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Comores / France : Il faut une stratégie nationale, à propos de Mayotte

 
Comores / France : Il faut une stratégie nationale, à propos de MayotteLe vice-président de l'assemblée nationale, Djaé Ahmada Chanfi, manifeste, dans l'interview qui suit, son indignation à propos du processus de départementalisation de l'île comorienne de Mayotte, appelant tous les Comoriens à L'unité.



• Comment analysez- vous ce processus de départementalisation de Mayotte?
Je suis profondément indigne. Aux yeux de la France, les Comores n'existent pas, ce qui est un mépris à l'égard du droit français, du droit comorien et du droit international. Aucun texte ne peut justifier cette départementalisation. L'unité politique, historique et culturelle n'a jamais été remise en cause. Toutes les résolutions des Nations-unies ont condamné cette occupation illégale et ont reconnu l'appartenance de Mayotte dans le giron comorien. Mais la France fait fi de ses résolutions. Ce qui est regrettable pour ce pays considéré comme le défenseur des droits de l'homme.

• Le processus est engagé. Que doit-on faire alors?

Il faut faire un bloc car nous allons vivre l'un des moments charnières de notre histoire. Les comoriens, partout où ils sont, doivent faire un front uni et dénoncer ce geste inamical de la France. On ne doit pas nous laisser faire. C'est notre droit légitime de défendre l'unité et l'intégrité de notre territoire. La France refuse l'entrée de la Turquie au sein de l'Union européenne, un pays limitrophe et continue à dire que Mayotte est française. C'est à la fois ridicule et paradoxal. Cette occupation est une attitude purement impérialiste qui n'honore pas la France mais le droit triomphera un jour.

• Certains parlent des réseaux français qui continuent à saboter les efforts de la diplomatie comorienne. Qu'en dites-vous?

Je pense qu'il faut dénoncer ces réseaux et essayer de les démanteler. Nous n'avons pas de moyens importants mais les dénoncer, ce sera déjà quelque chose. Il faut aussi revoir la stratégie de notre diplomatie. Il nous faut une feuille de route, une stratégie nationale de conquête de l'ile comorienne avec des actions à programmer dans le temps. Les régimes ne doivent pas avoir des stratégies à eux. Il faut une stratégie nationale. Je préconise la création d'un secrétariat d'Etat qui sera chargé uniquement de la question de Mayotte avec des missions claires.

• Et le groupe de travail de haut niveau (Gthn) ?

Il ne doit jamais plus exister. Je dénonce ce groupe. Nous nous sommes entendus de discuter mais la France a fait marche arrière pour aller organiser un référendum à Mayotte. C'était une mauvaise idée. Le Gthn n'a pas sa raison d'être. La revendication de la question de Mayotte est aujourd'hui portée par le citoyen lambda. Partout où on se trouve, de Marseille à Paris, de Paris à Saint-Denis, à Dzaoudzi à Mutsamudu, de Mutsamudu à Fomboni, et de Fomboni à Moroni. Il y a des manifestations partout en France et dans les quatre coins du pays. Je Suis ravi et fier de voir des voix s'élever à Mayotte contre cette départementalisation. Et là, j'en profite pour rendre un hommage à notre grand frère Youssouf Moussa.

• La France n'a toujours pas réagi sur la proposition, un Etat, deux systèmes. Qu'est-ce que cela vous inspire?

C'était une occasion pour permettre aux deux pays d'arracher un compromis historique mais la France a, c'est vrai, fait la sourde oreille. C'est cette attitude-là qui nous indigne. Cette proposition aurait permis aux deux pays d'ouvrir la voie à des négociations franches et sincères. Ce qui ne fut pas le cas. Je suis stupéfait, en ma qualité d'élu, parlant au nom de l'assemblée nationale de mon pays, d'entendre la réaction d'un diplomate se permettant de donner de leçons au représentant du peuple, de me qualifier d'anti-français parce que je revendique une partie de mon territoire. Si défendre son pays est synonyme d'anti-français, alors je le suis Les Comores sont souveraines. L'unité de mon pays n'a pas de prix. Nous sommes dans l'obligation morale de défendre cette cause légitime et nous irons jusqu'au bout. Dans la prochaine session d'avril, je vais faire une proposition de loi dont l'objet sera de déclarer persona non grata tout diplomate qui, par ses agissements et son comportement, souhaiterait s'immiscer dans les affaires intérieures des Comores et de surcroît sur la question épineuse de l'ile comorienne de Mayotte.
 
A.S. KEMBA
Source : Albalad n° 468 du 21 mars 2011

Commentaire wongo :

"Les Comores n'ont toujours pas de feuille de route connue et aucun kopeck n'est mobilisé pour la cause. Si avec le ministre Fahami (ministre sortant du gouvernement Sambi : Ndlr), le discours a changé, devenu plus incisif, les déclarations plus claires sur les questions sous-jacentes comme le visa Balladur et les expulsions, les décisions courageuses tardent à être prises comme celle de refuser les expulsions qui nous rendent complices de déplacement forcé de populations." Ahmed Ali Amir

Lire la suite ici (Cliquez)
 
Tags : comores, Comores, Ikililou
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#Posté le lundi 21 mars 2011 04:35

