Et nous regrettons le silence des autorités comoriennes suite à cette répression sanglante. Elles assistent sans dire un mot à la répression qui est allée jusqu'au meurtre de Comoriens. 
Le gouvernement [comorien] devrait, avant tout, nous donner les moyens, nous qui sommes à Mayotte et menons le combat pour le retour de l'île dans son giron naturel. Les autorités comoriennes parlent de dialogue, mais avec qui? 
Les Comores ne feront plus un véritable pas vers leur développement avec cette question de Mayotte en suspens; parce que Mayotte demeure le pôle de déstabilisation des autres îles de l'archipel. Une déstabilisation économique, militaire et sociale... Tous les séparatistes venus de Ndzuwani (principalement du régime de Mohamed Bacar) font leur réunion à Mayotte. Maintenant les services de renseignements français n'ont plus besoin d'opérer directement à Mayotte puisque avec les séparatistes, le relais est assuré. Aujourd'hui, nous estimons que l'heure n'est plus à la guerre de salive, jadis prônée par les autorités comoriennes“. 
 
Source : Al-watwan N° 1851 du lundi 14 novembre 2011
Tags : Comores, Mayotte, cpi
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#Posté le lundi 14 novembre 2011 12:18

COMORES : Qui préside quoi ?

 COMORES : Qui préside quoi ?
Sambi visite certains chantiers publics sous les applaudissements des badauds
Afao na fé !
Il est incontestable que les années Sambi ont permis d'initier certains projets de développement notamment au niveau des infrastructures, quitte à discuter sur les méthodes d'offre des marchés et la transparence de ces projets. Cependant on peut se demander avec tout le respect dû à son rang quelles sont les raisons qui poussent l'ex-président Sambi, à visiter des chantiers initiés par lui, en l'absence du président titulaire Ikililou Dhoinine. N'en déplaise au relais qui rassure, cela s'appelle faire un enfant dans le dos du président Ikililou, et surtout c'est une façon d'être en campagne avant l'heure !! Et l'on s'étonnera ensuite que le peuple se pose des questions sur l'entente réelle entre les deux présidents, l'ancien et le nouveau. On pourrait aussi demander l'ancien- président Sambi comment il aurait pris l'évènement, si son prédécesseur l'ex-président Azaly, s'était mis à visiter les chantiers initiés par lui, en grande pompe et sous les applaudissements des badauds! 
 
Babou des îles
Al-watwan N° 1850 du vendredi 11 novembre 2011
 
Commentaire Wongo
 
Mais Sambi est un citoyen comme les autres, comme vous Babou, comme moi, il a le droit de visiter les chantiers publics qu'il veut. Une petite comparaison :
 
Arrivée triomphale de Jacques Chirac au Salon de l'Agriculture 2011

Une fois encore, Jacques Chirac a déplacé les foules au Salon de l'Agriculture. Ils étaient nombreux à l'attendre ce matin devant la porte des VIP du Salon de l'Agriculture. En tête le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire, Jean-Louis Borloo et Christian Jacob. Avec un quart d'heure de retard, l'ancien président de la République est arrivé à 11 h 33 avec son ami François Pinault sous une pluie d'applaudissements et par un beau soleil. 
 
source : http://blog.lefigaro.fr/agriculture/2011/02/arrivee-triomphale-de-jacques.html
 

Tags : Comores, Sambi
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#Posté le vendredi 11 novembre 2011 12:22

Modifié le vendredi 11 novembre 2011 13:16

COMORES / 12 novembre : Joyeuses fêtes quand même !

