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Mayotte : les agents de l'ARS réclament les mêmes droits que leurs homologues réunionnais

Mayotte : les agents de l’ARS réclament les mêmes droits que leurs homologues réunionnais
Déjà dix jours de grève. Les agents mahorais de l'agence de santé de l'océan Indien (ARS-OI) ne veulent pas reprendre le travail tant qu'ils n'obtiendront pas un traitement égalitaire avec leurs homologues réunionnais. Environ 80 grévistes (sur 120 personnels) occupent les locaux et restent déterminés.
Organisme d'État en charge de toutes les questions déconcentrées de santé, l'ARS-OI, dont le siège principal est à Saint-Denis, chapote à la fois la Réunion et Mayotte. Pourtant, les salaires diffèrent d'un département à l'autre. À travail ou mission égale, les agents mahorais ont des salaires plus faibles. Et les statuts sont aussi à leur désavantage. Quand les agents réunionnais sont recrutés avec un statut de fonctionnaires d'État ou de contractuels, bénéficiant d'une indexation et de congés bonifiés, leurs homologues mahorais ne bénéficient que d'un statut de fonctionnaires transitoires. “On hérite d'une situation qui fait partie du changement de statut de Mayotte, explique Chantal de Singly, directrice de l'ARS-OI. Il est prévu qu'ils sortent de ce statut au plus tard en 2015. Pour nous, ce n'est pas une situation simple mais elle n'est pas de notre ressort, elle se décide au niveau national et concerne également d'autres corps.”
La venue mercredi du directeur adjoint de l'ARS à Mayotte n'a pas réussi à apaiser les esprits. Depuis plusieurs mois, des négociations ont été engagées au niveau national sur cette question mais les propositions acceptées par Paris restent insuffisantes aux yeux des grévistes. La direction de l'ARS leur propose de compenser les écarts de rémunération par des primes (plafonnées) et des bons d'achats. “On ne peut pas faire plus”, insiste Chantal de Singly, avant de conclure : “Le chemin de la sortie semble compliqué à trouver”.
Ce mouvement social perturbe fortement l'activité de l'ARS. La veille sanitaire reste assurée mais le programme de distribution de moustiquaires à toute la population qui devait être lancé il y a quelques jours a dû être repoussé

M.P
source(sans la photo) : http://www.clicanoo.re/
Tags : comores, mayotte
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#Posté le samedi 18 février 2012 09:08

COMORES : Le Président de la République s'est entretenu avec une délégation du parti politique Mwashiwa.

Le Président de la République SE Dr IKILILOU Dhoinine a reçu au Palais de Beit-Salam, une délégation du parti Mwashiwa, venue pour la première fois lui présenter ses félicitations suite à son élection à la magistrature suprême des Comores.
 
La délégation conduite par le Président national du parti, était composée entre autres de la Secrétaire Générale, d'un représentant des ulémas, des notables, et des représentants des fédérations et des villes françaises.
 
Dans son intervention, M. Soilihi, porte-parole de la délégation, a souhaité bonne chance au Président dans l'accomplissement de la lourde mission que la population comorienne lui a confiée en réaffirmant l'alignement de son parti derrière le Chef de l'Etat.
 
Il a abordé successivement la question de la vie quotidienne dans le pays. Tout en félicitant le Chef de l'Etat pour la régularité du paiement des salaires des agents de l'Etat, il a déploré la hausse des prix, notamment ceux des denrées alimentaires. Il a enfin souhaité d'une part que le rythme des réformes soit accéléré et, d'autre part, que le pays soit plus dynamique sur la question de Mayotte.
 
Dans sa réponse, le Président de la République a souligné que le passage des différents partis politiques au Palais de Beit-Salam, témoigne de leur confiance dans l'action du gouvernement. Il s'est dit satisfait de voir enfin le parti Mwashiwa venir apporter sa contribution pour l'édification de la Nation.
 
Sur la situation économique et social du pays Dr IKILILOU Dhoinine a pris un exemple sur le commerce des denrées alimentaires pour dire qu'il n'arrive pas à s'expliquer pourquoi le kilogramme de thon qui est pêché aux Comores, coûte jisqu'à 3000 FC, pendant que le kilogramme d'ailes de poulet qui vient du Brésil coûte trois fois moins, c'est-à-dire 1000 FC. « Il y a lieu de se poser des questions ».
 