Modifié le samedi 15 novembre 2014 00:00

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores

Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Le nouvel ambassadeur tentera, comme ses prédécesseurs, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Le nouvel ambassadeur de France aux Comores, Philippe Lacoste, prendra son poste officiellement après la présentation de ses lettres de créances auprès du président de l'Union des Comores. Directeur adjoint des biens publics mondiaux au ministère français des Affaires étrangères, l'ambassadeur, 52 ans, trouvera un gouvernement, qui vient d'ouvrir, par son premier acte, ses vannes financières à l'entreprise française Colas. Cette dernière vient d'obtenir le marché des tronçons de route, pour un montant faramineux de 6 milliards, soit près de 20% du budget de l'Etat comorien, à raison de.. 150 millions de francs comoriens par km. Un tapis rouge en son honneur. 
Après le référendum sur la départementalisation de Mayotte, organisé, sans aucune protestation nouvelle des Nations unies, le nouvel ambassadeur de France aux Comores aura, sans doute, la tâche urgente d'empêcher toute discussion de la question à l'Onu et toute adoption par l'assemblée générale d'une nouvelle résolution. Il tentera de parachever ce que son prédécesseur a commencé, faire admettre, en s'assurant d'aucune obstruction, Mayotte comme région ultrapériphérique de l'Europe. Pendant ce temps, les Comores balbutient encore sur la stratégie à adopter. La nouvelle recette présidentielle, sur le dialogue avec les Mahorais, n'aura de sens, que si le format, le cadre et les termes de ce dialogue sont clairement définis. Son efficacité et sa sincérité ne seront mesurés, que si elles s'inscrivent dans une feuille de route établie, qui fixe les étapes à franchir pour la réintégration de l'île. La question de Mayotte étant une question nationale, qui est du ressort de la constitution et de la mission première du président; ce dernier se doit de répondre à la proposition de l'Assemblée nationale de tenir dans les plus brefs délais, des états généraux sur la question de Mayotte, impliquant tous les acteurs politiques, les organisations de la société civile pour adopter une feuille de route largement partagée, qui s'imposerait alors à tout gouvernement. 
 
Visa Balladur 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
Tout ambassadeur de France, qui quitte ses fonctions aux Comores, emporte dans ses valises des chiffres macabres. Plus de 16.000 comoriens (l'année dernière la France a expulsé 26 405 comoriens depuis Mayotte. Depuis la signature de l'accord équilibré, la France a accéléré le rythme des expulsions  : Ndlr) de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et parfois de Mayotte, sont expulsés menottes aux mains dans l'île comorienne, sous prétexte qu'ils ne sont pas détenteurs de permis de séjour. Mais plus d'une centaine meurent tous les ans, repêchés, et de nombreux inconnus reposent aux fonds de l'océan, après les naufrages à répétition près des côtes mahoraises. La France ne veut pas lever le visa Balladur, à l'origine de ces nombreux naufrages. Elle rabaisse le débat au niveau des mesures d'allégement des conditions d'octroi de visa, et d'échanges commerciaux, à chaque fois réprouvées par la population, mais qui permettent à la France de gagner du temps et de réaliser progressivement les objectifs de son chronogramme d'ancrage de Mayotte à la France. Les Comores n'ont d'autre issue que de réapprendre à parler sur un même pied d'égalité avec l'ancienne puissance coloniale, pour être entendues à Paris et à Bruxelles.
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des ComoresLe précédent ministre Fahmi Saïd Ibrahim, a réussi à le faire en peu de temps. Il n'y a aucune raison que l'actuel n'en fasse pas autant. 
Après la longue période de flottement des relations entre la France et les Comores, la normalisation a été officialisée en 2005 avec la visite officielle du président Azali en France (31 janvier au 2 février 2005) et la mise en place d'une commission mixte. Une commission qui ressemble, à s'y méprendre, à la même recette clamée haut et fort aujourd'hui, admettant la présence dans les discussions des élus de Mayotte (député Mansour Kamardine, sénateur Adrien Giraud, vice-président du Conseil général Bacar Ali Boto). Cette commission mixte n'a pratiquement rien apporté aux Comores, sur l'évolution du dossier de Mayotte. Elle a permis le durcissement des mesures d'expulsion et l'éloignement de Mayotte. 
Il a fallu attendre novembre 2006, la visite bilatérale de Mme Girardin pour réaffirmer le soutien de la France au développement des Comores et au renforcement des institutions de l'Union, concrétisé par la signature du Document cadre de Partenariat (2007-2011). 
La visite du président Sambi en France et son entretien avec le président Sarkozy, le 28 septembre 2007, avaient suscité beaucoup d'espoir. La France reconnait officiellement le contentieux territorial et promet d'ouvrir des discussions à ce sujet. Le Groupe de travail de haut niveau, mis en place après la visite conjointe des secrétaires d'Etat à l'Outre-Mer et à la coopération, francophonie Jégo et Joyandet en mai 2008, débouchera sur des recommandations politiques plus décevantes. 
 