COMORES / 12 novembre : Joyeuses fêtes quand même !
Si le gouvernement a accepté d'ériger la journée du 12 novembre en Journée nationale Maore, les représentations diplomatiques des Comores à l'étranger et les représentants des associations des Comoriens de l'extérieur, à l'exception notoire de France, ne s'investissent pas assez sur la question de la réintégration effective de Maore dans l'Etat comorien 
Le pays commémore, le 12 novembre, date de l'admission des Comores dans le concert des nations. Quatre mois avant, le 6 juillet 1975, un homme, Ahmed Abdallah Abdérémane, président du Conseil, prend tout le monde de court. Il décide de défier la France et de proclamer unilatéralement l'indépendance des Comores, après avoir constaté le revirement de la puissance coloniale qui, en violation du droit international, entérine, contre toute attente, le décompte île par île du référendum sur l'autodétermination, pour consommer la sécession de fait de l'île comorienne de Mayotte. Trente ans après, l'assemblée nationale, sous l'impulsion de son président, Dhoifir Bounou, adopte une loi sur la journée de l'admission des Comores à l'Onu. Le président Sambi a ensuite décrété le 12 novembre “Journée nationale Mayotte“, elle est fériée, chômée et payée sur l'ensemble du territorial national. C'est dans sa résolution n° 376 du 17 octobre 1975, adoptée à la 1848e séance par 14 voix contre zéro (la France n'a pas participé au vote) que le Conseil de sécurité des Nations unies recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Comores à l'Onu. Le 12 novembre de la même année, dans sa résolution 3385 (xxx), l'Assemblée générale décide d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations unies en réaffirmant la nécessité de respecter l'unité et l'intégralité territoriale des Comores, composées des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli. Aspects festifs Mais il faut regretter que les recommandations pertinentes de la résolution de l'Assemblée de l'Union des Comores ne soient aujourd'hui respectés que dans ses aspects festifs. L'adoption d'une feuille de route, déterminant la politique étrangère sur le sujet, le niveau et le format des négociations bilatérales, les étapes à franchir, le rôle des organisations internationales, la place du comité ad Hoc de l'Union africaine, les structures nationales qui en ont la charge, n'est toujours pas connue. 
Dans ses principales observations, la résolution des députés avait noté que “au regard de la loi internationale, cette présence étrangère à Mayotte est illégale et a été condamnée à plusieurs reprises par des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale de l'Onu, en premier lieu la résolution 31/4 du 21 octobre 1976 qui demande à l'Etat français de mettre fin à sa domination coloniale sur une partie du territoire comorien“. Les élus ont également observé “que dans cette île, les Comoriens, désignés sous le terme de 'clandestins' sont traqués et harcelés par de véritables milices et vivent avec la peur au ventre, comme nous l'avons vu au moment de l'incendie du village de Hamuro ou lors des derniers événements provoqués par les propos d'un ministre français“. Gouvernement au service minimum Si le gouvernement a accepté d'ériger la journée du 12 novembre en Journée nationale Maore, les représentations diplomatiques des Comores à l'étranger et les représentants des associations des Comoriens de l'extérieur, à l'exception notoire de France, ne s'investissent pas assez sur la question de la réintégration effective de Maore dans l'Etat comorien. L'implication du gouvernement comorien se limite malheureusement au discours prononcé par le chef de l'Etat à la Nation à l'occasion de la journée, sans que les actions menées et les résultats obtenus en vue de la réintégration de cette île au sein de l'Etat comorien ne soient communiqués à la population. Peu de mobilisation Faut-il encore rappeler qu'il a été demandé par la résolution au ministre en charge des relations avec les parlements de l'Union des Comores et des îles, de prononcer un discours portant sur ce sujet devant les assemblées, suivies d'un débat. On note que cette année, aucune mobilisation de l'ensemble des écoles, collèges, lycées, établissements d'enseignement supérieurs privés et publics, n'a été engagée pour mettre en place des activités scolaires ou culturelles sous la supervision du ministre de l'Education nationale, afin de faire prendre conscience aux élèves, et étudiants de l'appartenance de l'île de Mayotte à la nation comorienne. Aujourd'hui, vendredi, le grand Mufti et tous les imams du pays devraient consacrer une partie de leur prêche sur la question de Mayotte tout comme les médias nationaux, régionaux et communautaires sont sommés de consacrer leurs émissions, leurs journaux d'informations, leurs magasines sur le sujet. L'une des recommandations pertinentes de la résolution de l'assemblée est la création d'une commission interministérielle chargée du suivi de la présente résolution. Elle n'a jamais vu le jour. Joyeuses fêtes quand même ! 
 
Ahmed Ali Amir
Source : Al-watwan N° 1850 du vendredi 11 novembre 2011


COMORES / 12 novembre : Joyeuses fêtes quand même !
Tags : Comores
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#Posté le vendredi 11 novembre 2011 06:13

Modifié le vendredi 11 novembre 2011 07:13

COMORES /Mozambique : Deux comoriens de Mayotte dans l'équipe nationale

COMORES /Mozambique : Deux comoriens de Mayotte dans l’équipe nationale
Notre pays à tous



L'émotion était palpable mardi soir au restaurant «Le Select» lorsque le président de la Fédération  comorienne de football a demandé à deux jeunes joueurs de la sélection nationale de se présenter à l'assistance. La très longue ovation des convives a fait penser à celle de Robert de Niro au dernier festival de Cannes.
Chacun a voulu, en effet, exprimer à sa manière l'indescriptible  bonheur de voir que des joueurs de haut niveau  de Mayotte aient fait un voyage de 10 000 km  pour venir enfiler le maillot des 11 Comoriens face au Mozambique.
Surtout que Ben Ahmed Ibn Charaf et Fouad Rachid ne sont pas n'importe qui : ils font partie de ce que Mayotte recèle de meilleurs éléments dans le domaine.
Ben Ahmed, par exemple, a fait partie de la sélection de Mayotte aux derniers jeux des îles de l'Océan Indien.
Sa tres sympathique maman, tout sourire, venue spécialement  de Mayotte pour le soutenir, n'est pas passée inaperçue.
Il y quelques jours, un autre grand joueur mahorais de France avait annoncé sa participation, avant de se rétracter sous l'effet, sans doute, des pressions politiciennes.
Question ? Pourquoi des enfants de Mayotte au sommet  de leur gloire sont tentés  de venir mouiller le maillot des C½lacanthes dont le seul record connu  est le nombre de buts encaissés ?
Ben Ahmed Ibn Charaf, qui a l'air  d'être un garçon déterminé, a répondu à cette question : « nous ne sommes pas des politiques. Le sport et la politique c'est deux choses différentes. Nous sommes là pour défendre notre pays à nous tous».
C'est peut-être un signe pour nous annoncer  que la nouvelle génération de Comoriens n'acceptera  pas de  considérer son  pays comme un ensemble d'îles éparses.
En tout état de cause, la présence de ben Charaf et de Fouad vient démentir, à deux jours de la journée Maoré,  les affirmations selon lesquelles les enfants nés à Mayotte  après l'indépendance, qui n'ont jamais vu les quatre îles ensemble, n'auraient rien à faire des mille ans d'histoire  comorienne.
L'entrée de Ben Ahmed et de Fouad en équipe nationale confortent les propos de l'ambassadeur Mahamoud Soilih dit Larmartine  lors d'un dîner offert au fameux GTHN par un ancien président du conseil régional de Mayotte, Mohamed Douchina. En réponse à un  discours blessant et arrogant  de M. Douchina, Lamartine avait  invité les acteurs de Moroni, de Paris et de Dzaoudzi à ne pas préjuger de l'avenir et à méditer ce que devient l'Europe. Car ceux qui ont fait la guerre de 1939-45 n'auraient  jamais pensé que 60 ans plus tard, la France et l'Allemagne en seraient là aujourd'hui.
Et si ce geste inattendu de Ben Ahmed et de Fouad était venu pour nous apporter, à tous, la bonne nouvelle de la naissance d'une   génération de Comoriens suffisamment  grands et forts pour porter  haut l'étendard de la nation comorienne éternelle. Allez les Comores.  (Lire ci-dessous)
Ali Moindjié
 