Concernant sa gouvernance, le Chef de l'Etat a déclaré en direction de ceux qui trouvent qu'il est lent dans la prise des décisions, que la précipitation n'a jamais bonne accompagnatrice : « Le monde ne s'est pas construit en un jour. Je vais à mon rythme pour bien faire les choses dans la durée et pour qu'elles puissent se poursuivre bien après mon passage à la magistrature suprême de ce pays ».
Il a rappelé que lors de sa campagne électorale, il a promis un Commissariat à la Diaspora. « Aujourd'hui tout est prêt et aussitôt que le local qui doit l'abriter sera disponible, il sera ouvert » a-t-il fait savoir.
 
Concernant le problème de l'ile comorienne de Mayotte, le Chef de l'Etat a déclaré que l'appartenance de cette ile à l'ensemble comorien, ne souffre d'aucune contestation internationale : « il n'y a que l'unilatéralisme de la France sur cette question qui prétend la remettre en cause mais nous continuerons à revendiquer cette partie de notre territoire partout où nous serons et aussi longtemps que la France l'occupera illégalement, au mépris des différentes résolutions des Nations Unies » a conclu le Président de la République.
 
Source : Beit Salam
Tags : comores, mayotte
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#Posté le mercredi 15 février 2012 06:23

Comores : Mayotte devant la Commission européenne en juin

Comores : Mayotte devant la Commission européenne en juin
La Commission européenne se prononcera sur "la dimension juridique du changement de statut de Mayotte", lors de sa session les 28 et 29 juin prochains.
 
La gestion de l'environnement sur l'île pourrait poser un problème avec l'assainissement des eaux usées qui avance vite mais n'est pas encore terminé et la gestion des déchets qui reste archaïque. Les poubelles fumantes, à ciel ouvert, doivent fermer en urgence et la décharge de Hamaha devait déménager à Dzoumogné avant l'ouverture du Jumbo Score... 

Source(sans la photo) : Flash Info n°2931 du Mardi 7 février 2012


Commentaire Wongo
 
En ajoutant le  droit international, et les résolutions de l'ONU, l' "Européisation" de Mayotte s'avère impossible sauf si Claude Guéant prône la supériorité de sa civilisation sur  la civilisation des Comores pour légitimer la violation du droit international.

Tags : comores, mayotte, europe
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#Posté le mardi 07 février 2012 15:07

COMORES : MAYOTTE (avec 98% des musulmans) DANS LA CIVILISATION GUEANT

COMORES :  MAYOTTE (avec 98% des musulmans) DANS LA CIVILISATION GUEANT

Et elle vaut quoi la civilisation UMP ? La question est posée par  le jury civilisationnel du  blog  lesactualitesdudroit. 
Pour répondre à cette question, le jury civilisationnel prend pour 1er exemple, le cas de la question de l'île comorienne de Mayotte :
" Civilisations, cultures, valeurs... Ca pataugeait sec hier chez les clowns tristes de l'UMP. Mesurer les civilisations... Si cela veut dire « procéder à l'analyse comparative du respect des principes du droit », on peut tenter. Aussi, le jury civilisationnel civilisationnel du  blog, n'écoutant que son devoir, a décidé de juger la civilisation UMP.

En droit international, c'est pas fameux. La France reste puissance occupante à Mayotte, violant les bases du droit international, et maintes résolutions de l'ONU. Cette île est de souveraineté comorienne, mais bafouant l'histoire des peuples, la France y impose l'ordre par la force armée, spoliant les richesses et rejetant à la mer les enfants comoriens qui viennent voir leurs familles à Mayotte.  (Lire la suite ici : lesactualitesdudroit.20minutes)."
Le 12 novembre 1975, l'A.G des Nations Unies, sur recommandation du Conseil de Sécurité  (Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975  votée à l'unanimité (14 voix sur 15) la France n'ayant pas participé au vote), a admis les Comores à l'Organisation des Nations Unies dans sa résolution A/RES/3385(XXX) qui réaffirme l'intégrité territoriale des Comores, composées des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mohéli et de Mayotte.
 
Le 21 octobre 1976, la communauté internationale adopte l'importante (résolution gade-fou : A/RES/31/4) qui rejette toute forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés en territoire comorien de Mayotte par la France pour rendre hallal l'occupation d'une partie des Comores. Cette résolution rejette donc la départementalisation de Mayotte. 