Sambi chez Sarkozy 
Comores - France : les mêmes recettes... au préjudice des Comores
On notera le lancement des travaux du Gthn à Paris les 4-5 juin 2008, qui a abouti à la constitution des sousgroupes de travail, “coopération régionale“, “circulation des personnes“, pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. Simultanément aux discussions annoncées prometteuses, la France organise la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom, comprise ici comme une humiliation ultime. 
Les deux présidents Sarkozy et Sambi avaient pourtant convenu, lors de leur entretien que “le rattachement de Mayotte aux Comores devait être recherché par l'intégration économique entre les îles et le renforcement de l'Etat de droit aux Comores, pour les rendre plus attractives vis-àvis de Mayotte“. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée. 
La France a fait miroiter ce grand projet de texte du Traité entre la France et l'Union des Comores relatif à “la circulation des personnes et des biens, la coopération régionale et la Communauté des Iles“. Le président Sambi, déçu par la tournure qu'ont prises les discussions, suspend la participation comorienne au Gthn. Un groupe de travail informel continue, avec la participation du Ministère comorien des Relations extérieures, et de trois représentants du Conseil général de Mayotte, mais sans conviction, ni légitimité politique. “Le point Mayotte n'avait plus été soumis à l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Elle est chaque année reportée à l'ordre du jour de l'Agnu de l'année suivante”, rapporte, avec une touche de triomphalisme, le site officiel du ministère français des Affaires étrangères. La politique française aux Comores s'est toujours traduite par le renforcement de la lutte contre ce qu'elle appelle “l'immigration“. Cette politique s'exprime par des moyens militaires importants pour stopper les Kwassa, et des mesures économiques destinées à fixer les populations aux Comores, notamment à Ndzuwani. 
Triomphalisme français
 
Malgré les promesses, la question de Mayotte reste à l'ordre du jour de l'Ag de l'Onu sans débat. Les Comores se rabattent sur les sommets de l'Union africaine, (du 1er au 4 février 2009) pour obtenir des décisions condamnant la consultation française à Mayotte. 
Le nouvel ambassadeur tentera, lui aussi, de trouver une nouvelle dénomination de sa structure de discussions bilatérales, après les fiascos de la partie comorienne avec la Commission mixte et le Groupe de travail de haut niveau. 
L'objectif est de réussir l'admission de Mayotte en région ultrapériphérique, tout en gardant l'espoir de trouver, un jour aux Comores, des interlocuteurs qui ratifieront un accord qui mettra définitivement en sourdine la revendication de notre souveraineté sur Mayotte. 
 
Ahmed Ali Amir        
Source : Al-watwan N° 1788 du mardi 19 juillet 2011
 







Tags : Comores, Fahmi, Mayotte, France
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#Posté le mardi 19 juillet 2011 07:25

Modifié le mercredi 20 juillet 2011 18:59

Comores : Hass Mosa, le retour d'un révolutionnaire

L'interprète de « Salina Salipo », l'enfant du pays est de retour. « Un sentiment fort, indescriptible, m'a submergé » explique-t-il, lorsqu'il a posé son premier pas sur le sol Comorien. Animé par la volonté de renouer avec un archipel tant aimé et un public dont il espère toujours habiter le c½ur, il profite de ce voyage et de ses concerts pour réaliser un documentaire sur cet archipel qu'il redécouvre.
Comores : Hass Mosa, le retour d'un révolutionnaire
Après 12 ans d'absence, vous revenez avec un nouvel album intitulé « Changer », pourquoi ce retour? 
Apres avoir parcouru le monde pendant plus de 10 ans, de l'Europe à l'Amérique du Nord, en passant par l'Océan Indien, j'ai fait du chemin qui m'a permis d'accéder à plus de maturité d'un point de vue musical et humain. J'ai compris qu'il était temps de rentrer chez moi afin de venir partager avec les miens toutes les bonnes choses qui m'ont nourri ces dernières années. C'est un vent de liberté, d'égalité et de justice qui m'a porté jusqu'ici. Il est vrai que les rencontres que j'ai faites m'ont changé. Mon dernier album est un condensé de ce que je suis aujourd'hui.
Pouvez-vous préciser? 
J'ai pris conscience de la bonté du peuple français. Ce qui m'empêche aujourd'hui de le stigmatiser. Il est vrai qu'avec l'Histoire de la France—Afrique ou France-Comores, les choses étaient confuses dans ma tête et j'avais tendance à confondre la nation française et les gouvernements français. Nous, peuples, pouvons construire ensemble une nouvelle histoire, meilleure que celle qui nous précède. Ce voyage que j'ai entrepris avec mon équipe de 19 personnes est la matérialisation de plusieurs volontés, de musiciens, cameramen et journalistes qui souhaitent faire oublier les mauvaises choses du passé. 
Vous qualifiez vous même votre musique de reggae tribal. Qu'est-ce que cela signifie ? 
C'est tout simplement du reggae avec les influences jamaïcaines saupoudré de mon expérience de la vie et marqué par l'Histoire de l'archipel des  Comores, ses souffrances et ses aspirations. Une musique au final très métissée. 
Quel est votre sentiment sur Mayotte aujourd'hui, après tant d'année d'absence ? 
Mayotte m'a beaucoup surpris. Il se passe quelque chose ici. Une prise de conscience commence à faire son chemin. Ça bouge dans le bon sens. J'ai rencontré certains artistes locaux et c'est fabuleux de constater leur dynamisme. Apparemment un projet de centre culturel serait en cour. Et je soutiens avec force la structuration du paysage culturel Mahorais. Il nous en faut des écrivains, des sculpteurs, des professionnels de la culture qui soient gardiens de notre patrimoine. 
Quel message souhaitez-vous faire passer ?
L'union des hommes et le "vivre ensemble" sont ce qu'il y'a de plus beau. Je souhaite rappeler à cet archipel qui m'est cher son histoire qui est sans guerre ni violence. Et dire à travers ma musique qu'il est temps que nous prenions en main notre destin tout en luttant contre toute forme de haine ou de violence qui chercherait à prendre forme. Aujourd'hui c'est un bref passage qui nous permet, à mes camarades et à moi, de nous faire une idée de nos iles. Un retour très prochain est envisagé pour participer à tous ces élans constructifs que nous avons constatés Et pourquoi pas un retour pour une maison de la culture régionale... ? 
Quelle est votre devise de vie ?
«  Vaut mieux s'aimer que se haïr » c'est plus constructif et plus avantageux pour tous.
 