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Comores-Mozambique Ces Mahorais qui portent le maillot des C½lacanthes
 
Les portes d'entrée en équipe nationale s'élargissent match après match. Plus de 5 nouveaux joueurs, dont deux Mahorais, ont intégré le groupe des C½lacanthes devant  affronter le Mozambique, ce vendredi à Mitsamiouli. Albalad vous présente Fouad Rachid et Ben Hamadi Ybnou Charaf, deux footballeurs nés à Mayotte et qui portent les couleurs de la nation.
Né à Mayotte le 11 Février 1983, Ben Hamadi Ybnou Charaf a joué avec l'équipe Mahoraise, il y a seulement trois mois, lors des derniers jeux des îles de l'Océan indien en août aux Seychelles. Ce milieu de terrain de 22 ans s'est dit très fier de jouer en équipe nationale des Comores. «La politique et le sport ce sont deux choses différentes. Je suis comorien et suis venu défendre les couleurs de la nation», s'est-il confié mardi aux journalistes, à l'issue de la première séance d'entraînement des C½lacanthes, au stade de Moroni. Ben Charaf a évolué au RCO Agathois, avant d'intégrer le club français Marignane en 2005 et AGDE (CFA) en 2011.
Cet engagement ne fait que réjouir les amoureux du ballon rond, aux premiers rangs desquels Salim Tourqui, le président de la Fédération comorienne de football qui a présenté les natifs de Mayotte devant le public. «Nous avons l'honneur d'avoir deux joueurs Mahorais dans le groupe qui va jouer vendredi. Nous espérons en avoir d'autres», a-t-il lancé mardi soir, lors d'un cocktail au restaurant «Le Select»,en compagnie des joueurs.
Si les journaux marocains l'avaient confondu, par erreur, à un marocain, Fouad Rachid est bien comorien. Il est né à Mayotte le 15 novembre 1991, le  joueur de Nacy (1m63 et 57kg) s'est dit impressionné par l'accueil réservé aux joueurs, à leur arrivée à l'aéroport Prince Said Ibrahim. Comme Ben Charaf, Fouad Rachid s'est dit tout dévoué pour défendre les couleurs d'une seule nation. D'autres footballeurs comoriens, nés à Mayotte, pourraient emboîter le pas à Ben Hamadi Ybnou Charaf et Fouad Rachid. Mais c'est Ali M'madi qui a été le premier à montrer le chemin.
 
ABDOUL. A. YOUSSOUF
 
Source : Albaladcomores du jeudi 10 novembre 2011
Tags : Comores
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#Posté le jeudi 10 novembre 2011 15:58

Comores: le 12 novembre et le Comité Maoré

Comores: le 12 novembre et le Comité Maoré
 
Idriss Mohamed :« On a vendu du rêve au mahorais»
 
 
Le comité Maorais s'apprête à célébrer la journée Maoré ce 12 Novembre. Cet événement, le premier après la départementalisation de cette île comorienne intervient dans un contexte particulier avec la tension sociale qui secoue Mayotte actuellement. Pour en parler, Idriss Mohamed, président du comité Maoré a accepté de répondre aux questions de La Gazette/ HZK.
 
Où en sommes-nous avec les préparatifs du 12 Novembre?

Idriss : Les préparatifs vont bon train. Nous allons faire une grande manifestation à Moroni, Fomboni et Mutsamudu. Cette année, la célébration va prendre une véritable dimension nationale même si dans les autres années, il y avait des manifestations dans ces villes là, mais ce n'était pas suffisamment connu. Cette fois-ci, on met un accent particulier pour que l'événement prenne une nouvelle ampleur.

Cette année, quel sera la nouveauté ?

Idriss : Le 12 Novembre de cette année a plusieurs singularités. Il s'agit du premier 12 Novembre après la mascarade référendaire française qui a fait de Mayotte un soit disant département. C'est aussi une célébration qui s'insère dans un contexte de quasi insurrection à Mayotte. Mais aussi, c'est le début de la tentative de rupéïsation de Mayotte que la France lance avec une grande envergure. Donc, le 12 Novembre de cette année est extrêmement important et nous espérons que le pays en prendra conscience et viendra en masse pour donner beaucoup d'envergure dans la manifestation. Cette fois-ci, on a mis un accent particulier et on a tenu que Youssouf Moussa soit là, celui qui est le porte drapeau de la lutte nationale pour le retour de Mayotte pour marquer le coup.

Quel est  votre point de vue sur la crise qui frappe actuellement l'ile de Mayotte ?