Dans ces conditions la civilisation UMP (initiateur de la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte) est  inférieure aux " civilisations qui défendent l'humanité " et à "celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité"

Mayotte (avec 98% des musulmans) se trouve dans quelle civilisation? Civilisation musulmane ou Guéant?
EQUIPE WONGO




 
Tags : comores, mayotte, france, civilisation
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#Posté le lundi 06 février 2012 08:38

Modifié le mardi 07 février 2012 11:47

COMORES / MAYOTTE : Portrait d'un mineur isolé. (La déchirure)

Nous vous proposons le témoignage très émouvant d'un enfant isolé, publié dans l'hebdomadaire Mayotte HEBDO, n°553 du vendredi 3 février 2012 sous le titre « Portrait d'un mineur isolé ». Cet enfant de père mahorais et de mère grand comorienne est obligé de faire les rues (pour survivre) depuis que sa mère a été expulsée illégalement de Mayotte dans un silence scandaleux des autorités comoriennes signataires de l'accord équilibré de l'Ambassade de France à Moroni. Lisez plutôt :
 
Emouvant !

COMORES / MAYOTTE : Portrait d'un mineur isolé. (La déchirure)

" Pourquoi j'irai à l'école ?"
 
Le nombre d'enfants livrés à eux-mêmes sur cette île augmente chaque année d'une façon exponentielle. Certains en comptent 3.000, d'autres 6.000, voire même 8.000. Une certitude : ces chiffres sont beaucoup trop élevés pour un département français, la nation des droits de l'homme. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils dans la rue ? Ali*, un petit garçon de 12 ans habitué à trainer aux alentours des magasins d'alimentation et des restaurants de la capitale se livre 
Il n'est pas plus grand que trois pommes. Son visage, ses pieds et ses mains crasseux portent les stigmates d'un entant abandonné, livré à lui-même. Sa démarche est frêle et ses vêtements sont sales et déchirés à plusieurs endroits. Plus impressionnant, du haut de ses 12 ans, Ali n'est pas du tout le genre de petit garçon à garder sa langue dans la poche, il se livre sur un ton plus qu'exaspéré : " Ça va ! Nous demandons 20 centimes. .. Ça ne coûte rien à celui qui le donne... 20 centime", lâche-t-il le regard hébété.
 
 " Mon père un mahorais travaille à la mairie" 
 
Puis il rajoute : "si quelqu'un ne veut pas donner, qu'il ne donne pas. Mais qu'il ne me chasse pas car je ne mendie pas chez lui mais sur la voie publique". Accompagné de Saïd, un outre petit garçon de 2 ans son cadet, tous les jours, les deux compagnons arpentent les rues de Mamoudzou. Un seul objectif les anime selon eux : quémander 20 centimes pour acheter de quoi manger.
 "Je n'ai jamais rien volé à personne. Si  je ramasse un portable par terre, ok, je le prends", jette-t-il un léger sourire aux lèvres. Innocence de l'enfance ou mécanisme de défense ? Cette déclaration en dit long sur la situation dans laquelle est plongé ce petit garçon... 
Puis le masque tombe, Ali se livre pleinement, mais il choisit de le faire le dos tourné. 
 
Son histoire a un air de déjà vu : " je vis chez ma grande s½ur : Ma mère originaire de la Grande Comore a été embarquée par la police avec ma petite s½ur : Ça s'est passé quand j'étais à l'école". Depuis, le petit garçon a quitté son collège de Kawéni et passe désormais ses journées dans les rues de Mamoudzou. "Pourquoi j'irai à l'école ? Quand je rentre chez ma s½ur, à midi, elle ne cuisine que du ubu (riz noyé dans de l'eau) et le soir, c'est toujours du riz et des mabawas". La demi-s½ur  d'Ali tient une petite épicerie dans le village de Kawéni et élève seule deux enfants en bas âge en plus du petit garçon. Sans surveillance, le petit garçon  part donc se débrouiller seul. "Avec l'argent que me donnent les gens, je peux m'acheter des sandwichs ou des beignets et du sirops... C'est toujours mieux que ce que j'ai à la maison. C'est aussi grâce à cet argent que je peux m'acheter des vêtements aux fripes, au marché de Mamoudzou. Ce n'est pas cher. Avec 2, 3 euros les marchands me vendent des tee-shirts ou des caleçons".  
L'ultime alternative qui reste à ce petit pour quitter la rue demeure son père, un Mahorais : "Il travaille comme éboueur à la mairie. Sa femme mahoraise vit à Majicavo. Quand il me voit, il ne fait que crier alors je m'enfuis... Parfois je me rends chez ma grand- mère, elle me donne de quoi manger, mais elle veut que je reste à son école coranique. . . Moi je préfère la rue". 
Insouciance de la jeunesse, manque d'encadrement, besoin de vivre à la hauteur des autres enfants, Ali choisit donc la rue avec ses aléas. "Certains se fâchent quand on insiste pour avoir de l'argent, mais d'autres comprennent. Les M'zungus nous donnent à manger et les Mahorais nous donne 1 euro en général".
Sortir de la rue... le petit garçon l'espère parfois. "A ce qu'il parait, ma mère aurait téléphoné à une copine. Elle lui a demandé de venir me chercher et me déposer à la gendarmerie pour que celle-ci m'envoie la rejoindre aux Comores, mais j'attends toujours la copine..."Quand au retour potentiel de la mère, l'enfant y croit forcement : “ça va faire deux ans depuis qu'elle est partie. Je suis sûr qu'elle va revenir et cette fois je resterai toujours auprès d'elle. Et jamais plus elle ne sera renvoyée par la police, car cette fois elle ne quittera plus la maison", défie le petit bonhomme. 
 