SITTI BATOULE SAID ALI – Albalad Mayotte
 
Portrait Chinois
Si vous aviez été autre chose qu'un artiste, qu'auriez-vous été ?
Révolutionnaire car je refuse d'accepter l'inconcevable. La musique m'a permis d'adoucir mon caractère et m'a appris la tolérance. Cependant, l'injustice dont l'être humain peut faire preuve me met toujours hors de moi, j'ai du mal à rester indifférent. C'est pourquoi j'admire beaucoup le Ché qui a fait le choix de l'engagement au péril de sa vie. 
Si vous étiez un instrument de musique, vous seriez lequel ?
 J'aurais été un instrument de percussion. J'en ai pratiqué très jeune à Mutsamudou aux côtés du président Sambi qui en faisait à l'époque. 
 
Source : Albalad n°553 du mardi 19 juillet 2011
(la photo n'est pas d'Albalad)
Tags : Comores, Hass Mosa
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#Posté le mardi 19 juillet 2011 17:28

JEUX DES ILES / COMORES : “La Gazelle veut plus d'or”

JEUX DES ILES / COMORES : “La Gazelle veut plus d’or”
Portait : Feta : Une gazelle (re)lorgne vers l'or

Entre deux bons plats de “mayele ya nazi na dziwa na rugayi”, elle a le temps de s'occuper des jeunes, de courir et de sauter au-dessus de haies. Au bout, elle trouve souvent de l'or.
 Feta Ahamada ou “La gazelle“ tel que la surnomme la presse régionale sera présente aux Seychelles pour la conquête d'une seconde médaille d'or. Médaillée d'or en 100m haies en 2007, la locataire de l'Insep (Institut national des sports) à Vincennes, en France ira aux Seychelles pour défendre son titre de championne. La jeune sprinteuse a les moyens de parvenir à ses fins si l'on en juge par la bonne saison passée dans le championnat français d'athlétisme où elle évolue depuis 12 ans. Si on lui demande son objectif pour les Jioi 2011, l'originaire de Wela ya Mitsamihuli répond : “je vais faire mieux qu'il y a 4 ans“, tout en reconnaissant que “j'ai eu des soucis de santé et ma saison a été compliquée donc je vais faire de mon mieux“. Très modeste, cette svelte de 1.60m pour 53kg ne se laisse pas emportée par ses ambitions. Très discrète, Feta n'aime pas trop parler d'elle malgré son palmarès athlétique impressionnant. Bien qu'elle est encore jeune, Feta propose une fiche technique plutôt flatteuse. Championne de France espoirs de 60m et troisième aux championnats de France élite en 2009, Feta est, entre 2007 à 2010, finaliste aux championnats de France. Elle aligne dans ce lot, ses performances réalisées lors de Jioi 2007, médaillée d'or en 100m haies et d'argent en 100m plat. 
JEUX DES ILES / COMORES : “La Gazelle veut plus d’or”
Actuel partenaire d'entrainement de Olivier Vallaeys à l'Insep, elle a pris part aux championnats du monde en salle à Valence en 2008, puis elle a participé à celui de Doha, au Qatar en 2010. Feta a couru les championnats du monde à Berlin, en Allemagne en 2009 après son retour en 2008 des jeux olympiques. Dans tous ces grands voyages sportifs, c'est celui de Madagascar que la comorienne s'est distinguée. Elle a permis pour la deuxième fois le “Wudzima wa masiwa“ de retentir au stade Alarobia de Tananarive à Madagascar. 
Feta se rappelle que c'est en 2006 que “j'ai commencé à avoir un bon niveau national“. Depuis cette année, la sprinteuse ne cesse pas d'impressionner à chacune de ses sorties à des grandes compétitions sportives mondiales. Elle a pris goût à l'athlétisme notamment à la course de vitesse grâce à la famille Ponthieu Bertram. Cette famille a été, selon la star comorienne “nos voisins“ dont les deux enfants, Lucie et Léo pratiquaient ce sport. Mais l'athlétisme n'est pas son gagne-pain mais reste, avant tout, un loisir. “Ce n'est pas mon métier, précise-t-elle avant de confirmer que je fais des études de droit et je travaille en animation avec les enfants. Je suis également un membre actif des associations “D-Brouy Jeuness et Ngo'shawo“, c'est tout ça ma vie“. 
Feta s'entraine tous les jours à 10h30 puis à 16h30 après quelques rendez-vous de travail qu'elle dit incontournable. Malgré ces journées souvent “brouillons“, la Nordiste a le soutien de ses parents. Quand l'enfant chérie du couple Ahamada commençait à enchainer sans arrêt les compétitions “ma mère pensait que cela menacerait ma scolarité. Maintenant toute la famille me soutient et cela m'aide à me dépasser“, confirme celle qui préfère le “mayele ya nazi na dziwa na rugayi“, comme plat national. 
La pépite comorienne arrive ce 31 juillet à Moroni pour mieux préparer sa conquête de l'or seychellois. 
 
