
La montagne a accouché d'une souris. Ceux qui pensaient que l'escalade diplomatique entre Moroni et Paris allait permettre d'aboutir, sinon à la suspension du visa Balladur, du moins à un assouplissement immédiat des procédures de sa délivrance en sont aujourd'hui pour leurs frais. Le gouvernement vient tout simplement de planter un coup de poignard dans le dos du ministre Fahmi Said Ibrahim, qui ne s'était pas économisé en vue d'obtenir de la France des concessions substantielles sur la question de Mayotte. Rien de tel.
A deux reprises, le pouvoir a tenté de l'écarter du dossier pour vider rapidement cette crise avec "notre premier partenaire économique". Lorsque le chef de l'Etat a reçu l'ambassadeur de France pour amorcer des négociations sur le sujet, Me Fahmi était encore à Bruxelles. Et rien ne dit qu'il a été informé en temps opportun. Aujourd'hui encore, c'est en son absence (il était à Dubaï) que le gouvernement a signé "le document de l'ambassade" comme se plaisent à l'appeler certains membres du Comité Maoré.
Quelle sera donc l'attitude de Fahmi de retour à Moroni? Va-t-il rendre son tablier comme cela se murmure dans certains milieux à Moroni.
Au Comité Maoré, on imagine bien la déception. Et certains seraient en train de faire le deuil de la question de Mayotte. "Ce n'est pas le régime Ikililou qui va nous sauver. Il a déjà montré qu'il ne faudrait rien attendre de lui sur Mayotte" entend-on. En effet, selon des indiscrétions, ce sont les deux vice-présidents d'Ikililou, le chef de l'Etat nouvellement élu, qui auraient pesé de tout leur poids pour en arriver à la signature du document.
L'amicale France-Comores, elle, se félicite du dénouement de la crise et a improvisé ce matin un rassemblement Place de l'indépendance à Moroni. L'ambassade de France à Moroni se fait un malin plaisir de remercier le gouvernement comorien dans un communiqué adressé à la presse nationale pour "son ouverture".
A deux reprises, le pouvoir a tenté de l'écarter du dossier pour vider rapidement cette crise avec "notre premier partenaire économique". Lorsque le chef de l'Etat a reçu l'ambassadeur de France pour amorcer des négociations sur le sujet, Me Fahmi était encore à Bruxelles. Et rien ne dit qu'il a été informé en temps opportun. Aujourd'hui encore, c'est en son absence (il était à Dubaï) que le gouvernement a signé "le document de l'ambassade" comme se plaisent à l'appeler certains membres du Comité Maoré.
Quelle sera donc l'attitude de Fahmi de retour à Moroni? Va-t-il rendre son tablier comme cela se murmure dans certains milieux à Moroni.
Au Comité Maoré, on imagine bien la déception. Et certains seraient en train de faire le deuil de la question de Mayotte. "Ce n'est pas le régime Ikililou qui va nous sauver. Il a déjà montré qu'il ne faudrait rien attendre de lui sur Mayotte" entend-on. En effet, selon des indiscrétions, ce sont les deux vice-présidents d'Ikililou, le chef de l'Etat nouvellement élu, qui auraient pesé de tout leur poids pour en arriver à la signature du document.
L'amicale France-Comores, elle, se félicite du dénouement de la crise et a improvisé ce matin un rassemblement Place de l'indépendance à Moroni. L'ambassade de France à Moroni se fait un malin plaisir de remercier le gouvernement comorien dans un communiqué adressé à la presse nationale pour "son ouverture".
Source : inoussa.centerblog.net
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