Denise Harouna
Source: Mayotte HEBDO n°553 du vendredi 3 février 2012
Tags : mayotte
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#Posté le samedi 04 février 2012 04:41

Mayotte / Bilan sécuritaire : délinquance en forte hausse

Selon les chiffres que s'est procuré Albalad, la délinquance est en forte hausse en zone police et augmente aussi en zone gendarmerie. Contrairement à la présentation, au début de semaine, des chiffres nationaux sur l'évolution de la délinquance par Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, Mayotte est particulièrement victime de ce phénomène


La préfecture de Mayotte n'a pas encore révélé les chiffres. Mais le bilan 2011 en matière de sécurité sur notre territoire sera très mauvais. En zone police, c'est-à-dire dans l'agglomération de Mamoudzou, le nombre de faits de délinquance aurait augmenté l'an dernier de 40% à 50% par rapport à l'année précédente. La hausse serait plus limitée en zone gendarmerie qui couvre le reste de Grande-Terre -y compris Koungou- et Petite-Terre : les chiffres y grimperaient néanmoins d'environ 10%.
 
L'explosion du sentiment d'insécurité

Cette augmentation de la délinquance concerne essentiellement les cambriolages et les vols de plus en plus souvent avec violence. Les faits les plus difficiles, en particulier les agressions sexuelles et les viols, seraient, eux, relativement stables contrairement au ressenti de la population : quelques affaires largement relayées dans la presse ont probablement contribué à ce sentiment biaisé. Car tout aussi grave que l'augmentation de la délinquance, c'est l'augmentation « subjective » de l'insécurité -le fameux « sentiment d'insécurité »- qui est préoccupant. Aujourd'hui, à Mayotte, tout le monde est sensible à la question de la sécurité des biens mais aussi des personnes et chaque fait divers ne fait que renforcer un sentiment de malaise.
D'autant que les faits se sont banalisés. Nous sommes passés d'un braquage isolé à une installation des braquages dans le paysage comme une « normalité du quotidien ». Et alors que nous annonçons depuis quelque temps dans nos colonnes des braquages avec séquestration, ils semblent qu'à leur tour, ils finissent par perdre leur caractère exceptionnel. Les faits sont donc beaucoup plus nombreux. Et ils deviennent de plus en plus graves.
 
Violence désinhibée

Les raisons à ces augmentations massives sont nombreuses. D'abord, il est évident que les victimes portent plainte beaucoup plus facilement que par le passé. Les chiffres de la délinquance se rapprochent donc de plus en plus de la réalité. Mais il y a aussi des phénomènes nouveaux. Et voilà que l'on reparle des conséquences du mouvement contre la vie chère. En marge de la grève, des flambées de violences avaient secoué certains quartiers. « Quand on soulève un nuage, la poussière retombe mais ça laisse des traces », confie un fin connaisseur de la société mahoraise. « Aujourd'hui, on peut dire que 95% de ce qui avait été observé pendant la crise sociale est retombé, poursuit-il, Mais, il est évident que ça a désinhibé un certain nombre de comportements. La violence éclate plus facilement, le rapport aux forces de l'ordre s'est installé dans la défiance. Ce qui était latent a été révélé par les événements de septembre et octobre dernier ».
 
Une présence accrue

Des réponses existent et les autorités ne regardent pas les bras ballants la situation se détériorer. « Plus que jamais, nous avons pris acte de l'attente de la population, explique le colonel de gendarmerie Thomas Bourgerie. On a rééquilibré notre présence sur le terrain. Nous avons une présence accrue, c'est-à-dire plus nombreuse et permanente. Nous avons par exemple organisé une présence sur le terrain la nuit, avec pour les derniers mois de l'année 2011 des résultats positifs dans la limitation de l'augmentation des faits ». Le nombre d'interpellation est également en hausse notable. Mais la préfecture devra jouer finement en communiquant les chiffres officiels. Si les faits constatés seraient en forte augmentation, le nombre d'affaires résolues augmenterait lui aussi mais moins rapidement : le taux d'élucidation devrait donc mécaniquement baisser, accentuant le sentiment d'impunité dont jouiraient les malfaiteurs.
A côté du dispositif policier, la réponse judicaire est souvent pointée du doigt faute de structures de suivi suffisantes qui permettraient une réelle réinsertion des jeunes à la dérive. Elle « s'étoffe » pourtant, elle-aussi.
 