Elie-Dine Djouma
Source : Al-watwan N° 1786 du vendredi 15 juillet 2011
Tags : Comores
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#Posté le samedi 16 juillet 2011 02:24

Lutte contre le paludisme : des chaussettes sales utilisées comme pièges à moustiques

 Lutte contre le paludisme : des chaussettes sales utilisées comme pièges à moustiques
La mauvaise odeur des chaussettes sales pourrait être utilisée comme piège à moustiques dans la lutte contre le paludisme. C'est l'invention pratique à mettre en ½uvre qu'a expérimentée une équipe de chercheurs en Tanzanie.

Les chaussettes sales faisant office de pièges à moustique pour lutter contre la propagation
de maladies mortelles telles que le paludisme, la dengue, ou encore la fièvre jaune, c'est la découverte originale qu'ont fait des chercheurs en Tanzanie, rapportée par l'AFP, ce mercredi.
Avec le soutien de la fondation Bill et Melinda Gate, l'équipe de chercheurs dirigée par Dr Fredros Okumu de l'Institut de la santé Ifakara, a découvert que le moyen le plus efficace pour piéger les moustiques est de les attirer grâce à la senteur des pieds. Pour tester la technique, les chercheurs ont alors demandé à des volontaires de donner des chaussettes qu'ils portaient depuis au moins dix heures. Celles-ci ont ensuite été placées à l'extérieur des habitations de zones rurales en Tanzanie.
D'après les résultats des expérimentations, ce piège odorant attirent les moustiques quatre fois plus que ne le ferait un humain. Cité par l'AFP, le Dr Fredros Okumu nous apprend que par la suite, entre 75 et 94% de ceux qui sont tombés dans le piège ont été tués. "Lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils sentent quelque chose qu'ils croient être un humain, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer par un insecticide ou un agent biologique", ajoute ainsi le Dr Okumu.
Une méthode simple et efficace
Si elle a donc prouvé son efficacité, cette technique se veut complémentaire des moustiquaires et des insecticides. Pouvant être disposées à l'extérieur, les chaussettes deviennent alors une sorte de premier rempart contre les moustiques. Des insectes responsables de la dissémination de plusieurs maladies et notamment le paludisme qui fait aujourd'hui partie des fléaux des pays en voie de développement. En 2009, près de 800.000 personnes sont décédées de cette maladie parasitaire, dont 90% vivaient en Afrique et 92% étaient des enfants de moins de cinq ans.
Peter Singer, président de Grand Challenges Canada, une ONG financée par le gouvernement canadien, exprime son enthousiasme quant à cette méthode à la fois simple et efficace : "Qui aurait pensé qu'un panier à linge pouvait cacher une technologie permettant de sauver des vies?", a-t-il dit à l'AFP. 
Grâce à une nouvelle bourse de 775.000 dollars que lui remet mercredi la Fondation Gates et
l'ONG canadienne Grand Challenges, le Dr Okumu espère atteindre l'objectif fixé sur deux ans :
introduire des pièges dans des zones rurales en Tanzanie et par la suite mesurer les effets
de ce procédé sur la santé des habitants.
 
source : maxisciences
Tags : paludisme, Comores
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#Posté le vendredi 15 juillet 2011 04:47

Modifié le vendredi 15 juillet 2011 06:28

COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAF

COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAF
Nous vous proposons en exclusivité aujourd'hui, le premier volet d'un reportage complet sur le travail de la PAF au quotidien. Durant plusieurs jours, nous avons suivi ces hommes et ces femmes chargés de contrôler les frontières et bien entendu de veiller à lutter avec le maximum d'efficacité contre l'immigration clandestine, qui reste malgré tout, un puits sans fond, tant que des solutions politiques durables et fiables n'auront pas été trouvées entre la France et l'Union des Comores.