Idriss : Nous nous sommes exprimés en plusieurs reprises sur la question mais en un mot, nous avons le sentiment qu'on peut s'exprimer en trois façons. Premier aspect, on a vendu au mahorais des rêves qui ne correspondaient à rien. Donc la départementalisation acquise, les gens découvrent qu'en réalité leurs conditions de vie ne s'améliorent pas, loin de là. En second, il ressort clairement que Mayotte est déconsidérée par la France. La politique française à Mayotte est en deçà par rapport à tout ce qui est fait dans les autres départements alors que des efforts spéciaux doivent être faites à Mayotte puisqu'il y a eu beaucoup de difficultés et rattraper beaucoup de chose et ben non. Et enfin, je pense que ces manifestations révèlent bien que la situation créée en Mayotte est malsaine et elle ne pourra déboucher que sur des catastrophes et l'expression de haine que l'on voit et qui sont déplorables contre « le Mzoungou ».

Et que comptez vous faire face à cette situation à Mayotte ?

Idriss : Nous ne pouvons qu'exprimer l'opposition et appeler notre pays à se solidariser avec nos frères de Mayotte. Nous ne pouvons que dénoncer la politique française telle qu'elle est faite. Nous pensons que beaucoup de chose se sont dévoilées en particulier. Lorsque la situation va mal à Mayotte, les Mahorais s'appuient toujours à Anjouan. Pendant ce période, les Kwassa-Kwassa entre Anjouan et Mayotte se sont multipliés et il n'a pas eu de Kwassa qui chavire. Et cela montre que les Kwassa ne sombrent pas mais on les fait sombrer.

Par rapport à la question de Mayotte, comment trouvez-vous le nouveau gouvernement ?

I.M : Dans cette question, nous espérons que le nouveau gouvernement malgré un départ qui posait beaucoup de question va se ressaisir et renouer avec le combat. Je crois que notre gouvernement était sensible au fait qu'un dirigeant de l'Union Africaine en l'occurrence son ambassadeur ait souligné que les Comores semblent ne pas savoir ce qu'ils veulent. Cela a interpelé les autorités et ils se ressaisissent pour opter de dépositions qui sont conformes à la situation. En tout cas, pour nous Comité Maoré, notre orientation est faire en sorte que tout le peuple s'unit derrière ceux qui ont le pouvoir pour que notre combat soit efficace.

Et pour la question de la rupéïsation, qu'en dites-vous ?
 
I.M : Aujourd'hui il faut qu'on se réunisse pour combattre la rupéïsation. La politique française est claire, il nous amuse avec un soit disant négociation mais derrière, il fait un travail de saper et ils font avancer les choses à leur point de vue. Hier, il nous amusait avec le GTHN et ils sont allés faire la départementalisation. Aujourd'hui, il nous amuse avec soit disant un dialogue que chaque parti va avoir ses intérêts préservés alors qu'ils mènent un travail pour que Mayotte devienne une RUP (Région Ultra Périphérique : Ndlr). Si nous faisons rien pour combattre, gêner la France mais nous continuons à faire ce qu'ils veulent, la France foncera et fera ce qu'il voudra. Alors il faut que l'Etat se mette au devant pour saisir l'UA et la ligue arabe et faire une pression pour que l'Europe n'accepte pas la rupéïsation. Aussi, nous devons porter plainte devant la CPI pour crime contre l'humanité puisque le déplacement d'une population au sein d'un même pays est un crime contre l'humanité au sein de la CPI.
 
Propos recueillis par Mohamed Youssouf
source : http://dafinemkomori.centerblog.net/

Tags : Comores
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#Posté le jeudi 10 novembre 2011 14:39

COMORES / MAYOTTE : Il n'est jamais trop tard pour bien faire!

COMORES / MAYOTTE : Il n’est jamais trop tard pour bien faire!
Last but not least, le gouvernement après plus d'un mois d'évènements violents à Mayotte vient de réagir en sortant de son mutisme par une déclaration sur la situation à Mayotte par le biais d'un représentant du Mirex sur les antennes de Radio France internationale, le 4 novembre dans les informations du matin. 
La déclaration liait avec raison la vie chère et “les frustrations“ des Mahorais plongés dans une véritable situation coloniale où le maître seul décide, et agit, ou par condescendance, peut faire agir des indigènes toujours subalternes. 
C'est ce qui explique l'aspect “ethnique“ pour ne pas dire raciste Mzungu contre Bako, que prenaient les manifestations. Il est dommage que l'interview sur Rfi, n'ait fait aucune allusion aux familles des victimes, du mort comme des blessés, pour exprimer la compassion du gouvernement comorien et si possible un soutien financier même symbolique à ces familles. 
En revanche, le communiqué, pour la première fois, a dénoncé la rupéisation de Mayotte entamée par Sarkozy et considéré par la partie comorienne comme une rupture de facto du fameux dialogue avec nos frères Mahorais, dialogue cul-de- sac prôné tout de même par le nouveau régime. Messieurs et mesdames du gouvernement, trêve de discours! “Acta non verba!“ comme dit le proverbe latin. En effet si les discours pouvaient résoudre un quelconque problème on serait parmi les pays les plus développés ! 
 