A peine nés, déjà exclus

La population a acquis le réflexe de faire porter sur l'immigration illégale les causes de la flambée actuelle de délinquance. En réalité, la situation est plus complexe. Les étrangers en situation irrégulière commettent proportionnellement moins de délits que ceux en situation régulière sur le territoire. Néanmoins, les délinquants sont souvent jeunes et liés à des parents étrangers.
S'il n'est pas question de stigmatiser une partie de la population, il est évident que la différence de niveau de vie entre les classes moyennes et aisées et des jeunes totalement démunis ne cesse de se creuser, créant un appel d'air à toutes les formes de criminalité. Et cette délinquance mobilisant les forces de l'ordre, c'est autant de temps et d'énergie en moins pour les reconduites à la frontière et la traque des filières constituées.
 
Le chantier de la prévention

Dans ce contexte, où en est la prévention ? Les forces de l'ordre multiplient la communication sur la manière d'éviter par exemple les cambriolages : avec environ 1 vol sur 5 qui concernent des affaires laissés sur des varangues, peut-être que nous avons tous un rôle à jouer pour déjouer certains actes délictueux. L'opération « sécurité vacances » est systématiquement reconduite : lors d'un départ en vacances, nous sommes tous invités à prévenir les forces de l'ordre pour qu'ils exercent une surveillance accrue des domiciles libres de leurs occupants. Mais au-delà de telles opérations, avec les chiffres actuels, c'est l'ensemble de la société mahoraise qui doit aujourd'hui se mobiliser pour relever le défi. Les politiques restent trop souvent silencieux sur la question. En outre, on constate que la délinquance a augmenté presque proportionnellement à la diminution des crédits attribués aux associations de jeunes, sportives et culturelles.
 
2012 : les augures sont mauvaises

Si les chiffres 2011 seront mauvais, l'année 2012 devrait être tout aussi catastrophique. Rien n'indique en effet un retournement de tendance, le début du mois de janvier est d'ailleurs éloquent. Les faits divers relatés par la presse depuis le 1er janvier sont là pour en témoigner. Mayotte ne doit pas avoir peur de ces jeunes. Mais le fait est là : avec 50% de la population qui est mineure et une telle frustration par rapport à la société de consommation de la part de ceux qui n'ont presque rien, l'optimisme n'est pas encore à l'ordre du jour.
 
Source : albaladmayotte
Tags : mayotte
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#Posté le jeudi 19 janvier 2012 19:32

Modifié le vendredi 20 janvier 2012 10:15

European Court of Human Rights News - MAYOTTE

European Court of Human Rights News - MAYOTTE
European Court of Human Rights News - MAYOTTE
Ces images qui ne dérangent pas les consciences des pseudo-défenseurs de la constitution comorienne.

Are the conditions in the immigration detention center in Mayotte in violation of article 3 of the Convention ?

Mayotte (Maore) is one of the 4 main islands of theComoros. Mayotte is still administrated by France despite several UN General Assembly resolutions calling since 1976 for “France withdrawal” (A/RES/31/4, A/RES/37/65,A/RES/49/18). On January 18th 1995, the French police started requiring all citizens of the other islands of the Comoros to obtain a visa to visit Mayotte. The same year, a clandestine facility is opened in Pamandzi to detain migrants awaiting deportation.
 
On January 19th 2004, article 1 of the executive order DOMA0300056A“legalized” the clandestine facility as the immigration detention center of Pamandzi (Centre de Retention Administratif). Today, the conditions of detention in this center are still by exception not regulated by the French code of migration and asylum.
 
On April 14th 2008, the French National Commission of the Ethic of Security (CNDS) released a report on his visit of the center (2007-135, 2007-136). It found 3 large immigration cells, 4 showers, 6 restrooms and a police custody cell. The chief of the center admitted to detain up to 220 migrants including children despite an “unofficial maximum capacity” of 60. Migrants were locked into cells and forced to sit, eat and sleep on the floor due to the absence of furniture. There was no access to health care and to legal assistance. On November 20th 2008, the Commissioner for Human Rights Hammarberg “urged that the living conditions of foreigners held in Mayotte be improved immediately” (CommDH(2008)34 VII-11).
 