Patrouiller à bord d'une vedette pour intercepter un kwassa chargé de 14 clandestins dont deux bébés, suivre l'équipe à terre qui traque le travail dissimulé sur les chantiers, inspecter le CRA si décrié, de fond en comble, voilà ce que nous avons pu faire pendant plusieurs jours, après avoir obtenu les nombreuses et nécessaires autorisations administratives de Paris. Certes la presse a déjà (et nous aussi) évoqué les missions des fonctionnaires de la PAF mais jamais en pouvant suivre toutes les étapes du travail des différents services qui la composent, si ce n'est des sorties en mer à la recherche de kwassa kawssa qui sont les plus spectaculaires et médiatiques. Nous avons également suivi l'équipage de la Mhodare qui a intercepté en un temps record samedi après-midi, un kwassa kwassa, grâce à une parfaite coordination avec le radar fixe du nord.  
« Allo, M. Hemnann ? Ici le capitaine Galvez de la PAF, l'opération prévue avec vous dans une heure et demie démarre en fait dans 5 minutes vous êtes prêts ?» Voilà le genre de coup de fil qui vous fait tester votre réactivité. Cinq minutes plus tard la vedette Mhodare arrive de Petite Terre me prendre en charge au ponton de Mamoudzou pour filer de suite vers le nord. Il est 13h05. Les policiers ont été prévenus d'un écho radar à 12h50. Le petit crochet par grande terre leur fait perdre quelques minutes, mais ce n'est pas grave, la manette des gaz poussées à fond vers l'avant délivre les 500 chevaux des deux moteurs à l'arrière du semi rigide qui fend les flots en avalant plus de 80 litres aux 100km !!
COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAF
Autant dire que ça décoiffe ! même si le lagon est relativement calme. La vedette arrive face à la passe de Longoni où un voilier sort doucement vers le grand bleu. L'équipage de la Mhodare n'en a cure, ce qui l'intéresse c'est l'écho radar qu'a repéré la station de Mtsamboro. La radio crachotte «Il y en a deux, ils sont face à la barrière nord. » explique le permanencier du radar côtier. A bord de la vedette on accuse réception et on relève les cordonnées GPS délivrées par la station, « On se rapproche un peu de la pointe nord et on attend. En principe ils devraient franchir la barrière d'ici une vingtaine de minutes. » Annonce l'un des fonctionnaires à ses collègues. Les chevaux qui ont regagné l`écurie sortent à nouveau, mais moins nombreux. La vedette avance doucement sur environ deux kilomètres puis stoppe. Elle se dandine au gré des flots tandis que l'équipage scrute l`horizon. La radio soudain appelle : «Les deux barques se séparent l'une refait route vers Anjouan, l'autre vers le récif nord » explique la station radar de Mtsamboro. « Un transfert en mer » commente l'un des policiers de la nautique. L'attente se poursuit lorsque le radar de la Mhodare accroche l'écho du kwassa. « Ca y est ils sont en train  de passer le récif ! » au même moment la station de Mtsamboro confirme : « Ils passent sur le récif » «Ok bien reçu on les attend de l'autre côté » Les quatre policiers commencent alors à se préparer à l'interception. A bord on prépare les bouts, les gants de latex, la remorque pour remorquer le kwassa une fois arraisonné car il sera saisi. Tout est prêt. La manette des gaz est poussée vers l'avant et voilà la cavalerie qui s'en donne à c½ur joie. La mer est plus formée et la Mhodare saute sur les vagues en direction le récif nord. 5 minutes plus tard, devant la proue du semi rigide, se dessine une ombre qui se confond avec la houle et les reflets du soleil, mais c'est bien une barque. Un kwassa. Bien plus haute sur l`eau que son kwassa, le passeur a déjà repéré la vedette de la police et il sait qu'il ne lui échappera pas. Dans une ultime mais vaine tentative de camouflage pour tenter de faire croire qu'il est seul à bord, les passagers se tassent dans le fond du bateau. A 50 m on le prendrait presque pour un pêcheur solitaire, mais le kwassa est un peu trop bas sur l'eau, ce qui trahit un chargement suspect. 
 
Triste spectacle 

La vedette approche doucement et l'on découvre au fond de la barcasse des corps de femmes et d`hommes entremêlés baignant dans de l'eau de mer pas écopée, avec leur maigre baluchon. Il est 14h06. Le passeur regarde la police avec fatalisme et crainte. Il sait que pour lui ça va mal finir. Les passagers à la vue des policiers sont effrayés mais leur regard traduit aussi cette profonde lassitude de ceux qui n'ont plus rien à perdre. COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAFUne femme serre contre elle un bébé de quelques mois. Face à elle un homme serre lui aussi un bébé dans ses bras. Image troublante pour le novice mais hélas banale pour l'équipage de la vedette. Une grand-mère se met à trembler convulsivement. Toute la détresse de l'échec se lit sur le visage de ces pauvres hères. Echec de n'avoir pu atteindre la terre ferme et « l'Eldorado » que représente Mayotte pour eux. Les policiers organisent le transfert. Les  enfants d'abord puis les femmes qu'il faut saisir à trois parfois, en se faisant aider des clandestins pour qu'elles arrivent à grimper dans la vedette avec leurs lambas alourdis d`eau  de mer. COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAFUne femme de forte corpulence joue visiblement la comédie et n'a pas l'intention de faciliter le travail des policiers chargés de la transférer à bord de leur bateau. Deux clandestins sont réquisitionnés pour la pousser alors que trois fonctionnaires la tirent par les bras. Apres moult efforts elle s'affale sur le pont de la vedette. Le passeur quitte son embarcation en dernier. Palpation de sécurité et il rejoint ses coéquipiers d'infortune à l'avant de la vedette tandis que le kawssa est remorque. La Mhodare remet le cap sur Petite-Terre. Il est14h16. A 15h 19 la vedette est à quai. Mission accomplie. Les passagers sont débarqués tandis qu'ils sont attendus par d`autres fonctionnaires qui les amèneront au centre de rétention où ils seront examinés par un médecin, mais aussi photographiés avec prise d'empreintes digitales pour le fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). COMORES / MAYOTTE : Au quotidien avec la PAFLes clandestins en seront quittes pour être reconduits dans leur pays d'origine, tandis que le passeur lui, sera interrogé et présenté au Parquet qui statuera sur son sort. Pendant que ces formalités administratives sont accomplies, l'équipe de la nautique ramène la Mhodare vers l'abreuvoir... les 500 chevaux ont soif et la vedette doit être prête pour l'équipe de nuit, car la lutte contre l'immigration clandestine se poursuit de jour comme de nuit. La noria incessante de kwassa tentant de toucher terre avec leur lot de miséreux à bord qui ont payé cher leur épouvantable voyage, n'est pas prête de s'arrêter, car le commerce de la misère rapporte gros à quelques-uns tant à Anjouan qu'à Mayotte. C'est sans doute ça le pire... ( A suivre) 
 