Babou des îles
Source (sans la photo): Al-watwan N° 1849 du jeudi 10 novembre 2011

Tags : Mayotte, Comores
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#Posté le jeudi 10 novembre 2011 14:24

COMMEMORATION DE L'ADMISSION DES COMORES A L'ONU 12 Novembre 1975 – 12 Novembre 2011

À cette occasion, nous organisons une projection suivie d'un débat sur le contentieux franco-comorien concernant l'île comorienne de Mayotte, à l'aune de l'actualité sur cette île, en vue de dégager quelques pistes d'actions militantes en faveur de la cessation de l'occupation de l'île comorienne de Mayotte par la France, comme l'exigent les résolution de l'ONU, chaque année.
La conférence sera précédée par le visionnage d'un film documentaire tourné à Mayotte. Plus de 10.000 victimes comoriennes ont déjà péri entre Anjouan et Mayotte depuis 1995.
 
COMMEMORATION DE L'ADMISSION DES COMORES A L'ONU 12 Novembre 1975 – 12 Novembre 2011
Génocide ? Crime de guerre ? Crime contre l'Humanité ?
Le samedi 12 Novembre 2011,
3, Place des Grès 75020 PARIS
14h00 Heures à 18 heures
Pour s'y rendre : Métro Porte de Montreuil,
Prendre le PC2, arrêt Vitruve,
Au bout de la rue se trouve la Place de Grès
 
Contacts des organisateurs
Portable : 06-14-68-25-43
 
A l'occasion de la conférence pour dénoncer la départementalisation formelle de l'île comorienne de Mayotte, les organisateurs (*) écrivaient, à juste titre, le texte ci-dessous. «En fin mars 2011, Mayotte a accédé au statut de Département, devenant ainsi le 101ème département français, comme annoncé lors de la consultation de mars 2009. Les Français l'ont appris «au JT de 20 heures», n'ayant jamais été associé à ce long processus d'annexion de territoire que le gouvernement de Monsieur Sarkozy vient de parachever. 
Le référendum de mars 2009, tout comme ceux de 1976, restent illégaux au regard du Droit International qui reconnaît Mayotte, située à près de 9 000 kilomètres de la France, comme appartenant à l'état comorien. Les Comoriens se sont prononcés à plus de 95 % en faveur de leur indépendance, par un référendum organisé le 22 décembre 1974.
Les Comores ont été admises comme membre de l'ONU en vertu de la résolution 3385 du 12 novembre 1975, qui réaffirme «la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, composé des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli».
COMMEMORATION DE L'ADMISSION DES COMORES A L'ONU 12 Novembre 1975 – 12 Novembre 2011
En accédant au statut de Département d'Outre-mer (DOM), Mayotte pourrait devenir ensuite une «Région Ultrapériphérique» (RUP) de l'Union Européenne (UE). Mais les chancelleries européennes vont – elles accepter de reconnaître ce nouveau statut de RUP à Mayotte, alors que leurs états ont voté presque toutes les 20 résolutions de l'ONU condamnant l'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte par la France ? 
Pourquoi cet acharnement à «départementaliser» ce territoire, à l'heure où l'échec du statut des DOM s'est traduit par la généralisation des mouvements sociaux dans tous les outre – mers français (en 2009 : mouvements LKP en Guadeloupe & Martinique, grèves générales à la Réunion, «marche citoyenne» avec l'USTKE en Nouvelle Calédonie, ...) ? » 
Deux ans après la consultation de Mayotte, quel bilan tirer de cette expérience de recolonisation d'une partie d'un pays indépendant? Nous constatons :
Les Maorais ont suivi les mouvements de contestation des outre - mers, contre la vie chère, comme en témoignent le mouvement de décembre 2009, ou les marches de mars 2011 et depuis septembre jusqu'alors;La solidarité des Peuples colonisés se confirme de jour en jour, comme l'exprime la «Déclaration des organisations politiques patriotiques, anticolonialistes et anti-capitalistes de la Guadeloupe », du 31 octobre dernier  (http://www.afrik.com/article24028.html);Le «visa Balladur – Pasqua» instauré en 1995 continue de «justifier» les expulsions massives des Comoriens des autres îles (les tristes scores de 17 500 en 2009 et 16400 expulsions en 2008 ont été atteints, représentant près de 8% de la population de l'île) ;Ce visa criminogène continue d'entraîner son cortège de morts dans le «plus grand cimetière marin» ; pour échapper aux sévisses de la Police aux Frontières (PAF) au large de Mayotte, plus de 10.000 Comoriens ont trouvé la mort dans le bras de mer entre Anjouan et Mayotte ... 
Pour développer toutes ces questions et entendre l'éclairage de femmes et d'hommes qui militent pour la liberté des Peuples, venez débattre avec nous pour trouver ensemble les voies et moyens de sortir du colonialisme.

En vous remerciant de confirmer votre participation.
 