On December 17th 2008, Amnesty International stated in a press release that the “conditions in the center amount to inhuman and degrading treatment“. It published a video of the center taken on October 22nd 2008 (see video below). At that date, 41 children and 161 adults were detained in the center.
 

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On July 26th 2010, the French OPCAT NPM (Controleur des lieux de privation de liberte) published his report on its visit of May 2009. It described the 3 immigration cells : one of 60m2 for men , a second of 77m2 for women and children (including babies) and a third of 35m2 as a waiting cell for everyone. The cells were overcrowded, unfurnished, dirty and fetid. The showers had no hot water. The lunch and dinner consisted of a plate of rice with meat. There was no yard for outdoor exercise and access to public phone was restricted. The detention in this center could last up to 5 days. The French NPM concluded that the conditions of detention were “appalling“. On April 2011, the documentary “Controversy islands” [video] of Australian TV SBS highlighted the situation of migrants detained in Mayotte. In November 2011, Mr. Delage, a police union leader found the conditions in the center “inhumane“.
The conditions in the center are in violation with CPT standards (CPT/Inf/E (2002) 1) that states that the immigration detention center should “provide accommodation which is adequately-furnished, clean and in a good state of repair, and which offers sufficient living space for the numbers involved“. (..) “As regards regime activities, they should include outdoor exercise(..)” (p54).
On April 5th 2011, the 1st section of the ECHR ruled in judgment Rahimi v. Greece (8687/08) that the conditions of detention in the immigration center of Pagani were “so serious they violated the very meaning of human dignity“. The 7 Judges  added that these conditions “irrespective of the length of the detention” of the applicant, amounted to “degrading treatment in breach of article 3“. The conditions in the center of Pamandzi, similar to the ones of Pagani (see video below) amount also to a violation of article 3 of the Convention.
Since April 2009, the publicly funded Christian organization CIMADE is granted permanent access to the center of Pamandzi to provide legal assistance. More than 30,000 migrants have been detained since then. But according to Ms. Ballestrero (CIMADE Mayotte chapter), her organization didn't advise any detained migrants to obtain compensation for the violation of article 3 of the Convention.

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SOURCE (sans la photo) : http://echrnews.wordpress.com/tag/mayotte/
Tags : comores, mayotte
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#Posté le dimanche 11 décembre 2011 02:24

Modifié le dimanche 11 décembre 2011 15:17

MAYOTTE : Menace de grève du personnel navigant du STM

MAYOTTE : Menace de grève du personnel navigant du STM
La menace de faire grève serait-elle devenue une nouvelle forme chantage pour monnayer des avantages professionnels ? Après l'intersyndicale contre la vie chère, les salariés d'EDM et de l'ex-RFO, c'est au tour des agents du Service des transports maritimes (STM) du Conseil général de déposer un préavis en début de semaine. Si le mouvement ne concernerait qu'une centaine de personnes sur les 306 agents que compte le service (!), il pourrait, à compter de ce lundi 5 décembre, paralyser la circulation entre la Petite et la Grande Terre.
Le personnel navigant du Service des transports maritimes (STM) pourrait se mettre en grève à compter du 5 décembre. C'est Force ouvrière qui lance l'appel et a déposé un préavis auprès du président du conseil général ce lundi.
L'année dernière, à la même période, la quasi-totalité des agents du STM lançaient un mouvement similaire sous les couleurs de la CGT-Ma. Le bras de fer avait duré plus d'une semaine, avec la mise en place d'un service minimum chaotique qui avait fortement pénalisé les usagers des barges et amphidromes. A l'époque, c'était Ahamed Attoumani Douchina qui était aux commandes du conseil général et avait dû mener d'âpres négociations avec les représentants syndicaux, pour finalement aboutir à la signature d'un protocole d'accord de fin de conflit après un mois de discussions.
 
Ce nouveau préavis de grève met à jour deux revendications inhérentes au service : l'intégration du personnel navigant dans le corps et cadres d'emplois des métiers de la mer et le paiement des heures supplémentaires effectuées par le personnel. Mais le document mentionne également l'affiliation de tout le personnel dans l'ENIM (Etablissement national des invalides marins) - régime de sécurité sociale propre aux personnels de la marine marchande - et l'attribution d'une indemnité exceptionnelle pour sujétions liées à l'embarquement.
 