Denis Herrmann 
Source : Les Nouvelles de Mayotte n° 1553 du mardi 5 juillet 11
Tags : Comores, Mayotte
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#Posté le jeudi 14 juillet 2011 12:50

Comores / Mayotte : Dialogue des sourds

Comores / Mayotte : Dialogue des sourds
La question anjouanaise était une affaire comoro-comorienne et c'était normal que les parties se parlent directement. Tandis que la question de Mayotte est un conflit territorial entre l'Etat comorien et l'Etat français. La résolution de ce conflit ne dépend pas des mahorais, mais de l'Etat français. Croire que le conflit mahorais sera résolu par un dialogue avec les mahorais est faire preuve d'une grande naïveté.
Lors d'une session des travaux du défunt groupe technique de haut niveau au sein duquel siégeait des déléguait mahorais, une session qui s'est tenue á Mayotte, l'ancien président du conseil Général de Mayotte avait fixé comme préalable à toute discussions avec les îles indépendantes des Comores, la reconnaissance du « choix des mahorais ». Et celle litanie sera toujours à l'ordre du jour dans toutes les discussions entre les trois îles indépendantes et les mahorais. Des positions inconciliables
Le lavage de cerveaux des mahorais durant ces 36 ans de séparation par les français a fait de ces derniers de « comorophobes » qui considèrent comme une insulte si l'on appelle des comoriens. Alors on peut toujours discuter avec les mahorais pour descendre sur terre comme vous dites, mais les grandes décisions sont toujours prises à Paris, comme l'introduction du Visa Balladur, et non à Dzaoudzi.
 
Source : http://comoresdroit.centerblog.net
 
(le titre est de la rédaction wongo)
Tags : Comores
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#Posté le lundi 11 juillet 2011 11:03

COMORES : Le visa Balladur, source de soumission des enfants aux travaux dangereux

COMORES : Le visa Balladur, source de soumission des enfants aux travaux dangereux
Le visa Balladur est considéré comme principale cause du travail de l'enfant dans toutes ses formes. De nombreuses interprétations laissent comprendre que bon nombre des enfants exploités dans les grandes villes des Comores sont des orphelins à l'immigration clandestine d'Anjouan Mayotte. 
Le gouverneur d'Anjouan, Anissi Chamsidine a estimé que le visa Balladur est l'une des principales causes du travail des enfants aux Comores. «Le visa Balladur a fait de sa manche Anjouan—Mayotte le plus grand cimetière du monde avec des milliers de morts dont bon nombre des parents des enfants qu'on retrouve dans les rues de Moroni et de Mutsamudu», a-t-il dit lors de la célébration de la journée  internationale de lutte contre le travail des enfants hier à Mutsamudu.
A défaut de statistiques précises, Chrisian Ntsay,  représentant de l'Organisation Internationale du travail (OIT) basée à Antananarivo, a  exprimé en quelques milliers le nombre des enfants comoriens de 5 à 17 ans qui sont économiquement actifs.
COMORES : Le visa Balladur, source de soumission des enfants aux travaux dangereux
Selon lui, nombreux d'entre eux sont exploités en milieu rural. «A Anjouan, 14% des enfants sont exposés aux travaux dangereux en milieu rural » a-t-il souligné. Le maire de Mutsamudu Ali Saïd Chahalane a annoncé, à cette occasion, que la circulation nocturne des enfants non assistés par leurs parents sera interdite à Anjouan à partir du premier juillet.
Le travail des enfants, rappelons-le, est devenu de plus en plus fréquent dans nos villes, Beaucoup d'enfants, sont dans les rues comme des petits vendeurs, dans les ménages comme des domestiques et dans les villes, victimes de l'exploitation sexuelle et politiques.
 
BEN DHOIHIR C.
Source : Albalad Comores n° 538 du vendredi 24 juin 2011
Tags : Mayotte, Comores, Balladur
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#Posté le vendredi 24 juin 2011 10:20

Modifié le vendredi 24 juin 2011 10:38

L'Evènement : La France et les Comores signent une convention d'aide de 1,1 milliard MGA