Pour le Collectif des Associations Comoriennes
Mustapha Abdou-Raouf : 06-99-93-10-20
Mail. comores1975@gmail.com
 
(*) Participent à cette rencontre des responsables des organisations suivantes :PCF, NPA, CADTM, SURVIE, ATTACK, AFASPA, LE CERCLE FRANZ FANON, LA PLATEFORME PANAFRICAINE,  SORTIR DU COLONIALISME, L'AMICALE PANAFRICAINE, D'AILLEURS NOUS SOMMES D'ICI, LE COLLECTIF DES ASSOCIATIONS COMORIENNES... 
source : http://sosdemocratiecomores.skyrock.com
Tags : Comores
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#Posté le mardi 08 novembre 2011 11:34

Modifié le mardi 08 novembre 2011 12:46

COMORES / Internet : La "clé Mpessi" critiquée par les usagers

COMORES / Internet : La "clé Mpessi" critiquée par les usagers
L'Union des Comores est entrée dans le monde moderne en utilisant la fibre optique. Dans cette modernisation, la société Comores Télécom a lancé depuis mai dernier un nouveau produit appelé "clé Mpessi" qui sert d'Internet sans fil. Coûtant 31.500 fc, le produit s'était bien écoulé car il était censé faciliter la vie en matière de connexion, en possédant seulement un ordinateur portable et le crédit de recharge. Mais après quelques mois d'utilisation, la clé Mpessi est vivement critiquée par ses usagers. "La clé Mpessi est une "arnaque" de la société Comores Télécom pour nous soutirer de l'argent", déclare Mohamed Mlatamou, un étudiant en génie informatique à l'Institut universitaire de technologie (IUT). "Je suis contre le crédit de 1.000 fc. On n'arrive même pas à faire 2 heures de temps. Par contre, au cyber, on peut faire plus", poursuit-il, ajoutant que "pour le crédit de 2.500 fc, le nombre de jours est très réduit". A côté de lui, Salim Mohamed, un autre étudiant en commerce, affirme qu'"on ne sait pas combien on a utilisé et ce qu'il reste. Et ça, c'est de l'arnaque". 
 
Fonctionnant à l'aide du réseau sans fil CDMA, le système est mis en question par les usagers. "La clé boude parfois le réseau. On peut se trouver dans un endroit où il y a un réseau CDMA mais le Mpessi ne marche pas", constate Farid Norbert, un professeur d'histoire-géo. Ce professeur, qui ne travaille qu'avec cette clé ajoute, aussi le problème de la connexion. "Ce mardi soir jusqu'au matin, j'ai essayé de me connecter mais en vain et je trouve cela anormal. Comores Télécom doit mettre en place un service clientèle". Ainsi, pour lui, "l'Internet ADSL est bien plus pratique que la clé Mpessi". "La clé Mpessi coûte très cher et elle n'est pas à la portée des Comoriens", affirme Nasser Youssouf, un autre utilisateur. "On croyait qu'avec la mise en service du haut débit, l'Internet ne serait plus un luxe". 
 
La clé Mpessi fait parler aussi les réalisateurs de vidéo, qui pensaient avoir beaucoup d'avantages dans ce produit. "On croyait être mieux servis que les autres, mais c'est le contraire. Pour envoyer une vidéo, un crédit de 10.000 fc ne tient pas le coup. Alors, je ne vois pas l'intérêt", avance Mohamed Said Hassane, réalisateur vidéo à Ahja Prod. Ce technicien en vidéo propose qu'"on devrait avoir un forfait", comme cela se fait partout ailleurs pour le même type de produit. Malgré son utilité à tout moment et sa vitesse, la fameuse clé Mpessi est devenue l'objet d'une vive controverse, 5 mois après sa commercialisation. 
 
Source : Flash n°2878 du Mardi 8 novembre 2011
Tags : Comores
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#Posté le mardi 08 novembre 2011 03:02

Comores : Mayotte se rebelle

Par Pierre Caminade

Comores : Mayotte se rebelleLe mouvement social qui ébranle Mayotte depuis plusieurs semaines révèle l'envers du décor de la départementalisation.
 
Entamé le 27 septembre, ce mouvement social réclame simplement la baisse des prix des produits de consommation courante, leur alignement sur ceux pratiqués à La Réunion. Pourtant, les reportages tardifs évoquant le sujet ont eu le soin de souligner la « mauvaise foi des syndicats. » Lorsque le poulet est toujours étiqueté 29 euros la caisse à Mayotte, vendu deux fois moins cher en Métropole, quelques pièces seulement au Cameroun, faut-il de la mauvaise foi pour protester ?
 
Comores : Mayotte se rebelleFace à face tendu entre manifestants et gardes mobiles à Mamoudzou
 
Les propositions faites le 1er octobre pour répondre aux revendications contre la vie chère ont plus sûrement mis le feu aux poudres puisqu'il s'agissait de baisser de 10 % le prix des sardines et du sac de riz, et de fixer à moins de 20 euros la caisse de 10 kg d'ailes de poulet... pendant un mois. Au lieu de savourer calmement ces trente jours de bonheur, les Mahorais se seraient donc laissés entraîner par des syndicalistes arrivistes dans la prolongation d'un mouvement ne faisant que le jeu des casseurs et des vandales, en ruinant l'activité économique de l'île ! Laquelle ne brille pas il est vrai par sa productivité, puisque qu'en la matière on compte principalement sur le travail des irréguliers [1], dans le bâtiment et l'agriculture, le reste étant surtout irrigué par le salaire des fonctionnaires, militaires et autres métropolitains
Des réseaux d'importation verrouillés

Les négociations économiques portent donc sur la fixation des prix, toujours problématique dans une économie prétendument concurrentielle (ce qui est discutable lorsque les réseaux d'importation sont si bien tenus).
Les phénomènes de préemption d'un marché aux marges confortables et large­ment arbitraires, contrôlées par quelques entreprises prédatrices, ici peut-être souvent basées à la Réunion (Taillefer par exemple), rappellent furieusement ceux constatés en Martinique et Guadeloupe à l'époque des mouvements sociaux comparables.
C'était début 2009, pendant la campagne sovietoïde à Mayotte pour dire « oui » au statut de « département ». Le député des Mahorais clamait alors à ses administrés : « Bienvenue dans l'égalité républicaine ! » Un vrai présage.
Rappelons que tout programme d'un responsable politique mahorais se limitait à deux points : la départementalisation et l'expulsion des irréguliers (quasiment les seuls producteurs de l'île). Le premier étant acquis, les élites sont fort dépourvues. Que promettre pour se donner une consistance masquant l'incurie de leur activité (si l'on ose le mot) ?
 