Les représentants syndicaux du personnel navigant du STM, accompagnés d'Hamidou Madi M'colo, ont rencontré mardi après-midi le président du conseil général Daniel Zaïdani, le 1er vice-président Ibrahim Aboubacar et le directeur général des services André Dorso. Paradoxalement, le conseiller général en charge des transports, Saïd Omar Oili, était aux abonnés absents et les élus ne se sont pas encore exprimés sur la suite qu'ils donneront aux requêtes des agents.
Les discussions ont duré près de trois heures, durant lesquelles les syndicalistes ont exposé leurs revendications. Selon Sélémane, représentant FO au STM : "les discussions nous ont permis d'argumenter sur nos revendications et de discuter avec les élus. Nous avons convenu d'une autre rencontre vendredi et je suis plutôt optimiste".
Ainsi, la grève qui devrait, selon le préavis déposé en début de semaine, débuter lundi 5 décembre et pourrait paralyser les barges et amphidromes, pourrait être évitée.
 
Marion Châteauneuf
Source (sans la photo) : mayottehebdo

Tags : mayotte
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#Posté le samedi 03 décembre 2011 03:45

Modifié le samedi 03 décembre 2011 04:05

Mayotte et la parabole du yaourt

Mayotte et la parabole du yaourt
Par Benoît Hopquin (Service grands reporters)
 
Dans la plus grande indifférence de la métropole, des troubles sociaux secouent l'archipel de Mayotte depuis six semaines : manifestations, barrages routiers, violences contre les personnes, pillage de magasins. La protestation a fait un mort.
Dans la même indifférence, le 31 mars, Mayotte devenait le 101e département français. Cette sacralisation au sein de la République fut en revanche accueillie avec enthousiasme sur place. Lors d'un référendum, en 2009, les 200 000 habitants de cette collectivité de l'océan Indien avaient approuvé à 95,2 % ce statut, aboutissement d'une revendication avancée dès 1958. Nicolas Sarkozy avait mis du baume au coeur des Mahorais, le 18 janvier 2010, en proclamant : "Mayotte, c'est la France."
Comment est-on passé si vite de la liesse à la colère ? Comme ce fut le cas en Guyane, aux Antilles puis à La Réunion en 2009, la "révolte des mabawas" - en langue shimaoré, la "révolte des ailes de poulet", un aliment très prisé des Mahorais - est d'abord née en septembre pour protester contre la vie chère. Ici, les prix sont en moyenne 30 % plus élevés qu'en métropole. Quatre yaourts valent, par exemple, 4 à 5 euros. Or le smic local est fixé à 85 % du smic national, soit 1 000 euros par mois, encore que ce chiffre ne signifie pas grand-chose dans une économie largement informelle.
Des négociations entre syndicats et professionnels du commerce, avec la médiation de l'Etat et du conseil général, ont permis de baisser les prix de neuf produits de première nécessité. Mais le malaise est plus profond.
Jusqu'alors, les Mahorais se comparaient à leurs voisins comoriens. Les autres îles de l'archipel sont devenues indépendantes en 1975. L'écart de produit national brut (PNB) par habitant est aujourd'hui de 1 à 9 en faveur de Mayotte.
Devenue département, Mayotte guigne aujourd'hui vers une autre voisine, La Réunion. La "vieille colonie", devenue département en 1946, en même temps que la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique, se rapproche aujourd'hui du niveau de vie métropolitain. Elle a bénéficié notamment de transferts massifs de subsides par Paris, à partir des années 1970, qui ont contribué à éteindre sous une pluie financière le feu indépendantiste.
Mayotte sait qu'elle ne bénéficiera pas d'une pareille manne d'un Etat qui se bat aujourd'hui avec ses déficits. Espérant devenir éligible aux subventions européennes des régions ultrapériphériques en 2014, elle devra également faire avec une Union désargentée.
Selon le projet de départementalisation, les Mahorais devront avancer par étapes pendant vingt-cinq ans avant de parvenir à une citoyenneté pleine et entière, assortie de tous les droits et devoirs. Le revenu de solidarité active (RSA) qui commencera à être versé en 2012 ne devrait par exemple être, dans un premier temps, que de 25 % du montant national, soit 120 euros par mois... Même hausse progressive pour les allocations familiales ou pour le smic, qui a pourtant déjà doublé depuis 2003.
Vingt-cinq ans, c'est une frontière bien lointaine pour une population dont la moitié a moins de 20 ans. En visite sur place, en juillet 2009, François Fillon avait déjà senti poindre "l'impatience" des habitants. D'autant que les Mahorais, musulmans à 90 %, ont déjà consenti à des concessions culturelles importantes, comme le renoncement à certains droits coutumiers, à la polygamie ou au recours aux cadis, les juges religieux, dans l'espoir de devenir des citoyens à part entière de la République laïque.
Les hommes politiques locaux, de droite comme de gauche, ont beaucoup promis également, trop, usant volontiers d'un double discours, l'un en français, modéré, l'autre en shimaoré où ils vantaient ce département où couleraient le lait et le miel. Leur clientélisme ferait rougir un élu des Bouches-du-Rhône ou des Hauts-de-Seine. La moitié de la population active a un emploi de la fonction publique, souvent des fonctions d'employé territorial attribuées par le conseil général ou les mairies. Dix des dix-sept communes ont été placées sous tutelle de l'Etat, comme le conseil général.
Les élus sont aujourd'hui dépassés par la déception qu'ils ont contribué à alimenter et tentent de la récupérer. Ils jouent dangereusement du ressentiment contre les Blancs, accusés de capter la richesse, ou du mépris pour les clandestins, à l'autre bout de l'échelle sociale.
Vertement tancé par les manifestants, le nouveau et jeune président du conseil général, Daniel Zaïdani, souhaite que le RSA soit fixé dès 2012 à 50 % du niveau national, une demande somme toute raisonnable. Mais son institution, dont l'endettement avoisine déjà 65 millions d'euros, n'a pas le premier centime pour payer. Les négociations, qui ont débuté le 2 novembre, avec un émissaire du gouvernement, Denis Robin, ancien préfet de Mayotte, vont donc largement tourner autour des moyens financiers supplémentaires que Paris pourra accorder. Va donc s'accroître la dépendance financière envers la métropole.
A Mayotte apparaît ainsi l'absence d'un modèle économique clair, venu de l'Etat ou des élus locaux. La croissance est nourrie d'une consommation entretenue artificiellement, d'importations massives depuis la métropole, et donc d'une sujétion humiliante. M. Fillon l'expliquait le 11 juillet 2009 : "Le yaourt qui viendra de Normandie, il sera toujours plus cher à Mayotte qu'en Normandie. Et cette question-là ne sera pas résolue autrement que par le développement de productions locales." Cette parabole du yaourt vaut partout dans les DOM
 