L’Evènement : La France et les Comores signent une convention d’aide de 1,1 milliard MGA
Comme le journal Al-watwan, Albalad, Flash Info (Mayotte), Les Nouvelles de Mayotte, Ortc, et tous les blogs comoriens, pour ne pas risquer  d'être taxé de mauvaise foi, le blog wongo se doit, lui aussi de diffuser la bonne nouvelle : « La France et les Comores ont paraphé, vendredi 17 juin 2011, une convention d'aide budgétaire d'un montant (tenez-vous bien) de 1.1 milliard MGA Ariary Malgache »
Après l'accord équilibré signé le 1er avril 2011 entre la France et les Comores, cassant la décision du gouvernement comorien d'exiger une pièce d'identité à toute personne se présentant à ses frontières comme cela se passe partout ailleurs (comme par exemple à Mayotte), tout le monde attendait cette énorme récompense, qui équivaut à 2667 billets aller-simple entre Mayotte et Anjouan. Avec 26405 expulsions l'an dernier, l'armateur du bateau Maria Galanta, Michel Labourdère a dû gagner 9 fois plus.
La corruption
De source bien informée, cette aide budgétaire est conditionnée par le renouvellement tacite de l'accord équilibré et par l'abandon des attaques « fahamiennes (*) » contre la France à propos de Mayotte.
Dans une interview accordée le 05 avril 2011 à HZK-Presse, Fouad Mohadji, le chantre de l'accord équilibré, alors vice-président élu en attente d'investiture, avait déclaré : « Non, on n'a pas mené le combat (refuser d'accueillir les sans-identités : Ndlr) pour rien car il s'agit d'une mesure provisoire et il y a un calendrier qui doit être établi pour favoriser l'arrivée d'une mission pour évoluer sur ce passage unique. Parce qu'avant le visa Balladur, il n'y avait pas ce phénomène Kwassa-Kwassa. Un phénomène qu'on ne doit pas ignorer car on risque de voir la population des Comores et particulièrement d'Anjouan réduite de moitié ou peut être exterminée. »
Avec cette aide budgétaire reconnaissante, l'accord provisoire risque de durer encore longtemps car le nouveau président, Son Excellence IKI a rallié la position de KIKI en déclarant : «qu'aucune solution à l'épineuse question de l'ile comorienne de Mayotte, n'est envisageable, sans l'implication de nos frères Mahorais », ignorant ainsi sa promesse électorale.
M. le vice-président Fouad Mohadji de Mohéli, en parlant de l'extermination de la population d'Anjouan a voulu peut-être montrer que ce drame ne concerne pas la présidence mohélienne.
(*) Me Fahmi : C'est l'ancien ministre comorien des relations extérieures qui n'hésitait pas à dénoncer les agissements barbares de la France à Mayotte
 
Baraka Inzouddine
http://wongo.skyrock.com/
Tags : Comores
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#Posté le samedi 18 juin 2011 12:02

Comores/France : Le pouvoir Sambi a beaucoup lâché sur la question de Mayotte que n'importe quel autre régime

 
Comores/France : Le pouvoir Sambi a beaucoup lâché sur la question de Mayotte que n’importe quel autre régime
Reddition, capitulation, reculade,...la presse nationale ne manque pas de substantifs pour qualifier l'accord signé le 1er avril dernier entre le gouvernement comorien et l'ambassade de France, après une crise diplomatique de deux semaines. L'accord a surpris grand monde, à commencer par le Comité Maoré qui n'exclut pas de poursuivre en justice les signataires du texte pour « haute trahison ». Je ne fais pas partie de ceux qui sont médusés par ce revirement spectaculaire du régime en place tant il est coutumier du fait. L'on se rappelle que le gouvernement nous avait déjà joué cette triste comédie avant de se raviser sept jours plus tard pour « raison d'Etat », selon le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Ahmed Ben Said Jaffar.
En réalité, le pouvoir Sambi a beaucoup lâché sur la question de Mayotte que n'importe quel autre régime. N'en déplaise à ceux qui prennent les discours enflammés et autres envolées lyriques du président Sambi pour un certificat de bon avocat de la cause comorienne. Le Comité Maoré avait déjà mordu à l'hameçon. Après une allocution du même Sambi à l'Onu, on a vu les leaders de cette organisation se répandre en adjectifs flagorneurs sur le président. Aujourd'hui, ils le vouent aux gémonies.
En mars 2010, pendant que la France organisait son référendum de départementalisation, le pouvoir, au lieu de mobiliser les énergies locales et l'attention de la communauté internationale sur le sujet, a choisi le même mois pour tenir un référendum constitutionnel dont l'objectif premier n'était autre que de prolonger son bail à Beit-salam. Comprenez : sa survie au pouvoir vaut plus que Mayotte.
Le même ministre Fahmi Said Ibrahim que le Comité Maoré porte actuellement aux nus est celui qui a signé en octobre 2010 les accords de défense avec son homologue français Hervé Morin, tout sourire. Serait-il entrain de se racheter comme le disent certains ? Nous devons nous garder d'être le dindon de la farce gouvernementale et des sautes d'humeur de ses ministres. Au lieu de se contenter de ces à-coups, le Comité Maoré devrait normalement exiger du gouvernement une feuille de route précise sur la question de Mayotte.
Un ancien ministre (il est vrai, membre de l'opposition) m'a rappelé récemment que le seul sommet auquel le président Sambi n'a pas daigné participer durant tout son mandat est celui de l'Union Africaine, la veille du référendum de Mayotte.
Finalement, l'accord du 1er avril, loin d'être un poisson...d'avril, est une suite logique des renoncements du régime sur la question. Il ne devrait pas étonner plus d'un.

Source : inoussa.centerblog & le post
Tags : Comores
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#Posté le samedi 09 avril 2011 02:38

Modifié le samedi 09 avril 2011 03:41

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