La fausse aubaine du statut

Comores : Mayotte se rebelle
Il resterait à brandir la « Rupéisation » européenne comme nouveau Graal à quêter. En effet, l'outremer européen est classé en régions ultra-périphériques (RUP), parmi lesquelles nos quatre vrais DROM (Département et région d'outre- mer, en droit français) et en PTOM (Pays et territoires d'outre-mer), parmi lesquels nos PTOM français, et cette « collectivité unique appelée Département » (pour reprendre les termes de la loi qui fait depuis peu de Mayotte un soi-disant DROM).
L'accès à ce statut européen de RUP permettrait à l'île perturbée « de bénéficier de 2 millions d'euros » [2]. Les institutions européennes semblent enthousiastes, quitte à s'asseoir sur le devoir de continuité de l'État, puisque la quasi-totalité de nos partenaires de l'EU qui ont voté les vingt résolutions de l'ONU condamnant la présence illégale de la France à Mayotte.
Mais faire de cette aubaine la solution pour régler l'inactivité professionnelle des Mahorais, leur déconsidération (pour ne rien maîtriser du destin de leur île en dehors de référundums plébiscites pour pouvoir bénéficier des minimas sociaux), et surtout la question de prédation économique sur les importations, ce serait une ficelle un peu trop grosse, même pour une population qui a une culture politique consistant à se faire rouler dans la farine par leurs élites depuis un demi-siècle.
Il faut déjà espérer que les projecteurs braqués sur Mayotte suscitent des enquêtes comme celle du documentaire diffusé en 2009 [3] révélant une partie des dessous inadmissibles des préemptions en Martinique et Guadeloupe.
Le gouvernement a promis une enquête et des sanctions sur ce sujet à Mayotte : attendons de voir la mise en oeuvre... après les élections.
Pour l'heure, le blocage de l'île est inquiétant : la violence y est multiforme, les barrages empêchent les transports, les portes-conteneurs repartent sans avoir été déchargés, et les Mahorais en arrivent à se rappeler qu'ils ont de la famille vivant sur les îles voisines, pour les approvisionner.
Comores : Mayotte se rebelle
Chargement des boeufs à destination du 101ème département pas comme les autres
photo wongo

Les embarcations de fortune amenant les « clandestins » chargent maintenant aussi des vivres. L'usage était de voir ces voisins de l'archipel comorien venir chercher plus de subsides sur l'île sous perfusion économique française. C'est maintenant la solidarité anjouanaise qui aide à palier les carences mahoraises, ainsi que des réseaux commerciaux des Comores indépendantes qui n'ont pas l'habitude d'être sollicités par Mayotte. Une situation qui ne pourra pas durer, vu l'importance de Mayotte dans l'économie d'Anjouan.
Il faut espérer que les Mahorais, voyant leurs représentants politiques relayer le discours d'apaisement de Paris sans défendre trop vigoureusement leurs intérêts, mènent une réflexion sérieuse sur la façon de reprendre en main leur destin. Il pourrait commencer par s'exprimer dans sa comorianité, puisque dans leur mode de vie, à part la culture de mendicité politique, les Mahorais ne font que prouver au quotidien qu'ils ne sont rien d'autres que des Comoriens, même s'ils le renient dans une navrante schizophrénie.
 
Des Mahorais spoliés de leur terre

En attendant, Paris émet des discours ten­tant vainement d'apaiser ces ingrats, pourtant fraîchement départementalisés, qui se rebellent au lieu de remercier. La relabellisa­tion de Mayotte en « département » n'aura rien réglé. Rappelons au contraire qu'un label de ZPG (Zone des pas géométriques) appuyé sur un cadastre tout neuf permet à l'État français d'exiger à certains de payer le terrain sur lequel ils avaient bâti leur maison à un prix inaccessible, en toute légalité suivant le statut personnel qui a disparu avec la départementalisation (Billets d'Afrique n°200).
Le Comité Maore rappelle avec raison dans un communiqué du 13 octobre que « la lutte contre la vie chère est au fond une vive protestation contre un droit commun français inapplicable à Mayotte... Car, pour prendre un exemple, les lois françaises sur la propriété des terrains et des maisons familiales aboutissent à dépouiller les Maorais au profit d'immigrés français ».
Évidemment, la violence d'État s'exprime pour l'occasion sous sa forme la plus banale : blindés, gaz lacrymogènes, flash- balls à gâchette facile, etc.
Le gouvernement semble espérer que les dispositions liées au nouveau statut feront entrer l'île dans la paix sociale : le RSA (Revenu de solidarité active) au 1er janvier 2012, l'établissement d'un régime de retraite pour plus de professions, ou l'allocation de rentrée scolaire revalorisée d'ici à quatre ans et alignée sur la Métropole, Certains points restent donc encore des promesses hypothétiques.
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[1] Principalement les Comoriens des autres îles qui, faut-il le rappeler dans Billets sont chez eux à Mayotte puisque pour l'ONU la France occupe illégalement cette île comorienne depuis 1975.
[2] Malango actualités, 27/10/11
[3] Reportage de Romain Bolzinger, Les derniers maîtres de la Martinique, diffusé le 6 février 2009 sur Canal +.
 