Source : lemonde.fr


Tags : mayotte
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#Posté le vendredi 04 novembre 2011 16:28

Modifié le dimanche 06 novembre 2011 03:19

MAYOTTE détient aussi le record du plus bas budget de l'Etat.

MAYOTTE détient aussi le record du plus bas budget de l'Etat.

Alors que Mayotte est enlisée dans une crise sociale sans précédent depuis plus d'un mois en raison du coût de la vie, Victorin Lurel, vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale chargé des outre-mer, souligne dans un communiqué que ce département "est tout simplement le moins aidé budgétairement par le gouvernement".
Et le député de poursuivre : "Selon le document de politique transversale outre-mer annexé au projet de loi de finances pour 2012, qui analyse l'ensemble de l'effort financier du gouvernement en faveur des outre-mer, la dépense budgétaire annuelle totale de l'Etat par Mahorais s'élève en effet à 3 613 ¤. Or, dans les quatre autres départements d'outre-mer, cette dépense est en moyenne de 5 613 ¤ par habitant (5 403 ¤ en Guadeloupe, 6 425 ¤ en Guyane, 5 570 ¤ en Martinique et 5 056 ¤ à La Réunion) et atteint jusqu'à 12 684¤ par habitant à Saint-Pierre et Miquelon.
Ce choix budgétaire est d'autant plus critiquable que c'est bien à Mayotte que le PIB par habitant est le plus faible de tous les outre-mers (5 200 ¤ par habitant) et que la situation sociale est une des plus détériorées, comme le démontre la crise actuelle.
Victorin Lurel appelle donc le gouvernement à renforcer significativement son effort budgétaire en faveur de Mayotte, dont la récente accession au statut de département impose un rattrapage significatif. Des moyens immédiats peuvent, d'ailleurs, être trouvés sur les crédits mêmes de la mission outre-mer, par exemple sur les 3 millions d'euros dévolus aux trois commissaires au développement endogène dont le traitement mensuel est de 15 000¤, selon le rapporteur spécial de la commission des finances de l'Assemblée nationale pour la mission outre-mer, soit chaque mois ce que dépense à peu près annuellement l'Etat pour cinq Mahorais".
 
source : politiques-publiques.com
(titre original Budget de l'Etat : Mayotte pénalisé)





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#Posté le samedi 05 novembre 2011 13:24

Modifié le samedi 05 novembre 2011 15:43

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