Source :survie.org/billets



Tags : Mayotte, Comores
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#Posté le lundi 07 novembre 2011 16:43

Modifié le lundi 07 novembre 2011 18:05

Chamssidine Mhadjou «Ce n'est pas à 50 ans que l'on change d'idéologie »

Chamssidine Mhadjou «Ce n’est pas à 50 ans que l’on change d’idéologie »
L'ambassadeur Chamssidine Mhadjou est, depuis 2007, l'officier permanent de liaison (OPL) de l'Union des Comores pour la commission de l'Océan indien, chargé du dossier COMESA. Né d'un père mahorais et d'une mère grande-comorienne, Chamssidine Mhadjou a opté pour la nationalité comorienne. Il a  occupé différentes fonctions nationales entre le CNDRS et le ministère des Affaires étrangères.

Vous êtes né à Mayotte et avez commencé votre scolarité là-bas, quelles sont les circonstances qui vous ont conduit à Moroni ?

J'étais parmi le contingent des lycéens qui était venu poursuivre les études au lycée de Moroni en 1975, parce qu'il n'y avait pas de lycée à Mayotte. Il y avait la nécessité de préparer le bac à Moroni.
 
Après vos études supérieures au Sénégal, vous êtes retourné travailler à Moroni, plutôt que de rentrer à Mayotte. Pourquoi ce choix?

Pour deux raisons principales. Quand je suis rentré à Moroni, c'était le moment où on mettait en place les archives nationales, donc tout de suite on avait besoin de moi parce que j'étais le premier archiviste de niveau universitaire. J'ai raisonné en termes de profession. Pour moi c'était un plaisir d'exercer plutôt que de savoir ce que j'allais gagner. La deuxième raison était la politique; depuis le collège je m'étais engagé comme militant pour l'indépendance. J'ai fait ce choix, je ne le regrette pas et je continue à croire aux raisons qui m'ont permis de choisir cette option. Ce n'est pas en 50 ans que l'on change d'idéologie.
 
Justement, parlez-nous de votre engagement politique?

Je suis entrée dans la politique en 1974 dans le parti Udzima, lors de la campagne pour l'indépendance. J'étais parmi les jeunes qui militaient pour l'indépendance à Mayotte. Mon engagement à l'époque venait du fait que mon père était un proche de feu président Abdallah. Après l'assassinat de ce dernier, je me suis engagé en tant que  militant actif.  Puis en 1992, j'étais un des quatre secrétaires généraux adjoints du parti. Après le conflit qui est né entre le président Djohar et le parti, j'ai pris un congé politique et opté pour une vie professionnelle. Maintenant je me concentre à mes fonctions de diplomate comorien. Certainement j'ai des références pour certains hommes politiques mais je n'ai aucun engagement envers la politique. Ma seule conviction politique qui reste c'est que Mayotte est comorienne et le restera toujours.
 
Avez-vous rencontré des difficultés à Mayotte à cause de votre engagement politique?

Non. Je discute avec des hommes politiques Mahorais qui ont des idées différentes des miennes, ils me comprennent et on se respecte.
 
Quel bilan dressez-vous de votre parcours professionnel ?

Je suis fier d'avoir été celui qui, techniquement, a contribué à la mise en place du service des archives nationales. Au niveau des affaires étrangères, ma première fierté est la mise en place encore une fois du service des archives qui n'existaient pas avant 1985, date de mon affectation à ce ministère. Dans le cadre de la coopération, je peux noter trois étapes importantes, la réalisation des missions qu'on me confiait en mon âme et conscience. La preuve est que je n'ai jamais eu de réflexions malveillantes. Pendant sept ans, j'étais correspondant national de la francophonie, j'ai contribué au maintien de la paix lors de la crise séparatiste. J'ai aussi contribué à la mise en place de l'université virtuelle au CNDRS, à l'insertion de 3 jeunes comoriens dans le Système des nations unies dans un programme de formation francophone... De  ma fonction d'OPL depuis 2007, je suis fier de réaliser certains programmes de développement, surtout socio-économique du pays. J'ai pu placer deux jeunes dans de grands projets au siège de la COI à Maurice et je suis comptable de la formation de plusieurs cadres de secteurs socioprofessionnel du pays. Autres réalisations en dehors de cela, les programmes de reboisement à Mohéli et à Anjouan et quelques réalisations de digues au niveau de la Grande Comore.
 
CHADYA HAMADI
 
Les publications

1984 : Situation des archives aux Comores, CNDRS, Moroni
1989 : L'archipel des Comores : Réflexions géopolitiques, IRIC, Université de Yaoundé
 
Il aime
Les débats politiques
La lecture
La musique
 
Les dates

1980 Réussite au bac. C'était un rêve étant un fils d'un cultivateur boucher
1er octobre 2003 début de ma carrière professionnelle
Janvier 86 Mon mariage
8 juin 90 Naissance du 1er fils
2010 Mes deux enfants ont eu le bac. Actuellement, la fille fait la médecine à Madagascar et le garçon des études en génie civile à Moroni.
 
source : albaladcomores
 


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#Posté le mercredi 02 novembre 2011 13:30

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